Femme de chambre
T13 / Bibliothèque
Les heures secrètes de la vie banale d’une femme peu ordinaire.
Lynn, après des mois passés en clinique, revient dans le monde de la norme et expérimente sa liberté retrouvée. Elle devient femme de chambre à l’Eden grâce à Heinz, son ancien compagnon et patron de l’hôtel. Elle nettoie sans relâche, fait de la propreté son salut, avant de retrouver, le soir, sa solitude. Pour traverser les heures vides, Lynn se crée des rituels, elle observe, touche les effets personnels des clients, s’immisçant toujours davantage dans leur intimité. Un jour, à force de rêver, elle oublie le temps. Alors qu’un couple entre dans la chambre, elle se jette sous le lit, les écoute et s’endort. Désormais, chaque mardi, Lynn se couchera sous un lit à l’Eden.
Obsédée par les autres qu’elle ne connaît pas, elle tente d’écouter un peu leurs vies. Les expériences de Lynn, petits fragments de l’existence de cette héroïne anonyme, l’embarquent à la recherche de son identité et du sens… Sens de la vie, ceux du corps, sens de notre monde moderne qui souvent isole, égare, enferme les êtres fragiles. Combien y a t’il de Lynn invisibles aujourd’hui dans nos villes ?
Générique
Avec
Sarah Capony (Lynn)
Erwan Daouphars (Heinz et l’Homme 1)
Coco Felgeirolles (la Mère)
Flore Grimaud (Sabrina et la Femme 1)
Hélène Viviès (Chiara)
Gaëtan Vassart (le Thérapeute, l’Homme 2 et l’Homme 3)
Adaptation Sarah Capony, collaboration artistique Quentin Baillot, assistante, mouvement Caroline Darchen, scénographie Perrine Leclere-Bailly, lumières Vyara Stefanova, costumes Claire Gérard-Hirne, Janina Ryba, son Pierre Dumond, production & diffusion Florence Lhermitte, administration Odile Andrieu, Communication Isabelle Porte
Production Compagnie Querelle en coproduction avec le Théâtre 13, avec l’aide à la diffusion d’Arcadi et le soutien de la Sacd.
Sarah Capony
Comédienne, elle entre à 18 ans à l’école du Studio d’Asnières puis, l’année suivante, à l’ENSATT. À sa sortie en 2001, elle travaille sous la direction de Nita Klein, Richard Brunel, Gilles Chavassieux, Marie-Sophie Ferdane et Jacques Weber. En 2004, elle part plusieurs mois en Pologne afin de suivre le travail du metteur en scène Krystian Lupa.
À son retour, elle rencontre Gilles Bouillon pour qui elle sera Héléna dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare puis Léna dans Léonce et Léna de Büchner (CDR de Tours, Théâtre des Artistiques Athévains à Paris et tournée). En 2007, elle joue au côté de Nicolas Vaude dans Fantasio de Musset, mis en scène par Stéphanie Tesson (Théâtre du Ranelagh). Au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers elle joue dans Nathan le sage de G.E Lessing, un spectacle de Laurent Hatat créé en 2008, puis repris en 2009. Entre temps, elle incarne Annabella dirigée par Patrick Schmitt dans Dommage qu’elle soit une putain de John Ford (Théâtre La Forge à Nanterre).
Elle a le projet de monter la première pièce de Markus Orths Die entfernung der amygdala (UA) qui sera bientôt en traduction.
Compagnie Querelle
La Compagnie est fondée en 2008 pour la création du spectacle Colloque Sentimental d’après Paul Verlaine mis en scène par Quentin Baillot avec Erwan Daouphars, Mara Dobresco – piano – et Vincent Malgrange – violoncelle – (coproduction Cie Querelle, Amda production, Théâtre du Chêne Noir à Avignon – spectacle en tournée en 2009 / 2010 : Théâtre municipal de St Dizier, Théâtre André Malraux de Rueil Malmaison, Théâtre Municipal d’Avranches, Gare du Midi à Biarritz, Le Trident Scène nationale de Cherbourg Octeville).
