Les mardis midi
T13 / Bibliothèque
Une manifestation phare pour promouvoir les auteurs vivants de théâtre et la vision que peut en donner un metteur en scène.
Programmation :
Mardi 22 septembre 2015 à 12h
Les Miettes de Ingrid Boymond
maquette Elsa Robinne
(Finaliste 2013 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 13 octobre 2015 à 12h
Cabaret du Futur
maquette Victorien Robert
(Prix du public 2012 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 17 novembre 2015 à 12h
Un Coeur Moulinex de Simon Grangeat
maquette Chloé Simoneau
(Prix du public 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 8 décembre 2015 à 12h
Ogres de Yann Verburgh
maquette Benjamin Dussud
Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris
Mardi 26 janvier 2016 à 12h
A l’Arrachée de Pierre Causse
maquette Fabio Godinho
(Finaliste 2013 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 9 février 2016 à 12h
Le premier voyage à travers de Constance Emilie
maquette Julie Duquenoy
(Prix du jury 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 22 mars 2016 à 12h
De L’encre sur le feu
Textes Lauréats du concours d’écriture organisé par Soy Création
Mardi 12 avril 2016 à 12h
Les Pavés de Syntagma de Louise Caron
maquette Sévane Sybesma
(finaliste 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Mardi 17 mai 2016 à 12h
Un rendez-vous si loin de Christophe Piret
maquette Jean-Luc Paliès
Une fois par mois, le mardi à 12h de septembre à mai inclus, nous recevons un auteur vivant, écrivain de théâtre qui présente une de ses œuvres. Il est accompagné par des acteurs / metteurs en voix qui donnent à entendre tout ou partie du texte. Véritables maquettes d’un spectacle à venir, ces présentations sont suivies d’une rencontre avec le public autour de l’écrivain et de son œuvre.
La mise en scène de chaque maquette est confiée d’une part à de jeunes metteurs en scène issus du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène, d’autre part aux étudiants de troisième année de L’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris et enfin à des structures reconnues pour consacrer depuis plusieurs années leur temps et leur énergie à la découverte, au montage et à la production d’auteurs contemporains (Influenscènes, Théâtre de St-Maur).
Les textes sont sélectionnés par quatre comités de lecture :
Comité des Ecrivains Associés du Théâtre (eat) présidé par Dominique Chryssoulis
Comité d’Influenscènes/ Fontenay-sous-Bois présidé par Louise Doutreligne
Comité des Ecrivains Associés du Théâtre Atlantique (eat) présidé par Ronan Cheviller
Concours d’écriture De l’encre sur le feu, par la compagnie Soy Création dirigée par Justine Heynemann
Direction artistique Ecrivains Associés du Théâtre, production déléguée A2M, en collaboration avec le Théâtre 13, Les EAT Atlantique, Influenscènes, l’Ecole supérieure d’Art Dramatique de Paris et le Théâtre de Saint Maur
Entrée libre sur réservation
Les Mardis Midi au Théâtre 13 :
Télécharger la plaquette Mardis Midi 2015-2016
Aidez les Mardis Midi à mieux vous connaître
Les Miettes
Mardi 22 septembre 2015 à 12h
Les Miettes de Ingrid Boymond
maquette Elsa Robinne (Finaliste 2013 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Cesar et Malune ont l’intention de faire fortune. Il leur naît opportunément toute une dynastie d’enfants entrepreneurs aux dents de lait longues Alors on pourrait fort imaginer que les conseils d’administration de nos grandes entreprises opaques avec leurs intrigues de cour, leurs rivalités avouées ou secrètes et les chaises musicales des promotions et des disgrâces ressembleraient à ces chamailleries de mômes où toute la fratrie (y compris les filles) souhaiterait être le capitaine des pompiers ou le chef des gendarmes. Et tous les coups seraient permis puisque rien au fond ne serait vrai. Ne serait grave au regard de l’enjeu. L’aîné pourrait dézinguer le cadet et le cadet assassiner son puîné (peu importe avec quelle arme), la benjamine pourrait procréer avec un de ses petits frères pour s’entourer de munitions en la petite personne plurielle d’une marmaille de seconde génération plus vorace encore que la précédente. Il n’y aurait plus ni père ni mère, ni affect, ni scrupule mais une compétition forcenée, aussi ludique qu’impitoyable, et un projet industriel vraiment peu réaliste du moment que ses dividendes ne ressemblent pas à des miettes.
