T13 / Glacière
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Blues au 13

Du 27 au 29 avril 2017
T13 / Glacière

Notre festival annuel retrouve sa forme d’avant les travaux du Théâtre 13 / Jardin. Trois soirées, avec un double plateau, pour explorer un blues acoustique métissé, entre nouveaux talents et bluesmen (et women !) confirmés, artistes nationaux ou internationaux, blues d’hier et d’aujourd’hui.


Programmation 



Jeudi 27 avril 2017 à 20h
King Dalton
West African Blues Project



Vendredi 28 avril 2017 à 20h
Arnaud Fradin & his Roots Combo
Bobby and Sue 



Samedi 29 avril 2017 à 20h
Black boy (lecture / concert / dessin en direct)
The Two



Composé du chanteur sénégalais Modou Touré et du guitariste anglais Ramon Goose, West African Blues Project est une rencontre réussie entre musique et tradition de l’Afrique et le blues du Mississippi. King Dalton est un blues, jazz et folk qui nous vient de Flandre et qui secoue la main de l’avant-garde africaine pour créer quelque chose d’incroyablement frais et nouveau.


Bobby & Sue : la rencontre entre deux musiciens bretons autour des musiques noires américaines dans un duo intimiste qui vous écorche l’âme en vous câlinant le corps… La soirée se poursuit avec Arnaud Fradin, le leader du groupe de soul/funk Malted Milk, qui retourne à ses premières amours : le Mississippi blues le plus «roots» et s’entoure pour l’occasion de ses Roots Combo. C’est à la fois simple et terriblement efficace et une véritable source de jouvence, l’originalité en plus.

Black Boy est un concert-spectacle-dessiné, ou un dessinateur, un comédien et un guitariste mettent en résonnance leur trois voix(voies) – musique, texte, dessin en direct – pour donner à entendre un texte majeur du premier grand romancier noir, Richard Wright. La soirée sera clôturée par le duo The Two : la force des racines du Delta blues associé à la sincérité du blues créole de l’Ile Maurice donne une musique sincère, poignante, tantôt sauvage, tantôt douce. C’est un appel au voyage, à destination d’un univers aux sonorités métissées qui respire la terre et envoûte les sens.

Suivez les liens pour plus d’informations…
 

King Dalton


Jeudi 27 avril 2017 à 20h


(en soirée commune avec West African Blues Project)


King Dalton

 (Belgique)

Psychédélique, organique, rugueux, funky…, voici quelques termes qui pourraient définir ce nouveau son tout droit venu de Flandres ! Ce blues, jazz et folk secoue la main de l’avant-guarde africaine pour créer quelque chose d’incroyablement frais et nouveau.



King Dalton a été créé par Pieter De Meester, leader charismatique du groupe, guitariste et saxophoniste, et Jonas De Meester, joueur de bouzouki irlandais. Les 2 frères ne sont pas des nouveaux venus sur la scène musicale puisque leur précédent groupe folk rock AedO – formé quand Pieter avait 11 ans – leur a permis de jouer dans tous les festivals folk du pays, de tourner en Europe, et de sortir un premier album en 2004.



Il y a un peu plus de 10 ans maintenant, les frères De Meester rencontrent Tomas De Smet, un membre du légendaire groupe Zita Swoon , ainsi que de Think Of One , The Broken Circle Breakdown Bluegrass Band , ou encore Laïs . Il devient leur coach et leur bassiste. Le trio commence à expérimenter à Kalmthout, un luxuriant village à la frontière belgo-néérlandaise, où vit également Jorunn Bauweraerts, une des chanteuses du fameux groupe vocal folk Laïs. Jorunn rejoint le groupe, ainsi que Frederick Heuvinck à la batterie (A Brand ).



Grâce à cette unique combinaison de backgrounds, le son de leur premier album est international et innovant, et résulte d’un nouveau genre : l’avant-garde folk blues.
 