En 2009, Erwan Daouphars met en scène Van Gogh le suicidé de la société d’Antonin Artaud avec Thibault Lacroix (coproduction Cie Querelle, Le Trident scène nationale de Cherbourg Octeville – création au Trident et reprise au Théâtre de Vanves en 2010).
En 2011, la Compagnie Querelle présente au Théâtre de la Bastille une lecture mise en espace d’ Hornelius de Solenn Denis, avec Erwan Daouphars, Faustine Tournant et Philippe Bérodot.
Note d’intention
Lorsque j’ai découvert ce roman, j’ai immédiatement été saisie par l’écriture si simple et si particulière de Markus Orths. Dès la première page, on pénètre très doucement, l’air de rien, dans un univers où couve la folie en suivant les pas de son héroïne, Lynn. Une jeune femme anonyme qui porte en elle toute la noblesse de la banalité, perdue dans l’immensité de la ville, à la recherche de l’être humain… Lynn ressemble à tout le monde si elle n’était pas si inclassable, si déclassée. C’est ce portrait d’héroïne ordinaire qui m’a bouleversée.
Très vite j’ai eu l’envie de l’adapter pour la scène, de jouer ce personnage et de réunir une équipe d’acteurs pour raconter cette histoire. J’ai alors immédiatement contacté Markus Orths par l’intermédiaire de son éditrice en Allemagne et par chance, il parlait français. Nous avons entretenu une correspondance et il m’a reçue chez lui, à Karlsruhe. Ça a été une rencontre formidable, nous avons lu ensemble mon adaptation, corrigé, travaillé, échangé sur le texte, sur ses personnages et il m’a donné son accord enthousiaste pour jouer et mettre en scène son roman.
Raconter cette fable c’est suivre l’errance de Lynn, ses gestes, ses hésitations, son silence et surtout, sa folle obstination à s’inventer une histoire, une destinée. Et le spectateur suit ses actions, ses pensées, «comme si les pensées avaient des jambes», il est le témoin des heures secrètes de cette femme de chambre peu ordinaire…
À̀ force de donner des couleurs aux journées, d’imaginer des histoires aux vêtements laissés dans les chambres, à une valise ou à un séchoir, Lynn va de plus en plus loin. Un jour, elle se couche sous un lit, à l’hôtel où elle travaille. Elle se met à écouter la vie des gens, elle se dit «j’ai trouvé quelque chose, je dois le refaire, chaque mardi, je le ferai chaque mardi». Autour d’elle, son monde solitaire est peuplé de figures emblématiques qui sont autant de rituels qui rythment sa semaine…
La mère, restée dans sa ville de province, que Lynn appelle de la cabine téléphonique, elles parlent de choses et d’autres, leurs conversations se résument à une suite de questions-réponses cocasses et pathétiques. Le coup de téléphone à la mère, ce sera le jeudi.
Le patron de l’hôtel, son ancien compagnon, peut-être la seule personne que Lynn connaisse en ville. C’est vers lui qu’elle se tourne en sortant de la clinique et il accepte de lui donner un job à l’essai. Heinz, ce sera tous les lundis.
La prostituée, Chiara, une femme libre, sans patron ni mac. Avec elle, Lynn découvre «le picotement sur la peau», ce qu’elle aimerait c’est entrer dans sa bouche pour voir «les mots juste avant qu’ils sortent». Chiara sera le rituel du samedi.
Le thérapeute, c’est le passage obligé, la caution pour rester dehors, ce sera le vendredi.
Et tous les jours de la semaine, les clients de l’hôtel.
La perversité de Lynn, ses obsessions, ses expériences, s’imposent au spectateur avec une simplicité enfantine, presque une innocence. Il y a du sourire dans son désespoir, de la comédie dans sa folie.