Avec Les Miettes, Ingrid Boymond nous offre une comédie féroce et étonnante où les Atrides du CAC 40 flirtent avec Ubu et ses délires shakespeariens. Tonique et réjouissant.
(Gilles Boulan, Panta Théâtre)
Ingrid Boymond
auteure
Née en 1974, elle se forme à l’école des Ateliers Chansons de Paris, obtient une licence de philosophie (Paris XII), un Master II en écriture Dramatique (ENSATT, sous la direction d’Enzo Cormann). Installée depuis 2006 en Haute-Savoie, elle travaille comme comédienne, chanteuse, auteure ou enseignante avec la Compagnie Les Yeux Grand Ouverts, le Groupe Décembre, la Communale Théâtre, l’Association des Glières…
Sa précédente pièce, Chemin de sel, est finaliste du Prix d’écriture de la Ville de Guérande, lauréate de l’Aide à la Création du CnT en mai 2011, sélectionnée par le comité de lecture tout public des eat en 2013, mise en lecture par Didier Lelong lors du festival l’été en automne 2014 et par Jean-Luc Paliès aux Inédits de Fontenay, au Théâtre 13 dans le cadre des Mardis Midi et au Théâtre de Saint-Maur en 2015.
Les Miettes, sélectionné par le comité de lecture tout public des eat en 2015, est son dernier texte.
Elsa Robinne
metteuse en scène
Co-directrice artistique de la Compagnie Grand Théâtre, elle participe à toutes les créations depuis 2001 en tant que comédienne, auteure ou metteuse en scène. En 2015, elle initie une nouvelle création inspirée des Lettres de prison de Rosa Luxembourg. En 2014, elle monte un duo théâtre et danse autour du monologue Mo de Louis Calaferte, aux côtés du chorégraphe Aragorn Boulanger. De 2012 à 2014, elle travaille avec Le Théâtre du Lamparo dans l’Indre. En 2013, elle est finaliste au concours de mise en scène du Théâtre 13 à Paris avec Münchhausen, mensonge collectif qui reçoit le Prix du Public. La même année, elle écrit et met en scène La grande brouille pour des élèves de maternelle. En 2012, elle crée Münchhausen, le feuilleton en partenariat avec le théâtre des Trois Baudets.
Elle termine son Master d’arts du spectacle sur L’autorité en jeu en 2008 à l’Université Paris 8. Parallèlement, elle a suivi quatre ans des cours aux conservatoires des 10e (Jean-Louis Bihoreau) et 9e (Anne Denieul) arrondissements de Paris, et a participé à de nombreux stages, dont l’ARIA en Corse avec Robin Renucci (2003).
Cabaret du futur
Mardi 13 octobre 2015 à 12h
Cabaret du Futur
maquette Victorien Robert
(Prix du public 2012 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Une sélection de textes parus dans l’ouvrage Cabaret du Futur des eat-Atlantique
21 nouvelles théâtrales sur la planète SF de Thérèse André-Abdelaziz, Frédéric Barbe, Sylvie Beauget, François Béchu, Léo Bossavit, Delphine Bretesché, Bernard Bretonnière, Bertrand Chauveau, Ronan Cheviller, Jean-Michel Laurence, Claude Legoeuil, Céline Lemarié, Laurent Maindon, Henri Mariel, Éric Pessan, Bertrand Pineau, Sylvain Renard, Jean Thovey, Françoise Thyrion, Marcel Zang, Diana Vivarelli
21 auteurs de théâtre s’emparent des thèmes de l’anticipation (robot, conquête spatiale, drone, fin du monde, immortalité, …) et donnent leurs visions du futur.
Poétiques, comiques, politiques ou romantiques, ces 21 nouvelles théâtrales jouent avec les codes de la science-fiction.
Indépendantes les unes des autres, elles permettront à chacun de composer son propre « Cabaret du Futur ».
