Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2014
T13 / Bibliothèque
Palmarès 2014
Le président du jury François Rancillac, en présence du Maire du 13ème arrondissement Jérôme Coumet, des membres du jury final, des chroniqueurs théâtre et des membres du jury public, a remis dimanche 29 juin à 18h les distinctions suivantes :
Prix du jury & coup de coeur des chroniqueurs théâtre
Julie Duquenoÿ et Augustin Billetdoux
pour leur mise ne scène de Ni Dieu ni Diable d’Augustin Billetdoux d’après Lucien Rebatet
Mention spéciale du concours :
Pauline Bayle
pour sa mise en scène d’A l’Ouest des terres sauvages de Pauline Bayle
Prix du public :
Chloé Simoneau
pour sa mise en scène de Fugue en L mineure de Léonie Casthel
Ces spectacles seront repris à Paris en 2014/2015
Attention, concentré de jeunes talents
Pour la neuvième année consécutive, le Théâtre 13 organise son concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Les participants ont entre 25 et 35 ans et les spectacles doivent comporter un minimum de 6 comédiens. Un jury de présélection (composé des metteurs en scènes ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur francilien du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres et d’artistes de la région).
Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. Etre présent au moment de l’envol des créateurs de demain.
Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec les retours de metteurs en scène confirmés, bénéficier d’un temps de répétition de 3 semaines au Théâtre 13, confronter leur travail au public et rencontrer très vite les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre d’Ile-de-France.
Les Chroniques du concours :
Au jour le jour, suivez les chroniques des spectacles (qui n’engagent que leurs auteurs) sur les sites :
– Froggy’s Delight
– Théâtrorama
– Théâtres.com
Faites partie du Jury public…
Abordez la proposition artistique en tant que spectateur, mais en prenant le temps de s’interroger plus en profondeur sur ce qui nous lie à la proposition théâtrale. Au delà du « j’aime » ou « j’aime pas » c’est partager ses impressions avec d’autres spectateurs, échanger autour de son ressenti, prendre le temps de comprendre pourquoi on a été plus ou moins sensible à une proposition artistique. C’est aussi s’interroger ensemble sur nos attentes au théâtre.
Le jury public rassemble donc un groupe de spectateurs qui, en fin de festival, se réunit pour échanger en toute simplicité et convivialité et choisir ensemble le projet qui semble le mieux correspondre à ses attentes.
Cette délibération sera animée par Yselle Bazin et Rafik Slama du Théâtre 13.
Réservez votre FESTIPASS (36 euros les 6 spectacles finalistes) au 01 45 88 62 22 et choisissez vos dates en toute liberté. Seul impératif : être présent à la délibération qui réunira l’ensemble des votants et qui aura lieu le 27 juin à l’issue de la représentation.
Finalistes 2014 / Programmation
Mardi 10 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 11 juin 2014 à 20h30
Papiers d’Arménie ou sans retour possible
texte Caroline Safarian mise en scène Sévane Sybesma
Vendredi 13 juin 2014 à 20h30 / Samedi 14 juin 2014 à 19h30
A l’Ouest des terres sauvages
texte et mise en scène Pauline Bayle
Mardi 17 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 18 juin 2014 à 20h30
Fugue en L mineure
texte Léonie Casthel mise en scène Chloé Simoneau
Vendredi 20 juin 2014 à 20h30 / Samedi 21 juin 2014 à 19h30
Ni Dieu ni Diable
texte Augustin Billetdoux mise en scène Julie Duquenoÿ et Augustin Billetdoux
Mardi 24 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 25 juin 2014 à 20h30
Les Vagues, l’Aurore
texte Virginia Woolf mise en scène Joséphine de Surmont
Vendredi 27 juin 2014 à 20h30 / Samedi 28 juin 2014 à 19h30
Jeux de massacre
Texte Eugène Ionesco mise en scène Ismaël Tifouche Nieto
Dimanche 29 juin 2014 à 18h (entrée libre)
Remise des Prix
Intentions des organisateurs
Ce moment où l’enthousiasme des premières créations
rencontre la plus grande fragilité
2014 est la neuvième édition de ce concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Il ne s’agit pas de distinguer un spectacle ou une compagnie, mais bien un artiste et chef d’équipe, de l’accompagner, de le soutenir et de promouvoir son travail, tant auprès du public qu’au niveau des institutions et programmateurs. Le Prix Théâtre 13 se situe à cet endroit très particulier du parcours d’un metteur en scène, où le choix d’y consacrer sa vie a été pris, mais où l’organisation de notre métier ne lui ouvre guère de portes. Ce moment très particulier où chaque création devrait l’aider à se faire repérer par le public et la profession, mais où l’accès aux théâtres est un parcours de combattant, et où les aides publiques sont quasiment impossibles à obtenir. Ce moment où l’enthousiasme des premières créations ambitieuses et exigeantes rencontre la plus grande fragilité.