Combien y a t-il de Lynn invisibles aujourd’hui dans nos villes ?
Sarah Capony
Résumé
Lynn, après des mois passés en clinique, revient dans le monde de la norme et expérimente sa liberté retrouvée. Elle devient femme de chambre à l’Eden grâce à Heinz, son ancien compagnon et patron de l’hôtel. Elle nettoie sans relâche, fait de la propreté son salut, avant de retrouver, le soir, sa solitude. Pour traverser les heures vides, Lynn se crée des rituels, elle observe, touche les effets personnels des clients, s’immisçant toujours davantage dans leur intimité. Un jour, à force de rêver, elle oublie le temps. Alors qu’un couple entre dans la chambre, elle se jette sous le lit, les écoute et s’endort. Désormais, chaque mardi, Lynn se couchera sous un lit à l’Eden. Un mardi, un homme fait monter une prostituée nommée Chiara…
L’auteur
Markus Orths
Il approche de la quarantaine et reste un homme en rupture. Révolté comme un adolescent rêveur. Armé de convictions comme un esprit pur. Markus Orths est un écrivain allemand de la nouvelle génération, celle des petits-enfants de l’après-39-45. «Je suis en guerre contre moi-même et les autres» dit-il. Pourtant émane de ce grand gaillard aux yeux rieurs, au sourire franc, une sorte de timidité, de douceur. Markus Orths s’exprime dans un français impeccable qu’il avoue ne pas avoir pratiqué depuis dix ans et s’excuse à l’avance des fautes de grammaire qu’il pourrait commettre – on n’en a guère entendues. Dans une Karlsruhe réveillée par le printemps, il nous invite à une promenade dans cette ville où «être le seul écrivain » lui assure une tranquillité sans failles.
Markus Orths, d’abord soucieux de bien se faire comprendre, s’adonne vite à la confession. Il parle avec l’assurance d’un homme de foi, marche, sourit, se raconte, et l’on se dit qu’il a fait de Lynn, la jeune héroïne de Femme de chambre, le premier de ses sept ouvrages à être publié en France, quelqu’un qui lui ressemble un peu. Même souffrance de ne voir autour de lui que violences, lâchetés et sournoiseries. Même ténacité à s’inventer une vie, fût-elle de reclus, avec ses silences, sa solitude. Même désir de vaincre la fatalité.
Markus Orths, comme sa femme de chambre, est un écorché vif, un candide dans la fosse aux lions qui nous sert de société. Depuis une dizaine d’années, il s’adonne à l’écriture. Écrire, chercher la «vérité », être au plus près de l’humanité, de toutes ces Lynn en perdition impose le recueillement et l’effort. Markus Orths a rencontré la félicité.
Martine Laval, Télérama, juin 2009 (extraits)
Femme de chambre, le roman
« Les jours secrètement fiévreux d’une jeune femme fragile. Fulgurant, sensuel, troublant et même, délicieusement dérangeant, ce roman d’un jeune auteur allemand, pour la première fois traduit en français. D’emblée, l’écriture exige le silence, impose une lecture qui serait recueillement. […] Femme de chambre ou le roman fiévreux, sensuel, fulgurant – à peine plus d’une centaine de pages – de la rage de vivre. » Télérama
«Dans un style distant et simple – qui fait l’intérêt du texte – Markus Orths nous parle d’un entêtement à vivre, fût ce à travers la vie des autres. » Libération
« N’était l’ambiance pesante, on pourrait rire devant les situations incongrues que l’imagination de Markus Orths enchaîne. Mais trop mal à l’aise pour cela, nous sourions à peine, sous tension. C’est toute l’habileté de l’auteur de ne jamais relâcher la pression dans ce récit insolite et prenant. » Le Matricule des Anges
“C’est le plus grand bonheur pour un écrivain s’il trouve un lecteur, une lectrice qui a lu son livre avec la même ardeur qu’il l’a écrit” a dit Henri Miller. Malheureusement ce bonheur est rare. Ainsi ma joie était inexprimable après avoir fait la connaissance de Sarah Capony. C’est elle qui a lu « Femme de chambre », mon roman, d’une manière si profonde que j’étais vraiment touché et c’est elle qui a aussi écrit une adaptation pour le Théâtre que je trouve formidable. J’ai eu la chance de travailler avec elle sur le texte et j’avais fréquemment l’impression qu’elle avait compris et saisi le texte mieux que l’auteur même. Au cours du travail elle avait toujours une grande vision, elle avait toujours vu ce roman sur scène, avec ses dialogues et monologues, elle même jouant Lynn Zapatek, la protagoniste de « Femme de chambre ». Et je suis sûr que cette passion se montrera au Théâtre 13 à Paris où la pièce va être représentée les 26 et 27 Juin 2012. Je me réjouis d’avance de pouvoir être présent à cet événement.”
