T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

Tous mes rêves partent de gare d’austerlitz

Mohamed Kacimi
Marjorie Nakache
Du 6 au 18 novembre 2018
T13 / Bibliothèque
Dès 14 ans 1h30

Dans une maison d’arrêt, cinq femmes se retrouvent tous les jours à la bibliothèque. Un soir de Noël, débarque une primo-arrivante Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille. Elle a été dénoncée au moment où elle achetait pour sa fille la pièce de Musset : « On ne badine pas avec l’amour ».
Confrontée soudain à la réalité de l’enfermement, Frida veut mourir. Pour la sauver, les filles lui proposent de jouer une scène de la pièce.

« Depuis quelques années j’anime, durant les fêtes de fin d’année, un atelier d’écriture à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis.
J’ai vu comment la prison réagit sur les hommes. Elle les broie, les écrase et en fait des monstres. Elle est tout le contraire pour les femmes. Elle les éteint. Elle nie leur féminité, leur corps et même leur maternité. Ainsi rayées de la carte, les femmes détenues se dessinent d’autres visages, d’autres parcours, d’autres vies pour pouvoir exister encore. Elles cherchent à échapper à leur condition carcérale par tous les moyens : le rêve, le délire, le rire, la folie ou, parfois, la mort.
Les femmes ne sont pas censées aller en prison, aussi personne ne leur rend visite. Aux yeux de leurs familles, elles n’existent plus. Aux yeux de la société, elles ne sont pas à leur place.
Cette pièce se veut un hommage à ces femmes recluses, enfermées dans la plus haute des solitudes, souvent, trop souvent même, victimes de la violence des hommes, et qui, privées de tout, parviennent tout de même à réinventer un monde où elles jouent à ne manquer ni de liberté ni d’humanité. » Mohamed Kacimi

Tous mes rêves partent de Gare d’Austerlitz
texte Mohamed Kacimi, mise en scène Marjorie Nakache

Avec Jamila Aznague, Gabrielle Cohen, Olga Grumberg, Marjorie Nakache, Marina Pastor et Irène Voyatzis


Décor Jean Michel Adam, Costumes Nadia Remond, Lumière Lauriano de la Rosa, Son Théo Errichiello, Régisseurs Hervé Janlin et Rachid Baha

Production Studio Théâtre de Stains.  Avec le soutien d’Artcena, de la Spedidam, de l’Adami, de la Ville de Stains, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, du Ministère de la Culture et de la Communication, de la région Ile-de-France, du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et la participation artistique du Studio – Ecole Supérieur de Comédiens par l’Alternance
Le texte est lauréat du prix Artcéna. Il est publié aux éditions de l’Avant-Scène Théâtre.

Extrait vidéo

Extraits de la revue de presse

Les Inrockuptibles – Fabienne Arvers

Un réveillon en prison qui se finit en évasion par le théâtre : c’est le miracle de Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz. (…) Épatantes sont les actrices de Marjorie Nakache qui signe là son deuxième projet avec Mohamed Kacimi. 

WebThéâtre – Dominique Darzacq 

C’est à l’humanité et la vitalité de ces femmes que la société enterre vives, qui, pour survivre, échapper au monde qui les éteint et les nie, trouvent la force de s’inventer d’autres mondes, usent du rêve ou de l’imaginaire comme moyen d’évasion, qu’il rend hommage à travers une partition subtile où le tragique et la douleur s’habillent de vive comédie. (…) C’est superbe et déchirant !

Politis – Anaïs Héluin

Empreint d’un léger surréalisme et d’absurde […] on passe du comique au tragique […] Le droit de dire, d’être ensemble et d’inventer des alternatives, suggèrent les six excellentes comédiennes du spectacle, appartient à chacun.

La Terrasse – Manuel Piolat Soleymat 

Tout ceci apparaît avec profondeur, mais aussi tendresse, pudeur, et même drôlerie, dans le très joli spectacle qu’a créé, le 29 mars, la directrice artistique du Studio Théâtre de Stains. […] Tous mes rêvent partent de Gare d’Austerlitz ne s’enferme jamais dans le pathos. Révèle des beaux moments de vie en clair-obscur. [Les comédiennes] confèrent une grande justesse à cette immersion en milieu carcéral.

