Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2018
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Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2018

En partenariat avec la SACD
Du 29 mai au 16 juin 2018
T13 / Bibliothèque
1h30

Un réel dispositif d’accompagnement et de soutien pour les jeunes metteurs en scène : accompagner un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter ce travail au public et rencontrer les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.

Attention, concentré de jeunes talents

Pour la treizième année consécutive, le Théâtre 13 et la SACD organisent leur concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Un jury de présélection (composé des metteurs en scène ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres). Le lauréat de ce concours sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante et recevra une aide financière pour cette reprise.

Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.

Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter leur travail au public et rencontrer les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.

Le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène est organisé par le Théâtre 13, avec le soutien de la SACD, de la Fondation Polycarpe et en collaboration avec la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay sur Seine, le Théâtre Victor Hugo de Bagneux, Le Théâtre de Cachan et le Théâtre de Belleville.
Les finalistes et le lauréat bénéficient de l’accompagnement d’Arcadi Île-de-France.

Jeunes metteurs en scène, pour participer à l’edition 2019, suivez ce lien.

Edito

Ce moment où l’enthousiasme des premières créations rencontre la plus grande fragilité

2018 est la treizième édition de ce concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Il ne s’agit pas de distinguer un spectacle ou une compagnie, mais bien un artiste et chef d’équipe, de l’accompagner, de le soutenir et de promouvoir son travail, tant auprès du public qu’au niveau des institutions et programmateurs.

Le Prix Théâtre 13 se situe à cet endroit très particulier du parcours d’un metteur en scène, où le choix d’y consacrer sa vie a été pris, mais où l’organisation de notre métier ne lui ouvre guère de portes. Ce moment très particulier où chaque création devrait l’aider à se faire repérer par le public et la profession, mais où l’accès aux théâtres est un parcours de combattant, et où les aides publiques sont quasiment impossibles à obtenir. Ce moment où l’enthousiasme des premières créations ambitieuses et exigeantes rencontre la plus grande fragilité.

En accompagnant ces artistes et en facilitant la rencontre avec les institutionnels et programmateurs (notamment à travers le jury final), le Théâtre 13 tente de rendre cette période la moins fragile et la plus courte possible.

Contrairement à d’autres concours et festivals autour de la jeune création qui se sont créés depuis, le dernier tour du Prix Théâtre 13 n’est donc pas une sélection de spectacles déjà montés et repérés dans d’autres lieux, mais bien un accompagnement sur toute une saison de projets et d’artistes qui ont su, par leur talent, leur urgence, leur ambition et leur maturité, séduire le jury de présélection. Le Théâtre 13 accompagne ainsi des projets qui deviendront, au 3ème tour, des spectacles, avec la part de risque qu’une telle démarche comporte.

Seul concours proposant une réelle ouverture aux jeunes metteurs en scène, les candidats du Prix Théâtre 13 ne doivent justifier d’aucun profil, parcours, appartenance, parrainage ou origine géographique. Seuls leur talent, créativité, engagement et capacité à mobiliser des énergies autour d’eux sont les critères de sélection.

Avec une vraie campagne de communication et de relations publiques, le Prix s’adresse définitivement au grand public. Ce n’est pas uniquement un laboratoire à destination des professionnels, mais bien un événement populaire qui sensibilise tous les publics à la jeune création. Le concours mobilise tous les ans plus de 4000 spectateurs sur 20 représentations (hors représentations hors les murs).

Parmi les lauréats des éditions précédentes, citons notamment Julie Deliquet et son collectif In Vitro. La metteure en scène a été artiste associée au TGP-CDN de Saint-Denis. Volodia Serre a depuis mis en scène Trois Sœurs de Tchekhov au Théâtre de l’Athénée et Oblomov de Gontcharov à la Comédie Française. Sara Capony  a obtenu la révélation féminine au palmarès du théâtre pour son spectacle.
Dans un autre registre, Samuel Theis a coréalisé avec Marie Amachoukeli et Claire Burger Party Girl  le film d’ouverture d’Un certain regard au Festival de cannes 2014.

