65 miles
T13 / Bibliothèque
65 miles, c’est la distance entre Hull et Sheffield. C’est aussi la distance entre un père et sa fille… Et c’est l’histoire de deux frères que tout oppose…
Dans la lignée de Ken Loach ou Mike Leigh, Matt Hartley, pose la question de la filiation. Il s’interroge sur les fondements mêmes de l’individu… Sommes-nous libres de nos actes et de nos choix ?
Pete et Rich sont deux frères très différents. En quête d’un pardon salvateur, ils se revoient après plusieurs années de silence, dans la maison familiale où plane l’ombre de la mère et d’un père qui les a abandonnés.
Le grand frère, fraichement sorti de prison, est à la recherche de l’unique femme de sa vie qu’il n’a jamais vu : sa propre fille. Il est enfin prêt à endosser son rôle de père.
Le petit frère, lui, prend alors conscience de l’essentiel. Il a besoin de se confronter à son ancienne petite amie et aux conséquences de son passé ombrageux… La violence serait-elle innée ?
Chacun dans leur errance, ils vont aller à la rencontre de leur histoire pour apprendre à se construire et à se découvrir. Les fantômes du passé vont alors ressurgir pour leur renvoyer leur propre image…
65 Miles pourrait s’inscrire dans la lignée de Submarino, de Thomas Vinterberg, de ces histoires en prise avec la face cachée des personnages, prisonniers de leur enfance, fauchés par une Histoire trop grande qui les dépasse. C’est paradoxalement à cet endroit où peut se noyer tout l’espoir de la vie, où l’onirisme peut exister et où le moindre petit bonheur nous plonge dans une douce mélancolie, une richesse humaine et une vraie sensibilité.
Pièce écrite en 2006, elle traduit les conséquences d’une société en perte de repères.
65 miles
Texte Matt Hartley, mise en scène Pamela Ravassard
Avec Karina Beuthe, Johanna Boyé, Stefan Godin, Laurent Labruyère, Garlan Le Martelot, Benjamin Penamaria, Emilie Piponnier
Création musicale Laurent Labruyère, Scénographie Benjamin Porée, Lumières Cyril Manetta et Benjamin Porée, Costumes Hanna Sjodin, Assistant mise en scène Cyril Manetta, Collaborateur artistique Henri Dalem, Traductrice Séverine Magois
Production Paradoxe(s)-Compagnie Pamela Ravassard & Henri Dalem, avec le soutien de la région Bourgogne Franche Comté et le département du Doubs, avec l’aide à la résidence de la DRAC Bourgogne Franche Comté et l’aide du du réseau Affluences (Théâtre de Morteau, Mi scène, la Fraternelle, Théâtre de Beaune), et l’aide du Théâtre 13.
Pamela Ravassard – biographie
Formée au conservatoire de Besançon, au conservatoire du 14e arrondissement et à la Classe Libre du Cours Florent, Pamela Ravassard a joué dans les mises en scène de H. Dalem (La Guerre, Le mot « progrès », Femmes de fermes, De l’Origine du monde), de J.Boyé (La Dame de chez Maxim, Les Filles aux mains jaunes), de S. Llorca (Le Roucoulement des hommes), de J-M Halloche (Une Heure avant la mort de mon frère, Blanc), de C. Arthus (Le Chant du Tournesol), de C. Ponce-Voiron (Eves), de C. Manetta (4.48 psychose, Médée), de W. Mesguich (Il était une fois les fables)…
Au cinéma et à la télévision, elle joue sous la direction de R. Manzor, Y. Marciano, A. Délélis, J.-P. Mocky, J. Berg, V. Jamain, A. Ravassard, V. Guignabodet, G. Gallienne… Elle prête régulièrement sa voix pour des séries et films étranger.
Elle codirige la compagnie Paradoxe(s). Elle a été l’assistante à la mise en scène de Jean-Pierre Garnier (Roberto Zucco), Marcel Bozonnet (Le Tartuffe à la Comédie-Française). Elle est également assistante et collaboratrice artistique de Volodia Serre (Le Suicidé – Théâtre 13, Les Trois Sœurs – Théâtre de l’Athénée, Oblomov – Comédie-Française). Elle a mis en scène le Jeu du pendu de Pierre-Michel Tremblay et Lueurs d’étoiles de Irina Dalle.
Pamela Ravassard a été nommé en 2018 aux Molières de la comédienne dans un second rôle.
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