Le grand colossal théâtre
T13 / Bibliothèque
Carte blanche à l’inénarrable collectif « Le Grand Colossal Théâtre », auteur du feuilleton « La Chienlit », qui a fait les belles heures de notre saison précédente. Une semaine pour plonger dans l’univers décalé, acide et très drôle de cette troupe hors-normes.
Vous assisterez à la chute d’un homme, qui, comme vous et moi, n’a jamais rien fait de mal. Il avait tout et il va tout perdre sans comprendre pourquoi. Batman Contre Robespierre, propose au public de venir se divertir en assistant à sa déchéance, puisqu’on rit beaucoup mieux du malheur des autres. Et, en avant-avant première, vous seront présentés les premiers extraits du film Batman Contre Robespierre !
Vous participerez à une grande réflexion théologico-politique dans Table ronde aux assisses de l’immobilier, où il sera notamment question de l’histoire de l’humanité, du progrès et du sens de la vie.
Vous êtes cordialement invités à assister à une soirée Aristocratique… un Cabaret chic et distingué, où tels des ethnologues vous aurez à loisir d’éprouver les us et coutumes de la caste la plus noble de France : comment vit-elle ? Comment mange-t-elle ? Fait-elle l’amour ou naît-elle dans les choux et les roses ?
Enfin, vous participerez à un feuilleton théâtral, La Chienlit. Fresque édifiante qui raconte comment naît du chaos généré par des montagnes de déchets, une guerre conviviale, de proximité, et génératrice d’emplois. Présenté tout au long de la saison dernière au Théâtre 13, voici une version intégrale, retravaillée et améliorée.
Mercredi 2 novembre 2016 à 20h
Batman contre Robespierre d’Alexandre Markoff (1h)
Jeudi 3 novembre 2016 à 20h
Tables rondes aux assises de l’immobilier d’Alexandre Markoff (1h)
Vendredi 4 novembre 2016 à 20h
Cabaret chic et distingué – création collective sous la direction d’Alexandre Paviata (1h)
Samedi 5 et Dimanche 6 novembre 2016 à 16h
La Chienlit – feuilleton théâtral en 4 épisodes d’Alexandre Markoff – l’intégrale
(6h sans les entractes)
Le Grand Colossal Théâtre est un collectif, fondé par Alexandre Markoff, qui propose à travers le divertissement, un théâtre politique. Il ne s’agit pas d’illustrer sur un plateau un sujet politique, mais d’offrir aux spectateurs matière à délibérer. Toute question est politique dès lors qu’elle est posée publiquement. C’est ce qui rend le théâtre si nécessaire aujourd’hui, alors que des années d’idéologie néolibérale se sont employées à disqualifier la notion de collectif, à changer le citoyen en consommateur et la nation en espace dédié à la libre concurrence.
Générique
Le Grand Colossal Théâtre
Le Grand Colossal Théâtre est un collectif d’acteurs, auteurs, metteurs en scène, scénographe, musiciens, qui s’est constitué autour de quatre créations : La lumière bleue au théâtre du Lucernaire, La mauvaise tête au festival Mise en Capsules, Cœur de chien au Ciné 13 théâtre et en tournée et Batman Contre Robespierre au festival d’Aurillac 2014 et en tournée dans toute la France.
Avec
Angélique Andréaz,
Farid Amrani,
André Antébi,
Jacques Bourgaux,
Jérémy Buis,
Juliette Chaigneau,
Léonore Chaix,
Ivan Cori,
Sébastien Delpy,
Nicolas Di Mambro,
Sophie de Furst,
Olivia Kerverdo,
Matthieu Fayette,
Yonnel Perrier,
Sylvain Tempier,
Aline Vaudan
et la participation du musicien Manuel Peskine
Production Le Grand Colossal Théâtre.
Avec le soutien de la Ville de Clichy-La-Garenne et du Département des Hauts-de-Seine
Batman
Mercredi 2 novembre 2016 à 20h
Batman contre Robespierre
d’Alexandre Markoff (1h)
Batman contre Robespierre, raconte comment une ville entière s’est retrouvée à courir derrière un homme pour lui faire la peau. Un homme qui comme Job, avait tout, et qui a tout perdu, sans comprendre pourquoi. Différents moments de sa vie sont présentés au public par des acteurs professionnels. Chaque étape de l’histoire apportant au spectateur des informations pratiques, pour lui permettre, sans effort, de comprendre le récit, s’identifier aux personnages et enrichir facilement son expérience.
Dès le début des répétitions de ce spectacle, Le Grand Colossal Théâtre a commencer à tourner le film Batman contre Robespierre. A l’issue de la représentation seront présentés, en avant – avant première, des extraits du long métrage en préparation.
