Jazz au 13

Jazz contemporain, jazz & musique indienne, jazz des années 30, big band, jazz vocal… des couleurs et des saveurs différentes, contemporaines ou classiques portées par de jeunes formations ou des artistes de renom.

Fabien Mary est l’un des jeunes trompettistes les plus brillants de sa génération. Il a accompagné, entre-autre, Wynton Marsalis, Diana Krall ou Michel Legrand. Il présentera les morceaux de son dernier album, dont il a signé la plupart des compositions et l’intégralité des arrangements. Suivra l’étonnant et original Shankar Kirpalani Quintet, qui nous proposera un jazz métissé aux influences de musique indienne, de groove, et de musique contemporaine. Sarah Lenka et son quintet nous amènera sur les traces de Billie Holiday, Bessie Smith et Dinah Washington, avec sa voix magnifique et son interprétation pleine d’émotion. Deuxième invitation que nous adressons au Big Band d’1 soir (après le concert exceptionnel avec les frères Belmondo en 2006), cette grande formation poursuivra son exploration du répertoire des années 70, mais cette fois-ci accompagnée du brillant saxophoniste Olivier Temime. Elisabeth Kontomanou possède une voix prodigieuse, un instinct et une personnalité rares : une grande dame du Jazz (artiste vocal de l’année aux Victoires de la musique – jazz en 2006). Elle présentera son nouvel album, spécialement conçu pour une voix et un piano. Enfin, nous terminerons cette semaine avec une invitation à l’Ensemble Orchestral de Paris : un concert autour de reprises de standards du jazz par cet orchestre classique prestigieux de la Ville de Paris, et avec Elisabeth Kontomanou qui nous fera l’honneur d’un concert supplémentaire le dimanche soir.

Programme

Fabien Mary quartet

Fabien Mary fait partie des trompettistes français les plus en vue… A moins de trente ans et déjà gratifié de notables récompenses (Django d’ Or 2003 ou Révélation Instrumentale de Jazz à Juan les Pins 2004), ), il affirme son art avec autorité.
Son quartet réunit des musiciens autour d’un répertoire basé à la fois sur des compositions et sur des morceaux de jazzmen méconnus des années 50/60 comme Gigi Gryce, Kenny Dorham ou encore Clark Terry. Une musique revendiquant clairement l’héritage de toute une culture jazzistique, moderne et véritablement inspirée.
Depuis son arrivée à Paris, Fabien Mary a notamment partagé la scène avec Wynton Marsalis, Diana Krall, Johnny Griffin, Steve Turre, Michel Legrand, Spanki Wilson, Dave Liebman, Preston Love, Archie Shepp… En mars 2008 est sorti son album « Four and Four » (Label Elabeth) sur lequel il présente un octet de haut vol réunissant entre autres Pierrick Pedron, Thomas Savy, Jerry Edwards et David Sauzay…

Avec Fabien Mary (trompette), Hugo Lippi (guitare), Fabien Marcoz (contrebasse) et Mourad Benhammou (batterie)

Site de l’artiste

Planning et réservation (gratuite)

Le Théâtre 13 et LAO vous proposent 8 ateliers du 3 avril au 17 mai :

– Mercredi 3 avril de 17h à 19h

– Lundi 8 avril de 17h à 19h

– Mercredi 17 avril de 17h à 19h

– Lundi 22 avril de 17h à 19h

– Mercredi 24 avril de 17h à 19h

– Mardi 30 avril de 18h à 20h

– Mercredi 15 mai de 18h à 20h

Mahatala – Shankar Kirpalani Quintet

En Sanscrit « MAHAT » symbolise la notion de grandeur, d’élevation, d’étendue. « TALA » signifie la pulsation, le mouvement, le temps qui s’écoule. La façon d’ appréhender le temps, musicalement mais aussi dans un sens plus large, est propre à chaque culture. Cette perception du temps reflète à la fois son environnement géographique, climatique, à la fois son
mode de vie, et se traduit dans sa culture et dans ses pratiques artistiques. « MAHATALA » interroge ces significations du temps…
A travers ses compositions MAHATALA aborde ces multiples façons de penser le temps en tant que pulsation, en tant que forme. Le répertoire évolue dans un univers de jazz métissé, où se tissent des influences de musique indienne, de groove, et aussi de musique contemporaine.
Ensemble, les musiciens explorent les multiples facettes de l’improvisation du jazz aux musiques traditionnelles et recherchent les passerelles entre ces mondes.

