L’aiglon
T13 / Bibliothèque
Cachée derrière le trop grand nez de Cyrano, « L’Aiglon » est une pièce qui retrace les deux dernières années de la vie d’un enfant malade et prisonnier, fils de Napoléon, élevé en Autriche dans l’aristocratie décadente de 1830.
Avec L’Aiglon, la Cie Jordils met en scène une réalité historique rêvée comme un tableau, dont la figure principale combattrait le pinceau qui la trace puis chercherait à s’extraire de ces traits pour accéder à autre chose, pour sortir du carcan qu’on lui impose, pour lutter, grandir, vivre, peut-être, déployer ses ailes, enfin.
Maryse Estier propose de monter un Aiglon en six épisodes, s’amusant ainsi, à la fois des romans-feuilletons du XIXe siècle et de la passion croissante de nos publics pour les séries télévisées.
Tout l’enjeu sera de traduire un suspens romanesque d’époque au sein d’une réalité contemporaine, un écho d’alexandrin dans un slam d’aujourd’hui.
Conscience, panache, idéal seraient-ils des notions totalement obsolètes de notre quotidien ? Mixité de styles, de genres, de temps, goût pour la lutte et la rébellion, le tissu social de nos anciens n’est peut-être pas si éloigné du nôtre…
L’Aiglon
Texte Edmond Rostand, Adaptation et mise en scène Maryse Estier
Avec Nicolas Avinée (Metternich), Marc Berman (Prokesch), Jean-Claude Bolle-Reddat (Gentz et L’Empereur autrichien), Cécile Brune (Flambeau), Pierre Cuq (Dietrichstein), Dylan Ferreux (Thalberg et Le Tailleur), Elsa Guedj (Thérèse), Lucas Hérault (Le Soldat Autrichien et Prokesch), Michaël Maïno (Marmont), Margaux Le Mignan (L’Archiduchesse), Héloïse Lecointre (La Comtesse Camerata), Clémence Longy (Le Duc de Reichstadt), Céline Toutain (Marie-Louise et Sedlinsky)
Assistanat Valentine Bernardeau, Scénographie Marlène Berkane, Création costumes Clément Vachelard assisté de Melody Cheyrou, Création lumières Lucien Valle, Création sonore David Hess, Collaboration et administration Daria Porokhovoï
Production Cie Jordils et Tapioca Production, coproduction Théâtre Montansier Versailles. Le projet est lauréat de la subvention FoRTE de la Région Île-de-France, soutenu par Les Tréteaux de France – CDN itinérant, le Théâtre Paris Villette et la Fondation Napoléon.
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