Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène – édition 2012
T13 / Glacière
Attention, concentré de jeunes talents !
Pour la septième année consécutive, le Théâtre 13 organise son concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Les participants ont entre 25 et 35 ans et les spectacles doivent comporter un minimum de 6 comédiens. Un jury de présélection (composé des metteurs en scènes ayant travaillé au Théâtre 13) retient et accompagne les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres).
Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité.
Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, bénéficier d’un temps de répétition de 3 semaines au Théâtre 13, confronter leur travail au public et rencontrer très vite les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.
Prix du Jury :
Une semaine et demie d’exploitation (9 représentations) au Théâtre 13 du 15 au 24 mars 2013 accompagnée d’une somme de 3 000 € TTC pour cette reprise. La SACD remettra également au lauréat une somme 3200 € TTC. Ces représentations sont précédées d’une résidence de création et d’une avant-première à la Ferme du Mousseau d’Elancourt.
Prix du public :
Deux semaines d’exploitation au Théâtre de l’Opprimé pendant la saison 2012/2013. En cas de lauréat commun entre le jury et le public, l’exploitation sera accordée au second finaliste du prix du jury.
Le jury du public sera constitué des spectacteurs ayant choisi le festipass.
Programme
Mardi 12 juin 2012 à 19h30 / Mercredi 13 juin 2012 à 20h30
Un siècle d’industrie
Drame historique de Marc Dugowson
mise en scène Hugo Malpeyre
Vendredi 15 juin 2012 à 20h30 / Samedi 16 juin 2012 à 19h30
Le Grigori et les vigiles
Pièce belliqueuse pour acteurs blonds de Lucas Olmedo
mise en scène de l’auteur
Mardi 19 juin 2012 à 19h30 / Mercredi 20 juin 2012 à 20h30
Kids
Fiction d’actualité de Fabrice Melquiot
mise en scène Adrien Popineau
Vendredi 22 juin 2012 à 20h30 / Samedi 23 juin 2012 à 19h30
Sainte Jeanne des abattoirs
Théâtre musical et didactique de Bertolt Brecht
mise en scène Irène Favier
Mardi 26 juin 2012 à 19h30 / Mercredi 27 juin 2012 à 20h30
Femme de chambre
Errance féminine d’après Markus Orths
mise en scène Sarah Capony
Vendredi 29 juin 2012 à 20h30 / Samedi 30 juin 2012 à 19h30
Quand la viande parle
Pièce Organique de Bruno Allain
mise en scène Guillaume Tarbouriech
PALMARES 2012
Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht
Théâtre musical et didactique – mise en scène Irène Favier
Mention spéciale du concours
Ce spectacle sera repris à la Ferme du Mousseau d’Elancourt le 12 février 2013
Un siècle d’industrie de Marc Dugowson
Drame historique – mise en scène Hugo Malpeyre
Mention spéciale du jury
Ce spectacle sera repris au Théâtre de l’Opprimé à Paris du 24 octobre au 4 novembre 2012
Femme de chambre d’après Markus Orths
Errance féminine – mise en scène Sarah Capony
Prix du jury et Prix du public
Ce spectacle sera repris au Théâtre 13 / Seine du 15 au 24 mars 2013
(Ne vous fiez pas aux apparences, la photo à gauche est celle des équipes non-primées…)
Un siècle d’ industrie
Drame historique
De Marc Dugowson – mise en scène Hugo Malpeyre
1h30 sans entracte
Comment une entreprise allemande a rendu techniquement possible l’extermination de millions de personnes.
Un Siècle d’industrie décrit minutieusement la vie d’une petite entreprise allemande qui fabriquait des fours crématoires pour les camps d’extermination nazis ; la pièce révèle le cheminement quotidien par lequel, n’importe qui peut arriver à participer activement à un génocide…
C’est une pièce contre la négation et la révision du passé. Elle nous confronte au processus de mise en œuvre politique, idéologique et technique du génocide et à la participation des individus à ce processus.
