Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2016
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2016

11 ème édition
Du 14 juin au 4 juillet 2016
T13 / Bibliothèque
1h30

Attention, concentré de jeunes talents


Palmarès 2016

Prix du jury : Nelson-Rafaell Madel
pour sa mise en scène de
Erzuli Dahomey, déesse de l’Amour de Jean-René Lemoine

Mention spéciale du concours : Marie-Line Vergnaux
pour sa mise en scène de
2h14 de David Paquet

Prix du public : Dorothée Deblaton
pour sa mise en scène de
Jeux d’enfants de Robert Marasco

Présentation
Pour la onzième année consécutive, le Théâtre 13 et la SACD organisent leur concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Un jury de présélection (composé des metteurs en scène ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs
de théâtres). Le lauréat de ce concours sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante et recevra une aide financière pour cette reprise.

Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.

Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter leur travail au public et rencontrer les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.

Jeunes metteurs en scène, pour participer à l’édition 2017 suivez ce lien (date limite d’inscription : 14 octobre 2016)

Finalistes 2016

mardi 14 et mercredi 15 juin 2016 à 20h
Noyez-moi de et mis en scène par Hubert Bolduc

vendredi 17 et samedi 18 juin 2016 à 20h
Erzuli Dahomey, déesse de l’Amour de Jean-René Lemoine
mise en scène Nelson-Rafaell Madel

mardi 21 et mercredi 22 juin 2016 à 20h
Les Prométhéens de et mis en scène par Matthieu Hornuss

vendredi 24 et samedi 25 juin 2016 à 20h
La Boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande
de et mis en scène par Valentin de Carbonnières

mardi 28 et mercredi 29 juin 2016 à 20h
2h14 de David Paquet
mise en scène Marie-Line Vergnaux

vendredi 1er et samedi 2 juillet 2016 à 20h
Jeux d’enfants de Robert Marasco
mise en scène Dorothée Deblaton

lundi 4 juillet à 17h (entrée libre)
Remise des Prix
dans les salon de la SACD (11bis rue Ballu – 75009 Paris / métro Blanche)

Le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène est organisé par le Théâtre 13, avec le soutien de la SACD et en collaboration avec la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay sur Seine et le Théâtre de Belleville.

Edito

Ce moment où l’enthousiasme des premières créations rencontre la plus grande fragilité

2016 est la onzième édition de ce concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Il ne s’agit pas de distinguer un spectacle ou une compagnie, mais bien un artiste et chef d’équipe, de l’accompagner, de le soutenir et de promouvoir son travail, tant auprès du public qu’au niveau des institutions et programmateurs.

Le Prix Théâtre 13 se situe à cet endroit très particulier du parcours d’un metteur en scène, où le choix d’y consacrer sa vie a été pris, mais où l’organisation de notre métier ne lui ouvre guère de portes. Ce moment très particulier où chaque création devrait l’aider à se faire repérer par le public et la profession, mais où l’accès aux théâtres est un parcours de combattant, et où les aides publiques sont quasiment impossibles à obtenir. Ce moment où l’enthousiasme des premières créations ambitieuses et exigeantes rencontre la plus grande fragilité.

En accompagnant ces artistes et en facilitant la rencontre avec les institutionnels et programmateurs (notamment à travers le jury final), le Théâtre 13 tente de rendre cette période la moins fragile et la plus courte possible.

Contrairement à d’autres concours et festivals autour de la jeune création qui se sont créés depuis, le dernier tour du Prix Théâtre 13 n’est donc pas une sélection de spectacles déjà montés et repérés dans d’autres lieux, mais bien un accompagnement sur toute une saison de projets et d’artistes qui ont su, par leur talent, leur urgence, leur ambition et leur maturité, séduire le jury de présélection. Le Théâtre 13 accompagne ainsi des projets qui deviendront, au 3ème tour, des spectacles, avec la part de risque qu’une telle démarche comporte.

Seul concours proposant une réelle ouverture aux jeunes metteurs en scène, les candidats du Prix Théâtre 13 ne doivent justifier d’aucun profil, parcours, appartenance, parrainage ou origine géographique. Seuls leur talent, créativité, engagement et capacité à mobiliser des énergies autour d’eux sont les critères de sélection.

Avec une vraie campagne de communication (affichage colonnes Morris, insertion presse écrite), de relations publiques, le Prix s’adresse définitivement au grand public. Ce n’est pas uniquement un laboratoire à destination des professionnels, mais bien un événement populaire qui sensibilise tous les publics à la jeune création. Le concours mobilise tous les ans plus de 4000 spectateurs sur 20 représentations (hors représentations hors les murs).