à propos du spectacle :
LE JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE – 26 juillet 2015 : Impitoyablement drôle […] A mille à l’heure, le texte d’Alexandre Markoff enchaîne les situations improbables et les dialogues cinglants. […] avec seulement quatre comédiens, et un décor minimaliste, il arrive à créer des effets de répétitions, des loops totalement délirants que n’auraient pas reniés les caustiques Monthy Python.
OUEST FRANCE – 17 août 2015 : Révélé l’été dernier sur le festival international d’Aurillac, ce spectacle a créé un véritable « buzz » dans le milieu du théâtre de rue, et connaît depuis une ascension fulgurante.
LE TELEGRAMME – 28 août 2015 : Véritable coup de cœur des Rias, le rire est de mise, la tension est palpable, le rythme est effréné. Une performance de la part des acteurs qui est qualifiée « d’hors norme » par les Rias.
Table rondes
Jeudi 3 novembre 2016 à 20h
Tables rondes aux assises de l’immobilier
d’Alexandre Markoff (1h)
Avec Tables Rondes aux assises de l’immobilier, il sera question d’avenir.
Au cours de cette soirée, le Grand Colossal Théâtre dévoilera deux spectacles en cours de création :
En premier lieu, vous assisterez à l’élaboration du seul véritable projet capable de répondre aux défis politiques et environnementaux qui attendent l’humanité. Des hommes et des femmes, après avoir constaté que les progrès technologiques ne nous seraient d’aucun secours, face aux grands dérèglements qui s’annoncent, vont décider de se rassembler pour créer une ville nouvelle. Une ville nouvelle avec de nouvelles lois, un nouveau système et de nouveaux problèmes.
En deuxième partie vous pourrez assister aux 30 premières minutes de Bébé barbu – les nouvelles aventures de Jean Claude Barbès qui vous permettra notamment d’assister à la naissance, l’éducation et l’avènement d’un enfant roi autour duquel tourne le monde. Un Gargantua des temps modernes, révolutionnaire autoproclamé dont l’immense appétit est à même de relancer la croissance et la consommation et qui restaurera la confiance du peuple français dans l’avenir.
Cabaret
Vendredi 4 novembre 2016 à 20h
Le Grand Colossal Théâtre invite la Compagnie n°8
Cabaret chic et distingué : Cocktail-Party (Sociologie du superflux)
création collective (1h)
Une leçon de Séduction, de Savoir-Vivre et de Réussite
Vous êtes cordialement invités à assister à une soirée Aristocratique… Tels des ethnologues vous aurez à loisir d’éprouver les us et coutumes de la caste la plus noble de France : comment vit-elle ? Comment mange-t-elle ? Fait-elle l’amour ou naît-elle dans les choux et les roses ?
Ces hommes et ces femmes représentent ce qu’il y a de plus respectable et vénérable dans notre société délabrée par la vulgarité. Ils sont les derniers remparts face à la bêtise intellectuelle, à la médiocrité culturelle, à la malbouffe et au twerking des jeunes filles en fleurs…
Ce sera pour le public une véritable leçon de Séduction, de Savoir-Vivre et de Réussite.
L’univers de Jacques Tati et de son humour absurde tout en étant imprégné de l’esthétique de David Lynch
Avec ce cabaret, nous avons souhaité mettre en scène le cynisme et l’ironie que nous inspire la caste des bourgeois, aristocrates, nobles et rentiers, en les invitant à une soirée mondaine, dont le spectateurs serait le témoin / voyeur. Ne se sentant pas observés, les personnages ne sont pas en représentation, ils agissent et vivent entre eux « normalement ».
Nous nous sommes concentré sur des personnages surnaturels et romantiques afin de faire naître en chacun de nous un intérêt humain et un semblant de vérité suffisants.
Nous jouons de la théâtralité de la vie mondaine, construite sur des faux airs, sur des apparences, où l’esthétique aristocratique de l’excellence peut donner libre cours à notre imagination. En congédiant radicalement toute notion narrative, cela nous permet de libérer toute la potentialité d’un “théâtre de bribes“ ; un cabaret kaléidoscopique de comportements humains, composés de souvenirs d’enfance, de rituels sociaux, de petits jeux cruels, de grands moments de solitude mais, surtout, d’une passion pour la bêtise humaine…
Le travail d’écriture, lent et méticuleux est proche de l’univers de Jacques Tati et de son humour absurde tout en étant imprégné de l’esthétique de David Lynch. Ce parti pris crée un monde sombre et halluciné sur l’inquiétante réalité humaine, par sa déstructuration du temps et de l’espace, déroutant le spectateur pour l’amener, inconsciemment, aux frontières du surréalisme.
la Compagnie n°8
Direction artistique Alexandre Pavlata
De et par Benoit Blanc, Stéfania Brannetti, Carole Fages, Susanna Martini, Frederic Ruiz, Charlotte Saliou, Julien Schmidt, Christian Tétard
Chorégraphe Philippe Ménard, Dispositif Pierre Lenczner, Costumes Stéfania Brannetti et Jeanne Guellaff, Régie générale Fabrice Peineau, Production & administration Elsa Roque, Diffusion & communication Asilys Deymarie.
