La victoire en chantant
T13 / Glacière
Un spectacle composé des plus belles pages de Péguy, Claudel, Apollinaire, Dorgelès, Romains, Queneau, Aragon, Tardieu, et des magnifiques chansons populaires qui marquèrent ces époques. C’est ainsi que de « La Madelon » au « Chant des partisans » en passant par « La Fête à Neuneu », le spectateur pourra feuilleter l’histoire des deux guerres mondiales qui endeuillèrent le monde, en se laissant porter par le rire et l’émotion à travers la mémoire de nos pères.
Des textes et des airs qui nous font passer du rire aux larmes
1914
À l’image d’Apollinaire, la jeunesse de la classe 14 oubliant que ses parents avaient mangé du rat en 1870 quand les prussiens assiégeaient Paris, oubliant Le dormeur du val endormi pour l’éternité sous la plume d’un Rimbaud inspiré. Cette jeunesse qui avait vingt ans, tout à son ivresse de reconquérir l’Alsace et la Lorraine, se rua joyeuse, par trains entiers vers les fronts du Nord. Plus de la moitié d’entre ne revint jamais et leur sang, jaillissant sous la mitraille retomba en lettre d’or sur les marbres et les granits dréssés dans chacun de nos villages.
1939
À l’image de Michel Manoukian immortalisé par Aragon, leurs fils, à leur tour, s’engagèrent dans la résistance pour échapper à la barbarie.
En ce moment où les anciens combattants de la première ont laissés leurs honorables places à ceux de la seconde. En ce moment, où quatre vingts ans nous séparent du début du conflit le plus meurtier de l’histoire, en ce moment où l’Europe, enfin créé par des hommes de bonne volontée, donne pour la première fois à une génération entière le choix de la vie et non celui de la mort, en ce moment où pourtant le canon recommence à gronder à nos portes, comme il tonne sur l’autre rive de la Méditerranée, l’urgence de porter un regard sur ces guerres de nos parents et de nos grands-parents s’imposait.
Je voulais aussi que de jeunes comédiens puissent, par cette aventure, prendre le relais du souvenir ; car si la jeunesse est malheureusement le sang de la guerre, elle est aussi notre espoir pour demain.
A travers certaines des plus belles pages des écrits de Péguy, Claudel, Apollinaire, Dorgelès, Romains, Queneau, Aragon, Tardieu, mais également à travers les magnifiques chansons populaires qui marquèrent ces époques, le spectateur pourra feuilleter l’histoire de ces deux guerres qui endeuillèrent le monde, celle qui finira le 28 juin 1919 par le traité de Versailles et celle qui commencera le 3 septembre 1939 par la déclaration de guerre à L’Allemagne, et se laisser porter par le rire et l’émotion à travers la mémoire de nos pères.
Puisse chacun de nous garder le souvenir de ces douleurs anciennes pour que nos enfants, à leur tour, en ce nouveau millénaire, échappent à la barbarie.
Raymond Acquaviva
Rire et émotion se mêlent ainsi au fil de tableaux souvent poignants, interprétés avec justesse par de jeunes comédiens à la sincérité touchante. Télérama
Une impression de puissance se dégage du regard des acteurs, le spectateur est sous le charme et la poésie des chansons. Impérissable ! France Soir
La Victoire en chantant
Création collective sous la direction de Raymond Acquaviva
textes & chansons Charles Péguy, Paul Claudel, Guillaume Apollinaire, Roland Dorgelès, Jules Romains, Raymond Queneau, Louis Aragon, Jean Tardieu, Albert Camus…
Avec les comédiens-chanteurs Pierre Boulben, Louise Corcelette, Benoit Facerias, Philippine Martinot, Quentin Morant, Fabio Riche, Lani Sogoyou, Josephine Thoby
Assistant à la mise en scène et direction musicale Quentin Morant, Lumières Philippe Sazerat, Scénographie, costumes Raymond Acquaviva
Production La Compagnie Raymond Acquaviva
Programme du cabaret
1914-1918
L’affiche Gabriel Chevalier
La Veuve joyeuse chanson – Frantz Lhear
Lettre à Paul Déroude Alphonse Allais
Le Chant du départ chanson
La Guerre et ce qui s’en suivit Louis Aragon
Si je mourrai là bas Guillaume Apollinaire
Panam Antoine Cholier
Tu le r’verra Panam chanson
Le Train des soldats Théodore Botrel
Tout le long de la tamise chanson
Un abri dans un village démoli Alain
On revient en permission Chanson
Vers retrouvés Francis Carco
A l’ouest rien de nouveau E.M. Remarque
Ich hatt ein Kamaraden Chanson
Les Civils Antoine Chollier
Le Cri du Poilu Vincent Scotto
Le Salut du Poilu Général Brissaud
La Madelon chanson – Louis Bousquet
Mourir pour la patrie Roland Dorgelès
La Chanson de Craonne Chanson
Lassitude Antoine Chollier
La Tranchée Guillaume Apollinaire
La Butte rouge Chanson
Dans le jardin des morts Roland Dorgelès
La Crise de l’esprit Paul Valery
Prière pour nous autres charnels Charles Péguy
1939-1945
La Ligne Siegfried chanson
La Nouvelle barbarie Aragon
Chanson populaire chanson – Maurice Vandaire
Conversation Jean tardieu
La Fête à Neu-Neu chanson
Publicité Cinzano Chanson
La mode Hervé Le Boterf
Symphonie des semelles de bois chanson
Excellents français chanson Van Parys
On tue Ariette Humbert Laroche
Chanson Madeleine Riffaud
Lettre Michel Manouchian
L’Affiche rouge Louis Aragon
Le Chant des partisans chanson
Cabaret de Paris chanson
En attendant Marcel Aymé
Oui, si tu me dis oui Chanson
La Porte
Auschwitz Edith Thomas
Chant des marais chanson
Liberté Paul Eluard
Fleur de Paris chanson – Maurice Vandaire
Extraits de la revue de presse
Raymond Acquaviva gère cette compilation avec sagacité et finesse pour éviter les écueils tant du « tire-larmes » que de la parodie en modulant à bon escient l’émotion avec quelques bulles humoristiques, à l’instar de la « Publicité Cinzano » et « Le salut du Poilu », et en optant pour un rythme soutenu d’enchaînement des scènes à la dramaturgie éclectique et judicieuse, du lyrisme au réalisme et du pompier au gouailleur.