En accompagnant ces artistes et en facilitant la rencontre avec les institutionnels et programmateurs (notamment à travers le jury final), le Théâtre 13 tente de rendre cette période la moins fragile et la plus courte possible.
Contrairement à d’autres concours et festivals autour de la jeune création qui se sont créés depuis, le dernier tour du Prix Théâtre 13 n’est donc pas une sélection de spectacles déjà montés et repérés dans d’autres lieux, mais bien un accompagnement sur toute une saison de projets et d’artistes qui ont su, par leur talent, leur urgence, leur ambition et leur maturité, séduire le jury de présélection. Le Théâtre 13 accompagne ainsi des projets qui deviendront, au 3ème tour, des spectacles, avec la part de risque qu’une telle démarche comporte.
Seul concours proposant une réelle ouverture aux jeunes metteurs en scène, les candidats du Prix Théâtre 13 ne doivent justifier d’aucun profil, parcours, appartenance, parrainage ou origine géographique. Seuls leur talent, créativité, engagement et capacité à mobiliser des énergies autour d’eux sont les critères de sélection.
Avec une vraie campagne de communication (affichage colonnes Morris, insertion presse écrite), de relations publiques, le Prix s’adresse définitivement au grand public. Ce n’est pas uniquement un laboratoire à destination des professionnels, mais bien un événement populaire qui sensibilise tous les publics à la jeune création. Le concours mobilise tous les ans plus de 4000 spectateurs sur 20 représentations (hors représentations hors les murs).
Parmi les lauréats des éditions précédentes, citons notamment Julie Deliquet et son collectif In Vitro. La metteure en scène sera artiste associée au TGP-CDN de Saint-Denis dès la saison prochaine et sera également à l’affiche du Théâtre de la Ville (Paris) à la rentrée. Volodia Serre a depuis mis en scène Trois Sœurs de Tchekhov au Théâtre de l’Athénée (2011) et Oblomov de Gontcharov à la Comédie Française (2013). Sara Capony a obtenu la révélation féminine au palmarès du théâtre pour son spectacle.Dans un autre registre, Samuel Theis a coréalisé avec Marie Amachoukeli et Claire Burger « Party Girl » le film d’ouverture d’Un certain regard au Festival de cannes 2014.
De nombreux lieux ont également pris le relais en programmant des spectacles issus du concours, indépendamment ou en collaboration avec le Théâtre 13 : Théâtre de Belleville, Théâtre Romain Rolland de Villejuif, Théâtre de Saint-Maur, Théâtre d’Epinay-sur-Seine, Théâtre de Bagneux, Le Lucernaire, Théâtre Actuel / Avignon, Maison des Métallos, Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de Fort-de-France…
2014 marque également un changement dans la constitution du jury final, qui rassemble institutionnels et programmateurs. Traditionnellement présidé par Colette Nucci, directrice du Théâtre 13, il sera dorénavant présidé tous les ans par un metteur en scène confirmé différent, qui sera également force de proposition pour constituer le jury. François Rancillac sera le premier à inaugurer cette « nouvelle formule ». Ce président (ou présidente) aura également un moment de rencontre privilégié avec les six finalistes.
L’ambition de ce changement est de renforcer la présence d’artistes au sein du jury et d’élargir le rayonnement du concours, au delà des réseaux traditionnels du Théâtre 13.
Prix du public & Festipass
Prix du public
est attribué par les spectateurs qui auront vu tous les spectacles du concours (Festipass – 6€ par spectacle).
Le Prix correspond à 4 semaines d’exploitation au Théâtre du Lucernaire du 5 novembre au 7 décembre 2014.
En cas de lauréat commun entre le jury et le public, l’exploitation sera accordée au second finaliste du prix du jury.
Faire partie du Jury public c’est…
Aborder la proposition artistique en tant que spectateur, mais en prenant le temps de s’interroger plus en profondeur sur ce qui nous lie à la proposition théâtrale. Au delà du « j’aime » ou « j’aime pas » c’est partager ses impressions avec d’autres spectateurs, échanger autour de son ressenti, prendre le temps de comprendre pourquoi on a été plus ou moins sensible à une proposition artistique. C’est aussi s’interroger ensemble sur nos attentes au théâtre.
Le jury public rassemble donc un groupe de spectateurs qui, en fin de festival, se réunit pour échanger en toute simplicité et convivialité et choisir ensemble le projet qui semble le mieux correspondre à ses attentes.
Cette délibération sera animée par Yselle Bazin et Rafik Slama du Théâtre 13.
Réservez votre FESTIPASS (36 euros les 6 spectacles finalistes) au 01 45 88 62 22 et choisissez vos dates en toute liberté. Seul impératif : être présent à la délibération qui réunira l’ensemble des votants et qui aura lieu le 27 juin à l’issue de la représentation.
Les Prix & Le Jury
Prix du Jury:
Deux semaines d’exploitation au Théâtre 13 du 9 au 19 octobre 2014, reprise accompagnée d’une somme de 3000 €. La SACD remettra également au lauréat une somme 3200 €.
