Jours tranquilles à jérusalem
T13 / Bibliothèque
« Jours tranquilles à Jérusalem » suit la chronique de la mise en scène du spectacle « Des Roses et du Jasmin » d’Adel Hakim au Théâtre National Palestinien à Jérusalem. Une vision du conflit israélo-palestinien ouverte, hors du discours idéologique, partisan ou médiatique, avec simplement des paroles d’artistes palestiniens en travail.
Le spectacle nous raconte le conflit avec les membres du conseil d’administration du théâtre, l’engagement des acteurs palestiniens et leur détermination à défendre le spectacle. Il nous raconte également les difficultés, parfois insurmontables, rencontrées, tant dans le quotidien des acteurs à essayer de dépasser les tracasseries et les embûches de l’administration israélienne que dans les problèmes idéologiques et politiques rencontrés, par les uns et les autres, au détour de chaque phrase.
Jours tranquilles à Jérusalem nous parle du conflit israélo-palestinien de façon ouverte, hors du discours idéologique, partisan ou médiatique, avec simplement des paroles d’artistes palestiniens en travail. Ce détour permet de mieux entendre les difficultés, les contradictions, les surdités, les dénis, dénis d’histoire, déni de l’autre, les conflits internes, les impasses, les impossibilités de toutes les parties prenantes. Il permet d’entendre aussi les espoirs, les rires, les colères, l’humour de ces artistes qui, au milieu de tout cela et malgré tout cela, continuent à être des artistes et des artistes désireux d’être considérés simplement comme des artistes.
Jours tranquilles à Jérusalem
Texte Mohamed Kacimi, mise en scène Jean-Claude Fall
Avec Bernard Bloch, Roxane Borgna, Etienne Coquereau, Jean-Marie Deboffe, Jean-Claude Fall, Paul-Frédéric Manolis, Carole Maurice, Nolwenn Peterschmitt et Alex Selmane
Dramaturgie Bernard Bloch, Images et création vidéo Laurent Rojol, Direction technique Jean-Marie Deboffe
Production La Manufacture Cie J-C Fall. Coproduction Théâtre des Quartiers d’Ivry, Le Réseau (théâtre).
La Manufacture est une compagnie aidée par la DRAC Occitanie. Elle bénéficie régulièrement d’aides à la création de la Région Occitanie
Extraits de la revue de presse
Dans ces Jours tranquilles à Jérusalem, écrits par Mohamed Kacimi, Jean-Claude Fall, signe une mise en scène passionnée et fluide. Gérald Rossi-l’Humanité.
Chronique des répétitions de la pièce Des Roses et du Jasmin d’Adel Hakim au Théâtre national Palestinien, le spectacle de Jean-Claude Fall condense avec humour les étapes d’une création aux forceps.
Impressionnant dans le rôle du metteur en scène, Jean-Claude Fall s’est entouré d’une troupe formidable pour réveiller la mémoire d’une aventure artistique aussi exemplaire que troublante.
S’accorder à l’humilité et au désir de vérité qui permit à chacun d’aller au bout de la création à Jérusalem est en permanence palpable tout au long du spectacle. Nous faire revivre ces moments est purement bouleversant.
Patrick Sourd-Les Inrocks
Jean-Claude Fall dresse un portrait, à la fois sobre, sombre et lumineux, de la société palestinienne d’aujourd’hui. Vincent Bouquet-Sceneweb.fr
Jours tranquilles à Jérusalem restitue formidablement ces semaines de répétitions où les Palestiniens se rebellent sous l’effet de tant d’humiliations subies quotidiennement et où le dialogue mène à une grande intelligence du monde. Les comédiens sont tous électriques. Jean-Claude Fall s’est réservé le rôle d’Adel Hakim. Il le joue avec une belle énergie fragile, toujours en bascule, et a composé lui-même une scénographie inspirée par le thème du mur de séparation. Laurent Rojol, un as de la vidéo, fait intervenir les images sur plusieurs tonalités, historiques et contemporaines. Les coulisses d’un conflit capital et les secrets du travail théâtral s’entremêlent dans un spectacle à chaque instant stimulant. Gilles Costaz -WebThéâtre
À travers ce journal au titre ironique, Jours tranquilles à Jérusalem, on entre de plein pied dans une société complètement schizophrène. La division, le désir de vengeance, le déni de réalité, le refus de regarder en face l’histoire conduisent à une violence, à une folie qui gagne.
Et pourtant la vie bouillonne, on rit aux blagues qui se racontent, on pleure des horreurs qui sont rapportées, on enrage des situations absurdes qui abondent. Et cahin-caha la pièce avance, elle se jouera, faisant salle comble, sans que le public ne tire sur les acteurs (!). Elle s’exportera en France et ailleurs. L’art comme moyen de dépasser la folie des hommes ? Micheline Rousselet-SNES
Bande annonce vidéo
Rencontre avec l’équipe artistique dimanche 14 mars (entrée libre)
Rencontre avec Mohamed Kacimi, Jean-Claude Fall et toute l’équipe artistique du spectacle, dimanche 14 mars à l’issue de la représentation de 16h (entrée libre et gratuite)
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