L’arche
T13 / Glacière
L’arche est une fable loufoque, déjantée et contemporaine en forme de métaphore sur le réchauffement climatique.
Pendant un déluge moderne dû au réchauffement climatique, un metteur en scène au chômage est engagé par un producteur véreux pour relancer la carrière de Léa Crystal, chanteuse aphone, star déchue de la Pop Académie. Il doit monter une comédie musicale improbable des années 70 L’Arche de Noé. La troupe, résultat d’un casting fait trop vite, est constituée d’une bande de comédiens galériens, névroses et blessés par la vie. Comme nous tous, ces gens sont entièrement absorbés par leur quotidien et n’ont pas le temps ni l’envie de regarder le danger climatique en face. À travers cette expérience humaine unique qu’est la création d’un spectacle et ce microcosme qu’est une troupe de théâtre, chacun va peu à peu comprendre les causes sociologiques et profondément humaines de la catastrophe naturelle qui est en train d’engloutir leur monde. Le théâtre sera finalement soulevé par les eaux et partira voguer comme une Arche. Entraînant sa cargaison de drôles de bêtes et le public vers un avenir meilleur. Comédie burlesque à l’humour déjanté L’Arche tente de mettre en avant le lien entre notre pollution intérieure et celle que nous faisons subir à la nature.
La mise en scène joue des dilemmes de chacun des personnages : on rit des postures qu’ils s’obstinent à occuper au sein de la bande, quitte à devenir risibles, tandis qu’en creux, on ressent leur frustration de ne pas savoir faire tomber les masques. C’est un humour loufoque et toujours sur le fil, qui fait la force de la pièce. L’Arche tient à aborder le sujet du réchauffement climatique de façon positive, en portant un message d’avenir, mais à travers des personnages imparfaits et paradoxaux : l’écart entre le contenu du propos, et les personnalités de ceux qui l’expriment, illustre la complexité de cette question.
Le sujet de la pièce impose un rythme effréné, une course en avant qui s’accélère toujours. Au milieu de tout cela, les parties chantées posent les jalons de l’histoire, mettant en lumière ce qui divise les personnages, puis, petit à petit, ce qui les unit.
Parce que le temps presse, tout est survolté : c’est l’énergie du désespoir. Mais si chacun comprend son rôle, prend sa place et embrasse son destin, peut-être deviendra-t-elle celle de l’espoir ?
L’Arche
texte Olivier Denizet et Suzanne Legrand
mise en scène Suzanne Legrand, Victor Lockwood et Olivier Denizet
Avec Olivier Denizet en alternance avec Victor Lockwood (Arnaud), Louise Larret (Jennifer), Suzanne Legrand (Léa), Quentin Morant (Vladimir), Sofia Naït (Noémie), Daniel Njo Lobé (Baptiste), Jonathan Pinto-Rocha en alternance avec Arnaud Saint-Père (Richard), Zacharie Saal (Rocca), Isabelle Turschwell en alternance avec Virginie Bracq (Sarah), Paul Vignes (Hakim).
Musique Arthur Gueyffier et Suzanne Legrand, Arrangements Mehdi Bourayou, Costumes et accessoires Emmanuelle Julliard, Décors Sévil Grégory, Lumières Thierry Guisti, Chorégraphie Judith Chancel
Production Iris Créations, avec le soutien d’Emmaüs. Spectacle créé en collaboration avec Le Théâtre 13 / Paris.
Rencontre avec l’équipe artistique dimanche 2 décembre 2018 après la représentation
Avec la participation de Jean-Daniel Paris, spécialiste du Climat au CNRS
entrée gratuite
Garde d’enfants contée dimanche 9 décembre 2018 pendant la représentation
Spectacle conte / atelier / goûter
Garde d’enfants (de 4 à 9 ans) pendant la représentation de 16h
(6€ par enfant).
Réservation indispensable par téléphone, au moins 7 jours à l’avance au 01 45 88 62 22
Un dimanche par spectacle, nous vous proposons de prendre en charge vos enfants pendant la représentation de 16h (rassurez-vous, on vous les rend après !). Et comme nous sommes un théâtre, nous ne nous contentons pas de les garder, mais nous les invitons à assister à un spectacle de contes, suivi d’un petit atelier avec animations assurées par les conteurs. Le tout est clôturé par un goûter.
Les contes et ateliers sont animés par la Compagnie Tout Ouie et Carole Visconti et sont différents pour chaque spectacle.
