Théâtre de Belleville
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Agathe et la chose commune

texte et mise en scène Gaëtan Gauvain
mention spéciale 2017 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Du 29 novembre au 10 décembre 2017
Théâtre de Belleville
1h05

Le destin de la Sécurité Sociale imaginé à travers celui d’une famille


Agathe, retraitée de la Sécurité Sociale, reçoit sa famille et s’apprête à accueillir le nouveau compagnon de sa petite-fille. Cet événement lui rappelle sa rencontre avec son mari qui, croyant aux valeurs mutualistes, a fait adopter un système de cotisations au sein même de leur foyer.

Tandis que les désaccords avec son gendre sur ce fonctionnement se réveillent, les souvenirs d’Agathe ressurgissent et s’entremêlent à la réalité. Envahie petit à petit par son passé, elle s’accroche au contact qu’elle entretient avec les siens, dans l’espoir de rester avec eux et de continuer à faire vivre les valeurs qui lui sont chères. Ses proches sont alors partagés entre la compassion et la nécessité de gérer un fonctionnement qu’ils n’ont pas imaginé et dont ils doivent s’emparer. Tous différents, ils débattent alors entre eux de l’héritage qu’on leur a laissé et de la façon de le réinventer.

La pièce est un parallèle entre la perte de la mémoire et la fin d’une certaine façon d’envisager la collectivité. Elle démontre qu’un système, par son existence même, est voué à disparaître et que cette extinction est l’occasion d’un nouveau paradigme.
 

Générique


Texte et mise en scène Gaëtan Gauvain

Avec Sylvie Artel, Marine Benech, Laurence Devilleger, Apolline Martinelli, Paul Menage, Sébastien Portier, Léa Rivière et Jonathan Salmon

Lumières Laurent Labarrère, Vidéo Colin Bernard

Production Compagnie Et rien d’autre, avec le soutien
 d’Arcadi Île-de-France, 
du Théâtre 13
 / Paris, de la Ville de Champigny-sur-Marne et de l’Espace Sorano à Vincennes

site compagnie

 



Note d’intention


Je suis né dans les années quatre-vingts et mes grands-parents ont cessé de travailler durant cette décennie. A la retraite, ils sont restés très soucieux du fonctionnement et des orientations politiques de la Sécurité Sociale, organisme dans lequel ils ont passé la totalité de leur carrière. Plus que pour suivre l’évolution d’une administration qu’ils avaient fréquentée pendant de nombreuses années, leur intérêt venait du fait qu’ils y voyaient le miroir des aspirations de notre société. Très au fait des règles établies (et toujours ré-imaginées) de l’assurance santé, ils trouvaient que certaines orientations politiques, très décriées dans les médias, étaient en fait une nouvelle quelconque. Mais parfois, d’autres décisions, qui paraissaient pourtant anodine aux yeux de beaucoup, leur semblaient une réelle régression.

Quel bénéfice apporte un système instauré pour tous ? Doit-il être le même pour tous ou peut-il comporter des ajustements ? Quelle est la limite entre l’ajustement et le passe-droit ? Ce système peut-il subsister ? Comment se transforme-t-il ?

La pièce est une réflexion sur le caractère éphémère de la vie et la fin d’une certaine façon d’envisager la collectivité.


Elle évoque également la difficulté de « s’entendre », de vivre ensemble malgré la volonté qui nous anime. Dans une moindre mesure, elle démontre que les conflits qui nous divisent peuvent également déboucher sur de nouveaux élans.

Le thème de la mémoire, très présent dans la pièce, permet également de souligner la fragilité des règles qui régissent nos vies et la nécessité d’en retrouver le sens initial. Les souvenirs imposent d’eux-mêmes une subjectivité qui complique les débats des personnages et qui contraste parfois avec la précision des réminiscences d’Agathe.

Le propos central de la pièce est donc que tout système tend à son extinction et permet, de fait, une ré-imagination et une renaissance.

Gaëtan Gauvain

Gaëtan Gauvain
Après avoir suivi le cours d’initiation à l’École Internationale Jacques Lecoq, Gaëtan Gauvain se forme durant deux ans à l’École Internationale Saidi Lassaâd à Bruxelles puis intègre l’École du Studio d’Asnières où il est accepté directement en deuxième année.
 Après ses études, il rencontre Loïc Nebreda et s’intéresse à la fabrication du masque. En tant que comédien, il travaille avec la compagnie Ecknobuls sur Shakespeare et joue Macbeth, avec Les Transformateurs, il participe à la création des Constructeurs, spectacle hommage au cinéma muet et au burlesque. Il tournera ces deux spectacles en rue et en salle.
Dès 2009, il participe à la création du LAABO, compagnie dirigée par Anne Astolfe et dont le travail est basée sur l’écriture collective ainsi que des enquêtes approfondies sur le monde du travail. En résulte 2 créations : Hold On, spectacle sur les conditions de travail dans les centres d’appel téléphoniques et (Ex)-Limen, sur le phénomène de la placardisation. Cette année, il participe aussi à l’expérience Rush, forme évolutive sur l’actualité.
Le travail de recherche avec LE LAABO, l’amène à l’écriture. Il crée pour la compagnie Acte 0 le texte Je t’aime, tout est calme, tout va bien, qu’il mettra également en scène avec une équipe de dix comédiens.

Il intervient ensuite comme metteur en scène sur le spectacle musical 3 Drôles de Gammes et répond à une commande de la ville de Champigny-sur-Marne pour la création d’une petite forme de rue mêlant théâtre et hip hop.
Depuis 2009, il enseigne également le théâtre. Il est actuellement professeur au Conservatoire de Champigny-sur-Marne et intervenant dans le cadre des options théâtre pour le compte de la Ferme du Buisson.

 



Prix des places & reservations

Prix des places
25€ (plein tarif)
15€ (tarif réduit)
10€ (- de 26 ans).

Les abonnés du Théâtre 13 bénéficient du tarif de 10€ sur présentation de leur carte d’abonné en caisse.

Réservation directement au Théâtre de Belleville
Par téléphone : 01 48 06 72 34 (tous les jours de 14h à 19h)
Par mail : reservations@theatredebelleville.com

site du Théâtre de Belleville
 



Galerie

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