Quand nous avons commencé à tourner dans les festivals de théâtre de rue, le public venait souvent nous demander si nous avions vu le dernier spectacle de la compagnie n°8. Lorsque nous avons enfin vu Cocktail Party, à Chalon un peu plus tard, nous avons compris que nous appartenions sans le savoir à un mouvement, ou en tout cas, que nous n’étions pas seuls à voir dans le théâtre le moyen de faire de la politique. Cocktail Party, parle de ce que défend La compagnie n°8 : une rencontre entre réflexion et divertissement, un théâtre qui est d’autant plus politique, qu’il atteint sa cible tout en faisant rire. Alexandre Markoff.
La Chienlit
Samedi 5 et Dimanche 6 novembre 2016 à 16h
La Chienlit
feuilleton théâtral en 4 épisodes d’Alexandre Markoff – l’intégrale
(6h sans les entractes)
Un feuilleton qui se propose de renouer avec une certaine tradition épique du théâtre. C’est l’histoire d’une ville racontée par un collectif de douze comédiens qui, sans décors ni accessoires racontent, jouent et commentent en chœur le destin de ces gens voués à la démesure. Acide et très drôle
Créé la saison dernière au Théâtre 13 – chaque fois à guichet fermé – nous accueillons à nouveau ce feuilleton théâtral, mais cette fois-ci sous forme de d’intégrale, pour ceux qui n’ont pas pu entrer ou qui veulent le revoir !
Un espace périurbain aux confins d’une grande métropole.
Depuis trois semaines, les ordures ne sont plus ramassées. Ce serait une grève.
Au milieu du chaos généré par les montagnes de déchets, les habitants des environs se lancent dans une guerre conviviale, de proximité et génératrice d’emplois.
C’est l’histoire d’un élu local, d’une équipe d’éboueur, et d’habitants d’un écoquartier. Des gens, qui vivent dans ces villes qu’ont laissé le XXeme siècle, ces espaces intermédiaires, sans limites, sans Histoire, démesurés. Des espaces auxquels ils ont fini par ressembler. C’est la chronique d’un grand dérèglement, où toute une population ne sachant que faire de sa liberté va laisser parler ses instincts les plus profonds, comme si le chaos ambiant avait libéré en elle une force primitive, inexpugnable, et peut-être source de renouveau.
16h
Épisode 1. Votez Poupon.
La grève vue d’une résidence : Paul Poupon n’avait rien demandé à personne. Il est professeur d’Histoire au collège voisin et habite une résidence devant laquelle les ordures s’accumulent. Un soir, on sonne à sa porte. Des voisins ont pensé qu’il était important de se réunir, parce que ça ne peut plus durer, les ordures, les odeurs, les cafards, il faut faire quelque chose. Pourquoi pas, Paul n’est pas contre. Ce qu’il ne comprends pas c’est pourquoi, et surtout qui a décidé d’organiser cette réunion chez lui.
17h40-18h : entracte
18h10
Épisode 2. L’imagination au pouvoir.
Genèse de la grève : Lambert est un garçon qui n’a pas eu une enfance facile. En découvrant son histoire, on se prend à penser que la chance existe, que certain en ont et que d’autre n’en ont pas. Mais on peut aussi se demander si cette absence permanente de chance, cette faculté à systématiquement attirer sur lui l’attention et se retrouver dans le pétrin, ne représente pas finalement une opportunité, une forme de talent. Un talent dont un jour il apprendra à se servir.
19h20-20h20 : entracte
20h30
Épisode 3. La force tranquille.
La grève du côté des autorités : Juliette Vivaldi commence un stage à la mairie, quelques jours après le début de la grève. Elle sait qu’une crise, en politique, n’est pas forcément une mauvaise affaire pour qui est jeune et croit en son avenir. Elle apprendra beaucoup en observant Robert Decaux, le maire de la ville, qui termine son cinquième mandat, et qui s’apprête, au milieu des ordures, à demander une fois de plus le suffrage de ses administré.
21h40-22h : entracte
22h10
Épisode 4. Enterre moi partout.
Conclusion et épilogue : Où Paul Poupon accompli les dernières volontés de Robert Decaux, où Lambert obtient finalement réparation des souffrances que cette ville lui a infligé, et où Juliette Vivaldi parvient à faire signer sa convention de stage.
« Le monde ancien disparaît, un nouveau est sur le point d’apparaître. Dans ce clair-obscur naissent les monstres. » Robert Decaux