Des textes dialogués à lire, à dire et à jouer…
Victorien Robert
comédien – metteur en scène
Il commence le théâtre après avoir étudié à Sciences Po Bordeaux, puis suit les cours de Blanche Salant à l’Atelier international de Théâtre, avant de rejoindre les ateliers du Sudden de Raymond Acquaviva, tout en travaillant avec l’école Charles Dullin. Il réalise sa première mise en scène Italienne Scène de Jean-François Sivadier en 2011. Le spectacle est présenté au concours Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, où il remporte le Prix du Public, la Mention Spéciale du Jury et le Prix du Théâtre de l’Opprimé. Le spectacle est représenté 80 fois en tournée, notamment à la Scène nationale de Dieppe.
En 2013, Victorien met en lecture une première fois, à l’occasion des Mardis Midi, Inside Georges d’Emmanuelle Destremau, représenté au Théâtre 13 et au Théâtre de Saint-Maur.
Moulinex
Mardi 17 novembre 2015 à 12h
Un Coeur Moulinex de Simon Grangeat
maquette Chloé Simoneau
(Prix du public 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
En 1932, contraint de manger une purée granuleuse préparée par sa femme, un obscur bricoleur de Bagnolet imagine l’ustensile qui fera sa fortune. Le moulin à légumes à manivelle est né, et la Manufacture d’Emboutissage de Bagnolet, rebaptisée Moulinex, devient un empire industriel mondial.
Soixante-neuf ans plus tard, le groupe dépose le bilan – les usines sont rachetées ou démantelées, les ouvriers licenciés –, tandis que les dirigeants quittent le navire avec des parachutes dorés.
L’écriture de ce texte a été accompagnée par le collectif À Mots Découverts.
Simon Grangeat
auteur
En 1998, il participe à la fondation de Traversant 3, équipe de création pluridisciplinaire jeune public. Il
alterne les créations jeune public (Entre les herbes folles, Un caillou dans la botte, Le grand Yaka, Sous mes yeux, De fil blanc) avec des textes destinés aux adultes (Faut-il désespérer du monde ou mourir en riant ?, T.IN.A. – Une brève histoire de la crise, Terres Closes, Un coeur Moulinex). Son écriture adulte s’appuie sur une recherche fouillée, pour ensuite trouver des formes d’écriture non documentaires : farces, choeurs contemporains, textes musicaux.
En 2011, il reçoit l’aide à la création du CnT pour T.I.N.A. Ce texte est sélectionné et mis en lecture par de nombreux comités : bureau des lecteurs de la Comédie Française, collectif À Mots Découverts, Influenscènes, CDN d’Angers, d’Orléans, scène nationale L’apostrophe (Cergy-Pontoise), théâtre de l’Éphémère (Le Mans), les Actuelles XVI – TAPS (Strasbourg)… Il est « coup de coeur 2013 » du comité de lecture du Panta Théâtre (Caen). Simon Grangeat coordonne par ailleurs la partie régionale du prix Collégien de Littérature Dramatique Collidram, organisé nationalement par l’association Postures.
Chloé Simoneau
metteuse en scène
Diplômée de Science Po Lyon (2007) et d’un Master 2 en Management des organisations culturelles (Paris Dauphine), Chloé Simoneau travaille pour le festival d’Avignon In (2008) et diverses compagnies de spectacle vivant. à Paris, elle suit des formations professionnelles de comédiens durant lesquelles elle réalise ses premières expériences de mise en scène : Après la pluie de Sergi Belbel, et une adaptation du Journal à quatre mains de Benoîte et Flora Groult. En 2011, elle devient assistante à la mise en scène de Stéphane Hillel pour trois spectacles. Sous sa direction, elle est à l’affiche au Théâtre de Paris dans Un singe en hiver à partir de février 2014. En juin, elle obtient le Prix du public du Prix Théâtre 13 pour sa mise en scène de Fugue en L mineure de Léonie Casthel, avec le collectif Lacavale, reprise au Théâtre de Belleville. En mars 2015, elle est en résidence au Vivat d’Armentières pour une prochaine création : Jo&Léo de Julie Ménard, portrait de deux héroïnes adolescentes.