De nombreux lieux ont également pris le relais en programmant des spectacles issus du concours, indépendamment ou en collaboration avec le Théâtre 13 : Théâtre de Belleville, Théâtre Romain Rolland de Villejuif, Théâtre de Saint-Maur, Théâtre d’Epinay-sur-Seine, Théâtre de Bagneux, Le Lucernaire, Théâtre Actuel / Avignon, Maison des Métallos, Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de Fort-de-France…

Depuis 2014, le jury final, qui rassemble institutionnels et programmateurs, est présidé tous les ans par un metteur en scène confirmé différent, qui est également force de proposition pour constituer le jury. François Rancillac a été le premier à inaugurer cette « nouvelle formule ». Suivront Guy-Pierre Couleau (2015), Jean-Claude Cotillard (2016) et Jacques Vincey (2017). Ce président a également un moment de rencontre privilégié avec les six finalistes.

L’ambition de ce changement est de renforcer la présence d’artistes au sein du jury et d’élargir le rayonnement du concours, au delà des réseaux traditionnels du Théâtre 13.



Le jury et le Prix du jury

Jury

Présidente du jury :
Elisabeth Chailloux
Metteur en scène et directrice du Théâtre des Quartiers d’Ivry, Centre Dramatique National du Val-de-Marne

Les membres du jury :
Raymond Acquaviva
– Comédien, metteur en scène, professeur
Jean Barney – comédien

Dominique Besnehard – Producteur de cinéma, comédien, ancien agent artistique
Brigitte Buc – Auteure et présidente de la commission théâtre à la SACD
Peggy Chazarain – Responsable théâtre et coopération territoriale Arcadi
Marie-Lise Fayet – Directrice du Théâtre Victor Hugo de Bagneux
Jean-Luc Revol – Directeur de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération
Pascal Guillaume – Directeur du Théâtre Tristan Bernard / Paris
Mohamed Kacimi – Auteur
Magali Leris – Directrice artistique du Théâtre Jacques Carat / Cachan
Audrey Levert – Directrice de la Maison du Théâtre et de la Danse et de la saison culturelle d’Epinay Sur Seine
Colette Nucci – Directrice du Théâtre 13 / Paris
Laurent Srousis – Directeur du Théâtre de Belleville / Paris
Hervé Van der Meulen – Comédien, metteur en scène et directeur du Studio d’Asnières

Le prix du jury :

– 12 représentations au Théâtre 13 / Seine du 25 septembre au 7 octobre 2018 en coréalisation
– apport en coproduction du Théâtre 13 de 3 000€
– Prix SACD d’encouragement à la création de 5 000€
– apport en coproduction de la Fondation Polycarpe de 5 000€
– aide à la reprise d’Arcadi (Région Ile-de-France) de minimum 7 000€

Possibilité d’une représentation à la Maison du théâtre et de la danse d’Epinay-sur-Seine (cession).
Possibilité d’une représentation au Théâtre Victor Hugo de Bagneux (cession).
Possibilité d’une représentation au Théâtre Jacques Carat de Cachan (cession).
 



Le Prix du public / Festipass

Faire partie du Jury public, c’est…

Aborder la proposition artistique en tant que spectateur, mais en prenant le temps de s’interroger plus en profondeur sur ce qui nous lie à la pro­position théâtrale. Au delà du « j’aime » ou « j’aime pas » c’est partager ses impressions avec d’autres spectateurs, échanger autour de son ressenti, prendre le temps de comprendre pourquoi on a été plus ou moins sen­sible à une proposition artistique. C’est aussi s’interroger ensemble sur nos attentes au théâtre.

Le jury public rassemble donc un groupe de spectateurs qui, en fin de fes­tival, se réunit pour échanger en toute simplicité et convivialité et choisir ensemble le projet qui semble le mieux correspondre à ses attentes. Cette délibération sera animée par Yselle Bazin du Théâtre 13.