Parmi les lauréats des éditions précédentes, citons notamment Julie Deliquet et son collectif In Vitro. La metteure en scène sera artiste associée au TGP-CDN de Saint-Denis dès la saison prochaine et sera également à l’affiche du Théâtre de la Ville (Paris) à la rentrée. Volodia Serre a depuis mis en scène Trois Sœurs de Tchekhov au Théâtre de l’Athénée (2011) et Oblomov de Gontcharov à la Comédie Française (2013). Sara Capony  a obtenu la révélation féminine au palmarès du théâtre pour son spectacle.
Dans un autre registre, Samuel Theis a coréalisé avec Marie Amachoukeli et Claire Burger « Party Girl » le film d’ouverture d’Un certain regard au Festival de cannes 2014.

De nombreux lieux ont également pris le relais en programmant des spectacles issus du concours, indépendamment ou en collaboration avec le Théâtre 13 : Théâtre de Belleville, Théâtre Romain Rolland de Villejuif, Théâtre de Saint-Maur, Théâtre d’Epinay-sur-Seine, Théâtre de Bagneux, Le Lucernaire, Théâtre Actuel / Avignon, Maison des Métallos, Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de Fort-de-France…

Depuis 2014, le jury final qui rassemble institutionnels et programmateurs est présidé tous les ans par un metteur en scène confirmé différent, qui sera également force de proposition pour constituer le jury. François Rancillac a été le premier à inaugurer cette « nouvelle formule » en 2014, Guy-Pierre Couleau a pris le relais en 2015. En 2016, ce sera Jean-Claude Cotillard, metteur en scène et prestigieux pédagogue, notamment autour du théâtre gestuel. Ce président a également un moment de rencontre privilégié avec les six finalistes.



L’ambition de ce changement est de renforcer la présence d’artistes au sein du jury et d’élargir le rayonnement du concours, au delà des réseaux traditionnels du Théâtre 13.

Le jury

Président du jury
Jean-­‐Claude Cotillard,metteur en scène et comédien

Membres du jury
Ulysse Baratin, programmateur du Théâtre de la Reine Blanche
Agnès Decour, conseillière accompagnement théâtre à Arcadi
Marie-­‐Lise Fayet, directrice du Théâtre Victor Hugo de Bagneux
Christian Lalos, directreur du Théâtre de Châtillon
Audrey Levert, directrice de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-­‐sur-­‐Seine
Laurent Natrella, comédien sociétaire de la Comédie-­Française
Colette Nucci, directrice du Théâtre 13
Alain Sachs, metteur en scène et administrateur délégué à la SACD pour la mise en scène
Laurent Sroussi, directeur du Théâtre de Belleville
Valérie Vogt, comédienne
 



Jean-Claude Cotillard
Avec la compagnie qui porte son nom, Jean-Claude Cotillard a écrit, mis en scène et joué des pièces de théâtre visuel  (Les Hommes naissent tous EGO,  Trekking , Occupe toi de moi !, La Vie en Rose, Le Travail…)
Ces dernières années, il se consacre à la mise en scène et collabore avec Pierre Notte, Daniel Pennac, les clowns Les Cousins, Anne Baquet, Jean-Paul Farré, Irma Rose, Aire de cirque…
Il reçoit deux Molières : Molière du meilleur spectacle et nomination meilleures compagnie pour Moi aussi je suis Catherine Deneuve (Pierre Notte) et Molière du meilleur spectacle musical pour Les douze pianos d’Hercule (Jean-Paul Farré).
En 2013, il renoue avec le théâtre gestuel et crée Fin de Série en hommage aux vieux.
Pédagogue, il anime des stages sur le théâtre gestuel et burlesque dans le monde entier. Il a été directeur de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris (l’une des onze écoles nationales habilitées par le ministère de la Culture) de 2003 à 2013.

 

Le Prix du public

Faire partie du Jury public, c’est…

Aborder la proposition artistique en tant que spectateur, mais en prenant le temps de s’interroger plus en profondeur sur ce qui nous lie à la pro­position théâtrale. Au delà du « j’aime » ou « j’aime pas » c’est partager ses impressions avec d’autres spectateurs, échanger autour de son ressenti, prendre le temps de comprendre pourquoi on a été plus ou moins sen­sible à une proposition artistique. C’est aussi s’interroger ensemble sur nos attentes au théâtre.

Le jury public rassemble donc un groupe de spectateurs qui, en fin de fes­tival, se réunit pour échanger en toute simplicité et convivialité et choisir ensemble le projet qui semble le mieux correspondre à ses attentes. Cette délibération sera animée par Yselle Bazin et Rafik Slama du Théâtre 13.

Pour faire partie du jury public, il suffit de souscrire au Festipass (42€ pour les 6 spectacles finalistes – à réserver au 01 45 88 62 22) et de venir découvrir l’ensemble des 6 spectacles.
Le 1er juillet, à l’issue de la première réprésentation du dernier spectacle, aura lieu la délibération finale avec l’ensemble des membres du jury public.

La remise des Prix aura lieu le 4 juillet à 17h, dans les salons de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques.

