Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute
T13 / Bibliothèque
Dix personnes nées assignées femmes, pratiquant le football dans l’équipe des Dégommeuses ou ayant une pratique scénique du corps dans l’effort, se rencontrent sur un terrain commun, celui de la performance, sportive et artistique.
Dans le temps du match et avec ses codes, elles se mettent en jeu dans une histoire généralement présentée comme appartenant aux hommes.
Elles se réapproprient ce sport plusieurs fois confisqué aux femmes, et racontent une histoire politique des corps, des identités féminines et du football. Une approche intersectionnelle des discriminations rencontrées dans la société, où se mêlent performances, musique en direct et poésie.
OÙ LA CHÈVRE EST ATTACHÉE, IL FAUT QU’ELLE BROUTE
Texte et mise en scène Rébecca Chaillon
Collaboration artistique Céline Champinot
Assistanat à la mise en scène Elisa Monteil
Avec Rébecca Chaillon, Elisa Monteil, Adam M, Adèle Beuchot-Costet, Marie Fortuit, Patricia Morejón, Audrey le Bihan, Yearime Castel y Barragan, Mélanie Martinez Llense, Etaïnn Zwer
Composition musique et interprétation live Suzanne Péchenart
Chanson/hymen de la Fifoune Anouck Hilbey
Création et régie lumière / création sonore / scénographie Suzanne Péchenart
Régie générale, son et vidéo Marinette Buchy et Suzanne Péchenart
Régie plateau Assina et Lousie Baechler
Développement / production L’oeil écoute – Mara Teboul & Elise Bernard
Production Cie Dans Le Ventre
Coproduction CDN de Normandie-Rouen, La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée, Mains d’Oeuvre, Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes, 232U Théâtre de Chambre.
Soutien Carreau du Temple, établissement culturel et sportif de la Ville de Paris.
Biographie – Rébecca Chaillon
D’origine martiniquaise, Rébecca Chaillon passe son enfance et son adolescence en Picardie. Elle rejoint Paris pour des études d’arts du spectacle et le conservatoire du XXème arrondissement de Paris. De 2005 à 2017 elle travaille au sein de la compagnie de débat théâtral Entrées de jeu dirigée par Bernard Grosjean et dans sa propre structure : La compagnie Dans le Ventre qu’elle fonde en 2006.
Sa rencontre avec Rodrigo Garcia lui confirme son envie d’écrire pour la scène performative, d’y mettre en jeu sa pratique de l’auto-maquillage artistique enseignée par Florence Chantriaux et sa fascination pour la nourriture. Elle écrit alors un seule-en-scène L’Estomac dans la peau (texte lauréat CNT/ARCENA dans la catégorie Dramaturgies Plurielles en 2012) ainsi que de courtes formes performatives, programmés dans de nombreux festival de performances mais aussi dans des lieux de diffusions tels que La Ferme du Buisson et la Scène Nationale d’Orléans. Sa création suivante Monstres d’amour (je vais te donner une bonne raison de crier) est un duo avec sa collaboratrice principale Elisa Monteil, autour du cannibalisme amoureux et d’Issei Sagawa.
En 2016, Rébecca participe aux films documentaires sur les performers pro-sex d’Emilie Jouvet My body my rules, et Ouvrir la Voix d’Amandine Gay sur les femmes afro-descendantes. Elle débute aussi sur les écrans avec un rôle récurrent pour une série produite par OCS, Les Grands, réalisée par Vianey Lebasque.
Rébecca Chaillon écrit les textes, danse et performe dans la création de Delavallet Bidiefono : Monstres/On ne danse pas pour rien et travaille avec Yann Da Costa dans Loveless et les Détaché.e.s, avec Gianni Gregory Fornet dans Oratoria Vigilant Animal, Anne Contensou pour Elle/Ulysse, Arnaud Troalic dans Polis.
Son dernier spectacle autour du football féminin et des discriminations, Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute, a été crée en novembre 2018 à la Ferme du Buisson, et représenté notamment aux CDN de Rouen, de Dijon, de Montreuil et à la Scène Nationale d’Orléans.
En 2019, elle conçoit et interprète avec Pierre Guillois le spectacle Sa bouche ne connaît pas de dimanche – fable sanguine, dans le cadre de l’édition 2019 de Vive le sujet (festival d’Avignon/SACD). Rébecca Chaillon travaille à un nouveau projet de création : Carte Noire nommée Désir.
Teaser
Ce qu’en pense la presse
« Au-delà de la performance sportive et artistique
[…] il y a dans la beauté du texte de Rébecca Chaillon et dans les images qu’elle sait composer, très picturales, une délicate poétique qui se dégage.«
Hervé Pons
« En plein dans le mille ! «
Thierry Voisin
« Une autre histoire se racontre, entre performance, poésie et théâtre documentaire«
Mathilde Alpers