Pour faire partie du jury public, il suffit de souscrire au Festipass (42€ pour les 6 spectacles finalistes – à réserver au 01 45 88 62 22) et de venir découvrir l’ensemble des 6 spectacles.
Le 15 juin, à l’issue de la première réprésentation du dernier spectacle, aura lieu la délibération finale avec l’ensemble des membres du jury public.

La remise des Prix aura lieu le 17 juin à 17h, au Théâtre 13 / Seine.



Mon fils marche juste un peu plus lentement / Ivor Martinic / Juan Miranda – 29 et 30 mai 2018 à 20h

mardi 29 mai 2018 à 20h – mercredi 30 mai 2018 à 20h
Radiographie de la famille
Mon fils marche juste un peu plus lentement
texte Ivor Martinic
mise en scène Juan Miranda
Compagnie El Vaïvén

1h20 sans entracte – à partir de 14 ans

Mon fils marche juste un peu plus lentement, du jeune dramaturge croate Ivor Martinic, est une pièce de théâtre contemporaine qui nous offre une singulière radiographie de l’univers de la famille, avec humour et sans concession; une pièce chorale portée par des acteurs de trois générations différentes.

Branko se déplace en chaise roulante et, ce jour-là, il fête ses vingt-cinq ans. A cette occasion, membres de la famille et amis se croisent, chacun se préparant à sa façon en l’honneur du jeune homme malgré leurs différends et leurs différences. Trois générations se mêlent ainsi et à chacun de leurs échanges se révèle une facette de leur intimité perturbée par le handicap de Branko.

Mais tous les corps ne se déclarent pas vaincus par la fatigue physique ou émotionnelle. Pour Branko, sa sœur Doris et Sara, une amie, c’est aussi l’aube d’un temps nouveau, marqué par l’amitié et la découverte de l’amour.

Que signifie donc marcher un peu plus lentement dans une société où prévalent la vitesse et l’hyperactivité? Comment s’inscrit le handicap dans un monde qui censure tous ceux dans l’incapacité de produire en fonction de ce dynamisme compulsif ?
« Au-delà de la question de l’égoïsme, sont évoquées des questions telles que l’acceptation de la différence, la nature de la famille de nos jours, la construction des liens familiaux, les choix que nous faisons et comment nous décidons aujourd’hui de ce que nous serons demain, et de ce que sera notre vie. » (Ivor Martinic)

Avec Astrid Albiso (Rita), Laurent Czerniak (Robert), Elena Durant Lozano (Sara), Eva Carmen Jarriau (Doris), Florent Mousset (Branko), Teresa Ovidio (Mia), Chap Rodriguez Rosell (Mihael), Ivan Toulouse (Oliver) et Maria Verdi (Ana)


Traduction Nika Cohen, Chorégraphie Mélanie Peghaire, Scénographie et costumes Elisabet Castells i Negre, Création lumières Montse Figueras, Régie lumières Germán De Diego Gambín, Maquillage Laurence Azouvy, Réalisation décor Juan Sebastian Cifuentes, Assistanat Anouk Luthier


Production Cie El Vaïvén, avec le soutien du Super Théâtre Collectif (STC) – Charenton

Juan Miranda
Après des études théâtrales à Buenos Aires sous la direction de Pompeyo Audivert, Rhea Volij et Alejandro Catalan, Juan Miranda obtient sa licence de mise en scène et dramaturgie à l’Institut du Théâtre à Barcelone. Il complète sa formation à Berlin et en Belgique avec She She Pop, Joseph Pearson et Karin Kirchof, entre autres.
Depuis 2009, il co-dirige la Compagnie théâtrale Chroma Teatre à Barcelone avec Melina Pereyra et Neus Suñé. Il a mis en scène les œuvres suivantes: Werner o el azul de los orígenes de los orígenes (2017), Sapucay (2015), Les altres mares d’en Kaspar Hauser de Felicia Zeller (2015), Boquitas Pintadas de Manuel Puig (2014). Il collabore avec Nao Albet et Marcel Borràs comme metteur en scène pour Els Esqueiters (2017) et Atraco, paliza y muerte en Agbanäspach (2013); comme interprète il participe au projet Game Boy (2016) du chorégraphe Sylvain Huc et à Trossos de la compagnie Obskené (2012), entre autres.
Il a enseigné à Barcelone, Madrid et Buenos Aires. Il est actuellement professeur au Chroma Teatre Estudi et dans la filière des Arts Scéniques de l’Université de Girone (ERAM).