Ogres
Mardi 8 décembre 2015 à 12h
Ogres de Yann Verburgh
maquette Benjamin Dussud
Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris
Un voyage au coeur de l’homophobie, aujourd’hui, dans le monde.
Nous suivons comme un fil rouge, entre les cas traités, l’histoire de Benjamin, torturé et laissé pour mort dans un bois de Normandie. De la France à la Russie, de l’Ouganda à l’Iran, ce texte dresse un état des lieux d’une discrimination qui exclut socialement, qui tue directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes de formes, et dont toutes les formes provoquent douleurs et souffrance.
Au total, 30 personnages, 28 scènes et 14 destinations, où se confrontent les points de vue des victimes, des agresseurs, des familles et des témoins.
Yann Verburgh
auteur
Il se consacre au théâtre, d’abord en France, puis en Roumanie où il est directeur artistique de la Compagnie 28. Son premier texte dramatique Ogres (2014) est lu au Théâtre de l’Aquarium (Lundis en coulisse), à la Maison des Auteurs de la SACD, à la Chartreuse (Huitième Nuit de la Chartreuse et Rencontres d’été 2015), à la Comédie Française (Sélection coup de coeur du Bureau des lecteurs), à l’Apostrophe (Journées Théâtre du présent) et en Roumanie (Festival Temps d’Images de Cluj).
En 2015, il écrit trois nouveaux textes dont deux commandes, l’une pour les Ateliers de théâtre intergénérationnel de la ville de Paris. Après CHARLIE explore la diversité culturelle et générationnelle de la ville. Wonderland, écrit pour le jeune public, questionne le rôle du conte dans la construction identitaire face au genre. Ce texte est traduit et mis en scène par Eugen Jebeleanu au Théâtre Gong de Sibiu, en Roumanie. Avec La neige est de plus en plus noire au Groënland, il aborde le thème de l’obsolescence programmée, texte sélectionné par Le Jamais Lu France (Festival Texte en Cours) et invité en résidence par le CDN de Poitou-Charentes dans le cadre du dispositif Écritures Théâtrales en Chantier.
ESAD
L’ESAD, dirigée par Serge Tranvouez, est une des douze écoles supérieures en France habilitée par le ministère de la Culture à délivrer le Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien (DNSPC). Grâce au partenariat pédagogique avec l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, les élèves valident également une licence d’études théâtrales.
Le projet de l’école est fondé sur la notion d’acteur-créateur. L’enjeu est de former des acteurs autonomes et initiateurs de projets de création, de les considérer comme des artistes dès l’entrée dans l’école et de penser les ateliers proposés avec les intervenants comme un dialogue avec des artistes confirmés.
L’ESAD propose un cursus complet de formation avec une attention sur le travail du corps. Elle développe une recherche sur les écritures nouvelles, en accordant une place aux auteurs et aux nouvelles technologies. L’école a instauré des partenariats avec de nombreuses structures de création en Île-de-France : Théâtre de Vanves, Monfort Théâtre, Le Tarmac, le 104, Théâtre de l’Odéon, l’Aquarium, le Théâtre 13…
Arrachée
Mardi 26 janvier 2016 à 12h
A l’Arrachée de Pierre Causse
maquette Fabio Godinho
(Finaliste 2013 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Deux rencontres, que suivront deux séparations. Rencontre entre la mère et son collègue qui se côtoient, semble-t-il depuis longtemps, travaillant tous deux dans une copyrette de centre-ville, où l’on continue à brasser des papiers bien que l’entreprise soit au bord de la faillite.
Rencontre à la faveur d’un orage entre la fille et le garçon, qui réussiront quelque temps à parler ensemble, à fusionner leurs voix. Malgré la lourdeur qui traîne et cloue au canapé, on prend le temps de regarder les astres, d’imaginer les trous noirs.
Mais les promesses ne tiennent pas : sur fond de révolte et de vitrine brisée, une certaine loi de gravitation les éloigne les uns des autres. Ils n’auront été réunis que le temps d’une éclipse de soleil.
« Le ciel se déforme
Qu’est-ce qu’il raconte
en sa langue
qui me concerne
et mes petites mains »
Premier essai pour faire l’esquisse d’une humanité qui se démène comme elle peut avec sa mélancolie qui la tient au sol, le regard s’échappant vers le ciel.