Elle est un face à face avec l’horreur du crime de masse et avec la conscience sans tache des criminels d’hier et de leurs héritiers et complices d’aujourd’hui.
Arméniens, Juifs, Tutsis rawndais au XXe siècle, Un Siècle d’Industrie s’inquiète du XXIe.
Librement inspirée de l’histoire de la firme Topf und Söhne et de celle de l’ingénieur Kurt Prüfer. L’action se déroule de 1918 à nos jours.
avec Maxime Berdougo (SS Hugo Schwartz), Gaétan Delaleu (Hans Ritter), Naïs El Fassi (Gertha Kolb), Vladimir Golicheff (Adolph Ferlich), Tristan Gonzalez (Otto Krüg), Mathieu Lourdel (Hermann Kolb) et Dina Milosevic (Hilde Hartmann)
Collaboration artistique Fabio Godinho, Scénographie Emmanuelle Chiappone-Piriou et Josselin Vamour, Création lumières Delphine Perrin, Régie Amandine Gasneau, Costumes des comédiens, Création sonore Hugo Malpeyre
Coprodution Etoile et Compagnie & Association Jackalope avec le soutien du 5, atelier du 104 de Paris. Le texte de la pièce est publié aux Editions L’Avant-Scène – Les Quatre-Vents
Le Grigori et les vigiles
Pièce belliqueuse pour acteurs blonds
De Lucas Olmedo – mise en scène de l’auteur
1h25 sans entracte
Le prix à payer pour les vainqueurs est d’être, un jour, à la merci de la furie et de la violence des vaincus. N’est-ce pas ma belle ? »
Aujourd’hui, La Pampa, Argentine. une colonie mennonite dont les membres, descendants de Hollande, sont nés en Bolivie, vivent maintenant en Argentine mais parlent le français… du Québec. Les outrages et injures auxquels cette pacifiste communauté a été soumise, dans sa cohabitation avec le monde extérieur, amène un minuscule groupe de colons à décider – en secrète conspiration – l’élaboration d’un plan qui permette de combattre de telles humiliations. Etant donné qu’ils renient les armes à feu et tout autre type d’armes non consacré par les saintes écritures, ils décident de former une milice entraînée au tir à l’arc. Lors d’une ronde de surveillance nocturne, l’un d’eux capture ce qu’il suppose être un intrus qui menace la communauté de sa présence. Cet intrus n’est rien de plus – ni de moins – que Davide, un ange, venu de très loin à la recherche de quelque chose qui – apparemment, lui appartient.
Avec Gwendal Anglade (Davide), Kevin Lipka (Otis), Emmanuelle Ricard (Ragüel), Chap Rodriguez Rosell (Johannes), Diana Sakalauskaite (Petra) et Annabelle Simon (Milka)
Traduction Caroline Gleyze, Traduction à l’allemand et à l’italien Francesca Fedrizzi, Musique Emmanuelle Ricard, Scénographie Silvina Fassino, Création et fabrication des arcs Marc Tenaillon, lumières et son Clément Braive, costumes Nora Renaud, Assistante à la mise en scène Johanne Débat
Production Lluvia de Cenizas Théâtre et Paule Tenaillon avec le soutien du 6B – lieu de création et de diffusion
Kids
Fiction d’actualité
De Fabrice Melquiot – mise en scène Adrien Popineau
1h20 sans entracte
Par delà la survie, l’existence.
21 décembre 1995, fin de la guerre en Bosnie, les journalistes affluent à Sarajevo. Au milieu du peuple Bosniaque en liesse, un groupe d’orphelins que la guerre a fait grandir trop vite doit trouver sa place dans un monde qui lui est inconnu.
Ces kids, adolescents au début du conflit, rêvent d’ailleurs ; ou tout du moins, ils veulent aider ce couple maudit, Bosko et Admira, le Serbe et la Bosniaque, à vivre leur amour de l’autre coté de la rive. Malgré leur envie d’exister, la joie de ces adolescents est rapidement balayée par l’angoisse d’un avenir incertain.
