T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

L’affaire de la rue de lourcine

texte Eugène Labiche
mise en scène Yann Dacosta
Du 6 janvier au 15 février 2015
T13 / Bibliothèque
Dès 8 ans 1h15

Cauchemar en vaudeville

Un ovni théâtral, aussi proche du théâtre de l’absurde et de Kafka que du vaudeville.


Un matin, à Paris, le rentier Lenglumé se réveille avec un violent mal de tête. Il s’est rendu la veille à l’insu de sa femme au banquet organisé par « l’institution Labadens » dont il était élève. Il trouve dans son lit Mistingue, un inconnu. Mais ni l’un ni l’autre ne se souvient de ce qu’il a fait « après la salade ». En lisant le journal, ils apprennent que dans la nuit, rue de Lourcine, une jeune charbonnière a été trouvée horriblement mutilée par deux meurtriers en état d’ébriété. Tout prête à croire que ce sont eux les auteurs de cet horrible crime.

Dans cette œuvre à la fois drôle et féroce, la mécanique du rire va être au service de la mécanique de la peur et servir à mettre en œuvre un véritable cauchemar en vaudeville à travers lequel Labiche nous donne à observer des petits bourgeois prêts à tout pour sauver les apparences et les acquis.

Le texte de la pièce est disponible au format numérique sur le site internet
et l’application gratuite des Presses Électroniques de France

 

Générique

Avec
Jean-Pascal Abribat,
Pierre Delmotte,
Hélène Francisci
,
Benjamin Guillard,
Guillaume Marquet
et les musiciens Pauline Denize et Pablo Elcoq

Assistante à la mise en scène Laëtitia Botella, Compositeur Pablo Elcoq, Costumes Morgane Mangard, Créateur Lumière Thierry Vareille, Scénographie/accessoires Fabien Persil et William Defresne, Créateur son Johan Allanic, Mise en danse Frédérique Unger, Régisseur général Marc Leroy, Administration – Production Marielle Julien, Diffusion Claire Dupont

Production Compagnie Le Chat Foin, Coproduction Théâtre de l’Ouest Parisien – Boulogne-Billancourt, L’Archipel – Scène conventionnée de Granville et Théâtre des Chalands – Val-de-Reuil. Avec le soutien de l’Adami, du Théâtre de l’île – Nouméa, du Théâtre 13 / Paris,  du Théâtre de la Tempête – Vincennes, du Département de Seine-Maritime, de la Matmut et de la Compagnie Les Petits Champs.

La Compagnie Le Chat Foin est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, et la Ville de Rouen.


Note d’intention

Observer ces «insectes petits-bourgeois-rois» étouffer remords et culpabilité

Après avoir exploré l’œuvre de Fassbinder, j’avais envie de continuer à explorer ce qui continue de constituer un moteur essentiel de notre société : la peur.

L’affaire de la rue de Lourcine est un ovni théâtral qui est plus proche du théâtre de l’absurde et de Kafka que du vaudeville. Dans cette œuvre, la mécanique du rire va être au service de l’engrenage de la peur et servir à décrire l’Empire déclinant, perdant ses repères et se déshumanisant.

L’action se déroulera autour d’une fontaine, symbole d’abondance et de l’aisance sociale du rentier Oscar Lenglumé. Mais celle-ci s’apparentera vite au trou de mémoire de Lenglumé, sa « lacune ». A l’intérieur, c’est une bourgeoisie qui prend l’eau. A l’extérieur, c’est la fin du monde, la fin d’un monde : il pleut des trombes d’eau, tout le monde est malade, c’est un orage apocalyptique. Et bien sûr, toute l’attention se porte sur ce fameux parapluie perdu… Cela ressemble à l’humour noir d’Alfred Hitchcock.

Ce matin-là, nos deux héros se réveilleront encore costumés (en créatures) du bal de la veille où ils se sont roulés dans l’orgie et la débauche, et à partir de là plus rien ne sera comme avant. Nous assisterons à une métamorphose : celle de l’humain en monstre. Nous allons pouvoir observer ces «insectes petits-bourgeois-rois» étouffer remords et culpabilité et tenter d’éliminer les autres pour sauver les apparences et leurs privilèges.