Pierre Causse
auteur
Pierre Causse est né à Rodez en novembre 1991. Après trois années passées à Toulouse, il s’installe à Lyon pour poursuivre un cursus en études théâtrales. Un pied dans la salle de répétition et l’autre dans l’université, il oscille, croyant au va-et-vient entre la pratique et la pensée.
Il fonde la Compagnie du Calibene en 2013 avec Vivien Hébert, créant le spectacle Crime en 2014, puis Charogne en 2015. En tant que dramaturge, il assiste Christian Schiarreti pour Perceval (TNP) et Adrien Dupuis-Hepner lors de la mise en scène de Je pars deux fois de Nicolas Doutey.
Auteur de théâtre et de poésie, son premier livre de poèmes Funambule mais le fil est barbelé (éd. Jacques Brémond) a reçu le Prix Léo Ferré 2012.
Fabio Godhino
metteur en scène
Acteur, performeur, metteur en scène, il développe de variables activités autour du corps, au théâtre, en danse contemporaine ou lors de performances artistiques. Il arrive en 2006 à Paris, et fait des études de théâtre, en continuant la danse contemporaine et l’Aïkido. Il suit des stages avec Ahmed Madani et Jan Fabre.
En 2009, il présente au Festival d’Avignon Le Privilège des chemins de Fernando Pessoa avec la compagnie tdp. En 2013, il est finaliste du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène avec Hôtel Palestine de Falk Richter. Il joue en 2014 au Théâtre du Centaure (Luxembourg) dans une mise en scène de Marja-Lena Juncker, Mille francs de récompense de Victor Hugo. Il participe au projet Les Iroquois mis en scène par Nicolas Marchand, et créé au CDN de Thionville. En 2015, il présente Des voix sourdes de Bernard-Marie Koltès à la Loge à Paris, et joue dans Dom Juan au Grand Théâtre du Luxembourg.
Voyage
Mardi 9 février 2016 à 12h
Le premier voyage à travers de Constance Emilie
maquette Julie Duquenoy
(Prix du jury 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
Un grand type marche, depuis déjà un petit bout du monde. Il cherche quelque chose, et il trouve tout autre chose. Près des cabanes en bois noir, dans un panier, enroulé dans une couverture… un nouveau-né ! Le grand type attend, et personne ne vient, alors il met la petite chose sur son dos, et il marche encore. Il descend jusqu’au cratère de sel, traverse les montagnes, touche l’océan, et partout il cause, avec Grand-Père, Grand-Frère et Petit- Frère, avec un Ange, et avec la Femme du pêcheur. Il prend bien soin de la petite chose, et puis au bout de la terre, au début de la mer, il la dépose dans des bras sûrs, et il s’en va.
Constance Emilie
auteure
Elle étudie l’art dramatique au Conservatoire du 19e puis au CRR de Paris : elle est successivement l’élève d’Emilie-Anna Maillet, de Marion Delplancke, de Sophie Loucachevsky et découvre l’écriture avec Sylvie Chenus. Elle joue dans Les Aimants d’Hafed Benotman en 2012, puis devient membre de la Compagnie des Temps Blancs dirigée par Victor Thimonier en 2013. Sa licence d’histoire lui permet d’entrer en master de Théâtre à Nanterre, où elle écrit un mémoire sur Quai Ouest de Bernard-Marie Koltès sous la direction de Christophe Triau. Premier voyage à travers est le premier mouvement d’un cycle composé de Après le nuage, À travers bois et Près de l’aiguille – pièce mise en espace par Michel Richard aux 24e Soirées d’été en Lubéron.
Julie Duquenoy
metteuse en scène
Julie est sortie de sa formation à l’école Claude Mathieu en 2009 avec le spectacle Citoyen Podsékalnikov, mis en scène par Jean Bellorini. Elle joue dans La Surprise de l’amour de Marivaux, dans Affreux sales et gentils de Guillaume Guéraud et dans Fuente Ovejuna de Lope de Vega.