Né en 1977, Shankar Kirpalani débute l’apprentissage de la musique à 5 ans par le violoncelle. A 15 ans, il aborde la contrebasse et poursuit des études de musique classique, notament avec le concertiste Daniel Marillier, puis au CNSM de Lyon. Durant cette période il joue avec de nombreux orchestres symphoniques (Palais de l’Unesco, Opera de Paris) sous la direction de chefs prestigieux comme David Coleman, James Conlon.
Parallèlement il découvre le jazz et se perfectionne lors de rencontre avec Bruno Chevillon, Didier Levallet, Hein Van De Geyn, François Moutin. Il multipie alors les experiences avec des musiciens issu de la scène jazz parisienne au coté de Remy Gauche, Jean-Pascal Molina, Raphael Dumont, Tam de Villiers, Serge Rogalski, et se produit à L’ Auditorium du Musée d’Orsay, Les Sept Lezards, Le Satellite Café, l’Olympic Café, l’Archipel, Festival « Le jazz est là ». On le remarquera lors du concours « Hauts les basses » jazz 2006 ou il remporte le prix du Public, avec félicitations du jury, pour une prestation en contrebasse solo.
Retournant vers ses orignines, il re-découvre la musique indiennes, étudie les tablas, et crée le groupe Mahatala à mi-chemin entre le jazz et la musique indiennes. A travers ses compositions on découvre differentes facettes de ce jeune musicien éclectique ou la virtuosité laisse place à une recherche permanente d’un son collectif au sein du groupe.

Avec  Tam De Villiers (guitare), François Wong (saoxophones),  Eric Dambrin (batterie),  Kengo Saïto (sitar, tablas) et  Shankar Kirpalani (contrebasse, composition)

Site du groupe

Sarah Lenka Quintet

Née à Paris en juin 1979, Sarah Lenka y mène la vie paisible d’une vraie jeune fille parisienne. Elle s’ennuie à l’école, fait un peu de piano classique, un peu de sport.
Reçue aux Beaux – Arts à 19 ans, elle préfère partir à Cambridge perfectionner son Anglais et surtout faire la fête. Puis elle s’installe à Londres, s’inscrit à la London Music School et chante dans des groupes folk ou de trip – hop.
A force de s’entendre dire qu’elle a un timbre de voix fait pour le jazz, à 25 ans Sarah se décide à en écouter. « Good morning heartache » est le premier d’une longue liste de standards qu’elle apprend petit à petit.
De retour à Paris Jean-Michel Proust lui présente le pianiste Florent Gac et le batteur David Grébil qui à leur tour lui feront connaître le trompettiste Yoann Loustalot et le bassiste Manu Marchès.
Le « Sarah Lenka 5tet » est formé : il commence à jouer dans les clubs parisiens (Sunside, Opus Café, Franc-Pinot, Duc des Lombards) et se forge son propre son.
Le bouche à oreille se fait et le public se presse de plus en plus nombreux à chaque concert.
La suite logique c’est l’enregistrement de son premier disque début 2008 au Studio 26 à Antibes.
L’album est composé de 14 reprises de chansons puisées dans le répertoire de Billie Holiday, Bessie Smith et Dinah Washington.Toutes ces chansons ont un point commun, elles parlent d’histoires d’amour désespérées………
Sarah pourrait les résumer en une phrase : « A good man is hard to find ! 

Avec Sarah Lenka (chant), Yoann Loustalot (trompette), Florent Gac (piano), Manu Marches (contrebasse) et David Grebil (batterie).

Site de l’artiste

Big Band d’1 soir & Olivier Témime

Les grandes formations des années 40 et 70 continuent d’exercer une certaine fascination sur les musiciens… C’est autour de cette passion que les membres du Big Band d’1 Soir se sont retrouvés. Créé en 1997, ce Big Band dirigé par Bastien Stil est composé d’une vingtaine de musiciens professionnels haut-normands.
Articulé autour de la musique d’Herbie Hancock, le nouveau répertoire du Big Band d’1 Soir explore la période si créative des années 1970. Celui-ci est essentiellement constitué d’arrangements écrits pour l’orchestre par Christophe Dal Sasso sur des titres de l’album Man-child. Vous entendrez également les arrangeurs incontournables de cette période: Jay Chattaway, Tom Harrel ou encore Quincy Jones. Le brillant saxophoniste Olivier Temime sera le soliste de ce nouveau programme.

Olivier Temime
Etoile montante du jazz français, ce jeune saxophoniste de 34 ans originaire d’Aix En Provence s’est déjà produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger (Marciac, Antibes, Nice, Paris Jazz Festival, Bratislava, Saint Louis du Sénégal, Budapest, JVC Jazz Festival, Milan, Montreux, Lausanne…).
Lauréat du concours Jazz Futur 90 parrainé par Dee Dee Bridgewater et prix de soliste au tremplin de la Défense 97, il est devenu au fil des années l’un des musiciens les plus actifs de la scène actuelle.
On le retrouve ainsi aux cotés d’artistes tels que Johnny Griffin, Wynton Marsalis, Michèle Hendricks, Steve Grossman, Daniel Humair, Léon Parker, Emmanuel Bex, Laurent De Wilde, les frères Belmondo, Franck Avitabile, Antonio Farao, Louis Winsberg, Pierre Boussaguet, Jean Loup Longnon, Eric Le Lann, etc…
(Texte issu du site Internet Atout Jazz)

