La chunga
T13 / Glacière
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La chunga

De Mario Vargas Llosa
Mise en scène Armand Eloi
Du 7 novembre au 17 décembre 2006
T13 / Glacière
1h45

Dans « La Chunga », Mario Vargas Llosa explore les territoires mouvants des pulsions, du fantasme, de l’interdit, avec la truculence, la verdeur, la liberté de ton et de forme qui caractérisent son œuvre, et donne à ses personnages l’épaisseur de la vie. Son théâtre nous renvoie de nous-même une image lucide et joyeuse où nous reconnaissons nos misères, nos grandeurs, notre humanité.

Un soir, Joséfino a tout perdu en jouant contre ses amis de la bande des Indomptables dans le bar de La Chunga. En échange de trois mille soles, celle-ci lui a « emprunté » pour une nuit la jolie Meche. On n’a plus jamais revu la jeune fille. Depuis, tous les soirs, dans les brumes de l’alcool, les Indomptables revivent cette nuit mémorable. Et comme la Chunga refuse obstinément d’éclaircir le mystère de cette disparition, chacun imagine, à travers ses propres fantasmes qui se matérialisent devant nous, le scénario de ce qui s’est tramé dans le secret de sa chambre.

Romancier d’une grande inventivité formelle au service d’un humanisme militant, Mario Vargas Llosa excelle également au théâtre en donnant à sa pièce une construction très riche, une forme tout à fait originale. La narration glissant avec fluidité du présent au passé, du réel à l’imaginaire – mais peut-être cet imaginaire comprend-il sa part de vérité ? – , le spectateur est constamment sur le qui-vive, à bâtir sa propre interprétation des faits, à guetter sur le chemin les signes placés par l’auteur, et, finalement, à se raconter une histoire qui, en fonction de sa réflexion, de son intuition, de sa sensibilité, lui est propre.

La mise en scène fait surgir les images fantasmées au milieu du réel, avec une économie de moyens qui évoque plus qu’elle n’illustre, et renforce le caractère fugace et irréel de ces scènes, portées par les accents sombres et envoûtants du bandonéon

 

Avec Serge Dupuy, Teddy Melis, Claire Mirande, Marie Provence, Réda Samoudi, Eric Wagner et au bandonéon Manuel Cedron.

Traduction Albert Bensoussan, Musique Jean-Louis Cortès, Scénographie Emmanuelle Sage Assistée de Inge Zorn-Gauthier, Chorégraphie Alexis Manuel, Lumières Rodolphe Hazo, régie compagnie Yvan Labasse, construction décors Pascal Quintard, photographies du spectacle Bun Phannara.

Production Le Théâtre du Passeur co-production  Théâtre d’Agen, avec le soutien de la Vile de Paris , de l’Adami et de la Spedidam. Compagnie subventionnée par la Région Aquitaine, le Conseil Général de Gironde et la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde. Texte édité aux Editions Gallimard.Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13 et présenté en partenariat avec FIP et le Centre Culturel Péruvien.

 

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