Participation au festival Jeunes Pousses à la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine en mai 2015.
Prix du public :
Quatre semaines d’exploitation au Théâtre du Lucernaire du 5 novembre au 7 décembre 2014. En cas de lauréat commun entre le jury et le public, l’exploitation sera accordée au second finaliste du prix du jury.
Le jury du public sera constitué des spectateurs ayant choisi le festipass, et ayant donc vu tous les spectacles du concours.
Mention spéciale du concours :
Deux semaines d’exploitation au Théâtre de Belleville en octobre ou novembre 2014.
Coup de cœur des chroniqueurs théâtre :
Au jour le jour, suivez les chroniques des spectacles (qui n’engagent que leurs auteurs) sur les sites :
– Froggy’s Delight
– Théâtrorama
– Théâtres.com
En fin d’édition, l’ensemble des chroniqueurs ainsi qu’Alexandre Laurent (IDFM) et Anaïs Heluin (Politis) choisiront un spectacle pour lui attribuer leur coup de cœur (prix honorifique).
Jury final du concours 2014
Président de jury :
François Rancillac (metteur en scène et directeur du Théâtre de l’Aquarium)
Johanna Boyé (metteure en scène – lauréate 2013 Prix Théâtre 13)
Elisabeth Chailloux (metteure en scène et co-directrice du Théâtre des Quartiers d’Ivry)
Cendre Chassanne (metteure en scène, Cie Barbès)
Claire Couté (adjointe au chef du Bureau du Spectacle – Mairie de Paris)
Agnès Decour (conseillère artistique théâtre Arcadi)
Marie-Lise Fayet (directrice Théâtre de Bagneux)
Grégoire Lefebvre (directeur Avant-Seine de Colombes)
Magali Léris (metteure en scène – directrice artistique Théâtre de Cachan)
Audrey Levert (directrice Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine)
Jean-Philippe Lucas Rubio (directeur adjoint Théâtre 95)
Christine Milleron (responsable de la programmation Le Lucernaire)
Colette Nucci (directrice Théâtre 13)
Laurent Sroussi (directeur Théâtre de Belleville)
Adrien de Van (co-directeur Théâtre Paris Villette)
François Rancillac
Comédien et metteur en scène, François Rancillac fonde en 1983, avec Danielle Chinsky, le Théâtre du Binôme.
Il met en scène Britannicus de Jean Racine (1985), Les Machines à sons du professeur Ferdinand Splatch (1986 – spectacle musical pour enfants de Serge de Laubier et Francis Faber), Le Fils de Christian Rullier (1987 – Prix du Printemps du théâtre à Paris), Le Nouveau Menoza de J.M.R. Lenz (1988), Puce-Muse I et II (1988-89 – concerts spectacles de Serge de Laubier et Rémi Dury), Polyeucte de Pierre Corneille (1990), Retour à la Citadelle de Jean-Luc Lagarce (1990), Ondine de Jean Giraudoux (1991), Les Prétendants de Jean-Luc Lagarce (1992), Amphitryonde Molière et La Nuit au cirque d’Olivier Py (1992), L’Aiglon d’Edmond Rostand (1994), Saganash de Jean-François Caron (1995), Les Sargasses de Babylone (1996, concert spectacle de Serge de Laubier et Rémi Dury), George Dandin de Molière (1997), Goethe Wilhelm Meister de Jean-Pol Fargeau (1997), Le Suicidé de Nicolaï Erdman (1998), Bastien, Bastienne… suite et fin (1998 – opéra imaginaire d’après W.A. Mozart avec l’Ensemble Pascale Jeandroz), Cherchez la faute ! d’après Marie Balmary (2000), Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce (2001), La Belle porte le voile (2002 – oratorio électroacoustique de Serge de Laubier avec livret de Dany-Robert Dufour), La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (2002) et Athalia (2003 – oratorio de G.F. Haendel sous la direction de Paul Mc Creesh au Festival d’Ambronay).
Le Théâtre du Binôme a été en résidence au Théâtre de Rungis (de 1992 à 1994), à la Scène nationale de Bar-le-Duc (de 1996 à 1999), et au Théâtre du Campagnol – CDN, en 2001 et 2002.
De 1991 à 1994, François Rancillac a été directeur artistique du Théâtre du Peuple de Bussang (il en est actuellement président).
De janvier 2002 à mars 2009, François Rancillac dirige, avec Jean-Claude Berutti, La Comédie de Saint-Étienne, Centre Dramatique National. Dans ce cadre, il met en scène Kroum, l’ectoplasme de Hanokh Levin (2003), Modeste proposition concernant les enfants des classes pauvres d’après Jonathan Swift (2003), Une jure, l’autre pas d’après Marc-Alain Ouaknin (2003 – dans le cadre des « Dix paroles » de Richard Dubelski), Chambres à part, co-mise en scène avec Thierry Thieû Niang (2004 – soli de danseurs et d’acteurs en chambres d’hôtel), Projection privée de Rémi de Vos (2004), Jean Dasté, et après ? (2005), Les Sept contre Thèbes d’Eschyle (2005), Biedermann et les incendiaires de Max Frisch (2005), Cinq clés de Jean-Paul Wenzel (2006), Papillons de nuit de Michel Marc Bouchard (2007), Music Hall et Retour à la citadelle (recréation – 2008) de Jean-Luc Lagarce, Zoom de Gilles Granouillet (2009 – dans le cadre des « Odyssées » en Yvelines du CDN de Sartrouville), Nous, les héros de Jean- Luc Lagarce (2009 – en russe, à Ekaterinbourg).