Lorsque l’enfant paraît / André Roussin / Brice Hillairet – 1er et 2 juin 2018 à 20h

vendredi 1er juin 2018 à 20h – samedi 2 juin 2018 à 20h
Tragi-comédie engagée
Lorsque l’enfant paraît
texte André Roussin
extraits de Simone Veil et Gisèle Halimi
mise en scène Brice Hillairet
Compagnie Helmut

1h30 sans entracte – à partir de 8 ans

« Mais maman, tu me parles exactement comme si j’étais la coupable ! Ce n’est pas moi qui suis enceinte, c’est toi ! »

Le ministre Jacquet fait campagne contre l’avortement. Il vient tout juste de faire voter un amendement particulièrement drastique. Sa femme Olympe apprend qu’elle est enceinte. C’est une tragédie et une vraie surprise pour la médecine au vu de l’âge de Mme Jacquet qui n’est plus celui de procréer depuis quelques temps déjà. Le même jour son fils Georges confie à son père qu’il a mise enceinte Natacha, sa secrétaire de cabinet et qu’ils ont l’intention de se marier. Jacquet ne sait trop comment gérer tout cela, et ne tarde pas à envisager des solutions diamétralement opposées à ses convictions…

Avec Eloïse Auria (Annie Jacquet), Georges Bécot (M. Jacquet), Agathe Cemin (la domestique / Charlotte Jacquet / Madeleine), Silvie Laguna (Olympe Jacquet), Loïc Mobihan (Georges Jacquet), Julien Muller (Charles Jacquet) et la voix de Julie-Anne Roth
Scénographie Brice Hillairet, Lumières Aron Olah, création son Romain Dubrac
Production Helmut

Brice Hillairet a joué dans plusieurs spectacles de Pierre Notte : C’est Noël tant pis, Perdues dans Stockholm, Sortir de sa mère, La chair des tristes culs au Théâtre du Rond- Point, Ma folle otarie, créé à la Scène Nationale de Dieppe, puis repris au Théâtre des Halles pour le Festival d’Avignon et au Lucernaire à Paris. En 2012, il travaille sous la direction de Jacques Lassalle pour la création de la pièce de Christophe Pellet Loin de Corpus Christi, au Théâtre des Abbesses. Il joue aussi avec Gilbert Désveaux, à deux reprises, dans les pièces de Jean-Marie Besset Perthus et R.E.R au Vingtième Théâtre et au Théâtre de la Tempête. Au cinéma, il a tourné avec Olivier Ducastel et Jacques Martineau Nés en 68, puis Un jour d’été, réalisé par Franck Guérin, pour Arte. Il fait partie des Talents Cannes 2013 et tourne le premier film de Pierre Niney Pour le rôle. En 2017 il rejoint le casting de la série Caïn sur France 2, et au cinéma, il tourne le deuxième long-métrage de Jeanne Herry, Les champs de fleurs. En Janvier 2017, il reçoit, à la SACD, le prix de la critique Jean-Jacques Gautier aux côtés de Philippe Caubère. Cette même année, il est nommé dans la catégorie chérubin du Prix Beaumarchais du Figaro. En 2017, il crée sa compagnie : HELMUT. Lorsque l’enfant paraît est sa première mise en scène.