Pour vous permettre d’en savoir un peu plus sur les spectacles et les intentions des metteurs en scène, rendez-vous sur les différentes pages de présentation du concours (lien sur le programme ci-dessous).
Vous avez également la possibilité de téléchargez le dossier complet de chaque création.

mardi 14 et mercredi 15 juin 2016 à 20h
Noyez-moi de et mis en scène par Hubert Bolduc
Télécharger le dossier complet

vendredi 17 et samedi 18 juin 2016 à 20h
Erzuli Dahomey, déesse de l’Amour de Jean-René Lemoine
mise en scène Nelson-Rafaell Madel
Télécharger le dossier complet

mardi 21 et mercredi 22 juin 2016 à 20h
Les Prométhéens de et mis en scène par Matthieu Hornuss
Télécharger le dossier complet

vendredi 24 et samedi 25 juin 2016 à 20h
La Boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande
de et mis en scène par Valentin de Carbonnières
Télécharger le dossier complet

mardi 28 et mercredi 29 juin 2016 à 20h
2h14 de David Paquet
mise en scène Marie-Line Vergnaux
Télécharger le dossier complet

vendredi 1er et samedi 2 juillet 2016 à 20h
Jeux d’enfants de Robert Marasco
mise en scène Dorothée Deblaton
Télécharger le dossier complet
 

Coup de coeur des chroniqueurs

Coup de coeur des chroniqueurs théâtre

Suivez au jour le jour les entretiens et compte-rendus de la crème de la crème des bloggeurs et critiques théâtre web (comptes-rendus qui n’engagent que leurs auteurs…).
Une partie d’entre-eux choisira, en fin de festival, le spectacle qui les aura le plus enthousiasmés.

Les Chroniqueurs :
Julia Bianchi, (Le Coryphée)
Bruno Fougniès (Reg’Arts)
Moussa Kobzili (Le Coryphée)
Alexandre Laurent (IDFM)
Martine Piazzon & Philippe Person (Froggy’s delight)
Dany Toubiana (Théâtrorama)
 



Laurent Schteiner

 

Laurent Schteiner

 

Laurent Schteiner

Votants pour le coup de coeur :
Bruno Fougniès, Alexandre Laurent, Julia Bianchi, Moussa Kobzili, Dany Toubiana.
 

Noyez-moi


Mardi 14 et mercredi 15 juin 2016 à 20h

Théâtre cinématographique
Noyez-moi 
de et mis en scène par Hubert Bolduc




1h30 sans entracte – conseillé à partir de 12 ans
 

Est retrouvé dans sa baignoire le corps d’Albert que personne ne viendra jamais réclamer. Qui est cet homme seul jusque dans la mort ? Quels secrets cache-t-il ? Luc, le propriétaire de son appartement, part en quête de cette identité mystérieuse. On suit alors les errances de Luc, les pertes de repères d’Albert qui s’enfonce dans la maladie d’Alzheimer, à travers un jeu d’aller-retour qui mêle le passé et le présent et associe les deux hommes en une seule et même figure d’homme cherchant à donner sens à sa vie.

Noyez-moi nous entraîne dans une histoire déchirante où il n’est pas facile d’exister sans le regard des autres.
Prenant naissance d’un fait divers, ce spectacle se veut être une réflexion sur ce à quoi l’on aspire être. Cette mort tragique plonge le personnage principal dans une profonde remise en question de lui-même, de sa vie. Qu’arrive t’il lorsque la mort confronte la vie et remet en doute le chemin parcouru jusqu’à maintenant ? Dans un monde où tout va trop vite, où l’on ne prend pas le temps de s’arrêter et d’apprécier ce qui nous entoure, il y a ce jour inévitable où tout bascule. Ce texte rend hommage à notre quotidien qui, trop souvent banal à nos yeux, perd son sens. À la manière d’un scénario de film, 8 personnages se rencontrent, s’aiment, se déchirent, se laissent, s’oublient. Mélangeant vidéo et jeu scénique, le spectateur découvre deux vies complètement différentes, mais qui se font échos l’une à l’autre. De la scène à l’écran, cette création nous immerge dans un univers étrange et doux, sensible et violent, humainement touchant.
 

Avec
Stéphane Bientz Albert Jeune et Monsieur Martin,
Emilie Bourel Florence,
Guillaume Caubel Luc,
Armel Cessa Paul,
Marion Denys Butterfly,
Carmen Ferlan Jo Vieille,
Pauline Phelix Jo Jeune et Madame Martin,
Denis Rolland Albert Vieux

Assistance à la mise en scène Oriane Hooh, Décor Daphnée Lemieux Boivin, Costumes et environnement sonore Hubert Bolduc, Vidéo Romain Bau, Lumières Simon Cornevin

Co-production :
Des miettes dans la caboche (Québec)
la Compagnie Héliosséléné (France)

