La joyeuse et probable histoire
T13 / Bibliothèque
La joyeuse et probable histoire de Superbarrio,
que l’on vit s’envoler un soir dans le ciel de Mexico
Texte et mise en scène Jacques Hadjaje
Petite et grande Histoire
Superbarrio (Superquartier, en espagnol) a réellement existé. Il a jailli des décombres de Mexico après le terrible tremblement de terre de 1985, qui tue 1500 personnes et détruit le centre de la Capitale. Les sinistrés campent dans les rues et se fédèrent en comités de quartier pour exiger d’être relogés là où ils ont toujours vécu.
Superbarrio est l’un des responsables de ces comités. Il n’est ni homme politique, ni syndicaliste. C’est un ouvrier, ancien champion de lucha libre (la lutte libre, équivalent du catch), sport très populaire au Mexique. Le visage masqué, en combinaison rouge et cape jaune, il vole au secours des pauvres et des sans-logis, lutte contre les promoteurs corrompus, négocie des crédits à la construction et devient ainsi la bête noire des administrations.
La trame de la pièce, ainsi que les autres personnages qui l’animent, sont totalement fictionnels. Partant de l’Histoire (la vraie), nous entrons dans la joyeuse et probable histoire de Superbarrio.
L’action se décline en trois nuits, dans un Mexico dévasté, un an après le tremblement de terre. Superbarrio est au plus haut de sa notoriété. Les fils de la vie publique et de la vie privée seront tricotés ensemble.
Durant la première nuit, on assiste à une ronde des personnages qui gravitent autour de Superbarrio. C’est une nuit électrique : on sent monter la tension provoquée par l’annonce d’une manifestation monstre, prévue pour le lendemain.
Au cours de la deuxième nuit, c’est la décision de Superbarrio de se présenter aux élections présidentielles qui sert de catalyseur. Il y a le feu à la maison Mexique. Et les cœurs s’embrasent aussi. Différentes stratégies, amoureuses ou politiques, se mettent en place, soit pour accompagner Superbarrio dans son projet, soit pour l’en détourner.
La troisième nuit est le temps de la redistribution des cartes. Les uns perdent, les autres gagnent, chacun donne un autre sens à sa vie. Superbarrio doute de lui-même puis se ressaisit. Il renonce néanmoins à toute ambition politique au profit de l’action de terrain.
Avec
Isabelle Brochard,
Sébastien Desjours,
Anne Didon,
Anne Dolan,
Guillaume Lebon,
Delphine Lequenne,
Laurent Morteau,
Production Compagnie des Camerluches Coproduction Pôle Culturel d’Alfortville (résidence de création) et Théâtre Clin d’œil (Saint-Jean-de-Braye)