En mars 2009, François Rancillac est nommé à la direction du Théâtre de l’Aquarium. Il ouvre la saison 2009-2010 avec Zoom de Gilles Granouillet. Il y met en scène Le bout de la route de Jean Giono (janvier 2010), Giono sur la route d’après les Entretiens de J. Giono avec J. Amrouche (2010), Le roi s’amuse (d’abord créé en juin 2010 au Château de Grignan), De gré de forces d’après le «Discours de la servitude volontaire» d’Étienne de La Boétie (2010), Détours d’après « Suite vénitienne » de Sophie Calle (2011), Le tombeau de Molière de Jean-Claude Berutti et les musiques de Marc-Antoine Charpentier pour « Le malade imaginaire » de Molière (2012), Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres d’Elizabeth Mazev (2012), Nager/cueillir de Gilles Granouillet (2012 – pour les Théâtrales/Charles Dullin). En 2012-2013, il a mis en scène Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet, au Théâtre de l’Aquarium. À New Delhi Orfeo par-delà le Gange d’après l’opéra de Monteverdi, direction Françoise Lasserre (Akadêmia), présenté à la Cité de musique à Paris, Le Mardi où Morty est mort de Rasmus Lindberg au Fracas-CDN de Montluçon-région Auvergne. Pour la saison 2014/15, il prépare actuellement sa prochaine création La Place royale ou l’Amoureux extravagant, une comédie de Pierre Corneille.
Appel à candidature 2015
Appel à candidature – Dixième édition – 2015
(date limite d’inscription : 3 octobre 2014)
Papiers d’Arménie
Mardi 10 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 11 juin 2014 à 20h30
Comédie mémorielle
Papiers d’Arménie ou sans retour possible
texte Caroline Safarian mise en scène Sévane Sybesma
1h15 sans entracte – à partir de 12 ans
C’est l’histoire de deux hommes, Levent et Azad: l’un est turc et l’autre est arménien. Levent n’a pas ses papiers. Il va devoir prendre l’identité d’Azad. Comment, aujourd’hui, un jeune turc et un jeune arménien vont-ils se rencontrer et pourquoi la rencontre est-elle toujours aussi complexe et difficile?
Papiers d’Arménie ou sans retour possible parle de la rencontre aujourd’hui, entre un jeune turc et un jeune arménien, Levent et Azad. Ils sont presque semblables, bien qu’un fossé les sépare toujours : La mémoire.
La transmission d’un héritage comme celui d’un génocide n’est pas évidente surtout si celui-ci n’est pas reconnu.
Nous existons à travers l’autre : si on nie mon histoire, si on ne me regarde pas, si on ne me reconnaît pas, alors je n’existe pas.
La pièce de Caroline Safarian est une belle réflexion sur une mémoire qui ne doit pas s’éteindre et elle nous amène à nous interroger sur les conséquences du déni d’un génocide sur les générations actuelles, pratiquement cent ans après les faits !
La rencontre entre ces deux jeunes hommes va faire resurgir le passé comme un boulet de canon qui les mènera à une éventuelle réconciliation.
Avec le Chœur d’Hélène : Loreleï Daize, Nouritza Emmanuellian, Stéphanette Martelet et Véronique Boukali (musicienne), Pascal Neyron Azad, Maximilien Neujahr le contrôleur de train et Vincent Delouzilliere Levent
Musique Sévane Stépanian et Véronique Boukali, Scénographie Nicolas Vuillier, Lumières Flore Marvaud, Costumes Clarisse Mizrahi
Production Compagnie L’ombre de la Lune, Coproductions La Villa Mais d’ici et Compagnie Rêve Mobile. Avec le soutien de la Ville de Paris (Paris Jeunes Talents), de la Compagnie Les Petits Zefs et la Compagnie Les Grandes Personnes.
Sévane Sybesma s’est formée à l’Ecole Jean Périmony et suit son parcours de formation de comédienne dans différents stages avec Marie-Claude Vallez (chant), Heinzi Lorenzen, Alain Reynaud et Vincent Rouche (clown), Xavier Lukomsky (Théâtre Tchekhov).
Sévane est comédienne / metteure en scène implantée à Aubervilliers à la Villa Mais d’ici (friche culturelle de proximité). Elle travaille avec des compagnies comme Les Grandes Personnes, Les Anges Mi-Chus, Les Petits Zefs et La Compagnie Liria à Aubervillers (93).