Remerciements : Michael Blais, Mathias Lameda, Renaud de la Tour et l’équipe de Cairos, Michelle Bernet, Bettina Westercamp, La Jarry, All access, Bernard et Nicole Westercamp, Flam and Co, Magali Vignal-Draussin, Mairie de Saint-Ouen, Le costaud des batignolles, Carole Patrigeon, Jean-Paul Loyer et Anaïs, Jean-Baptiste Tandé, Najette Lebbad, Laure Sardin, William St Michel, Meggie Roy, Karine Chiasson, Emilie Clément Émond, Grégoire Fadigas Lopez, La Fabrique de Mouvements, nos KissBankers Élites : Frank  Monseigny, Anne Jaubert, Laetitia Zaia, Jean Ouradou, Sylvie Bolduc, Jimmy Doucet, Jean-Sébastien Bolduc, Mathieu Bolduc, Rouslan Kats, Amélie Thuiller,  Philippe Bientz, Julien Berly et tous nos autres kissbankers

Hubert Bolduc est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Depuis sa sortie de l’école en 2009, il a travaillé dans plus d’une douzaine de productions théâtrales en tant que comédien avec de grands metteurs en scène de Québec tel que Marie-Josée Bastien, Lorraine Côté, Fabien Cloutier et Patric Saucier. Au Théâtre Premier Acte, il était de la distribution de …et autres effets secondaires, une création collective du théâtre Des miettes dans la caboche, jeune compagnie théâtrale dont il est co-fondateur. Sa compagnie compte maintenant trois spectacles à son actif depuis sa création en 2009. Il se démarque aussi en tant que chanteur dans quelques projets musicaux dont la comédie musicale Les 4 filles du Docteur March dirigée par Robert Marien et Sergine Dumais-Beck présentée au théâtre La Bordée en 2012. Curieux du métier de créateur, il a assisté plusieurs metteur en scène autant au Québec qu’en France avant de passer lui-même à la mise en scène. Depuis son arrivée en France en 2013, il a participé à plusieurs stages de jeu avec le Théâtre du Frêne dirigés par Guy Freixe. Il s’est aussi greffé avec une troupe d’improvisateur et se produit sur plusieurs scènes parisiennes dans des concepts d’improvisation théâtrale.

Entretien avec Hubert Bolduc (le Coryphee.com)

Erzuli Dahomey


Vendredi 17 et samedi 18 juin 2016 à 20h

Mélodrame d’exilés
Erzuli Dahomey, déesse de l’Amour 
de Jean-René Lemoine
mise en scène Nelson-Rafaell Madel

1h30 sans entracte – conseillé à partir de 14 ans
 



Victoire Maison est veuve et vit dans un village retiré avec ses jumeaux, leur précepteur et la bonne. Les destins de chacun semblent être endormis. Tristan, le fils aîné, reporter à l’étranger, est donné pour mort dans un crash d’avion. Un fantôme erre et ce n’est pas celui de Tristan. La mère du fantôme vient réclamer le corps de son fils. Intrusion, sursaut, électrochoc! Il faut désormais tenter de faire revivre les destins désenchantés de cette maison.

« Si Erzuli Dahomey parle du choc de deux mondes, racontant aussi, de façon hallucinée, une partie de la grande Histoire (celle de la traite et de l’esclavage), la pièce ne se situe pas moins profondément dans l’intime d’une famille. Il y est question de rapports de pouvoir, de manque d’amour, de désirs périlleux, mais aussi et surtout de solitude. Je tenais à plonger le spectateur dans un maelström de sentiments et de situations paradoxales où l’on rit au début d’une réplique pour ressentir l’instant d’après l’obscurité ou la violence, comme l’amer qui succède au doux… Ce qui est fondamental dans la rencontre entre Victoire, la femme blanche, et Félicité, la femme noire, c’est que chacune a perdu un fils. De ce point de vue, la « vérité profonde » de Félicité, c’est de faire pleurer Victoire. Le théâtre est pour moi le lieu de l’irrationnel, du poétique. »  Jean-René Lemoine
 

Avec
Adrien Bernard-Brunel Frantz,
Alvie Bitemo Félicité Ndiogomaye Thiongane,
Mexianu Medenou West,
Gilles Nicolas Père Denis,
Karine Pédurand Fanta,
Claire Pouderoux Sissi,
Emmanuelle Ramu Victoire Maison

Scénographie Nelson-Rafaell Madel, Lumières et collaboration à la scénographie Lucie Joliot, Musique Yiannis Plastiras, collaboration chorégraphique Gilles Nicolas

Production Compagnie Théâtre des Deux Saisons – Administration de production & diffusion Alice Perot-Hodjis, avec le soutien de la DRAC Martinique,du Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France, de la Générale et d’Arcadi Ile-de-France (dans le cadre des Plateaux Solidaires).
Remerciements Karen Muller Serreau, Boubacar Samb, Emmanuel Vilsaint

Nelson-Rafaell Madel s’est formé en Martinique notamment auprès de Yoshvani Médina, metteur en scène cubain puis de Claude Buchvald à Paris. Il fonde la compagnie Théâtre des Deux Saisons en 2007. Il met en scène Minoé, d’Isabelle Richard Taillant (2010), P’tite Souillure de Koffi Kwahulé (2013), Nous étions assis sur le rivage du monde, de José Pliya (2014). Il a été assistant à la mise en scène de Claude Buchvald, Pierre Guillois, Marie Ballet, etc. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Yoshvani Médina, Claude Buchvald, Pierre Guillois, Naidra Ayadi, Marie Ballet, Evelyne Torroglosa, Sandrine Brunner, Paul Nguyen, Néry Catineau, Stella Serfaty, Margaux Eskenazi. Il est également membre fondateur du collectif La Palmera.