Selon la tradition du vaudeville, la pièce comporte des chansons. La musique composée par Pablo Elcoq viendra renforcer l’idée du cauchemar tout en respectant l’humour, la légèreté et la poésie.

La pièce est drôle et féroce. Elle se termine par un happy-end  tout relatif qui laisse un goût amer. Le temps d’un quiproquo Labiche évoque tous les tabous possibles : adultère, bisexualité, homosexualité refoulée, meurtre, alcoolisme, secrets, cachotteries, chantages et mensonges.  Les masques sont tombés et même s’ils sont «innocents» on sait désormais de quelle scélératesse nos compères sont capables. La frontière entre l’inconvenance et la bienséance est bien mince et il semblerait que nos pulsions soient en lutte permanente contre la morale et la décence.

Yann Dacosta



Présentation vidéo

Sujet FRANCE 3 Basse Normandie – 27 Novembre 2014 – Là où ça bouge :
 

Revue de presse

Un vaudeville drôle et méchant servi par de très bons comédiens. Figaroscope

Yann Dacosta livre à la fois un portrait assassin du XIXè siècle, un cabaret déjanté et un polar mi-Famille Addams, mi-Kafka. A nous Paris

Une grinçante satire des faux-semblants de la bourgeoise. Libération

Yann Dacosta met en scène un Labiche hilarant sur le mode de la noirceur. Culot et ingéniosité au service d’une comédie dézinguant la bourgeoisie. Politis





Magnifique esthétiquement et interprété par une distribution brillante idéalement dirigée, « L’affaire de la rue de Lourcine » est un vaudeville singulier et une formidable réussite qu’on ne peut pas rater. Froggy’s delight

Guillaume Marquet (récompensé par un Molière pour son rôle dans Le Dindon mis en scène par Philippe Adrien) et Benjamin Guillard sont magistraux dans les deux rôles principaux. Il y a dans leur duo quelque chose de Laurel et Hardy. Le reste de la distribution est également d’un excellent niveau et les interludes musicaux fonctionnent à merveille. Un spectacle que l’on n’hésite donc pas à vous recommander ! Mes Illusions comiques

Redoutable. La Vie

Rythme, justesse et inventivité. Excellent directeur d’acteurs, Dacosta imprime au spectacle le rythme nécessaire, et les comédiens, justes et inventifs, font tous merveille, loin des clichés traditionnels. Webtheatre

Yann Dacosta revisite les motifs labichiens dans une ambiance cauchemardesque et cocasse. Portée par cinq comédiens loufoques et énergiques et un duo de musiciens talentueux, cette version millimétrée séduit. N’hésitez pas. Hier au Théâtre

Les acteurs, musiciens chanteurs à l’occasion de jolis refrains vaudevillesques, sont tout bonnement excellents, s’oubliant pour l’accomplissement de leur rôle scénique. Grotesques et burlesques pour le public, sérieux et graves pour leurs proches bernés, ils suscitent le rire franc et la moquerie joyeuse. Grimaces, pitreries, apartés, adresses au public, la représentation passe comme une météorite scénique, une traînée lumineuse, entre bouffonneries et sourires en coin. Hottello

Rencontre

Rencontre avec l’équipe artistique
dimanche 25 janvier 2015 à 17h

Entrée libre


Garde d’enfants

Garde d’enfants
dimanche 1er février 2015 à 15h30
(5€ par enfant de 5 à 11 ans).
Spectacle de conte / atelier / goûter avec Carole Visconti (réservation indispensable).

En savoir plus sur la garde d’enfants




Surtitrage

Surtitrage adapté pour les spectateurs sourds ou mal-entendants
le dimanche 8 février 2015 à 15h30 et le mardi 10 février 2015 à 19h30.

La représentation du 8 février 2015 sera suivie d’une rencontre traduite en langue des signes française

En collaboration avec Accès Culture



Galerie

Skip to content