Metteuse en scène, elle donne des cours à des amateurs avec lesquels elle monte des spectacles depuis 2007. En parallèle de son école de théâtre, elle se forme aux lumières avec Jean-Philippe Morin, et devient régisseuse au Théâtre Essaïon où elle travaille depuis 2010.
En 2014, elle a remporté le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène ainsi que le Coup de coeur des Chroniqueurs pour Ni Dieu ni Diable d’Augustin Billetdoux.
L’encre
Mardi 22 mars 2016 à 12h
De l’encre sur le feu
Textes Lauréats du concours d’écriture organisé par Soy Création
Le principe : promouvoir les écritures contemporaines auprès des nouvelles générations de metteurs en scène. Et réciproquement, confronter l’auteur aux professionnels, pour lui faire éprouver la place et le travail du metteur en scène dans toute création dramaturgique.
Deux textes lauréats seront mis en lecture par deux des compagnies finalistes du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène, et donnera lieu à des échanges à vif, qui mettront l’auteur en lien avec la finalité du plateau et les autres intervenants (acteurs, metteurs en scène, scénographe, public…).
Le jury
David Lescot, Président (auteur, metteur en scène et comédien) / Yann Da Costa (metteur en scène), Séverine Magois (traductrice) / Camille Duchemin (scénographe) / Carine Lacroix (auteure) / Quentin Legeard (Librairie théâtrale du Théâtre du Rond-Point) / Sabryna Pierre (auteure).
La Compagnie Soy Creation, créée en 1996 par Justine Heynemann, reçoit le prix de la Fondation de France pour un spectacle monté avec des jeunes issus des quartiers de Champigny-Sur-Marne. Les objectifs : faire connaître des pièces classiques méconnues du grand public ou des auteurs contemporains encore peu joués. En 2006, Soy Creation s’associe à un lieu parisien : La Cuisine, où stages et ateliers sont dispensés, et où des artistes viennent se rencontrer et répéter
Lauréats
Ici
de Nicolas Girard
maquette Sol Espeche
Né le 24 juillet 1993 à Aix-en-Provence, Nicolas Girard Michelotti est élève en classe d’art dramatique au conservatoire Camille Saint-Saëns (Paris 8ème), et licencié en lettres modernes. Il poursuit à l’université Paris Diderot un master 2 de Lettres et arts, axant sa recherche sur les présences de la poésie dans le théâtre contemporain. Si l’écriture a pris une place centrale dans sa vie artistique, c’est en tant que pianiste, puis claviériste, qu’il s’était d’abord confronté à la création. Préférant les passerelles aux murs, il cultive désormais les rapprochements entre ces différentes disciplines. Sa première pièce, Ces trous de lumière loin loin dans la ville, a été jouée en janvier 2015 au Théâtre du Gouvernail. La Pomme a quant à elle été jouée au théâtre du Rond-Point en mai 2015, dans le cadre du concours « Conservatoires en scène ».
En 2004, Sol Espeche intègre le CFA des Comédiens pendant lequel elle est engagée entre autres par Paul Desveaux, Pauline Bureau, Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van Der Meulen… A sa sortie, elle multiplie les expériences auprès de Laëtitia Guédon, Alexandre Delawarde, Pierre-Marie Baudoin…
En 2010, elle met en scène son premier spectacle au Lavoir Moderne Parisien « Là bas, c’est bien aussi » qu’elle co-écrit avec Pierre-Louis Gallo. Puis, elle est engagée par Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier dans « L’Entêtement » de Rafael Spregelburd joué au Festival In d’Avignon et en tournée. Suite à ce projet, Marcial DFB lui propose de l’assister à la mise dans une autre pièce de Spregelburd : « Lucide », joué au Théâtre Marigny par Karin Viard, Léa Drucker, Micha Lescot et Philippe Vieux. La même année elle rencontre Aurélie Van Den Daele et joue dans « Top Girls » de Caryl Churchill. Aurélie VDD l’engage par la suite dans « Peggy Pickit » de Schimmelpfennig joué au Théâtre de l’Aquarium en 2014.
En 2014 elle joue dans la création collective Le Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens au Théâtre 13.