Markus Orths, avril 2012
Femme de chambre a été publié dans neuf pays et a reçu le Telekom Austria Prize.
DAS ZIMMERMÄDCHEN par Markus Orths © Schöffling & Co. Verlagsbuchhandlung GmbH, Frankfurt am Main 2008 Éditions françaises Liana Levi, traduction Nicole Casanova
Markus Orths a reçu le prix Stückewettbewerbs pour l’écriture de sa première pièce
Die entfernung der amygdala (UA) qui sera créée le 26 avril 3013 à Baden Baden
Presse
Cueillis par Sarah Capony
Révélations en chaîne au Théâtre 13 : une comédienne, un metteur en scène, un texte et un auteur. Tout ça dans un seul spectacle.
Cela fait du bien, de temps en temps, d’être cueilli par un spectacle dont presque tout, auteur, metteur en scène et comédiens, nous était peu ou prou inconnu. Quant au « pitch », il était mince : l’histoire d’une femme de chambre à la vie réglée comme du papier à musique. Mais quand même, une chose nous rassurait si besoin en était : on est au prix Théâtre 13 des jeunes metteurs en scène, dans ce lieu qui est bien, comme le proclame l’affiche sans mentir, un « concentré de jeunes talents » (voir, par exemple, le très beau Misanthrope primé en 2010 qui a depuis connu une très belle carrière).
En apparence insignifiant, voilà en fait un personnage fascinant que cette femme de chambre, la trentaine, bouche perpétuellement ouverte, toute gauche, dans sa façon de parler, de se mouvoir, de simplement se tenir debout. Gauche mais étrangement déterminée, avec un côté « cash » qui fait échapper le personnage à toute mièvrerie. Lynn est maniaque. À l’hôtel qui l’emploie (ironiquement appelé « Éden »), elle nettoie jusqu’aux chambres inoccupées, fait la poussière tous les jours dans des recoins invisibles au commun des mortels. Mais ces bizarreries se fondent dans un être au monde décalé, une présence-absence tantôt tragique, tantôt burlesque. C’est la grande intelligence de cette mise en scène, toujours sur le fil. Sarah Capony parvient à évoquer beaucoup avec très peu, la scénographie étant d’une grande sobriété. En revanche, quelle richesse du côté de l’interprétation ! Tous les comédiens sont au diapason, entraînés par une Lynn/Sarah insaisissable et inattendue.
Lynn joue en effet innocemment avec le feu, la candeur se mêlant à une sensualité décomplexée. Et, avec son bon sens, Lynn désarçonne le thérapeute (Gaétan Vassart aux mines chafouines) censé l’aider, lors de brèves scènes très drôles. Mais elle suscite aussi la compassion, abandonnée sur un quai de gare par celle avec qui elle doit, rêve chimérique, partir aux Caraïbes. Son attachement au travail, son incapacité à vivre pour elle‑même, sont tels que son patron doit la tancer pour lui faire prendre des congés. Un comble.
