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Prix théâtre 13 / jeunes metteur.e.s en scène

Du 1 au 20 juin 2021
T13 / Bibliothèque
1h30

Six spectacles et donc six candidats, que nous avons accompagnés tout au long de la saison au cours d’une sélection drastique (plus de 80 postulants). Six metteurs en scène prêts à prendre leur envol et à rejoindre ceux que nous avons déjà mis sur orbite depuis 16 ans que le concours existe.

S’ils déploient toute leur créativité pour remporter notre Prix, c’est surtout pour partager cet acte de création avec le public. Ils sont irrévérencieux, démesurés, inconscients, foutraques, joyeux, quelquefois aussi un peu graves, mais surtout originaux et très généreux. Ils prennent à bras­le­corps l’état du monde d’aujourd’hui pour en livrer une vision personnelle.
Le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène est donc un voyage à travers l’esthétique de ces jeunes artistes, mais aussi une exploration des thématiques qui les préoccupent.
 

Attention, concentré de jeunes talents

Pour la seizième année consécutive, le Théâtre 13 organise son concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Un jury de présélection (composé des metteurs en scène ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres). Le lauréat de ce concours sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante et recevra une aide financière pour cette reprise.

Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.

Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter leur travail au public et rencontrer les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.


Le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène est produit par le Théâtre 13, avec le soutien la SACD, en collaboration avec la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay sur Seine et le Théâtre Victor Hugo de Bagneux et avec la complicité du Théâtre de Belleville, du Théâtre du Train Bleu (Avignon) et du Théâtre des Clochards Célestes (Lyon).

Les finalistes 2021

Anouk Darne-Tanguille pour 1973, on fabrique, on vend, on se paie – Création collective
Nicolas Le Bricquir pour Denali de Nicolas Le Bricquir
Laura Mariani pour Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu de Laura Mariani
Juan Miranda pour 1000 eyes de Mazlum Nergiz
Alice Sarfati pour Baran de Alice Sarfati
Arthur Viadieu pour J’aurais voulu être Jeff Bezos de Arthur Viadieu
 



Edito

Le jury et le Prix du jury

Présidente du jury :

Colette Nucci, directrice du Théâtre 13

 

Les membres du jury :
Séverine André-Liebaut, chargée de diffusion chez Scène 2
Hélène Arié, comédienne
Lucas Bonnifait, comédien, metteur en scène et co-directeur du Théâtre 13
Clémence Bouzitat, secrétaire générale et programmatrice du Théâtre de la Tempête (Paris)
Quentin Defalt, metteur en scène et directeur artistique du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Vincent Dumas, directeur de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine
Marie-Lise Fayet, directrice du Théâtre Victor Hugo de Bagneux
Charles Petit, co-directeur du Théâtre du Train Bleu (Avignon)
Aurélien Rondeau, comédien et co-directeur du Théâtre du Train Bleu (Avignon)
Martha Spinoux, secrétaire générale du Théâtre des Clochards Célestes de Lyon
Laurent Sroussi, directeur du Théâtre de Belleville (Paris) et du Théâtre Gilgamesh (Avignon)
Jean-Paul Tribout, comédien, metteur en scène et directeur du Festival de Sarlat
Panchika Velez, metteure en scène et vice-présidente de la SACD
 







Le Prix du jury :

– Exploitation au Théâtre 13 du 1er au 10 octobre 2021 (cette exploitation sera régie par un contrat de coréalisation dont 70% de la recette nette sera reversée à la compagnie productrice du spectacle).


– Apport en coproduction de 3000 € (Théâtre 13) de 5000€ (SACD sous réserve) pour cette reprise.


– Possibilité d’achat d’une ou plusieurs représentations par les théâtres partenaires du concours (Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine, Théâtre Victor Hugo de Bagneux, Théâtre de Cachan).



– Possibilité d’une reprise au Théâtre du Train bleu à Avignon (participation du Théâtre 13 aux frais de location à hauteur de 5000€)

Le Prix du public / Festipass

Faire partie du Jury public, c’est…

Aborder la proposition artistique en tant que spectateur, mais en prenant le temps de s’interroger plus en profondeur sur ce qui nous lie à la pro­position théâtrale. Au delà du « j’aime » ou « j’aime pas » c’est partager ses impressions avec d’autres spectateurs, échanger autour de son ressenti, prendre le temps de comprendre pourquoi on a été plus ou moins sen­sible à une proposition artistique. C’est aussi s’interroger ensemble sur nos attentes au théâtre.