Entretien avec Nelson-Rafaell Madet (le Coryphee.com)

 

Les Prométhéens


Mardi 21 et mercredi 22 juin 2016 à 20h

Aventure électrique et illuminée
Les Prométhéens
de et mis en scène par Matthieu Hornuss

1h30 sans entracte – conseillé à partir de 12 ans

Les Prométhéens sont la manifestation d’un désir romanesque. C’est un groupe mystérieux dont les agissements secrets offrent tous les ressorts du polar d’aventure : danger, enquête, retournements.
Mélangeant fiction et réalité, la science et le roman d’aventure, cette pièce nous invite à suivre une quête extraordinaire : celle d’une femme qui part à la recherche de son histoire après la mort de ses parents, croisant le destin d’un génie oublié, Nikola Tesla, et de son héritage pillé.

Gabrielle vient de regagner Paris et sa famille qu’elle avait abandonnée depuis plusieurs années.
Son père, Lazare de Rinssac, illustre PDG de Rinssac Energie, premier groupe pétrolier Français, vient de mourir.
Pourtant, en seul héritage, Gabrielle reçoit un mystérieux carnet contenant les recherches de sa mère, morte peu après sa naissance, sur un inventeur de génie, Nikola Tesla et sur les travaux de certains des plus prestigieux physiciens de notre histoire.

De la France à l’Iran en passant par les États-Unis, suivant les traces des ses parents à travers tout le XXème siècle et au cœur des luttes secrètes entre deux mystérieux groupes, Gabrielle entame une quête qui la mènera à percer le mystère des Prométhéens.

Au travers d’une aventure épique, Les Prométhéens pose la question de l’héritage.
Savoir d’où je viens pour savoir qui je suis.
Savoir qui je suis en sachant ce que je laisse derrière moi.
 



avec
Benjamin Brenière
Nikola Tesla, Lazare de Rinssac, un policier de la  Savak,
Samuel Glaumé
Benjamin de Rinssac, Clément Ader, Jean-David, Albert Einstein, l’employé de l’aéroport, un policier de la Savak,
Ludovic Laroche
Reza Ebrahimi jeune, Thomas Edison, J.P. Morgan, Jean Perrin, le directeur de la banque, Charles Batchellor, Kolman Czito, Ali,
Didier Niverd
Reza Ebrahimi vieux, René Battestini, Gustave Simbot, Ernest Solvay, Charles,
Ariane Mourier
Gabrielle de Rinssac,
Sandra Parra
Jeanne de Rinssac, Louise Battestini, Marie Curie, Catherine Sasso, le crieur de journaux, la serveuse du café parisien.

Musique Christophe Charrier, Création Sonore Ludovic Champagne, Création Lumière Jean-Yves Perruchon, Costumes Marion Rebmann

Production La Compagnie des barriques, avec le soutien de La Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-Sur-Seine, de La Grange de la Tremblaye de Bois d’Arcy, de La ville de Jouy en Josas, de la salle du Vieux Marché et du Théâtre de Léon.

Remerciements à Françoise et Bruno Hornuss pour leur aide inconditionnelle, à Aïda Asgharzadeh pour ses conseils et pour m’avoir supporté, à Audrey Levert, Hamida Menaa, Eric Fauveau, Arnaud Wehrung et Aurélien Sacre pour leur accueil formidable et à tous ceux qui m’ont conseillé et porté et sans qui cette pièce ne serait pas ce qu’elle est.

Matthieu Hornuss
Que faire quand on a une envie irrésistible de raconter des histoires ?
Matthieu apprend son métier de comédien aux Ateliers du Sudden. Il travaille pour de nombreuses compagnies et tourne dans divers téléfilms et émissions de télévision.
Il a ainsi joué au théâtre sous la direction de Raymond Acquaviva, François Bourcier, Bruno Bernardin, Quentin Defalt, etc.
Il fonde en 2010, avec trois autres comédiens, La Compagnie des Barriques. La troupe créer plusieurs spectacles et forts de leurs succès au festival Off d’Avignon, fonde et prend la direction du Théâtre des Barriques, lieu de création au cœur du festival. Il joue actuellement dans Les Vibrants.
Les Prométhéens est sa première écriture et sa première mise en scène. Il lui aura fallu quelques années pour comprendre qu’il n’existe pas meilleurs mots que les siens pour raconter ses histoires.

Rencontre avec Matthieu Hornuss (le Coryphée)

Festival Off – Avignon 2016
Le spectacle sera repris au Théâtre des Béliers Avignon, tous les jours du 7 au 30 Juillet 2016 à 15h50.
 