De ces rencontres, naissent plusieurs créations où s’introduit un univers plastique à celui du théâtre. Elle participe à l’écriture et à la création de différents spectacles de théâtre avec un univers visuel et burlesque comme Les Soeurs Siamuse, Alfredo et Valentina et Notre Petit Royaume.
Au Théâtre de La Commune, elle a joué et participé à la mise en scène d’Ancêtres, une création des Grandes Personnes.
Papiers d’Arménie ou sans retour possible est sa première mise en scène en solo.
Lire l’entretien avec Sévane Sybesma (Théatrorama)
Ecouter l’entretien avec Sévane Sybesma (Théatres.com)
Terres sauvages
Vendredi 13 juin 2014 à 20h30 / Samedi 14 juin 2014 à 19h30
Aventures et impatience
A l’Ouest des terres sauvages
texte et mise en scène Pauline Bayle
1h30 sans entracte – à partir de 12 ans
Six individus montent une pièce de théâtre entre les murs de la forteresse où ils sont enfermés depuis leur naissance, dans l’ignorance du monde extérieur et de leur propre passé. Après les répétitions, alors que le théâtre est plongé dans la pénombre, chacun d’entre eux revient à pas de loup sur la scène pour tenter de donner corps à ses rêves.
Dans une forteresse construite sur un bout de rocher perdu entre deux mers, six individus montent une pièce de théâtre. Ignorant tout de leur passé, ils obéissent aux ordres de la sévère Ariane, en charge de les garder, et qui a écrit la pièce sur laquelle ils travaillent. Aucun d’entre eux n’a jamais vu la couleur du ciel et la seule chose qu’ils perçoivent du monde extérieur est le bruit des tempêtes qui viennent régulièrement s’écraser sur les murs de leur prison. Peu à peu, la pratique du théâtre réveille en chacun le goût de l’absolu et la soif de liberté. Secrètement, ils utilisent la salle de répétition pour donner corps à leurs rêves les plus intimes, individuellement d’abord et collectivement ensuite. À mesure qu’ils retrouvent le goût de leurs aspirations, ils comprennent qu’il ne tient qu’à eux de prendre le risque de fuir pour tenter d’aller vivre ailleurs, librement.
avec Pauline Bayle Ariane, Hélène Chevallier Sophie, Loïc Renard Barnabé, Hélène Rencurel Hélène, Alexandre Ruby Jean, Yan Tassin Étienne et Jenna Thiam Irina
Costumes Camille Aït, Son Raphaël Hénard
Production Compagnie À Tire-d’Aile avec le soutien de la Ville de Paris (Paris Jeunes Talents)
Après un master à Sciences Po Paris, Pauline Bayle rentre au CNSAD en 2010. Elle y travaille aux côtés de Nada Strancar, Caroline Marcadé, Éloi Recoing, Christophe Patty et Jean-Paul Wenzel. Parallèlement, sa première pièce À Tire-d’aile, est jouée au Ciné XIII à Paris au printemps 2013. En 2014, elle joue le rôle de Cordélia dans Le Roi Lear de Shakespeare mis en scène par Christian Schiaretti au TNP de Villeurbanne et au Théâtre de la Ville à Paris. Au cinéma, elle tourne sous la direction de Yann Le Quellec (Le Quepa sur la Vilni), Victor Rodenbach et Hugo Benamozig (Petit Bonhomme & Les Aoutiens).
Fugue en L mineure
Mardi 17 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 18 juin 2014 à 20h30
Epopée nocturne d’une héroïne en jupe courte
Fugue en L mineure
texte Léonie Casthel mise en scène Chloé Simoneau
1h15 sans entracte – à partir de 12 ans
En errant seule lors d’un voyage interdit, ELLE croise et recroise les souvenirs de son père, sa sœur, ses camarades de classe, sa mère. Autour d’une jupe trop courte, le désir de séduire, la place du corps, l’amour paternel, l’interdit et l’obsession sexuelle sont évoqués comme autant de fantômes qu’ELLE laissera peu à peu derrière elle, pour revenir de sa fugue plus lucide et plus mature.
FUGUE, n.f.
1. MUS. Forme de composition contrapuntique fondée sur l’entrée et le développement successifs de voix selon un principe strict d’imitation qui donne à l’auditeur l’impression que chaque voix fuit ou en poursuit une autre.
2. Action de fuir, de s’enfuir. PSYCHOPATHOL. Impulsion morbide qui pousse un individu (généralement un enfant ou un adolescent) à quitter son milieu social, familial, et à partir souvent sans but et à l’aventure.
Ainsi ELLE, une jeune fille de quinze ans, fuit-elle l’autorité d’un père sexiste et l’inconsistance d’une mère fantomatique, pour errer dans la ville et la nuit, et ainsi ses pensées et souvenirs s’entremêlent-ils à l’image d’une fugue musicale. Cernée par les stéréotypes genrés, elle cherche à s’en débarrasser pour construire sa propre identité, mais son rapport à ses parents définit son rapport au monde, aux femmes qu’elle méprise, aux hommes qu’elle redoute. Différentes rencontres lui permettront peu à peu d’accepter sa féminité et sa sexualité sans renoncer à sa personnalité.