Le jury public rassemble donc un groupe de spectateurs qui, en fin de fes­tival, se réunit pour échanger en toute simplicité et convivialité et choisir ensemble le projet qui semble le mieux correspondre à ses attentes. Cette délibération sera animée par Yselle Bazin du Théâtre 13.

Pour faire partie du jury public, il suffit de souscrire au Festipass (42€ pour les 6 spectacles finalistes – à réserver au 01 45 88 62 22) et de venir découvrir l’ensemble des 6 spectacles.
Le 18 juin, à l’issue de la première réprésentation du dernier spectacle, aura lieu la délibération finale avec l’ensemble des membres du jury public.

La remise des Prix aura lieu le 20 juin à 16h, au Théâtre 13 / Seine.



Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu / Laura Mariani – 1er et 2 juin à 18h30

Claire, 22 ans, vit avec son frère car son attitude et ses comportements hors du commun l’empêchent d’être autonome. Elle ne pense qu’à une chose : devenir chanteuse. Elle s’entraîne tous les jours pour participer à une émission télévisée. Mais le jour où son voisin s’introduit chez elle et tente de l’étreindre contre son gré, Claire réagit si violemment qu’elle le plonge dans le coma. S’ensuit un long procès au cours duquel il s’agira de déterminer qui est victime et qui est coupable car Claire risque 30 ans de prison ferme. Pour cela, il faudra établir un diagnostic psychiatrique précis.

Le texte est composé d’une succession de courtes scènes développant deux axes principaux : d’une part, la préparation du procès, incluant le diagnostic psychiatrique du personnage principal ; et d’autre part, son désir obsessionnel de chanter dans une émission télévisée. Ces deux axes s’entremêlent et sont entrecoupés par des monologues où Claire, dans une parole poétique adressée à sa mère, nous livre ses sensations physiques et ses souvenirs d’enfance.

 

Texte et mise en scène : Laura Mariani

Avec : Pauline Cassan (Claire), Anthony Binet (Raphaël), Sylvain Porcher (Antoine), Odile Lavie (La Flic), Alice Suquet (La Psychiatre) et Vincent Remoissenet (l’Avocat)

Scénographie : Alissa Maestracci Dramaturgie : Floriane Toussaint Création sonore : Romain Mariani Création lumière : Romain Antoine Coach chant : Sarah Bertholon

Création : Cie La Pièce Montée

Coproduction : Cie du Libre Acteur

Partenaires : Texte lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques d’ARTCENA -2021, Théâtre 13 / Seine, Paris (75), La Manekine, scène intermédiaire des Hauts-de-France (60), Le Salmanazar, scène de créa[on et de diffusion d’Epernay (51), Service culturel de Morangis (91).

Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA.

 

> Durée : 1h20

> Tout public à partir de 12 ans

 

LAURA MARIANI

Diplômée du Master professionnel Mise en Scène et Dramaturgie (Université Paris 10 – Nanterre), d’un Master professionnel Métiers des Arts et de la Culture (Université Paris 1 Sorbonne), d’une Licence d’Etudes Théâtrales (Université Paris 3 Sorbonne) et de l’Ecole Côté Cour (Paris 2ème), Laura Mariani a eu l’occasion de travailler auprès des metteurs en scène Philippe Adrien, Georges Lavaudant, David Lescot, David Bobée, Olivier Werner, Judith Depaule, Christophe Lemaître… Au cours de différents stages, elle travaille également avec Delphine Elliet (Ecole du Jeu), Pierre-Yves Chapalain, Anne Coutureau, Sébastien Bonnabel (Cie du Libre Acteur), Danielle Fichaud et Robert Castel (Actor Studio, New-York).

Au sein de sa compagnie (Cie La Pièce Montée), Laura Mariani met en scène : En miettes, variations autour de Ionesco en 2017, La Grande Entreprise d’Anthony Binet en 2014, Albatros de Fabrice Melquiot en 2012, Le règlement adapté de Courteline en 2011, La Noce chez les petits bourgeois de Brecht en 2010. De 2014 à 2020, elle codirige le Festival du Petit Théâtre sur le Mont, festival pluridisciplinaire organisé dans un ancien corps de ferme dans la Marne (51).

