Juste la fin du monde
T13 / Bibliothèque
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Juste la fin du monde

de Jean-Luc Lagarce
mise en scène : Samuel Theis
Du 25 novembre au 4 décembre 2011
T13 / Bibliothèque
1h30

Le fils ainé revient, pour annoncer qu’il va bientôt mourir.
C’est un dimanche, évidemment

Raconter le Monde, ma part misérable et infime du Monde, la part qui me revient – Jean-Luc Lagarc

« Louis est parti depuis longtemps. Il a quitté sa région natale, sa maison d’enfance, la famille qui l’a vu naître et grandir.
Il voulait devenir quelqu’un. Renaître ailleurs. Loin des siens. Libre. À sa famille, il envoyait des cartes postales. Pas de nouvelles, pas de confidences, juste un signe de vie. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan. À l’aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu’on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité. Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l’enfance, qui toujours nous rappelle, comme s’il était finalement le seul à faire tomber le masque. Plus que le rapport à la mort, nous nous intéressons particulièrement à cette friction entre Louis, l’homme habile, et cette famille « popu » aux aspirations étriquées. La pièce repose essentiellement sur les échanges maladroits entre ces personnages, aussi familiers qu’étrangers, qui se cherchent et s’expriment brutalement. Il se joue ici la tragédie des gens ordinaires. Je m’attache dans le travail avec les acteurs à incarner la famille générique, universelle, tout en appuyant un contexte social, des singularités. Raconter une histoire simplement, avec des personnages et des enjeux forts.»

Le même besoin d’amour inconsolable

Jean-Luc Lagarce, dans son oeuvre, raconte toujours la famille, toutes les familles, celle dont on est issu et celle qu’on se choisit. Dans Juste la fin du monde, c’est la famille de sang. Ces gens les plus proches de nous et qui nous paraissent parfois  des étrangers. Nous devons tous composer avec notre famille. Louis a abandonné la sienne, un départ qu’il voulait définitif. Il s’est construit ailleurs. Refusant de jouer son rôle d’aîné. Mais à l’aune de sa mort, il décide de se confronter aux siens, une dernière fois, de retourner les voir. Et peut-être, avec l’annonce de sa fin toute proche, se réconcilier avec eux, avec lui-même.

Mais entouré par ses proches, Louis est seul. On ne le connaît plus. Ces longues années d’absence, ponctuées de cartes postales, ont laissé place au fantasme. Louis est différent, mais on le croit indifférent. On ne comprend pas son silence.

Le vide qu’il laisse écrase les autres. Les personnages remuent leurs blessures, leurs souvenirs… Tous hantés par le même besoin d’amour inconsolable, obsédés par cette nécessité de dire leur vérité pour ne plus la subir.

La force de l’écriture de Jean-Luc Lagarce est de sonder les êtres et de rendre toute leur complexité avec une précision absolue.

C’est avec une mise en scène dépouillée, la simplicité du jeu, dans  un engagement total à prendre cette parole, que nous donnerons à entendre l’humour féroce, l’ironie et quelque chose de “cette infinie douleur intérieure”. Essayer d’être le plus transparent possible.

Samuel Theis

Générique

Avec
Sandrine Attard (Catherine),
Aymeric Lecerf (Antoine),
Pauline Moulène (Suzanne),
Marie-Bénédicte Roy (La mère),
Samuel Theis (Louis)

et les enfants Laura Genovino et Gabriel Baillot

Assistant à la mise en scène Florent Gouëlou,
Scénographie Myriam Rose assistée de Tiphaine Monroty,
Costume Dora Diamant,
Création son Antoine Richard,
Création lumière Kévin Briard,
Vidéo Claire Burger et Samuel Theis

Production Thalia Théâtre, Coproduction Théâtre 13, Avec le soutien de la SACD.
 



Samuel THEIS
Franco-allemand, Samuel Theis est originaire de Forbach, en Lorraine. Il fait des études de communication interculturelle à l’université de la Sarre, en Allemagne, avant de se tourner vers le théâtre. En 2001, il se forme à l’École du Théâtre National de Chaillot à Paris. Deux ans plus tard, il entre à l’ENSATT, où il travaille avec Christian Schiaretti, Silviu Purcarete, Christophe Perton, Anatoli Vassiliev. À sa sortie, il rejoint Christian Schiaretti au TNP, sur une adaptation de Coriolan de Shakespeare, puis Christophe Perton, pour une création sur un texte de Toller au théâtre de la Ville à Paris. En 2009, il travaille à Berlin avec Yuri Alschitz et Giampaolo Gotti, sur Les Trois Sœurs…. Au cinéma, il fait ses débuts sous la direction de Jean-Michel Ribes, Bertrand Tavernier, Philippe Lefebvre. Il travaille notamment avec Thierry Binisti, Philippe Berenger, Stéphane Clavier, Philippe Triboit, Gabriel Aghion, pour la télévision. En collaboration avec Claire Burger et Marie Amachoukeli, il s’essaie à la réalisation avec le film Forbach. Dans ce moyen-métrage inspiré de son histoire personnelle, Samuel joue son propre rôle, aux côtés des véritables membres de sa famille. Le film sera primé dans de nombreux festivals (Cinéfondation à Cannes en 2008, Grand Prix au festival de Clermont-Ferrand en 2009), ce qui lui permet aujourd’hui d’écrire un premier long-métrage. Il découvre Jean-Luc Lagarce avec Julie Brochen qui lui confie le rôle d’Antoine dans Derniers remords avant l’oubli. Cette plongée dans l’univers de l’auteur déclenche un véritable coup de cœur.

 

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