Fugue en L mineure est écrit comme un Bildungsroman, un voyage initiatique express à travers la ville et les souvenirs, qui, par le biais d’une crise individuelle, expose la critique d’une société sclérosée.
avec Benoît Di Marco La Prostituée, Le Père, Le Flic, Lola Roskis Gingembre ELLE, Mehdi Harad Le Jeune Arabe, Simon, Le Jeune Homme, Le Deuxième Flic, Julie Ménard ELLE, Blandine Pélissier La Prostituée, La Mère, Leïla Tabaï Une prostituée, Laura, La Gamine, La Demi-Moche, La Sœur
Musique Ignacio Plaza, Scénographie Edouard Laug, Lumières Laurent Béal, Création vidéo Antoine d’Heygere et Martin Claude, Création sonore Erwan Marion, Chorégraphie Marie Hubert, Collaboration artistique le collectif l a c a v a l e, Assistanat à la mise en scène Robin Betchen et Christophe Sellier
Production l a c a v a l e, avec le soutien de La compagnie des Colis Bruits. Remerciements au Théâtre de Paris. Texte accompagné par le Collectif A Mots Découverts
Après l’obtention du diplôme de Science Po Lyon en 2007 puis d’un Master 2 de Management des Organisations Culturelles à l’Université Paris Dauphine, Chloé Simoneau choisit de se consacrer à sa passion pour le théâtre. Elle travaille en production pour le festival d’Avignon in et diverses compagnies de spectacle vivant (Jean-Michel Rabeux, Christophe Huysman, Pauline Bureau, …) avant d’intégrer à Paris la formation professionnelle de comédien de l’Atelier Frédéric Jacquot. Elle joue toute la saison 2010/2011 Célimène dans Le Misanthrope de Molière mis en scène par Frédéric Jacquot et y réalise sa première mise en scène avec la pièce contemporaine et caustique Après la pluie de l’espagnol Sergi Belbel. Elle poursuit sa formation au Cours Florent en troisième année et participe à la création de trois spectacles : elle choisit notamment d’adapter et de mettre en scène Journal à quatre mains de Benoîte et Flora Groult. En 2012, elle joue des nouvelles de Dorothy Parker aux Feux de la rampe et Elle est là de Nathalie Sarraute à l’Aktéon Théâtre.
En 2011, elle commence à travailler comme assistante à la mise en scène pour Stéphane Hillel, avec qui elle collabore sur trois spectacles dont Sunderland de Clément Koch, ainsi que pour Agnès Boury.
Depuis le 27 février, elle est à l’affiche du Théâtre de Paris dans Un Singe en hiver mis en scène par Stéphane Hillel.
Ni Dieu, ni Diable
Vendredi 20 juin 2014 à 20h30 / Samedi 21 juin 2014 à 19h30
Visionnaire et amoureux
Ni Dieu ni Diable
texte Augustin Billetdoux
D’après Les Deux Etendards de Lucien Rebatet © Editions Gallimard pour l’oeuvre d’origine
mise en scène Julie Duquenoÿ et Augustin Billetdoux
1h30 sans entracte – à partir de 12 ans
De même que les hippies prônaient l’amour libre, Régis, Anne-Marie et Michel ont un projet de contre-culture révolutionnaire : l’amour chaste, mystique, pour l’éternité.
L’esprit rock, la véritable transgression, à l’ère du virtuel, des sites de rencontres extraconjugales et des divorcés multirécidivistes, n’est-ce pas être amoureux?
A l’heure où la société produit des métiers abscons, où notre capacité d’émerveillement décline car «tout devient possible» sans la moindre révolution en vue, et alors que l’été dernier, le pape François appelant à résister contre « l’éphémère, le désenchantement, la culture du provisoire », a trouvé l’écoute de trois millions d’êtres humains rassemblés sur la plage de Copacabana, il est urgent d’exhumer l’utopie d’une jeunesse qui refuse la médiocrité.
Que l’on soit croyant ou non, la révolte de Régis, Michel et Anne-Marie contre l’amour terrestre et ses désillusions, leur rage contre l’intégrisme et ce que les hommes ont fait de Dieu, leur tentation du cloître pour fuir une société matérialiste, leur tentative de donner une dimension sacrée au monde moderne, le souffle de cette jeunesse visionnaire, ses excès et ses tourments, sa gaucherie et sa naïveté, son humour, trouvent en nous, aujourd’hui plus que jamais, un écho humaniste qui résonne au théâtre.
