Mois kréyol
T13 / Bibliothèque
Par des représentations immersives, le Mois Kréyol invite le public à entendre toutes les voix des Caraïbes qui résonnent de manière hybride au rythme des mots, de la musique, des cultures urbaines et du langage des corps en mouvement. Au Théâtre 13 / Bibliothèque, deux spectacles sont présentés dans le cadre de la semaine sur le Gwoka organisée par Le Carreau du Temple, le Théâtre 13 et le Mois Kréyol. Ils seront suivis d’une rencontre sur le Gwoka avec Léna Blou, Chantal Loïal, Roger Raspail, Max Diakok et Kalil Bat.
Afro Trans Diary – Kalil Bat
Kalil Bat convie le public à une plongée dans la complexité de l’existence en tant qu’être « à l’intersection de diverses identités ». Accompagné par le percussionniste et chanteur guadeloupéen Roger Raspail, la générosité des mouvements de Kalil invite à un voyage immersif, à la fois spirituel et politique. La vulnérabilité et la force s’y entrelacent délicatement, nourries par des éléments aussi profonds que le deuil, la transformation et la guérison.
Dékabouyaj – Max Diakok
Le néologisme Dékabouyaj signifie « se défaire de ses nœuds », qu’il s’agisse des sujétions coloniales ou des conditionnements physiques et psychologiques. Max Diakok met en place un rituel allant de l’intimité corporelle à l’adresse au monde. Se joue alors une forme de réappropriation symbolique. Ce solo chorégraphique est accompagné (en direct) par une musique électro acoustique avec Rico Toto aux claviers et autres appareils électroniques, un batteur tanbouyé et une chanteuse.
Rencontre sur le Gwoka
Rencontre sur le Gwoka avec Léna Blou, Chantal Loïal, Roger Raspail, Max Diakok et Kalil Bat.
À partir du constat de la forte propension au déséquilibre permanent du danseur de Gwoka (le bigidi), Léna Blou a élaboré une théorie et une technique ancrée dans la réalité caribéenne. Sur le plan chorégraphique elle développe une esthétique de l’harmonie du désordre. Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains. Sa danse circule entre tradition et modernité. Max Diakok a développé un langage à partir de l’univers gestuel et musical du Gwoka. Au-delà de la quête esthétique, sa danse est l’émanation d’une poétique ancrée dans une Guadeloupe chevillée au coeur, tout en étant en dialogue avec le monde.
Afro Trans Diary – Kalil Bat
Danse Kalil Bat
Musique Roger Raspail
Dékabouyaj – Max Diakok
Chorégraphie Max Diakok
Avec Compagnie Boukousou
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