La dernière création En miettes a été créé à LA MANEKINE – scène intermédiaire régionale des Haut de France, puis elle a été repris au Théâtre de Belleville à Paris. En 2019, le spectacle part en tournée en Région Grand Est (notamment au Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Epernay et à la scène conventionnée d’Homécourt). Ce projet a reçu l’aide de la DRAC, de la région Grand Est et du département de la Marne. Il a également reçu le Prix du Souffleur à Paris. La Cie La Pièce Montée est subventionnée par la Région Grand Est et le département de la Marne.

Depuis 2017, Laura Mariani est collaboratrice artistique de Sébastien Bonnabel et membre de la Cie du Libre Acteur, elle travaille notamment sur les pièces immersives Smoke Rings au Théâtre Michel et Cyrano Ostinato Fantaisies au Théâtre Lepic en tant que comédienne et assistante à la mise en scène. Elle est enseignante du Libre Acteur depuis 2019 et responsable de la Formation du Libre Acteur en région.

Laura Mariani est aussi intervenante à La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne et dans l’Option Théâtre du Lycée Ozanam de Châlons-en-Champagne. Elle donne régulièrement des ateliers théâtre en milieu scolaire, et pour des adultes en situation de handicap (autisme et trisomie 21).

1973, on fabrique, on vend, on se paie / Anouk Darne-Tanguille – 4 et 5 juin à 18h30

L’affaire LIP à profondément marqué l’histoire des luttes en mobilisant des dizaines de milliers de personnes à travers l’Europe entière durant près de 4 ans.

Sur le lieu de l’usine, le public est témoin des confessions et des découvertes des ouvrières et ouvriers en lutte, amoureux du savoir-faire LIP. Il est alors badaud du marché ou sympathisant, assistant aux sessions de tractage, ouvrier ou ouvrière présente en assemblée générale où l’on parle des choix économiques déconnectés de la réalité ouvrière. Le tout est orchestré par des hommes en costumes dans les hautes sphères de pouvoir.

Le spectacle s’inspire des nombreux témoignages et d’images d’archives produites pendant la période. Les événements à l‘époque ont été énormément relayés par les médias ; de la description des étapes de fabrication de la montre à quartz, jusqu’aux témoignages sur la place des femmes dans la lutte. Dès lors, nous avons eu accès à une matière dense permettant un riche travail de documentation.

 

Ecriture collective

Mise en scène : Anouk Darne-Tanguille

Avec : Lucile Chikitou (Monique), Pauline D’Ozenay (Jeannine) , Angélica Tisseyre-Sekiné (Nora), Léo Tasserit (René), Nino Djerbir (Charles), Raphaël Bocobza (Jean)

Lumière : Cécile Gracia Son : Emilien Serrault

Production : Marion Viquesnel; Joseph Elbaz

Remerciements : Théâtre des Célestins, Théâtre de La Croix-Rousse

 

> Durée : 1h30

> Tous publics

 

ANOUK DARNE-TANGUILLE

Après 2 ans de formation à l’école de La Scène sur Saône, et au sein du CLAP (Collectif Lyonnais d’Artistes Polyvalents), Anouk rejoint la promotion Ensemble 25 de l’ERACM en 2015. Elle se forme aux côtés notamment de Nadia Vanderhayden, Eric Louis, Karim Belkacem, Rémy Barché ou Mathieu Bauer.

En 2018, elle rejoint la distribution de Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète, mis en scène par Gurshad Shaheman. Elle joue également dans Je passe 1&2 et 3 par Judith Depaule qu’elle assiste à la mise en scène sur Disparu.e.s, au sein de l’Atelier des Artistes en Exil. En 2019 elle fonde Le Bain Collectif au sein du-quel elle met en scène 72 et Le procès de Stammheim et L’Édito. En 2020 elle rejoint la compagnie des Scies Sauteuses sur le projet Beauté Fatale, d’après un texte de Mona Chollet.

Baran / Alice Sarfati – 8 juin à 18h30 et 9 juin à 20h

Mardi 8 juin : spectacle COMPLET

 

C’est l’histoire d’une famille qui se transforme, en dépit du fait qu’il n y ait pas de conflit fort qui les y contraint. Baran propose une radiographie des liens familiaux, et donne à voir les contours de ces changements, à coup de petits riens, qui sont la somme d’épisodes infimes et impalpables.

En creux de la banalité quotidienne, se dessine en filigrane ce qui est plus enfoui : les souffrances de chacun, les systèmes mis en place depuis l’enfance, les rapports de domination et de force au sein de la fratrie.

Le contexte de la réunion familiale et de la préparation d’un évènement festif est le lieu privilégié pour passer au scalpel les liens d’amour et de désamours qui unissent les membres de cette même famille. Cette ambivalence des sentiments donne naissance à des situations douces-amères, à la fois drôles, graves et émouvantes qui résonne avec le regard que l’on pose souvent sur sa propre famille.