Avec Lou de Laâge Anne-Marie, Clément Séjourné Michel, Damien Zanoly Régis, Mathieu Graham Guillaume, Ariane Brousse la Narratrice, Pierre Vos le Narrateur
Scénographie & lumières Julie Duquenoÿ, Réalisation scénographie Jérôme Nicol
Production Compagnie Corne de Brume
Julie Duquenoÿ est sortie de sa formation de comédienne à l’école Claude Mathieu avec le spectacle Citoyen Podekalnikov, mis en scène par Jean Bellorini.
Elle a joué dans Fuente Ovejuna, de Lope de Vega mis en scène par Anahita Gohari, et joue actuellement dans Affreux sales et gentils de Guillaume Guéraud mis en scène par Patrick Courtois, et La Surprise de l’Amour de Marivaux, version jazz, mis en scène par Aude Macé.
Formée parallèlement à la lumière par Jean-Philippe Morin, elle a été régisseuse lumières au théâtre de Belleville, et travaille actuellement au Théâtre Essaïon. Elle réalise la création lumière de nombreuses pièces.
Metteur en scène, elle donne des cours à des amateurs avec lesquels elle monte des spectacles depuis quatre ans.
Augustin Billetdoux est né en 1986, diplômé de Sciences-po Bordeaux et de University College London (UCL), il est collaborateur d’élu à l’Assemblée nationale. Sa participation à trois sommets des Nations-Unies sur le changement climatique lui a inspiré son premier roman, Le Messie du peuple chauve, Gallimard, 2012. Les Joueuses, Rivages (sortie le 8 janvier 2014) est son deuxième roman. Ni Dieu ni Diable est sa première pièce de théâtre.
Les vagues
Mardi 24 juin 2014 à 19h30 / Mercredi 25 juin 2014 à 20h30
De l’aurore à la nuit pièce en trois tableaux et sept vies
Les Vagues, l’Aurore
texte Virginia Woolf mise en scène Joséphine de Surmont
1h10 sans entracte – à partir de 12 ans
A travers six personnages de l’enfance au crépuscule de leur vie, Les Vagues s’attache à saisir ce présent qui n’a de cesse de nous échapper. Peindre « ces moments d’être » et découvrir par les sens bien plus que par l’esprit, ce mouvement cosmique qu’est l’existence.
Les Vagues seront présenté en trois tableaux : L’Aurore, Le Zénith et Le Crépuscule.
Nous suivrons Rhoda, Jinny, Suzanne, Louis, Neville et Bernard, dans le flux continu de l’aurore de leur vie à son crépuscule. Un septième personnage, Perceval, très présent dans le premier tableau, ne prendra jamais la parole et n’existera qu’à travers le regard des autres. « Il est le centre du texte, ou plutôt son cœur ».
Créé et présenté à dix ans d’intervalle, chaque tableau s’inscrira dans un présent, avec les mêmes comédiens, pour que l’écriture résonne dans le temps autant pour les spectateurs que pour les acteurs.
L’Aurore présente la jeunesse des six personnages, depuis leur enfance à la campagne, à la découverte sensible d’un monde plein de promesses, jusqu’à leur adolescence.
L’internat, insupportable prison pour l’un, ou délicieux refuge pour l’autre, prélude de la société fascinante des adultes qu’ils pressentent.
Le travail d’orfèvre autour des mots, magnifiquement restitué par Marguerite Yourcenar, nous invite à entrer dans » la profondeur scintillante de l’œuvre de Mrs Woolf, sa légèreté, sa densité claire « .
On écoute les notes, le souffle, le battement des cœurs, de cette écriture qui devient chair et os et n’est que présent.
Avec Sarah Calcine Jinny, Angèle Colas Suzanne, Nicolas Gaspar Neville, Jean Philippe Marie Bernard, Clotilde Maurin Rhoda, Jonathan Salmon Louis, Joséphine de Surmont Virginia
Traduction Marguerite Yourcenar, Scénographie et costumes Joséphine de Surmont, Lumières Stéphane Deschamps, Assistanat Sarah Glond
Production La Divine Compagnie, avec le soutien du Studio-Théâtre d’Asnières-sur-Seine, du Centre culturel Jean Vilar de Champigny-sur-Marne, de Nita Klein, Véronique de Surmont, Hervé Flatrès, Antoine Milian, Margaux Naudet, le Théâtre de l’Odéon, Sylvain Marchand de BETC et bien d’autres…
Après deux ans d’école préparatoire d’arts plastiques (Ateliers Hourdé et Ateliers de Sèvres), Joséphine de Surmont décide, en 2005, de suivre une formation à l’école de théâtre des « Enfants Terribles » dirigée par Jean-Bernard Feitussi. Puis elle entre à l’École du Studio d’Asnières dirigée par Jean-Louis Martin-Barbaz et Hervé Van der Meulen et intègre finalement le CFA des comédiens d’Asnières en 2011. Durant sa formation, elle aura l’occasion de travailler avec Gilles David, René Loyon, Nathalie Fillion, ou la compagnie Oposito…
Parallèlement, elle est l’élève de Nita Klein depuis 2007.
