Clérambard
T13 / Glacière
Un spectacle qui file à vive allure, balaye conventions et faux semblants, pour conter l’histoire du comte de Clérambard, tyran domestique converti à la sainteté.
Hector de Clérambard, noble ruiné, fait régner la terreur sur sa famille (elle doit marcher au pas, tricoter et vendre des chandails) et sur les animaux qu’il tue par pur plaisir sadique.
Un jour il rencontre Saint François d’Assise, du moins le croit-il, et, bouleversé par cette apparition, change totalement d’attitude. Il se met à imposer la sainteté à son entourage : il aime désormais les bêtes, veut marier son fils à une prostituée qui est, pour lui, une victime innocente et ferait bien partager à tous les siens les délices de la pauvreté et de la mendicité.
Du côté de l’aristocratie, de la bourgeoisie désireuse de s’allier à la noblesse et de ceux qui pensent plus au plaisir qu’à Jésus-Christ, ça renâcle. Mais comment résister à Clérambard, fou de Dieu réversible ?
Le chef d’œuvre théâtral de Marcel Aymé reste aujourd’hui d’une universalité sans faille que ce soit au niveau du style, de la construction dramaturgique et bien sûr du sens puisque la ré exion religieuse présente tout au long de la pièce est un formidable écho à notre société en excès ou en manque de foi.
Mais au delà du brio intellectuel de l’auteur, c’est avant tout la maitrise burlesque de l’œuvre qui impressionne.
La comédie passe ici par toutes les couleurs… l’humour est noir et le rire jaune… et même si la vie n’est pas toujours rose dans ce monde terrifiant et délicieusement cocasse, l’amour reste toujours présent qu’il soit béni par Dieu… si il existe… ou par les Hommes… quand ils essayent d’exister.
Misant sur le nombre et la qualité des interprètes, la beauté et le réalisme des costumes, le spectacle file à un rythme très soutenu, bannissant les principes des conversations « naturalistes ».
Toujours en quête d’une justesse irrationnelle provoquée par un jeu presque excessif à la limite de l’outrance, la mise en scène balaye conventions et faux semblants avec une belle allégresse… au service de l’écriture de Marcel Aymé, une des plus belles du théâtre français du vingtième siècle !
Jean-Philippe Daguerre
Générique
Clérambard
Texte Marcel Aymé
Mise en scène Jean-Philippe Daguerre
Avec Grégoire Bourbier, Isabelle de Botton, Séverine Delbosse, Franck Desmedt, Antoine Guiraud, Hervé Haine, Romain Lagarde, Guilaine Londez et Flore Vannier-Moreau
Assistante mise en scène Mariejo Buffon, Collaboration artistique Laurence Pollet-Villard, Musique Hervé Haine, Décor Frank Viscardi & Simon Gleizes, Accessoires Déborah Durand, Costumes Corinne Rossi
Production Le Grenier de Babouchka, avec le soutien de la Mairie de Carqueiranne
Extrait vidéo
Rencontre
Rencontre avec l’équipe artistique dimanche 3 décembre 2017 après la représentation
Garde d’enfants
Garde d’enfants contée dimanche 26 novembre 2017 pendant la représentation
Surtitrage
Surtitrage
adapté pour les spectateurs sourds ou mal-entendants
le mardi 5 décembre 2017 à 20h et le dimanche 10 décembre 2017 à 16h.
Service gratuit. Tarif réduit pour le spectateur ainsi que pour un accompagnateur.
Réservation au moins 7 jours à l’avance auprès de Kelly Gowry au 01 45 88 41 99 ou kellygowry@theatre13.com
En collaboration avec Accès Culture
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