Cœur et corps à prendre
Au fond, ce qui fait la matière de la vie de Lynn, c’est le temps lui‑même. Le sens (absurde) de la vie, c’est l’assurance de retrouver, chaque semaine, des rituels qui remplissent l’existence comme on remplirait un tiroir avec des chemises parfaitement repassées. Un vide que montre superbement la mise en scène, toute simple, se déployant autour d’un lit et d’un instant fondateur : celui où, dans la chambre d’un client, Lynn décide de se cacher sous le lit et d’épier. D’abord malgré elle, puis volontairement. Mieux : ce sera désormais ainsi « chaque mardi ! » Et voilà le vaudeville qui bascule dans une sorte de théâtre de l’absurde lunaire et mélancolique, entre espoir et désespérance, en tout cas un sentiment « blanc sale », couleur qui caractérise les lundis pour la jeune femme. Elle devient une héroïne de mélo, jeune fille désœuvrée, cœur et corps à prendre, que l’amour arrache, en rêve et un peu en réalité, à une vie monotone. Elle est Emma Bovary, abandonnée au bord de la route avec son paquetage par l’amant censé venir l’enlever pour que commence, enfin, une vie meilleure.
Et toutes ces nuances, toute cette palette inattendue, ce regard attentif et lucide sur tous les personnages (les seconds rôles de la mère et de Chiara la prostituée sont très soignés), sont l’œuvre de Sarah Capony : interprète de Lynn, metteuse en scène, elle a aussi signé l’adaptation du roman de Markus Orths. On ne se serait d’ailleurs jamais douté qu’il s’agit là d’un roman tant le caractère théâtral de l’œuvre coule de source. À l’heure d’écrire ces lignes, on ne sait si Sarah Capony sera récompensée (par le prix du Jury ou celui du Public), mais on souhaite sincèrement le meilleur à cette jeune femme talentueuse. Histoire de la faire sortir pour de bon de dessous le lit.
Céline Doukhan – Les Trois Coups
Extrait vidéo
Café Philo
Jeudi 21 mars 2013 à 19h30 dans l’espace caféteria du Théâtre 13 / Seine
L’Identite (lire le compte rendu)
Entrée libre sur réservation au 01 45 88 62 22 – une consommation au bar vous sera demandée.
Théa, agence de philosophie créée en 2012 par Flora Bernard, Marion Genaivre et Audrey Picard, propose au Théâtre 13 d’animer des ateliers philosophiques ouverts à tous et gratuits, dans l’espace restauration du Théâtre 13 / Seine. L’une des motivations fortes de Théa est de faire sortir la philosophie de l’université pour la faire entrer dans la vie de tous les jours, là où elle peut apporter un éclairage sur le vécu de chacun. Les ateliers philosophiques sont une occasion de prendre le temps de penser, de questionner, d’expérimenter l’écoute active.
Théa propose d’organiser des ateliers, dès janvier 2013 à raison de un par mois, qui touchent un thème abordé dans les pièces programmées par le Théâtre 13.
Le thème en lien avec Femme de chambre sera L’Identite.
L’Atelier aura lieu le jeudi 21 mars 2013 à 19h30 dans l’espace caféteria du Théâtre 13 / Seine
Objectifs d’un atelier philosophique Théa.
L’atelier Théa a deux objectifs principaux :
– Proposer aux participants des éléments philosophiques de fond sur des sujets proposés
– Proposer aux participants de faire l’expérience de la pratique philosophique, notamment autour du questionnement, de l’écoute et de l’argumentation.
De manière plus spécifique, il s’agit de faire l’expérience :
– du questionnement en prenant le temps de poser la « bonne » question ;
– de l’écoute active, grâce à un véritable dialogue avec les autres participants ; le philosophe de Théa veillera à ce que les échanges ne tournent pas au café du commerce, débat d’opinions au cours duquel chacun donne son avis sans se soucier de celui des autres.
– du développement d’un argument
– de la remise en question personnelle suite à une réflexion philosophique
Durée : 1h30
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