Avec Bastien Stil (direction/clavier/trombone), Olivier Témime (saxophone), Stéphane Cros (saxophones/flûte),  Mickaël Rolland (saxophone alto), Nicolas Seigneuret (saxophone ténor), Denis Delapierre (saxophone ténor et alto), Bernard Burgun (saxophone baryton/hautbois/cor anglais), Sébastien Deneuve, Sylvain Maillard, Alain Philippe, Malik Foughal, Hervé Michelet (trompette), Cyril Lelimousin, Christophe Lion, Christophe Samson (trombone), Werner Duwe (trombone basse), Jean-François Duval (guitare électrique), Stéfano Maghenzani (piano), Antoine Fatout (percussions) et Cédric Vincent (Batterie).

Site de Olivier Temine

Elisabeth Kontomanou

« Il y a dans la musique des rencontres qui ne s’expliquent pas. Il y a dans la musique des rencontres dont on ne trouve pas les mots afin d’en décrire l’essence et la magie. Cela correspond parfaitement à celle qui réunit la chanteuse Elizabeth Kontomanou et le pianiste Laurent Courthaliac.
Venus d’univers différents, elle, artiste avide de multiplier les expériences entre New York et l’Europe. Lui, savant inventif se contentant d’approfondir et de développer le langage du piano Be Bop. Leur point commun ? C’est l’amour du jazz, de cette musique qui se doit d’être simple avant d’être complexe, de ce son qui puise ses racines dans le jazz de Billie Holiday, Bud Powell ou Duke Ellington. Cette émotion partagée constitue le point de départ d’une musique sophistiquée, actuelle, vivante et profonde. Il y a dans ce duo tous les ingrédients nécessaires pour repenser un monde dont les valeurs de la tradition trouveraient leur place dans la société actuelle en quête permanente de création et de renouveau. »
Clovis Nicolas

Chanteuse, compositrice, auteur et arrangeur, Elisabeth Kontomanou est née en France, d’une mère grecque et d’un père guinéen – disparus trop tôt. La musique et le chant apparaissent alors comme un refuge, un outil de communication pour l’enfant qui, jusqu’à sa troisième année, fut incapable de parler. Les étapes de sa vie sont ainsi rythmées, jusqu’à l’adolescence, par les découvertes musicales, de sa première révélation, à l’âge de quatre ans, avec la Callas, qu’elle s’ingéniera par la suite à imiter avec la candeur de son âge, à Carmen Mc Rae qui marquera son entrée dans le jazz.

Après quelques années passées à composer en Suède, Elizabeth Kontomanou séjourne à Paris, puis a New-York, avant de revenir à Stockholm où elle réside encore actuellement. Forte d’une maturité acquise au fil d’un parcours nomade et d’échanges féconds, elle collabore et joue sur les scènes du monde entier avec de nombreux artistes tels que Jean-Michel Pilc, Stéphane Belmondo, Michel Legrand, Mike Stern, Ari Hoenig, Leon Parker, Sam Newsome, James Hurt, Andy Milne, J.D Allen…

Elue Artiste Jazz Vocal de l’Année 2006 aux Victoires du Jazz, l’autodidacte revendiquée, qui a longtemps cultivé l’art de l’improvisation, comme une manière pudique de « contourner la mélodie », aborde désormais les « standards » en toute sérénité, avec cette voix suave et sensuelle, tantôt éclatante, mais toujours d’une profondeur et d’une intimité rares.

Avec Elisabeth Kontomanou (Chant) et Laurent Courthaliac (Piano)

Site de l’artiste

Ensemble Orchestral de Paris

Pour prolonger les « Concerts Salade » de l’Ensemble Orchestral de Paris, venez écouter des arrangements inédits de Glenn Miller, Duke Ellington, Nat King Cole et d’un tout jeune jazzman qui s’ignore, Jean-Sébastien Bach. Un certain « 007 » et quelques autres vous feront aussi swinguer et jubiler avant les fêtes de Noël.

Fondé en 1978, l’Ensemble orchestral de Paris est une formation originale, dite «de Mannheim», dont l’effectif de 43 musiciens en fait un exemple tout à fait exceptionnel en Europe. Des plus grandes pages classiques aux créations contemporaines, des œuvres symphoniques à la musique de chambre, son répertoire riche et ouvert couvre près de quatre siècles de musique.

Avec Franck Della Valle (violon), Mirana Tutuianu (violon), Joël Soultanian (alto), Etienne Cardoze (violoncelle), Eckhard Rudolph (contrebasse) et comme invité Laurent Colombani à la guitare.