Le Figaro.fr – Armelle Héliot 

Six personnages, portés avec autant d’intelligence que de sensibilité. […] Mohamed Kacimi excelle à donner de l’épaisseur à ses personnages, une vérité confondante. Il est servi ici par l’engagement profond de Marjorie Nakache, excellente directrice de jeu. […] Chaque interprète défend son personnage avec humanité, esprit, quelque chose d’espiègle par-dessus une sincérité bouleversante.

L’Humanité.fr – Gérald Rossi 

Une écriture sensible. […] Drôle et émouvante avec des comédiennes sur le fil. […] Les comédiennes sont toutes justes. De fraicheur et d’intelligence.

Le Monde Diplomatique – Marina Da Silva 

[La pièce] est montée comme une comédie et avec une vitalité époustouflante par des comédiennes remarquables. […] Le jeu des comédiennes donne toute son intensité et sa puissance à ce texte – lanceur d’alerte.

La Revue du Spectacle – Jean Grapin 
Les comédiennes sont pétulantes, explosives, subtiles. […] Le spectateur ébloui assiste à l’apparition de vrais personnages contemporains, populaires qui choisissent de dissoudre par le rire partagé les murs imaginaires.

Froggy’s Delight – MM 

Mohamed Kacimi a composé une superbe partition sur la sororité. […] Une mise en scène au cordeau de l’humanité, de l’émotion et de l’humour. […] Un percutant opus de forme d’uppercut qui va droit au cœur.

Scene Web – Anaïs Héluin 

L’exercice de la mise en abyme est réussi avec brio par les six comédiennes. Avec un humour et une énergie qui les mettent à l’abri de tout didactisme et de tout misérabilisme. […] La force du collectif et le pouvoir de la langue, vive et pleine d’inventivité, dessinent une perspective certes semée d’embûches, mais aussi d’espoir. De jeu et de littérature.

SNES – Micheline Rousselet 

Elles trouvent en elles de l’humour, de la fantaisie, des rêves qui leur évitent de sombrer et leur parole nous déchire.

Seine-Saint-Denis Magazine – Christophe Lehousse 

Par la puissance de son évocation et la justesse de son ton, Tous mes rêves abat le quatrième mur et les trois autres avec.







Rencontre vendredi 16 novembre 2018 après la représentation

Rencontre en présence de l’équipe artistique et animée par Le Groupe National de Concertation Prison, avec la participation de Laurent Ridel, Directeur Interrégional des Services Pénitentiaires de Paris / Ile-de-France (dans le cadre du lancement des Journées Nationales Prison).

Une reconstitution de cellule sera présentée dans le hall du théâtre à cette occasion.

Le Groupe National de Concertation Prison (GNCP) réunit les représentants nationaux d’associations et des aumôneries de prison, afin d’échanger sur un certain nombre de préoccupations communes autour de l’univers carcéral.
Fort de la diversité et de l’action de terrain de ses membres sur l’ensemble de la France, le GNCP approfondit et se positionne sur certains sujets d’actualité, dans le but de mener une action citoyenne commune relayée à l’échelon local par l’ensemble de ses réseaux.



En savoir plus sur le GNCP

Crédit de l'image de couverture : TOUS MES REVES PARTENT DE GARE D'AUSTERLITZ - Texte de Mohamed KACIMI - Mise en scène : Marjorie NAKACHE - Avec Jamila AZNAGUE, Gabrielle COHEN, Olga GRUMBERG, Marjorie NAKACHE, Marina PASTOR, Irène VOYATZIS - Décor : Jean-Michel ADAM - Costumes : Nadia REMOND - Lumière : Lauriano De La ROSA - Son : Théo ERRICHIELLO - Au Studio Théâtre de Stains - Le 27 mars 2018 - Photo : Benoîte FANTON

Galerie

Skip to content