Beethoven et strauss, espiègles
T13 / Bibliothèque
Programme :
Beethoven Septuor en mi bémol majeur,
Strauss Till Eulenspiegel, version pour sextuor à cordes
Avec
Florian Maviel (violon),
Anna Brugger (alto),
Benoît Grenet (violoncelle),
Ricardo Delgado (contrebasse),
Florent Pujuila (clarinette),
Fany Maselli (basson),
Nicolas Ramez (cor)
En 1800, le public viennois célèbre le Septuor de Beethoven, que l’on prend pour une sérénade, hommage à Mozart. Il est vrai que, dans l’Andante, le compositeur emprunte une chanson des bateliers du Rhin… Avec ses cordes et ses vents mêlés, l’œuvre est une petite symphonie cachée, si originale que son influence sera immense tout au long du XIXe siècle. Presque un siècle plus tard, en 1895, Strauss réalise l’œuvre la plus virtuose qui soit, donnée lors de ce concert dans sa version pour sextuor. Moins intéressé par « Till » que par « l’Espiègle », il oublie le meneur de révoltes de paysans qui sévit au XIVe siècle. Il veut une parodie : « J’ai composé la pièce dans l’intention qu’on pût bien rire, pour une fois, dans une salle de concerts ! » Message bien reçu d’un Claude Debussy admiratif, effrayé et un peu jaloux : « Ce morceau ressemble à une heure de musique nouvelle chez les fous ! »
Concert précédé d’un « Avant concert » : d’anciens élèves du Conservatoire national supérieur de musique de Paris proposent au public venu assister aux concerts de musique de chambre un avant-concert d’une dizaine de minutes pour présenter les œuvres et apporter des clés d’écoute.