 

Ecriture collective

Mise en scène : Alice Sarfati

Collaboration artistique : Lise Akoka et Judith Zins

Avec : Laura Domenge (Céline), Margaux Grilleau (Apolline), Valentin Rolland (Alexandre), Sylvère Santin (Corentin), Vincent Steinebach (Romain), Judith Zins (Lucie)

Avec la participation de : Rosa, Sandor Benilan et Juliette Petit

Création lumière :  Karl Ludwig Francisco Création son : Louis Kartoze Régie générale : Xavier Bazoge Conception décor : Lise Jaffé, Julien Sarfati Scénographie et décoration : Marion Held

Production : Le Paon Festival.

Avec le soutien du Théâtre la Pépinière, du Théâtre 14, du Théâtre La Flèche, du Point Virgule et de la Maison Liedekerke.

Remerciements :  Adrien de Liedekerke, Victor Assié, Camille Soulerin, Nicolas Bailly, Lise Akoka, Julien et Noé Sarfati, Anna Chedid, Lisa Martino, Pierre Cohen, Antoine Camard, Matthias Jacquin, « La Faveau », ma famille, Juliette et Victor Sarfati, les héros de mon histoire.

 

> Durée : 1h30

> Tout public

 

ALICE SARFATI

Après deux années d’école préparatoire à l’école Charles Dullin, Alice Sarfati rentre au Studio Théâtre d’Asnières.

Elle intègre en 2011 l’ESCA, l’école supérieure de comédien par alternance. Au cours de sa formation, elle travaillera avec Jean-Louis Martin Barbaz, Hervé van der Meulen, Gilles David,…

Elle jouera pendant trois ans dans le Mariage de Figaro mis en scène par Jean-Paul Tribout au Théâtre 14 puis en tournée dans toute la France.

Elle réalise son premier court métrage « Temps écoulé » en 2016.

En Février 2018, elle jouera dans deux créations collectives au théâtre Sylvia Monfort: 

« Short Cut » mis en scène par Victor Assié et « Transition » mis en scène par Vincent Steinebach.

Elle fonde avec Vincent Steinebach, en Juillet 2016, Le Festival du Paon, un festival de créations théâtrales et musicales in situ dans un village situé dans les Alpes de Haute-Provence. Le Festival du Paon connaîtra sa sixième édition cet été.

1000 eyes / Mazlum Nergiz / Juan Miranda – 11 et 12 juin à 20h

Une jeune femme, Asma, ne revient pas de Paris, où elle était supposée tourner un film. Ceux qui sont restés en Allemagne – la famille, les amis, les professeurs – et ceux qui  consomment les images qu’elle a réalisées et mises en ligne – principalement des gens qui ne la connaissaient pas – commencent alors à spéculer sur l’endroit où elle se trouve et les motivations de son départ, puisqu’elle n’a laissé aucune trace derrière elle. A-t-elle vraiment rejoint le mouvement de résistance kurde? Pourquoi se jeter dans une guérilla quand on vient d’une Europe en paix? Qu’est-ce qui pousse tant de jeunes du monde entier à rompre avec leur style de vie et à se lancer dans une guerre? La croyance intime qu’ils vont lutter pour une cause juste? L’ennui, le désir dévorant de changer d’horizon, la quête de l’excitation?

1000 eyes est le portrait d’une femme in absentia, qui n’apparait qu’à travers des images déformées et détournées. La pièce tisse une trame dense et serrée comme le sociogramme d’une communauté d’êtres inconsolables et insomniaques qui tentent de comprendre une guerre qui se reconstruit chaque jour à travers des images.

 

Auteur : Mazlum Nergiz

Traduction : Caroline Gleyze

Mise en scène : Juan Miranda

Avec : Astrid Albiso, German De Diego, Clémentine Domptail, Elena Durant, Florent Mousset et Diana Sakalauskaité

Conception d’espace et création lumières : Elisabet Castells i Negre Collaboration espace et lumières : Laurine Firmin Costumes : Catherine Espinosa Assistant m.e.s : Guido Reyna Régisseuse : Sarah Ancel

Production : El Vaïvén

Remerciements : Leticia Casanova, Larissa Kramarek et L’Espace Beaujon

 

> Durée : 1h20

> A partir de 14 ans

 

JUAN MIRANDA

Juan Miranda est créateur et chercheur théâtral. Son travail s’articule autour de la recherche du pathos qui gît derrière les images et la forme par lesquelles l’univers cinématographique peut être présenté depuis la scène.