Nous sommes tous des enfants / écriture collective / Youssouf Abi-Ayad – 5 et 6 juin 2018 à 20h

mardi 5 juin 2018 à 20h – mercredi 6 juin 2018 à 20h
Mosaïque contemporaine
Nous sommes tous des enfants
écriture collective
mise en scène Youssouf Abi-Ayad
Compagnie Les Ombres des Soirs

1h30 sans entracte – à partir de 12 ans

Bruits du Monde : 6 voix qui se questionnent, débattent, s’insurgent autour des notions de peur et d’énamourement

Nous sommes tous des enfants s’envisage comme un spectacle mosaïque, un collage de matières textuelles, musicales, fictives… autour des thèmes de la peur et de l’énamourement. 
Que recouvrent ces termes ? Comment s’inscrivent-ils dans nos vies ? Et comment mettre en lumière les particularités qui les redéfinissent d’une personne à l’autre ?
Le spectacle brasse des œuvres littéraires, scientifiques, artistiques… pour composer une rêverie singulière et plurielle.

Avec Mathilde Carreau, Romain Darrieu, Bérénice Hagmeyer, Agathe Herry, Guillaume Hincky et Christian Jéhanin
Production
Cie Les Ombres des Soirs, avec le soutien du Ministère de la Culture / Ateliers Médicis, de la région Grand Est, du Théâtre National de Strasbourg, du Jeune Théâtre National, du Cenquatre Paris, du Carreau du Temple, de la Loge, du festival de Villerville, de la ville de Poissy, du Théâtre de Bouxwiller du Théâtre de Geispolsheim et l’accueil généreux de l’Odéon-Théâtre de l’Europe et du Rond Point.

Youssouf Abi-Ayad
En tant que comédien, il suit deux ans de formation à l’école départementale de théâtre de l’Essonne (EDT91) puis au TNS pour 3 ans en 2013 au sein de la promotion 42.  En tant que metteur en scène, il travaille sur les œuvres de Maeterlinck et de Pessoa à l’EDT91, met en scène La princesse Maleine de Maeterlinck et une création originale Projet R au festival Jeunes Talents, en Essonne en 2012. En 2014, il crée Macbeth de Shakespeare et une création originale Witches ! au festival de Spoleto 2015, en Italie, où il remporte un prix de mise en scène. En 2016, il crée Les Ombres de Soirs en Alsace et démarre le travail autour de Nous sommes tous des enfants.



En réalités / Pierre Bourdieu / Alice Vannier – 8 et 9 juin 2018 à 20h

vendredi 8 juin 2018 à 20h – samedi 9 juin 2018 à 20h
Fouille sociologique / Théâtre gigogne

En réalités
d’après La Misère du monde de Pierre Bourdieu
mise en scène Alice Vannier
Compagnie Courir à la Catastrophe

1h30 sans entracte, à partir de 12 ans

«Ce que le monde social a fait, le monde social peut, armé de ce savoir, le défaire.» Pierre Bourdieu

En réalités, est une adaptation de La Misère du monde, ouvrage sociologique fleuve, composé d’entretiens réalisés et analysés au début des années 1990 par une équipe de sociologues, sous la direction de Pierre Bourdieu, auprès d’individus de toutes catégories sociales. Ils mettent ainsi en avant le principe, créé par Bourdieu, de misère de position : chacun, quel que soit son milieu social, vit une forme de misère contemporaine qui doit être rendue visible ; les mécanismes de domination existent en réalité dans toutes les classes sociales.
Pourquoi les gens font ce qu’ils font ? Comment la société, les institutions, les médias déterminent-t-ils nos comportements et notre vision du monde ? Comment l’individu existe-t-il au milieu de ces déterminations sociales si puissantes ?

C’est à travers une suite de mise en résonance de visions de la réalité que nous tenterons ensemble de répondre à ces questions. Entre chaque entretien, nous suivrons, comme un fil rouge, les sociologues dans leurs réflexions, leurs désaccords, leurs incertitudes quant au projet de rendre publiques ces propos privés. Ainsi, les six comédien.n.es passeront subtilement d’un rôle à l’autre, d’une vision à une autre, en essayant de suivre eux-mêmes cette maxime de Spinoza qui débute l’ouvrage de Bourdieu : « ne pas déplorer, ne pas détester, ne pas rire, mais comprendre ».