Elle joue au Théâtre des Bouffes du nord, en 2008, dans Le roi Lear de William Shakespeare (mis en scène par Emmanuel Renon). En 2012, elle est engagée par Alain Batis et joue dans Hinterland de Virginie Barreteau. Elle travaille sous la direction de Laurence Campet-Denisse, en 2013, dans le cadre du festival Traduire-Transmettre au Théâtre de l’Atalante dans une pièce de Yannis Mavritsakis.
Jeux de massacre
Vendredi 27 juin 2014 à 20h30 / Samedi 28 juin 2014 à 19h30
« C’est le mal ! Le grand mal ! »
Jeux de massacre
texte Eugène Ionesco mise en scène Ismaël Tifouche Nieto
1h30 sans entracte
« Gardez-vous bien des suspects.
Dénoncez-les.
Pour le bien public. »
« Citoyens de la ville et étrangers. Un mal inconnu s’est répandu dans notre ville, depuis quelque temps. Ce n’est pas la guerre, il n’y a pas d’assassinats, nous vivions normalement, calmement, beaucoup d’entre nous dans le presque bonheur. Tout d’un coup, sans cause apparente, sans avoir été malades, les gens se mettent à mourir dans les maisons, dans les églises, aux coins des rues, sur les places publiques. Ils se mettent à mourir, imaginez-vous cela ? Et le comble, ce ne sont pas des cas isolés, un mort par-ci, un mort par-là, cela pourrait s’admettre à la rigueur. Ils sont de plus en plus nombreux. Il y a une progression géométrique de la mort.
Nous sommes accablés par une mortalité sans causes connues. Des soldats entourent la ville. Plus personne ne peut entrer et vous ne pouvez plus sortir. Il n’y aura plus de réunions publiques. Les groupes de plus de trois personnes seront dispersés.
Il est également interdit de flâner. Les habitants devront circuler deux par deux afin que chacun puisse surveiller l’autre.
Rentrez chez vous, que chacun reste chez soi. Que l’on ne sorte que pour le strict nécessaire. Sur toute maison contaminée sera peinte une croix rouge haute d’un pied au centre de la porte avec inscription : « Dieu, aie pitié de nous ! »
Avec Caterina Barone, Môustafa Benaïbout, Marc BermanPauline Caupenne, Vincent Desprat, Guarani Feitosa, Emmanuel Gayet, Rebecca Goldblat, Etienne Launay, Ariane Pawin, Bernadette Le Saché, Olga Sekulic, Boris Terral et Aurélie Toucas
Scénographie Damien Schahmahneche, Lumières Benjamin Nesme, Son Clément-Marie Mathieu
Production La Compagnie s’Entête
Ismaël Tifouche Nieto fait ses débuts en tant que comédien au cours Florent avant d’intégrer l’ENSATT en 2007. Il travaille notamment avec Jean-Pierre Vincent, Philippe Delaigue, Alain Françon, Claude Buschvald, Guillaume Lévèque, Johanny Bert, Olivier Maurin…
En 2008, il joue en anglais dans Playing for Time d’Arthur Miller mis en scène par Christian Burgess et Danny McGrath, professeurs de la Guildhall School of Music and Drama de Londres, pour le Festival Prima del Teatro en Italie.
A l’ENSATT, il joue dans plusieurs spectacles, notamment Les Ennemis de M. Gorki mis en scène par Alain Françon, Choeur Final de B. Strauss mes par Guillaume Lévèque, La Folie Sganarelle, trois farces de Molière mes par Claude Buschvald ainsi que dans Les Aventures de Zelinda et Lindoro, trilogie de C. Goldoni de 7 heures mise en scène par Jean-Pierre Vincent, spectacle de sortie dans lequel il joue le rôle principal, Lindoro. En 2009, il fait ses premiers pas de metteur en scène à Lyon avec le spectacle La Colère, inspiré d’un scénario d’E. Ionesco.
A sa sortie de l’ENSATT en 2010, il joue avec la troupe permanente de la Comédie de Saint-Etienne dans Macbeth de H. Müller mis en scène par Jean-Claude Berrutti et intègre dans la foulée la troupe du Nouveau Théâtre de Montreuil où il restera un an et y jouera deux spectacles, dont un triptyque de Marivaux dirigé par Gilberte Tsaï. En 2012, il joue au Théâtre du Rond-Point dans le spectacle A l’Ouest, pièce écrite et mise en scène par Nathalie Fillion, prix SACD 2011.
Dans la quête perpétuelle d’apprendre de nouvelles techniques et approches de l’acteur, il fait régulièrement des allers-retours entre New-York et Paris afin de se former aux techniques de l’Actor’s Studio. Toujours dans cette même quête, il travaille en 2013 avec Philippe Adrien et Dominique Boissel lors d’un stage au Théâtre de la Tempête. Il décide ensuite de créer sa propre compagnie qu’il nomme “La Compagnie s’Entête” et créé deux spectacles la même année : Woyzeck de G. Büchner et Jeux de Massacre de E. Ionesco
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