Depuis 2 ans, Sol Espeche interprète Juliette Gréco dans le cabaret La Bande du Tabou (Théâtre 13, tournée…).
En 2015, Sol met en scène deux cabarets lyriques :
– « We are creatures of the wind » : spectacle questionnant le mythe de la diva, au theatre du Ranelagh
– « Amour en Fuite » : spectacle traitant du thème de l’amour par le prisme féminin
En 2015, Sol vient d’écrire une nouvelle pièce : « Le Théorème de Conway », épopée d’un mort en sursis. Il s’agit d’un voyage transatlantique de 40 ans entre Paris et Buenos Aires, sous fond de dictature militaire. Une maquette sera présentée en janvier 2016 au Theatre 13.
Range ton coeur et mange ta soupe
de Marjorie Fabre
maquette Johanna Boyé
Marjorie Fabre suit des études de Lettres Modernes et étudie plus spécifiquement le théâtre en Maîtrise, année durant laquelle elle devient l’assistante du metteur en scène Frédéric Ortiz pour son adaptation théâtrale de 20 000 lieues sous les mers. Elle se forme au jeu théâtral auprès de Claudie de Winter tandis qu’elle poursuit son apprentissage de la danse dans l’école Habel et multiplie les compétitions de danse sportive. Cette double formation l’amène à travailler avec son partenaire comme chorégraphe-interprète dans les créations d’Emmanuel Collin. Elle crée son premier spectacle, D’eux, mêlant théâtre et danse en collaboration avec la
compagnie de Pernand. Son écriture continue d’explorer les liens théâtre-danse grâce à la pièce Le Bal tango, une commande pour le festival tango de Sausset.
Parallèlement, elle enseigne le français et le théâtre dans des classes de collège et lycée à option théâtre. De son travail auprès d’enfants dans des ateliers de pratique théâtrale naît la pièce J’accuses !, publiée aux éditions Retz. Souhaitant poursuivre sa formation en pédagogie théâtrale, elle reprend des études à la Sorbonne Nouvelle. A cette occasion, elle découvre le théâtre-forum et collabore avec la compagnie Entrées de jeu dirigée par Bernard Grosjean pour l’écriture d’une pièce de débat théâtral interactif.
Depuis, elle se consacre exclusivement au théâtre, à son enseignement et à son écriture.
Les Pavés
Mardi 12 avril 2016 à 12h
Les Pavés de Syntagma de Louise Caron
maquette Sévane Sybesma
(finaliste 2014 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène)
La pièce met en scène le destin d’une femme grecque, Athéna, ancienne professeure de philosophie. Le spectateur découvre son passé par fragments, au travers de souvenirs qui renaissent. Athéna La Vieille dialogue avec sa jeunesse, ces femmes qu’elle fut dans le passé et qui se matérialisent sur le plateau.
Mai 1967 : Athéna a 24 ans, depuis avril, le coup d’État militaire des Colonels a placé son pays sous une chape de plomb.
Mai 1987 : elle fête ses 44 ans, et la Grèce, pleine d’espoir, de confiance et d’ambition, vient d’entrer dans l’Union européenne.
Mai 2013 : Athéna fête ses 70 ans. Elle est à présent sans argent, sans domicile fixe. Le pays désenchanté est en faillite, les mesures d’austérité exigées par l’UE réduisent peu à peu les classes populaires à la misère et la colère gronde.
Loin du misérabilisme, Athéna reste fidèle aux seuls biens qu’elle possède en propre : l’intelligence et la vie.
Louise Caron
auteure
Louise Caron est née en 1948. Elle a entrecroisé les routes avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre. Docteur en biochimie, elle fut chercheuse et enseignante à l’Université Paris 13 – Villetaneuse.
Après une formation de comédienne au Théâtre école de Montreuil (1983-1986), elle joue avec la Compagnie Pierre Vincent à Montreuil. Elle a suivi un stage de deux ans et demi au Théâtre de l’Est Parisien, encadré par Guy Rétoré, Georges Werler, Jacques Hadjage et Michel Azama. Ce stage aboutit à l’écriture collective d’une pièce créée en juin 1994.
En 2007, elle quitte Paris pour les Cévennes, où elle anime un Atelier-Théâtre-Écriture en direction d’un public adulte.
