T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

Les consolantes

Pauline Susini
Du 30 janvier au 9 février 2024
T13 / Bibliothèque
Dès 15 ans 1h45

En partant des entretiens intimes des témoins du 13 novembre 2015, collectés par l’Institut d’Histoire du Temps Présent et en lien étroit avec le procès, Pauline Susini explore les formes de consolations et de reconstructions intimes et collectives huit ans après les attentats.

La réflexion sur l’archive est le point de départ de l’écriture. Tirée d’une expérience traumatique individuelle, l’archive permet pourtant aussi de mettre l’émotion à distance, et de transmettre les matériaux d’une histoire partagée. Partant d’un travail documentaire, Pauline Susini participe à la fabrique de cette mémoire par le biais d’une fiction théâtrale, dans laquelle les récits mythologiques prennent une grande place. Le titre Les Consolantes est lui-même directement inspiré de la tragédie grecque. Ces grands récits que nous avons en commun peuvent ainsi continuer, sur la scène, leur travail de refondation collective.

 

LES CONSOLANTES 

Texte et mise en scène Pauline Susini
Avec Noémie Develay-Ressiguier, Sébastien Desjours, Sol Espèche, Nicolas Giret-Famin

Assistante mise en scène Florence Albaret
Chorégraphe Jeanne Alechinsky
Scénographie Camille Duchemin
Costumes Clara Hubert
Création lumière César Godefroy
Création sonore Loic Le Roux
Régie générale Camille Faye
Régie son Olivier Wurth

Production Compagnie Les Vingtièmes Rugissants

Coproduction La Garance Scène Nationale de Cavaillon, L’ECAM – Théâtre du Kremlin-Bicêtre et la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France dans le cadre de l’appel à projet résidences annuelles de création dans le champ du théâtre & des arts associés, le Maif social club et l’Étoile du Nord à Paris.

Avec le concours de l’IHTP (CNRS-Paris 8) et du laboratoire d’excellence « Les Passés dans le présent ».

Avec le soutien de La Chartreuse – Centre National des Écritures du Spectacle, Anis Gras Le Lieu de l’autre à Arcueil, Nouveau Gare au Théâtre fabrique d’arts à Vitry-sur-Seine et Lilas en Scène Espace de création pour le spectacle vivant.

Avec l’aide à la création du ministère de la Culture – Drac Île-de-France et de la Spedidam.

Action financée par la région Île-de-France

Avec la participation artistique du Jeune théâtre national

Rencontre

À l’issue de la représentation du 2 février une rencontre sera proposée aux spectateurs entre la metteuse en scène de la pièce Pauline Susini et Coco, dessinatrice de presse et de BD, notamment du récit graphique Dessiner Encore (Les Arènes) dans lequel elle raconte son 7 janvier 2015 et le long chemin de sa reconstruction. Cette rencontre sera l’occasion pour elles d’aborder les multiples voies de la création comme moyens de surmonter les traumatismes, de se consoler collectivement ou individuellement et de se reconstruire pour aller de l’avant.

Cette saison, Dessinez Créez Liberté est partenaire du Théâtre 13. Nous avons mis en place des projets couplés dont l’objectif est de tisser des liens entre les différentes disciplines artistiques, en l’occurrence le théâtre et le dessin de presse, afin de proposer aux publics avec qui nous travaillons de nourrir leur réflexion sur le monde qui nous entoure, en rencontrant notamment des artistes ou des formes nouvelles d’expression.

 

Dans la presse

«  Toutes les souffrances défilent, stylisées, ramenées à l’essentiel, escortées par la chaîne des « consolantes ». Pauline Susini sculpte une tragédie cathartique, aux échos mythologiques, à partir des nombreux récits de survivants et du procès. « 
La Croix – Jean-Claude Raspiengeas 

 

 » Dans l’itinéraire escarpé et parfois convenu des chemins de résilience et de l’approche documentaire, Les Consolantes trace une voie singulière, qui explore la barbarie, l’affliction et l’incompréhension dans une vigilance délicate, qui incorpore l’exutoire de la fantaisie et les échappées analgésique vers les rêves et la poésie. « 
La Marseillaise – Michel Flandrin 

 

«  Dans cet espace scénique remarquable, Noémie Develay-Ressiguier, Sébastien Desjours, Sol Espèche, Nicolas Giret-Famin donne corps au texte avec toute la délicatesse nécessaire pour ne jamais tomber dans le pathos. Se glissant dans les nuances, nées de la différence des caractères et des réactions humaines, ils font entendre les sentiments, exprimés ou silencieux, les regards qui se perdent, les corps rompus, les gestes désorientés… On sort du spectacle bouleversé, mais on entrevoit aussi une lueur qui nous rappelle qu’il faut aimer la vie, ce fil d’Ariane si fragile, coûte que coûte. « 
L’OEil d’olivier – Marie-Céline Nivière

 

 » Quatre comédiens portent les voix des survivants du 13 Novembre dans une pièce éloquente qui détricote avec finesse et humour l’injonction à se reconstruire. « 
Libération – Sonya Faure

 

«  Deux acteurs et deux actrices impeccables jouent à la fois les rôles des soignants et des soignés, à travers des scènes courtes où les différentes vies se croisent. C’est sobre, subtil, et souvent poignant. « 
Le Canard Enchaîné – Mathieu Perez

 

«  De ces témoignages, Pauline Susini a retravaillé la matière, mêlant deux langues ensemble. Celle orale et quotidienne des témoins et celle plus lyrique et référencée des tragédies. […] Le mélange fonctionne, fait quitter le pur documentaire pour laisser réfléchir sur les vertus réparatrices du théâtre, l’opportunité de faire œuvre pour mieux digérer les chaos de l’Histoire, et plus largement pour tenter de puiser dans notre patrimoine commun la faculté de s’écarter d’un réel horrifique, de mieux l’appréhender ou de le raconter autrement. « 
scenweb – Eric Demey 

Galerie

Skip to content