Avec Anna Bouguereau, Margaux Grilleau, Adrien Guiraud, Hector Manuel, Sacha Ribeiro, Judith Zins…
Lumières Clément Soumy, Scénographie Camille Davy, Assistante à la mise en scène Marie Menechi, Administration Caroline Mazeaud



Production Courir à la Catastrophe, avec le soutien de l’ENSATT et de l’Opéra de Massy

Alice Vannier
Après trois années de chant lyrique avec Sylvie Sullé au conservatoire du 8e arrondissement de Paris, deux années de théâtre avec Bruno Wacrenier et une année avec Stéphanie Farison au conservatoire du 5ème arrondissement, Alice Vannier intègre, en 2014, l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et Techniques du Théâtre de Lyon. Elle travaille notamment avec Guillaume Lévêque, Aurélien Bory, Agnès Dewitte, Alain Raynaud, Dominique Pitoiset, Catherine Hargreaves et d’autres…
A sa sortie d’école en 2017-2018 elle joue dans L’expression du tigre face au moucheron mis en scène par Daria Lippi à La Fabrique Autonome des Acteurs ainsi que La parabole de Gutenberg écrit et mise en scène par Léa Carton de Grammont à l’ENSATT. Elle fonde, aux côtés de Sacha Ribeiro, la Compagnie CALC pour laquelle elle co-met en scène et joue 5 4 3 2 1 J’EXISTE (même si je sais pas comment faire).
 

Rats / Simon Rembado – 12 et 13 juin 2018 à 20h

mardi 12 juin 2018 à 20h – mercredi 13 juin 2018 à 20h
Tragi-comédie parisienne
Rats
texte Simon Rembado, d’après Gerhart Hauptmann
mise en scène Simon Rembado
Les Poursuivants

1h30 sans entracte – à partir de 12 ans

Une histoire de bébé qu’on achète

Dans un immeuble du XIXème arrondissement de Paris, aujourd’hui, deux familles se croisent dans les couloirs et les escaliers.
Une femme de ménage qui n’arrive pas à avoir d’enfant rencontre une jeune femme enceinte, célibataire et à la rue. Elle veut avorter ou se suicider. La femme de ménage lui propose de l’héberger jusqu’à l’accouchement, puis de lui donner de l’argent en échange du bébé. Elle accepte.

Un directeur de théâtre qui a été limogé donne des cours d’art dramatique à une étudiante en droit, qui elle-même fait du soutien scolaire pour la fille fugueuse de l’ex-directeur. Ils ont des idées radicalement opposées sur le théâtre. Et l’étudiante et la fille sont tombées secrètement amoureuses.

avec Alice Berger (Héloïse Hardouin-Rodier), Sarah Brannens (Rita Rouaud), Théodora Breux (Viviane Hardouin-Rodier), Loulou Hanssen (Pauline Pekner), Kenza Lagnaoui (Sheyda Aïtelhaj), Yannick Morzelle (Bruno Michel), Angèle Peyrade (Adèle Bêlard), Antoine Prud’homme de la Boussinière (Arnaud Hardouin-Rodier) et Yuriy Zavalnyouk (Paul Rouaud)
Scénographie et costumes Louise Douet-Sinenberg, lumières Lucien Valle, musique David Hess, dramaturgie Julien Allavena, Assistante à la mise en scène Angèle Canu
Production Les Poursuivants