Avec Sarajevo, c’est l’idée d’un melting-pot religieux qui disparaît.
Le temps d’une journée où immédiateté et flash back alternent, cette meute d’enfants traverse avec naïveté le dernier grand conflit européen.
L’intemporel des guerres fratricides est ici abordé.
« La paix on a du mal avec ».Refka
Avec Sarah Brannens (Refka), Laurie Gobert (Vildana), Benoît Hamon (Bosko), Guillaume Jacquemont (Amar), Simon Labarriere (Stipan), Julien Lecannellier (Jossip), Jessica Monceau (Nada), Éric Pucheu (Sead) et Juliet Vauconsant (Admira)
Montage sonore Éric Pucheu, Scénographie Benoît Biou et Adrien Popineau, Lumières Benoît Biou, Costumes Bruno Marchini
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté
Production Les Deux Versants, Production déléguée Compagnie Narcisse, avec le soutien de Le Studio théâtre, la Compagnie RL et Les 6000
Sainte Jeanne des abattoirs
Théâtre musical et didactique
De Bertolt Brecht – mise en scène Irène Favier
1h30 sans entracte
Le Chicago des années 20 : en crise, en musique, et en noir et blanc.
La crise est-elle seulement économique? Celle qui secoue les abattoirs de Chicago suggère que non : La Grande Dépression traverse les êtres de part en part. Loin de les réduire au seul rang de bêtes ou de jouets d’un destin qui les dépasse, elle accroît au contraire leur désir de morale. Mais moralise-t-on le capitalisme?
Le théâtre n’a rien à nous apprendre, pas de leçon à délivrer ; il assiste, ébahi, au brutal changement d’époque que nous traversons. Mais il offre aussi au spectateur, une heure et demi durant, le spectacle de notre sort de modestes mortels, soumis au joug d’un destin capricieux, qui nous ballotte de Trente Glorieuses en Grandes Dépressions.
Sainte Jeanne des Abattoirs, est l’ultime acte de naissance de notre compagnie, Les Ehontées. Après Michel Vinaver et Christopher Marlowe, voici le dernier volet d’une trilogie centrée sur la condition économique et violente de l’homme moderne, et sur l’exploration du mécanisme théâtral de la « distanciation ». C’est presque logiquement que s’imposait pour nous la confrontation avec le père du renouveau théâtral, Bertolt Brecht, ici à travers une de ses pièces de jeunesse.
On est frappé par le franc-parler avec lequel Brecht s’attaque à un monument de la réflexion critique : les liens entre religion et capitalisme. Prestataire de bonne parole, égérie de l’Armée du salut locale, vendeuse à la volée de foi et d’au-delà, Jeanne Dark fait soudain d’étranges rencontres. Du roi de la finance et de la viande aux anonymes hirsutes des bas-fonds de Chicago, regardons-la ensemble tandis qu’elle se demande : est-ce ainsi que les hommes vivent?
Avec Jessica Berthe, Alexandre Blazy, Christian Geoffroy, Louis Niermans, Pauline Maharaux,Elisa Orial, Clara Schmidt, Boris Sztulman et Marie-Line Vergnaux
Traduction Pierre Deshusses, Musique Clara Schmidt et Louis Niermans, Scénographie Cléo Duplan et Marie Fages, Lumières Thomas Rizzoti, Costumes Domitille Roche, Assistanat Pauline Maharaux. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté
Production Les Ehontées
Femme de chambre
Errance féminine
D’après Markus Orths – mise en scène Sarah Capony
1h30 sans entracte
Les heures secrètes de la vie banale d’une femme peu ordinaire.