Après avoir réalisé ses études théâtrales à Buenos Aires, il obtient une licence en Mise en scène théâtrale et dramaturgie à l’Institut del Teatre de Barcelone. Il est actuellement en Master DAS Théâtre grâce à la bourse de la Fondation Bancaire ‘La Caixa’.

Il travaille actuellement au projet COMA de Mazlum Nergiz (Aide à la Création Carlota Soldevila Teatre Lliure 2020/21). Il a mis en scène Mon fils marche juste un peu plus lentement d’Ivor Martinic (La Manufacture des Abbesses, Paris 2020. Projet finaliste du Prix Théâtre 13 / Jeunes Metteurs en scène, Paris, 2018) Una niña es una cosa a medio formar de Eimear McBride (Sala Beckett Barcelona 2021,Museo Tamayo, Ciudad de México 2019), Sapucay (FIDCU, Montevideo Uruguay 2017, Sala Hiroshima 2016, FID 2015, Fes7val Grec, Firatàrrega y Temporada Alta 2015) Werner o el azul de los orígenes (Centre de Creació l’animal a l’esquena 2017, ACT Bilbao Festival 2017, FID 2015, Graner, Dansa Ara La Pedrera Festival 2014), Les Esqueiters en collaboration avec Nao Albet et Marcel Borràs (TNT Terrassa 2017, Théâtre de l’Archipel, Perpignan 2017, Festival Grec 2015) Les altres mares d’en Kaspar Hauser de Felicia Zeller (Versus Teatre 2015), Boquitas Pintadas de Manuel Puig (Versus Teatre, 2014) Micrología Segunda (Museu d’Art Contemporani de Santa Mónica, Antic Teatre, Teatro Pradillo, L’Estruch 2013).

En tant qu’interprète, il a participé aux projets: Game Boy du chorégraphe Sylvain Huc (2016), Trossos de la Compagnie Obskené (2012), entre autres. Depuis 2009, il co-dirige la Compagnie Chroma Teatre à Barcelone.

Jusquà début 2020, il a été professeur de Chroma Teatre Estudi et il est professeur associé à la Licence des Arts scéniques ERAM de l’Université de Gérone.

 

Denali / Nicolas Le Bricquir – 15 et 16 juin à 20h

Construit comme un récit non linéaire, Denali se concentre sur les détectives de la police d’Anchorage, Jessica Hais et Leonard « Lenny » Torres, qui enquêtent sur la disparition de la jeune Cynthia Hoffman. Des allers retours entre présent et passé dénouent peu à peu le mystère.

À travers le parcours tragique de cinq adolescents, Denali pose un regard sur notre époque. L’histoire vraie dont est tirée le spectacle témoigne incroyablement bien de l’angoisse et des dangers psychiques du monde moderne. La vacuité dans laquelle baignent ses jeunes protagonistes les entraine dans une quête de sens. Quête qu’ils tenteront d’accomplir par tous les moyens.

En développant son récit sous plusieurs points de vue, le spectacle explore les thèmes du bien, du mal et du libre arbitre. Denali est un thriller policier haletant, une enquête sombre à l’issue de laquelle il est difficile de prendre parti.

 

Écrit et mis en scène : Nicolas Le Bricquir

Avec : Lucie Brunet (Denali), Jeremy Lewin (Kayden, Agent de police), Lou Guyot (Jessica Hais), Guillaume Ravoire (Lenny Torres), Lauriane Mitchell (Cynthia, Caleb, Mère de Kate), Caroline Fouilhoux (Kate, Agent de police)

Lumières : Noémie Richard Musique par Louise Guillaume Décors réalisés par Degroote et Mussy Assistants Charlotte Levy et Théo Navarro Mussy

Production : C’est pour ça

Avec le soutien:  du CDCN Atelier de Paris / Carolyn Carlson, du Théâtre des Bouffes du Nord et des ateliers Degroote et Mussy

Remerciements : Toute l’équipe de Degroote et Mussy, Gregoire Seners, Pauline Huriet, Anne Sauvage et toute l’équipe de l’Atelier de Paris, Aurelie Maestre, Richard Sammut.

 

> Durée : 1h30

> À partir de 12 ans

 

Nicolas Le Bricquir est formé à l’Ecole Supérieure des Comédiens par l’Alternance d’Asnières. Il y est comédien pour Cécile Arthus, Rémy Barché, Frédéric Sonntag… Et il y écrit et met en scène son premier spectacle Der(n)ière en 2019.