Simon Rembado
Il est sorti du CNSAD en 2016. Il y a travaillé avec Xavier Gallais, Wajdi Mouawad, Thomas Ostermeier et Tatiana Frolova. Il a passé quatre ans avec François Clavier au conservatoire du 13è arrondissement, et suivi le cours d’Elisabeth Tamaris. Il est passé par les études théâtrales en khâgne au lycée Thiers de Marseille et a commencé un master de recherche sur Michael Thalheimer, sous la direction d’Anne-Françoise Benhamou.
À La Colline, il a été assistant-conseiller littéraire, et stagiaire en mise en scène sur Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès (m.e.s. de Michael Thalheimer) et Danse « Delhi » d’Ivan Viripaev (m.e.s. de Galin Stoev). Il a mis en scène Loth et son dieu de Howard Barker, La Mariane de Tristan L’Hermite, Emilia Galotti de Gotthold Ephraïm Lessing, Léonie est en avance de Georges Feydeau.
En tant que comédien, il joue cette année dans Notre innocence, m.e.s. de Wajdi Mouawad à La Colline, Four corners of a square with its center lost, m.e.s. de Bertrand de Roffignac au Cirque Électrique, et Albertine disparue, m.e.s. de Baptiste Dezerces au Théâtre de Belleville. Il a participé à la Ruhrtriennale 2017, en Allemagne, en y créant Metamorphosis, m.e.s. de Jérémy Ridel.
 



Fragments d’un calcul erroné / Dimitri Zaraczek / Elie Salleron – 15 et 16 juin 2018 à 20h

vendredi 15 juin 2018 à 20h – samedi 16 juin 2018 à 20h
Comédie restructurée
Fragments d’un calcul erroné
texte Elie Salleron et Dimitri Zaraczek
mise en scène Elie Salleron
Compagnie Rascar Capac

1h25 sans entracte – à partir de 14 ans

Dimitri Zaraczek, auteur mystérieux mort en 2017 à l’hôpital psychiatrique, a laissé un manuscrit, « Le calcul erroné », mystérieuse pièce fragmentée qui raconte la folie du monde.

Quand Dimitri Zaraczek est interné en 2016 à l’hôpital psychiatrique de Gentilly, il décide d’écrire Le calcul erroné. Un an plus tard il se suicide, laissant un texte fragmenté et inachevé : une succession de saynètes, sans lien apparent les unes avec les autres, entrainant le spectateur dans un progressif déraillement du monde et de l’esprit.
Elie Salleron, auteur et metteur en scène, décide quelques mois plus tard de reprendre le texte afin de le restructurer et de le rendre intelligible. Mais peut-on rendre intelligible un texte qui pose que, fondamentalement, rien ne l’est ?
Dans une écriture précise et ludique, Fragment d’un calcul erroné propose de suivre une histoire de la folie en même temps que l’histoire d’un auteur. Il s’agira de débrouiller l’embrouille, et d’en extraire toute la joie possible. Ah ! Misère et splendeur de l’esprit !

Avec Flavien Bellec, Marie Benati, Lucas Hénaff, Charles-André Lachenal, Elie Salleron et Lisa Spurio
Scénographie Bérangère Girod, création lumière Emilie Piles
Production Compagnie Rascar Capac, avec le soutien de Mains d’Œuvres

Elie Salleron
Elie Salleron est comédien, auteur et metteur en scène depuis 2010. Il est formé au théâtre par Nâzim Boudjenah, puis au cours Simon par Cyril Jarousseau, puis par Arnaud Décarsin. Il est formé au clown et au masque neutre par Victor Quezada-Perez. Il a notamment joué sous la direction de Nâzim Boudjenah, Victor Quezada-Perez, Benoit Guibert, Marie Benati.
En 2011, il fonde la compagnie Rascar Capac, avec laquelle il monte ses propres textes.
Depuis 2013, il enseigne le théâtre dans son propre cours.
Il est critique de théâtre dans la revue mouvement, depuis 2015.
Il est par ailleurs professeur d’échecs depuis 2009.
Fragment d’un calcul erroné est sa neuvième création, et son seizième texte.



Remise des Prix – 17 huin 2018 à 17h

Remise des Prix, en présence de certains membres du jury et suivie d’un verre.

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