West African Blues Project


Jeudi 27 avril 2017 à 20h
(en soirée commune avec King Dalton)
West African Blues Project (Angleterre)

Tout a commencé autour d’un thé à la menthe dans le Moroccan Café à Londres entre deux personnes engagées dans la musique : le chanteur sénégalais Modou Touré et le blues maestro et guitariste anglais Ramon Goose. Cela aurait pu simplement rester un bon moment partagé mais ils décident de lui donner une toute autre tournure et de créer « The West African Blues Project ».
Modou Touré a hérité sa force vocale de son père, qui a notamment collaboré avec Carlos Santana. Modou Touré poursuit clairement cette voie, entre musique et traditions de l’Afrique.
Pour Ramon Goose, ce projet est le plus récent dans une série de collaborations réussies : avec la superstar de la kora Diabel Cissokho, le chanteur de blues du Mississippi Boo Boo Davis, le saxophoniste de James Brown, Pee Wee Ellis, ainsi qu’avec Eric Bibb et Charlie Musselwhite.



Arnaud Fradin


Vendredi 28 avril 2017 à 20h
(En soirée commune avec Bobby and Sue)
Arnaud Fradin & his Roots Combo (France)

Guitariste nantais explosif et chanteur sensible au falsetto dévastateur, Arnaud Fradin bénéficie aujourd’hui d’une aura qui dépasse les frontières de l’Hexagone. Depuis deux décennies, Arnaud a écumé les scènes soul-blues européennes et américaines, après avoir fait acquis son art auprès des meilleurs maîtres de Memphis et du Mississippi.

Malted Milk, le groupe dont il est le leader, s’est imposé au fil des ans parmi les formations soul/funk les plus pointues du moment en conquérant les publics des plus grands festivals (Jazz à Vienne, Paris Jazz Festival, Cognac Blues Passion, Marciac, Jazz à La Villette, Nancy Jazz Pulsations…).
Ce succès spectaculaire n’a jamais détourné Arnaud de ses racines. Il y a trois ans, en parallèle avec son travail au sein de Malted Milk comme avec la chanteuse de Memphis, Toni Green, il décidait de revenir à ses premières amours : le Mississippi blues le plus « roots ». En pleine complicité avec l’harmoniste virtuose Thomas Troussier, il imaginait un duo en hommage aux maîtres du genre. Au passage, il lançait les bases du ROOTS COMBO.

Au terme de trois saisons de concerts intimistes, l’envie d’enrichir le duo de couleurs et de rythmes s’est concrétisée avec l’arrivée d’Igor Pichon (contrebasse) et Richard Housset (percussions). Igor et Richard, au-delà de leur groove sans faille, possèdent un sens créatif et un goût des arrangements qui donnent une identité originale à ce quartet entièrement acoustique.

En s’inscrivant dans un décor rythmique souple et moelleux, Arnaud et Thomas laissent libre cours à des improvisations habitées où se croisent riffs de slide et d’harmonica, au travers d’un répertoire dans lequel cohabitent avec chaleur Lightnin’ Hopkins, Muddy Waters, ou encore Skip James.

La recette du ROOTS COMBO, gumbo savoureux d’émotion brute et de racines blues pleines de fraîcheur, est à la fois simple et terriblement efficace. Une véritable source de jouvence, l’originalité en plus.



Bobby & Sue


Vendredi 28 avril 2017 à 20h
(en soirée commune avec Arnaud Fradin & his Roots Combo)
Bobby & Sue (France – Bretagne)

La rencontre entre ces deux musiciens bretons a lieu en 2006 et le déclic est immédiat : autour des musiques noires américaines qui les passionnent et les fascinent ils montent un duo intimiste, revisitant d’abord les grands standards de Jazz et de Blues, avant de se consacrer à la composition. Après 8 années d’existence, plus de 500 concerts, dont deux tournées au Canada et au Sénégal, de nombreuses distinctions dans de prestigieux festivals (Blues sur Seine, Jazz à Vannes, Vieilles Charrues…), des passages radios (France Inter, FIP…) et la parution de deux albums, Bobby & Sue viennent de publier leur 3ème opus.