Exposition hall du 13 novembre au 16 décembre 2018
STERE / SEVE
Exposition de Louise-Alice et Flora Marc
en résonance avec le spectacle L’Arche
Notre époque est caractérisée par des préoccupations écologiques majeures, notamment la disparition accélérée de nombreuses espèces animales et végétales et les changements climatiques, qui sont des conséquences des comportements humains. Ces problèmes nous renvoient au mythe du déluge et de l’arche de Noé, symbole de la catastrophe à venir et de la tentative de sauver ce qui peut encore l’être.
L’arbre, est un être vivant menacé par la catastrophe écologique et c’est en même temps de l’arbre lui même qu’est issu le bois, matériau qui compose l’arche mythologique. D’ailleurs, de quel bois aurait-elle été fabriquée ? Un bois solide, imputrescible, un résineux ? Un bois de gopher, « Torreya Taxifolia », comme le dit la légende ?
Géants végétaux, les arbres protègent, abritent et permettent le développement et l’épanouissement de la vie biologique et humaine. C’est donc en tant que symbole de la fragilité du vivant et en tant que refuge possible pour l’homme que nous envisageons l’Arbre et son rôle fondamental dans nos écosystèmes planétaires.
Dans une série de sculptures, dessins et peintures, mettant en correspondance nos imaginaires et recherches plastiques autour de l’arbre, nous souhaitons célébrer son éternité, sa grandeur face à nous, humains, petits, éphémères, mais pouvant également être prédateurs et destructeurs.
Célébrer la fragilité de l’Arbre par la finesse du dessin, sa présence silencieuse par la délicatesse de la peinture.
Les matières et textures des arbres sont autant de supports d’inspirations pour révéler leur force et leur fragilité. Mais aussi leur pérennité, car ils parviennent à survivre en cicatrisant, repoussant inlassablement si nous leur en laissons la possibilité.
Doués de cette force de régénérescence, ils sont une leçon de persévérance.
Quel rapport entretenons-nous réellement avec eux ? Quelle valeur leur octroyons nous ? Autant vénérés, qu’exploités, les hommes entretiennent un rapport parfois bien ambigu avec l ‘Arbre.
Et pourtant, ils sont refuges lorsque nous pouvons nous abriter sous leurs ombres.
Et a l’intérieur de leurs plis, nous pouvons rêver des mondes utopiques, percevoir la résonance de vielles légendes dans lequel l’arbre sacré et millénaire se fait compagnon.
Revue de presse
L’Arche, comédie musicale enlevée, relate les déboires d’une troupe d’artistes fragiles. Burlesque à souhait.
Olivier Denizet et Suzanne Legrand se sont appuyés sur la complicité visible des interprètes et les entraînent avec maestria dans un tourbillon de folie. Le Figaro
Une fable loufoque et drôle. Un humour parfois potache, souvent perçant et grinçant. L’Humanité
Ce pari un peu fou, qui ne manque ni de sens ni d’humour, est à découvrir pour enchanter les enjeux de notre planète et nos choix de vie ! Quiveutleprogramme.com
Dix artistes caméléons entraînent le public dans un tourbillon de folie. Figaroscope
Rythme effréné et joyeux troupeau ! Les comédiens s’en donnent à coeur joie. L’énergie positive de la troupe suffit à entraîner le public dans leurs péripéties. Cette parabole écologique part en vrille et finalement gagne le coeur des spectateurs ! Art Juice
Un très bon moment, sympathique et drôle. L’univers des comédies musicales.
Entre fable écologique et comédie bouffonne de caractères version Star Academy, L’Arche dégage une bien belle vitalité scénique. Entre Broadway, cabaret et grande comédie musicale populaire, les comédiens plongent le spectateur dans un tourbillon de vêtements, de mimiques et de postures.
Pour la fulgurance du jeu d’acteurs, pour le culot du projet théâtral d’ensemble, pour cette capacité limpide de suggérer par le burlesque les permanentes contradictions entre l’individu et son environnement, l’on ne peut que recommander cette création aussi insolite que surprenante !
Thierry De Fages – Blog de Phaco
On rit, on s’amuse et on applaudit à chaque numéro tant le bon esprit règne dans ce véhicule loufoque et farfelu. Philippe Person – Froggy’s Delight
Bande annonce vidéo
Réalisation Quentin Defalt
No biographies found for the specified names.