C’est l’histoire ou plutôt l’errance d’une femme, Lynn, infiniment seule, perdue dans l’immensité de la ville, à la recherche de l’être humain… Son existence est banale. Elle trouve une place de femme de chambre à l’Eden, elle se passionne pour le ménage et fait de la propreté son salut. Sa vie est minutieusement réglée : elle appelle sa mère tous les jeudis, voit son thérapeute chaque vendredi et le lundi retrouve Heinz, son ancien compagnon et patron de l’hôtel. Lynn, toujours au bord de la dérive, se débat pourtant fermement avec l’existence et cherche perpétuellement « à trouver quelque chose ». Obsédée par les autres qu’elle ne connaît pas, elle tente par des moyens surprenants, incongrus, d’écouter un peu leurs vies. Les expériences de Lynn, petits fragments de l’existence de cette héroïne anonyme, l’embarquent à la recherche de son identité et du sens… Sens de la vie, ceux du corps, sens de notre monde moderne qui souvent isole, égare, enferme les êtres fragiles. Combien y a t’il de Lynn invisibles aujourd’hui dans nos villes ?
Avec Sarah Capony (Lynn), Erwan Daouphars (Heinz), Coco Felgeirolles (La mère), Flore Grimaud (La femme), Pauline Moulène (Chiara) et Gaétan Vassart (Le Thérapeute)
Adaptation Sarah Capony d’après le roman de Markus Orths (Titre original Das Zimmermädchen édité aux Editions Schöffling & Co, traduction Nicole Casanova édité aux Éditions Liana Levi), Collaborateur artistique Quentin Baillot, Assistante et mouvement Caroline Darchen, Scénographie Perrine Leclere-Bailly, Lumière Vyara Stefanova, Son Pierre Dumond, Musique Kristin Asbjornsen (Factotum), Costumes Claire Gérard Hirne, Administration Isabelle Porte, Production & diffusion Florence Lhermitte
Production Compagnie Querelle
Quand la viande parle
Pièce Organique
De Bruno Allain – mise en scène Guillaume Tarbouriech
1h10 sans entracte
uand le corps prend le dessus sur la raison…
Tout au long de notre vie, les frustrations, les déceptions, les révoltes, les pulsions, les passions s’accumulent et s’entassent sans que nous puissions les manifester. Mais si le corps prend le pouvoir, nous assistons alors à un feu d’artifice, à une explosion de la chair, de l’instinct et de la langue.
Quand l‘instinct crie plus fort que la raison…
Face aux nombreuses injustices et persécutions, nous sommes seuls à la recherche d’une échappatoire pour ne pas passer à l’acte. Mais que se passe-t-il si le corps domine la raison ?
Du fantasme à la réalité, il n’y a souvent qu’un pas dans ce cirque qu’est la vie. Nous allons côtoyer des personnages survoltés, qui ne se retiennent que rarement dans leurs comportements explosifs. Toutes ces choses dites mais que l’on tait habituellement s’expriment alors par la violence, l’humour et le décalage. Les images gravées dans nos inconscients depuis notre enfance engendrent des réactions incompréhensibles, inattendues, viscérales qui nous en apprennent autant sur les autres que sur nous-mêmes.
Il nous faut choisir : exprimer l’inconnu de notre instinct ou cesser de se faire entendre aux dépens de nos convictions.
Quand la viande parle est un hommage à la condition d’être humain, à la difficulté de se maîtriser. On y voit un échantillon des dysfonctionnements inhérents à l’homme et à notre société : lâcheté, solitude, relations passionnelles, dépendances aux autres, aux choses, au pouvoir,…
Il s’agit également d’une critique sanglante de notre société, celle du consumérisme, celle des rapports de domination entre les hommes et les femmes.
Avec Clément Bernot, Myriam Barreau, Alice Faure, Valentin Johner, Celia Rosich, Jonathan Salmon et Benjamin Tholozan
Musique Olivier Bernard, Scénographie & lumières Cyril Hamès, Chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq, Costumes Jessica Monceau et Guillaume Tarbouriech, Collaboratrice Artistique Jessica Monceau
Production Compagnie la Révolte
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