Du Blues, du folk, du jazz, de la soul… Fidèles à leurs inspirations, les 14 nouvelles compositions de Bobby & Sue ont été enregistrées au Studio du Millet en mars 2016.

Outre les nouveaux titres enregistrés en duo, cette session a été aussi une belle occasion d’inviter des artistes collaborateurs qu’ils apprécient particulièrement. L’impeccable binôme Batterie/Contrebasse Clément Abraham (Clément Abraham Quartet…) et Jonathan Caserta (Electric Bazar cie…) avec qui le duo joue régulièrement sur scène. L’implacable duo Basse/Batterie de The Red Goes Black : Johnny Tsunami et Joe Chatterton pour les morceaux aux couleurs plus rock. Et enfin, le formidable Guillaume Le Guern (Electric Bazar cie…) au Saxophone… entre autres surprises…

Qu’ils soient douarnenistes, relève d’une facétie spatio-temporelle, Bobby & Sue sont à l’évidence issus du Sud des Etats-Unis, et la 1ère moitié du XXème siècle. Les chansons qu’ils composent en anglais transmettent l’esprit du blues, celui qui vous écorche l’âme en vous câlinant le corps. Sue possède une voix incroyable d’authenticité, à la sensualité canaille, quelque part entre Mamie Smith et Billie Holiday. Au piano ou à la guitare, Bobby balance un swing jazz réjouissant et mêle parfois sa voix à celle de Sue.
 



Black Boy


Samedi 29 avril 2017 à 20h
(en soirée commune avec The Two)
Black Boy d’après Richard Wright
Concert-spectacle-dessiné

Une forme théâtrale originale pour un musicien, un dessinateur et un comédien, en hommage à Richard Wright

Avec
Olivier Gotti (chant, guitare Lapsteel)
Benjamin Flao (dessins en direct)
Jérôme Imard (comédien)

Le roman
Premier grand romancier noir, Richard Wright est né au tournant du XXème siècle, à Natchez, Mississipi. Son ouvrage phare publié en 1945, Black Boy, retrace son enfance dans le Sud, et scande à travers elle, la terrible condition de la communauté noire en butte à toutes les humiliations et persécutions ; comme pour mieux dresser un tableau accablant d’une des sociétés les plus violemment ségrégationnistes qu’aient connues les États-Unis.
Mais Black Boy n’est pas que le récit autobiographique d’une enfance noire dans le sud, brisée par le racisme et la haine ordinaire.

Il y a deux romans en un.
Le roman d’initiation d’un enfant maltraité par la vie, et les siens… Où l’on découvre une communauté noire, cruelle et pétrie de règles où la religion sert d’excuses à tous les abus de pouvoir ; comme si elle était fascinée et façonnée par cette société blanche si dure et injuste – qui édicte la loi tacite du monde – et dont elle reproduit les modèles d’asservissement…
Mais aussi, le roman d’émancipation, où par la grâce de la lecture et enfin, de l’écriture, par l’Art, le petit Richard s’affranchit de ce double carcan et de l’obscurantisme.
Monument du passé, Black Boy n’a donc pas pris une ride. Le style limpide, vif et moderne, la force de la narration ; et son propos qui conserve – malheureusement – une grande actualité. Certes, le Civil Rights Act de 1964 a aboli les lois ségrégationnistes de 1876 (lois du tristement célèbre Jim Crow). Un chemin a été ouvert, des droits toujours plus nombreux, acquis au fil des ans. Mais il reste encore beaucoup à faire en matière d’égalité.
Et que dire de cette place de l’art, conquise de haute lutte par Richard Wright dès son enfance, cette lueur de liberté, encore trop souvent ignorée, méprisée ou bafouée, pourtant si porteuse de lumière et d’émancipation. Un combat d’actualité.