 

La Boucherie rythmique

Vendredi 24 et samedi 25 juin 2016 à 20h

Rythme fantastique
Boucherie rythmique
ou l’homme qui faisait chanter la viande
de et mis en scène par Valentin de Carbonnières

1h30 sans entracte, à partir de 12 ans

Une vraie boucherie ! Un meurtre  inexplicable … Une enquête dans une famille : Les Muller !  Chez les Muller, on est boucher de père en fils, la tradition c’est sacré ! Thomas Muller ne fait pas exception à la règle. Lui aussi est un apprenti boucher. Mais sa maîtrise de la technique de découpe et son ambition artisanale vont le pousser à remettre en cause la pratique familiale.
Ainsi, au  sein de cet héritage, Thomas sent que sa liberté et son originalité d’artisan sont menacées. Écarté du savoir-faire familial, il va chercher au Japon à travers le Taiko (technique ancestrale de percussions japonaises) comment la boucherie française doit faire sa révolution culturelle.

S’intégrer ou se réaliser ? Reprendre le flambeau ou couper le cordon ? Où doit s’arrêter la remise en cause des jeunes ? Quels devoirs ont les anciens envers la nouvelle génération ?

La boucherie rythmique questionne  les liens entre tradition et modernité,  les règles établies et plus précisément les transmissions longues et exigeantes.  Comme celles d’un père à un fils, d’un prof à un groupe d’élèves, entre amis, ou aussi d’un pays à un autre. Des phrases  telles que « c’est comme ça, et pas autrement » semblent menacer la liberté et l’originalité de l’apprenti. Tout cela demande une foi aveugle, un mimétisme qui entrave le ressenti profond et l’imagination de la jeunesse.

En effet, l’imagination est la raison de l’inconscient, c’est aussi la raison des rêves. C’est là où nous avons la capacité de retrouver des marges de liberté, d’oxygène, pour révolutionner l’ordinaire, le quotidien.
Mais une jeunesse qui déconstruit tout de son passé et de son histoire, c’est une jeunesse qui va droit dans le mur. On peut donc se demander quelle est la voie à suivre ? Comment trouver son rythme de vie? Comment se construire seul ?

Ce drame pose une réflexion sur la déconstruction. Comment trouver un équilibre entre création et déconstruction ? La pièce s’appuie pour illustrer ce propos sur deux artisanats. Tout d’abord la boucherie qui est un métier qui  démonte, c’est la métamorphose du muscle en viande. Et le Taiko qui est la seule percussion qui déstructure le rythme. L’intrigue se déroulant à la fin de l’adolescence qui est une période de déconstruction totale,  celle où l’enfant se transforme en adulte. 

 



Avec
Anthony Audoux,
Pierre Carbonnier,
Guillaume Desmarchelier,
Jean-Christophe Legendre,
Fabienne Lucchetti,
Sébastien Rajon,
Serge Riaboukine,
Toma Roche,
Paul Spera,
Éric Tinot,
Karim Tougui,
Lissa Trocme

le musicien Tsin Zhao
les chanteurs Armand de Carbonnière, Geoffroy
et le Paris Taiko Ensemble.

Assistante à la mise en scène Claudia Bacos, Lumières Herve Coudert, Scénographie Camille Valat, Régie générale Camille Faure et Dan Imbert, Musique Paris Taiko Ensemble, Musiques d’ambiance Camille Rocailleux, Illustrations Lancelot de Carbonnières et André Pereira, Costumes Adeline André, Accessoires Claire Traverial, Florence Garcia et Audrey Montauban

Production TPN Théâtre, Administrateur Romain Picolet. Avec le précieux soutien de Bernard et Zana Murat (Théâtre Edouard VII), Robin Renucci (Tréteaux de France), Anthéa Sogno (Théâtre des Muses), Elisabeth Chailloux (Théâtre des Quartiers d’Ivry), et enfin  du E.P.B.

Remerciements : Thierry de Carbonnières pour son aide à l’écriture, Yves-Marie Lebourdonnec, M. Larbi, M. Paulmier, Mme Bertrand, Tulga Yesilaltai, Haruyo Suzuki, Daniel Jeanneteau, Jean-Lou Rivière, Pierre-Yves Dairien, Guilhem Lenoir, Samuel Soulam, Sven Mestas, Famille Asano Taiko de Kanasawa, le Groupe Sukeruku Taiko de Tokyo, la S.P.A.C., Eiji Mizuno, Shoishi Sato, Léa Moussy, Christian Croset et Kyoko Takenaka.