Au jeu, un époustouflant et homogène octuor de comédiens-chanteurs dirigés par celui qui fut leur professeur et leur propose, savamment accompagnés par Aude Giuliani à l’accordéon, une variété de scènes dispensées en choeur, en duo ou en solo qui, de surcroît, interviennent selon différentes techniques vocales. Froggy’s delight
Un spectacle formidablement bien mené par une troupe de huit jeunes comédiens et un musicien à l’accordéon, chantant, dansant et jouant avec beaucoup de talent.
Une mise en scène pleine de trouvailles, qui nous fait participer pleinement à ces moments de bonheur, tendresse, tristesse, et qui nous met par instant mal à l’aise. Bravo monsieur Acquaviva pour votre talent.
Une salle pleine et un vrai triomphe de la part d’un public ravi. RegArts.org
La victoire en chantant : à voir, comme une évidence, un besoin, une exigence. Pour découvrir la créativité artistique pendant ces deux guerres. Pour ne pas oublier le sacrifice de nos soldats tombés pour notre liberté. Pour attiser notre vigilance face aux radicalismes qui pointent leur nez dans notre proche avenir. Tous les spectateurs sont touchés en plein cœur. Coup2theatre.com
Un spectacle inoubliable en ce moment à Paris au Théâtre 13. Cette institution, du treizième arrondissement, n’est pas connue pour nous ennuyer, bien au contraire, mais ne tombe jamais dans la facilité. Philippe Chavernac
La beauté des textes, leur juste cruauté, leur portée d’espoirs impossibles, est rendue magnifiquement par la troupe alerte de comédiennes et de comédiens-chanteuses et chanteurs, à l’engagement total, à l’enthousiasme débordant et à la sensibilité prégnante qui touche et fait mouche.
Un spectacle imposant par son parti pris audacieux et sa belle qualité manifeste. Nous sortons troublés, émus, finalement souriants et ravis par ce temps de théâtre musical très agréable, porteur de sens et d’espérance. À voir de toute urgence, toutes générations confondues, les plus jeunes au premier rang. Incontournable ! Spectatif.com
Huit comédiens et interprètes reprennent les textes et chansons de ces deux guerres, nous replaçant au cœur de situations difficiles mais aussi pleines d’humanité. Ils évoquent le front, la solitude, la mort mais également les moments de joie auxquels les soldats s’accrochaient comme l’amitié ou l’amour. Loin de jouer sur le mélodrame, c’est un très bel hommage à ces hommes – et aussi ces femmes – qui ont tant perdu au cours de guerres qu’ils n’avaient pas choisi. Tantôt triste, tantôt drôle, c’est fort et puissant !
La mise en scène nous emmène ici et là, dans des villes, des champs, des tranchées, des foyers… par le biais de jolies trouvailles et d’une scénographie pleine d’astuces. C’est un spectacle dynamique qui nous émeut et nous rappelle l’importance du souvenir avec, en supplément, l’envie de nous replonger dans ces très beaux écrits. Le casting est talentueux autant dans le jeu que dans le chant et il serait vraiment dommage de ne pas aller les applaudir ! Sortiz.com
Cette nouvelle création de Raymond Acquaviva sonne comme un acte artistique de devoir de mémoire mais aussi comme un cri d’alarme pour les temps à venir. Qui et que chantera-t-on demain ? Dans dix, cinquante, cent ans ? Quels mots et quels cris viendront témoigner des barbaries du présent ? Qui pleurerons-nous ? La Victoire en chantant nous laisse habités et troublés par cette vertigineuse question, avec beauté et douceur. Là est sa réussite. Un Fauteuil pour l’Orchestre
Rencontre avec l’équipe artistique dimanche 26 mai 2019 après la représentation
entrée libre et gratuite
Bande annonce vidéo
Réalisation Quentin Defalt
Garde d’enfants contée dimanche 26 mai 2019 pendant la représentation
Spectacle conte / atelier / goûter
Garde d’enfants (de 4 à 9 ans) pendant la représentation de 16h
(6€ par enfant).
Réservation indispensable par téléphone, au moins 7 jours à l’avance au 01 45 88 62 22
Un dimanche par spectacle, nous vous proposons de prendre en charge vos enfants pendant la représentation de 16h (rassurez-vous, on vous les rend après !). Et comme nous sommes un théâtre, nous ne nous contentons pas de les garder, mais nous les invitons à assister à un spectacle de contes, suivi d’un petit atelier avec animations assurées par les conteurs. Le tout est clôturé par un goûter.
Les contes et ateliers sont animés par la Compagnie Tout Ouie et Carole Visconti et sont différents pour chaque spectacle.
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