Le musicien
Olivier Gotti est un jeune musicien des plus prometteurs. Il n’était pas né quand Richard Wright est décédé (à Paris en 1960). Et pourtant, beaucoup de choses les rapprochent : son instrument de prédilection, la guitare Lapsteel, son approche du blues dont il rappelle souvent ce qu’elle doit à ses devanciers : Son House, Robert Johnson, éminents représentants du “Blues du Delta du Mississipi”, et contemporains de Richard Wright…

Le dessinateur
Benjamin Flao est un des plus talentueux dessinateurs de sa génération ; et certaines de ses BD figurent en bonne place dans la bibliothèque idéale des amateurs du genre. Voyageur au long cours, ses livres ou carnets sont souvent le fruit de rencontres, d’histoires glanées, de choses vues ou entendues, notamment en Afrique ; c’est ainsi que l’un de ses plus beaux ouvrages, Kililana Song est nourri de ses “promenades” entre l’Érythrée et le nord-est du Kenya.
Et puis, Benjamin Flao aime à porter, dès qu’il le peut, sa table à dessin sur scène, lors de concert-dessinés où son talent d’improvisateur fait merveille.

Le comédien
Jérôme Imard, metteur en scène et comédien, poursuit depuis des années un travail de mise en lecture d’auteurs contemporains – ou classiques, et plus particulièrement sous la forme de concert-lectures. Passeur de mots, il a collaboré avec de nombreux musiciens de la scène internationale (entre autres, Sylvain Kassap, Shunsuke Kimura – Etsuro Ono, Violaine Cochard, Florent Boffard, Claude Tchamichian, Olivier Ker Ourio, Kevin Seddiki, Thomas Dunford, Keyvan Chemirani…)

Une forme atypique et originale
Avec pour principe de mettre en résonance ces trois voix(voies), écriture, musique, et dessin.
Trois voix réunies autour d’un même projet, portées par une même inspiration, la même volonté de donner à voir, à entendre, par tous les sens, cette œuvre majeure.
Trois voix qui dialogueront, en somme, par delà la couleur de peau et les générations ; alternant ou « tuilant » musique, texte, dessin en direct, dans un geste festif empreint de rigueur, qui laissera la part belle à l’improvisation, comme lors de ces fameux “call and response” si typiquement blues .



The Two


Samedi 29 avril 2017 à 20h
(en soirée commune avec Black Boy)
The Two (Suisse)

L’amour du blues qui porte de duo, les emmène avec leurs guitares sillonner les routes d’ici et d’ailleurs. A l’origine, l’un est mauricien et l’autre suisse mais leur complicité fait oublier les frontières et nous rappelle que la musique est avant tout un langage universel.

Depuis trois ans, The Two emmène son public dans un voyage touchant. Leur musique; sincère, poignante, tantôt sauvage, tantôt douce, est un appel au voyage, à destination d’un univers aux sonorités métissées qui respire la terre et envoûte les sens.

Les deux musiciens tirent leurs forces des racines du Delta blues à la sincérité du blues créole de l’Ile Maurice. Laureats du Swiss Blues Challenge en été 2014, The Two a eu le privilège de représenter la Suisse à l’International Blues Challenge de Memphis, USA, en Janvier 2015 et à l’European Blues Challenge, à Bruxelles. Leur traversée outre atlantique n’est pas passée inapperçue car le duo a su séduire le public américain en atteignant les demi-finales de la compétition.

Avec plus d’une centaine de dates en 2015, The Two accumule les témoignages de reconnaissance avec une classe peu commune aussi bien en Suisse qu’à l’étranger, faisant l’unanimité après chacun de leur passage. Couronnement de cette année prometteuse, le duo se voit propulsé sur les planches mythiques du « Jazz Club » au prestigieux Montreux Jazz festival.

L’aventure de The Two semble ne faire que commencer, elle prend pourtant déjà une tournure internationale: Zagreb International Blues Festival (Croatie), Montreux Jazz Festival (Suisse), Blue Balls Festival (Suisse), Den Blå Festival (Danemark), Narcao Blues Festival (Italie), Cahors Blues Festival (France)…
«On the road again, where the music takes us…» •



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