Valentin de Carbonnières passe par les Enfants Terribles et les Cours Florent avant de rentrer au Conservatoire National de Paris. Il travaille  avec Andrej Severyn, Philippe Torreton, Christiane Cohendi, Michel Fau il sort en 2009. En 2010-11, il travaille avec Mathieu Bertholet au Théâtre de Gennevilliers et en tournée sur L’avenir, seulement, et plusieurs monologues de Case Studie House. Cette année-là, il joue aussi dans Le langue à langue des chiens de Roches de D. Danis au Théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie. Il rencontre Philippe Crubézi, Catherine Anne et  Karine Serres autour de lectures de textes au Théâtre de l’Est : Dans la forêt profonde, Karine serres, cœur d’un boxeur, Plotting ). Au cinéma, il tourne dans Pas sage écrit et réalisé par Lorraine Groleau, diffusé sur Arte ( Prix Clap d’or des étudiants au Festival du Cinéma de Paris 2004) .Parallèlement, il enregistre pour France Culture des pièces radiophoniques sous la direction de Marguerite Gateau et François Christophe et écrit un roman graphique en collaboration avec trois dessinateurs. Il tourne  dans toute la France jusqu’en avril 2012 avec Pionniers à Ingolstadt dans une mise en scène d’Yves Beaunesne.  En 2013, il est   dans  Nina de Roussin avec François Berléand et Mathilde Seigner, dans une mise en scène de Bernard Murat au Théâtre Edouard 7 dont il vient de terminer la tournée. Puis, pour l’ouverture de saison au Théâtre du Rond-Point en 2014,  il joue dans Hétéro de Denis Lachaud mis en scène de Thomas Condemine. Enfin, il joue en ce moment Le portrait de Doryan Gray mis en scène par Thomas Ledouarec à la Comédie des Champs Elysées de janvier 2016 à aout 2016. La Boucherie Rythmique est sa première pièce et également sa première mise en scène.

Rencontre avec Valentin de Carbonnières (Le Coryphée)

2h14


Mardi 28 et mercredi 29 juin 2016 à 20h

Tragédie chorale et joyeuse de l’adolescence
2h14 
de David Paquet
mise en scène Marie-Line Vergnaux

1h10 sans entracte – conseillé à partir de 12 ans

C’est l’histoire d’adolescents dont les destins s’entrecroisent et s’entrechoquent au hasard d’un drame qui les unit et nous dépasse.
Leurs parcours fragmentés sont ponctués par le discours d’une mystérieuse femme et la boucle incessante de la radio étudiante. Ce kaléidoscope cru et poétique culmine en un dénouement abrupt et déchirant où toutes les pièces du puzzle s’assemblent et volent en éclat…à 2h14.

2h14 explore l’adolescence, ce moment charnière où l’on cherche de façon brouillonne  et excessive, sa place dans le monde des grands, en tentant de ne pas leur ressembler. Ce texte du jeune auteur dramatique québécois David Paquet, nous fait voyager dans un monde, presque surréaliste, qui donne corps aux voix de ce « Sortir de l’enfance », mettant en scène les projections les plus folles et malheureusement parfois, la violence que l’on (se) fait.

2h14, c’est une  quête chorale du bonheur, tragi-comique, qui est également le témoin d’une folie contemporaine qui éclate, mettant à vif l’un des malaises de notre société : celui de notre jeunesse. 2h14, tout bascule et nous devons faire face à nos propres peurs. Pouvions-nous prévoir ?

Enfin, 2h14 est aussi l’histoire d’une troupe qui évolue sur le plateau, qui cherche, se questionne. Une troupe qui pose un regard sur cette jeunesse, à travers un travail résolument collectif et ludique.

Face à cette réalité, le théâtre est leur réponse, un moyen de résister, de retrouver des rêves trop longtemps déchus et cette solidarité, par le jeu, la rencontre et l’éclosion artistique.
 



Avec
Pauline Büttner Pascale, 
Ninon Defalvard Katrina,
Grégoire Isvarine François,
Claire Olier Jade,
Marc Patin Berthier,
Alexandre Schreiber Charles,
Ludovic Thiévon Denis

Assistante à la mise en scène Barbara Chaulet, Lumières Aleth Depeyre, Agent Littéraire Marie-Pierre Coulombe – Agence artistique Duchesne

Production Compagnie Luce, avec le soutien de la Compagnie Acidu, la Compagnie Grand-Théâtre, le Conservatoire Charles Munch, le Théâtre de la Bastille et l’Université Paris 8. Remerciements à Gwénola Bastide, Jean-Charles Bastion, Bastien Spiteri, Antoine Perez, Victorien Robert, Caroline Rochefort, Loïc Vergnaux, Arthur Viadieu et Julie Zwartjes.

Titulaire d’une Licence d’Arts du Spectacle, Marie-Line Vergnaux découvre le théâtre au sein de la Compagnie Bacchus à Besançon avec laquelle elle joue pendant plusieurs années L’Opéra de la Lune de Jacques Prévert, un opéra pour enfants, mis en scène par Jean Pétrement.

En 2004, elle intègre l’école de théâtre Les Enfants Terribles dirigée par Jean-Bernard Feitussi où elle est formée, entre autres, par Sophie Barjac, Agathe Natanson, Fabrice Eberhard, Jean-Pierre Bouvier et Maxime Leroux. Elle collaborera d’ailleurs avec ce dernier à l’issue de sa formation, d’abord sous sa direction dans Les Sept jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette au Guichet Montparnasse puis en devenant assistante sur sa mise en scène, Facteur Humain de Thierry Janssen à La Folie Théâtre.