La même année il rencontre et travaille en tant qu’acteur pour Gwenaël Morin (Uneo uplusi eustragé dies, Atelier de Paris / CDCN 2019 ; Le théâtre et son double, Théâtre des Amandiers 2020).

Lorsque tout s’arrête en mars 2020, riche de sa récente expérience avec Gwenaël Morin, Nicolas appelle des amis de l’école et leur propose de retourner à la base, aux « racines », en montant deux tragédies en extérieur. Racine(s) sera son deuxième spectacle. Sans accessoire, décor, technique ou lumière, c’est une expérience à l’opposé de ce que Nicolas aime faire normalement.

Depuis juin 2019 il écrit et travaille sur Denali, son troisième spectacle.

J’aurais voulu être Jeff Bezos / Arthur Viadieu – 18 et 19 juin à 20h

Jeff Bezos est en mission. Une mission dont les contours sont mystérieux, mais qui englobe la robotique, des outils informatiques puissants et la conquête de l’espace. Il est empreint de l’imaginaire libertarien américain, saupoudré d’une sympathique candeur. Il prône l’audace face à la stagnation.

Avec Amazon et ses filiales il a créé un système permettant d’écourter le temps entre un besoin consumériste et sa satisfaction. Sous le couvert de l’obsession du client, il a créé un monstre de surveillance, fait de calculs et de données compilées sur nos existences afin d’assouvir et d’anticiper tous nos désirs. Un générateur de profits qui lui garantit une rente extraordinaire pour financer sa vision. Bâtir l’infrastructure nécessaire à la réalisation des rêves de conquête spatiale des générations futures.

Jeff Bezos est aussi le parangon de la réussite totale et de l’ambition. Il est la preuve ultime que le fameux tryptique Idée, Travail, Fortune n’est pas un mythe et « qu’avec la volonté de gagner, rien ne peut nous empêcher de réaliser nos rêves » (Pascal Richard).

Le spectacle est un montage de scènes allant du vaudeville à la tragédie explorant les différentes facettes de cet homme et de son entreprise.

 

Ecriture et mise en scène : Arthur Viadieu en complicité avec le collectif P4

Avec : Anaïs Ancel, Romain Blanchard, Sarah Calcine, Chloé Chycki , Bob Levasseur, Antoine Mermet, Matthias Minne, Arthur Viadieu

Création sonore: Antoine Mermet Lumière : Maxime Charrier Costumes : Clémence Amand et Anaëlle Leplus  Scénographie : Lucie Meyer

Soutiens et résidences : Théâtre de l’Echangeur –  Bagnolet, la ville de Riom Saison Culturelle Accès-Soirs  – Scène Régionale Auvergne-Rhône-Alpes, Gare au théâtre Vitry-sur-Seine

Remerciements chaleureux:  Blandine Lartichaux, Claude Bouret, David Levadoux, Fanny Hébette, Antoine Dondon, Diane Landrot et Fanny Chaton-Colliet, Lenaig Besnard, Clément Balcon et bien sûr Jeff Bezos, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible

 

> Durée : 1h20

> Conseillé à partir de 15 ans

 

Arthur Viadieu

Après un master en biologie moléculaire, Arthur Viadieu se tourne vers le théâtre et se forme au conservatoire du 11e arrondissement de Paris sous la direction de Philippe Perrussel. Il suit les cours du soir de l’école Jacques Lecoq.

Il est un compagnon de route du théâtre Majâz avec lequel il joue dans Eichmann à Jérusalem ou les hommes normaux ne savent pas que tout est possible et l’Incivile ainsi que de Sarah Calcine pour Mi Munequita et Mon petit monde porno de Gabriel Caldéron et Innocence de Déa Loher. Il joue aussi sous la direction de Marie-Line Vergnaux et Charlotte Andres. Il cofonde avec Bob Levasseur le Collectif P4, où il participe à la création de deux spectacles in situ et immersifs Ma sœur et Seule la queue du castor peut tarir la rivière.

J’aurais voulu être Jeff Bezos est le premier spectacle dont il signe l’écriture et la mise en scène, en complicité avec les membres du collectif P4.

Remise des prix – 20 juin 2021 à 16h

Remise des prix, en présence des membres du jury, au Théâtre 13 / Seine.

Entrée libre sans réservation (dans la limite des places disponibles).

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