Sévane Sybesma
metteuse en scène
Sortie de l’école Jean Périmony, elle poursuit son parcours de formation de comédienne dans différents stages avec Marie-Claude Vallez (chant), Heinzi Lorenzen, Alain Reynaud et Vincent Rouche (clown), Xavier Lukomsky (Théâtre Tchekhov). Implantée à Aubervilliers (93), à La Villa Mais d’Ici, friche culturelle de proximité, elle travaille avec des compagnies comme Les Grandes Personnes, Les Anges Mi-Chus, Les Petits Zefs, Méliades et Liria. Au Théâtre de La Commune, elle a joué et participé à la mise en scène d’Ancêtres, une création des Grandes Personnes. Elle a mis en scène Papiers d’Arménie ou sans retour possible, spectacle finaliste du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2014. Actuellement, elle joue dans Blanche Neige, revisité et mis en scène par Anne Carrard. On la retrouve aussi dans Cucurbitacées, la nouvelle création de la Compagnie Rêve Mobile, qu’elle a co-fondée avec Béatrice Venet.
Rendez-vous
Mardi 17 mai 2016 à 12h
Un rendez-vous si loin de Christophe Piret
maquette Jean-Luc Paliès
Ils ont rendez-vous. Mais pas dans un endroit commun. Un endroit improbable. Sur le fil d’une frontière. Celle qui nous dépasse. Née en Russie, elle est passée par la Yougoslavie et beaucoup d’autres pays, de langues et quelques guerres…
Issu du Nord de la France, d’un milieu ouvrier en perdition et laminé par la fermeture de nombreuses usines, il tente depuis longtemps de se détacher de cet héritage, voyage beaucoup à l’Est, s’intéresse au terrorisme, se réfugie de manière récurrente dans un Rock N’ Roll post-punk… La musique est très présente dans ce texte, c’est un de leur moteur. Une de leur constante. Un endroit de rendez-vous qu’ils avaient régulièrement.
Christophe Piret
auteur
Auteur, metteur en scène, et chanteur du groupe (Volgograd), Christophe Piret est le fondateur et directeur
du 232U, lieu de productions et de créations artistiques situé à Aulnoye-Aymeries (59). Il est aussi le créateur d’univers sonores allant de l’opéra aux musiques industrielles, de performances plastiques et chorégraphiques. Il ne s’interdit le passage d’aucune frontière, et ses propositions prennent souvent place hors des murs consacrés pour générer des dialogues avec des industries, des espaces publics, des endroits divers de vie ou de travail. Son travail s’inspire toujours de l’endroit où il est créé et des gens qui y vivent, pour une culture qui ne soit pas « hors-sol ». Ses dernières créations l’ont emmené à Rennes, Bologne, Montréal, Roubaix, Saratov, Volgograd, Moscou, Berlin…
Jean-Luc Paliès
metteur en scène
Auteur, metteur en scène, scénographe, acteur, réalisateur, formé à la Sorbonne Nouvelle et au CNSAD, il est artiste associé des scènes nationales La Rose des Vents à Villeneuve d’Asq (rencontre avec L. Doutreligne), CDN de Limoges, Moulin du Roc (Niort) et la Coupole (Melun/Sénart).
Il codirige Influenscènes, compagnie conventionnée à Fontenay- sous-Bois (94). Il signe plus de 40 mises en scène et scénographies de théâtre ou d’opéra, dont Don Juan d’Origine, Carmen la Nouvelle, Faust espagnol. Dernièrement, il a travaillé sur Vienne 1913 de A. Didier-Weill, Le Mot Progrès de Mattéi Visniec, George Dandin de Molière, Sublim’Intérimça et C’est la faute à Le Corbusier de Louise Doutreligne.
Pour les eat, il invente près de 60 versions pupitres en musique dans le cadre des Mardis Midi à Paris et du Printemps des Inédits de Fontenay-sous-Bois.
Il réalise aussi des films et documentaires : Tolérance à Montereau, Dans la peau d’élise M, Les Enfants du béton, Les Refrains du Fada, Chicken Group, Six courts… et déjà durables, TMT et l’oeil Coulisse.