Parallèlement à sa participation à divers courts-métrages, séries et doublages, elle décide de poursuivre des études au Conservatoire d’art dramatique du 11ème auprès d’Alain Hitier et Philippe Perrussel. Elle y rencontre Irène Favier qui la met en scène dans A la renverse de Michel Vinaver qui se joue à Annecy et à l’ENS de Paris en 2010. En 2012, elles se retrouvent lors de la création de Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, mention spéciale du concours du Théâtre 13.

La même année, sa première mise en scène, Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank McGuinness est créée à l’Auditorium Charles Munch. Puis la seconde, Eva, Gloria, Léa de Jean-Marie Piemme est présélectionné au 2ème tour du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2013 ainsi qu’au festival Mises en capsules du Ciné 13. La pièce 2h14 de David Paquet est sa troisième mise en scène.

Rencontre avec Marie-Line Vergnaux (Le Coryphée)

Jeux d’enfants


Vendredi 1er et samedi 2 juillet 2016 à 20h

Thriller paranoïaque
Jeux d’enfants 
de Robert Marasco
mise en scène Dorothée Deblaton

1h15 sans entracte à partir de 12 ans
 



L’action se déroule dans un établissement religieux pour garçons où deux méthodes pédagogiques s’affrontent: le paternalisme bon enfant et l’autorité exigeante. Il y règne depuis quelques temps un indéfinissable malaise : les élèves se montrent sournois, rebelles à la discipline, violents. Un élève est ainsi retrouvé crucifié dans la chapelle. Malher, un professeur, qui par son intransigeance obstinée s’est attiré l’hostilité de ses pairs, va servir de bouc émissaire…

Quelque chose cloche dans cette pension catholique pour garçons. Il y règne depuis quelques temps un indéfinissable malaise. Les élèves sont devenus sinistres, furtifs et n’ont de cesse de comploter dans les couloirs, les escaliers hors des heures autorisées.

La menace éclate dans la sauvagerie quand les élèves torturent l’un des leurs, puis un autre et encore un autre… Un élève a ainsi été retrouvé crucifié dans la chapelle.

Quelle est cette maladie qui s’est installée dans leurs âmes?
Qui torture l’intransigeant professeur de latin et de grec en envoyant des photographies obscènes à sa mère mourante? Et pourquoi?
La réponse est la haine dans sa forme la plus démoniaque. L’ego. L’envie. La jalousie.
Une haine tellement perverse qu’elle a réussi à contaminer l’établissement tout entier…
 

avec
Jérôme Keen Jérome Mahler,
Philippe Catoire Joseph Darc,
Jonas Bloquet Paul Ries,
Sébastien Martin Père Demarne,
Jean-Philippe Mas Père Greffin,
René Hernandez Père Mozian,
Charles Perinel Dartois,
Nicolas Gy-Guigou Guillaume,
Tanguy Mendrisse Haemmerli,
William Chenel Martin,
Thimothé Boeda Binant Brandt

Traduction & adaptation Dorothée Deblaton, Assistant à la mise en scène Nicolas Gy-Guigou, Scénographie Lélia Demoisy, Costumes Hélène Foin-Coffe, Création sonore Nicolas Signat

Production Ma Petite République

Dorothée Deblaton commence sa formation au Cours Florent avec Michèle Harfaut et Jean-Pierre Garnier. Elle est ensuite repérée par Francis Huster qui lui offre un rôle dans son film Un homme et son chien face à Jean-Paul Belmondo. Puis elle tourne dans L’autre vie réalisé par Frédéric Zamochnikoff. Elle y tient le rôle principal et donne la réplique à Hafsia Herzi (César du meilleur espoir feminin 2008).

Elle intègre ensuite, pour 3 ans, le Cours Eva Saint Paul sous la direction de qui elle représentera Rozalie dans Monsieur Klebs et Rozalie, Célimène dans Le misanthrope et Helena dans Le songe d’une nuit d’été. C’est là qu’elle rencontre ses compagnons de route; au sein de la compagnie Boss’kapok, elle écrit et met en scène avec Nicolas Guigou, la comédie musicale Obsession et elle traduit, adapte et co-met en scène avec Frédéric Zamochnikoff, le thriller psychologique d’Ira Levin: Veronica’s room.

A sa sortie de cours, elle joue le rôle de Deborah dans Une sorte d’Alaska d’Harold Pinter, mit en scène par Ulysse di Gregorio au théâtre des Déchargeurs. Sa prestation est saluée par la critique. Elle est ensuite engagée par Les jolies productions et participe au festival d’Avignon en 2014. Elle retrouve le metteur en scène Ulysse di Gregorio pour interpréter cette fois, Pauline dans Polyeucte de Corneille, d’abord au TOPF Sylvia Monfort puis au théâtre L’Essaion. Fin 2015, elle créé sa compagnie: Ma Petite République.


Rencontre avec Dorothée Deblaton (Le Coryphée)

No biographies found for the specified names.

Galerie

Skip to content