Abysses
T13 / Bibliothèque
Aujourd’hui, un père et un fils regardent l’Histoire se dérouler sous leurs yeux, sur un rivage en Italie dans l’immensité de la Méditerranée. Dans Abysses l’auteur sicilien Davide Enia nous emmène sur l’île de Lampedusa, à la rencontre de ces femmes et hommes qui, fuyant les guerres et les famines, ont vu leurs espoirs d’une vie meilleure se fracasser en mer.
Ce texte de théâtre-récit écrit par Davide Enia est une décharge d’énergie et de courage.
Le texte n’amène aucune réponse. Il nous permet d’entrevoir d’un peu plus près la réalité de celleux qui font ces sauvetages en mer, celleux qui sont là pour accueillir ou non, sans jugement. S’entremêle à ce récit du monde en marche, l’histoire plus intime et plus personnelle du narrateur, de Davide avec son père. L’histoire d’un fils et son père dans une relation où les mots font défaut, où le silence est roi. Le temps du récit, ces deux histoires se superposent. Il en résulte une expérience humaine rendue dans toute sa complexité.
ABYSSES
Texte Davide Enia
Traduction Olivier Favier
Mise en scène Alexandra Tobelaim
Avec Solal Bouloudnine et Claire Vailler (guitare et voix)
Composition musicale Claire Vailler et Olivier Mellano
Scénographie Olivier Thomas
Création lumière Alexandre Martre
Création son et régie générale Émile Wacquiez
Production NEST – Centre Dramatique National transfontalier de Thionville – Grand Est. Coproduction Centre Dramatique National de l’Océan Indien ; La Passerelle – Scène Nationale de Gap et Alpes du Sud
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – Artcena. Le NEST est subventionné par le ministère de la Culture, Drac Grand Est, la Ville de Thionville et la Région Grand Est.
La presse en parle
» Avec peu, faire beaucoup. Alexandra Tobelaim met en scène Solal Bouloudnine dans Abysses, texte puissant de Davide Enia. Et dans l’épure, touche à l’essence du théâtre. Une pure merveille, un bouleversement de tout l’être. «
Sceneweb – Marie Plantin
« Lampedusa, une petite île italienne située à mi-chemin entre la Sicile et la Tunisie ou la Libye. Entre les habitant·es et les migrant·es existe un monde d’écart que ce spectacle attachant explore. Une route où se croisent espoirs et désespoirs, pertes et retrouvailles, doublée de luttes de tous les instants, pour toutes les survies… «
Art-chipel – Sarah Franck
« Ce texte, à la fois sensible, poignant, profondément humain, sans donner de leçons, est traduit par olivier Favier, qui […] l’a transmis à Alexandra Tobelaim, qui s’avoue très vite « prise dans la force de ce récit ». Il ne s’agit pas de donner la parole, comme cela a été fait souvent, aux migrants, ou si peu, mais aux sauveteurs. De faire vivre ce regard à travers leur regard, leurs gestes. Sans donner aux uns ou aux autres plus de valeur, plus de brillant qu’ils n’en méritent. Comme pour rester au niveau d’une humanité sincère et quotidienne «
L’Humanité – Gérald Rossi
« Solal Bouloudnine, comédien qu’on sait excellent dans la dérision […] non moins à l’aise ici en immersion dans une gravité tantôt psoément énoncée, tantot hurlée. En retraite, dans la pénombre, il y a aussi la magnifique voix et la guitare de Claire Vailler, vibrante d’élégie «
Libération – Gilles Renault
Rencontre
À l’issue de la représentation du 9 mars, un échange sera proposé aux spectateur·rices avec l’équipe artistique de la pièce.
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