Prix théâtre 13 / jeunes metteurs en scène 2013
T13 / Bibliothèque
Attention, concentré de jeunes talents
Pour la huitième année consécutive, le Théâtre 13 organise son concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Les participants ont entre 25 et 35 ans et les spectacles doivent comporter un minimum de 6 comédiens. Un jury de présélection (composé des metteurs en scènes ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres). Le lauréat de ce concours sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante et recevra une aide financière pour cette reprise.
Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.
Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter leur travail au public et rencontrer très vite les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.
Programmation :
Mardi 11 juin à 19h30 / Mercredi 12 juin à 20h30
Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher
mise en scène Alain Carbonnel
Vendredi 14 juin à 20h30 / Samedi 15 juin à 19h30
Hôtel Palestine de Falk Richter
mise en scène Fábio Godinho
Mardi 18 juin à 19h30 / Mercredi 19 juin à 20h30
Münchhausen, le spectacle écriture dirigée par Julien Luneau
mise en scène Elsa Robinne
Vendredi 21 juin à 20h30 / Samedi 22 juin à 19h30
L’Anniversaire d’après C. T.
mise en scène Johanna Boyé
Mardi 25 juin à 19h30 / Mercredi 26 juin à 20h30
Love & Money de Denis Kelly
mise en scène Benoît Seguin
Vendredi 28 juin à 20h30 / Samedi 29 juin à 19h30
Alice
de et mis en scène par Anaïs Laforêt et Aïda Asgharzadeh
Dimanche 30 juin à 18h30 (entreé libre)
Remise des prix
Barbe-bleue
Mardi 11 juin à 19h30 / Mercredi 12 juin à 20h30
Laboratoire amoureux pour sept femmes en mal d’amour
Barbe-Bleue, espoir des femmes
de Dea Loher
mise en scène Alain Carbonnel
1h25 sans entracte
Sept femmes désillusionnées rêvent d’amour de contes de fée. Elles entraînent Henri Barbe-bleue, vendeur de chaussures, dans un jeu où chacune va tenter de devenir sa Cendrillon.
Dans un grenier, sept femmes rêvent d’amour de contes de fée.
Henri Barbe-bleue, vendeur de chaussures, se retrouve malgré lui entraîné dans un jeu où chacune va tenter de devenir sa Cendrillon.
Devant nous, elles fabriquent les décors propices à réaliser leurs fantasmes et à faire d’Henri leur Prince charmant.
Parmi ces femmes, une jeune aveugle reste en retrait tandis qu’Henri se confronte au sentiment amoureux.
Cette fable est comme les contes de fée une mise en garde.
Contre l’envie de façonner l’autre à sa convenance ou de tout connaître de lui.
Mais ici, on nous prévient aussi de l’espoir.
De cette image d’amour absolu que ces mêmes contes nous renvoient.
La réalisation de nos fantasmes peut-elle seulement être à la hauteur de nos espérances ?
Ou ne sont-ils que des rêves inaccessibles dont l’attente sera pour nous mortifère ?
Faut-il comme le Barbe-bleue du conte tenir nos espoirs enfermés dans notre cabinet secret afin d’ entrevoir le bonheur ?
Avec Clémentine Bernard Tania, Thibaut Corrion Henri, Virginie Gritten Anne, Dominique Jacquet Eve, Ophélia Kolb Juliette, Aurélie Messié L’aveugle, Sophie Neveu Judith et Aurélie Toucas Christiane.
Traduction Laurent Mulheisen, Création et régie lumière Maëlle Payonne, Création et régie son François Malnovic, Costumes et scénographie Céline Perrigon, Assistante costumes Aurélie Toucas, Assistant lumière Farid Laroussi, Collaboration artistique Brice Cousin
Production Collectif 36 bis, avec l’aide d’Arcadi dans le cadre des plateaux solidaires. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Remerciements : Le JTN, Alain Siègel, Jeanne Vimal, Lucile Perrain, Jacques David, la compagnie La Rumeur, ainsi qu’à tous les kissbankers.
Le candidat Alain Carbonnel
Formé tout d’abord au conservatoire de Marseille sous la direction de Christian Benedetti, il travaille avec la cie Noëlle Casta, et avec Nicole Chazel au Théâtre Carpe diem à Marseille. Il poursuit sa formation au Théâtre National de Strasbourg, où il travaille avec Stéphane Braunschweig, Jean-Christophe Saïs, Christophe Rauck, Jean-Yves Ruf, Matthieu Roy, Jean-François Peyret, Yann-Joel Collin et Alain Françon.
Après le TNS, il joue dans des spectacles de Anne-Laure Liégeois, Joël Dragutin, Pierre Ascaride, Bruno Freyssinet et William Nadylam, Frédéric Sonntag, William Mesguich, François Rancillac, Jacques David, Myriam Zwingel.
Très tôt il s’intéresse à la mise en scène et signe avec Marie-Aurélie Fassino Arkinian une co-mise en scène de Couple ouvert à deux battants à l’Athanor théâtre à Marseille en 2001.
À sa sortie du TNS, en 2007, il participe à la création du spectacle Correspondance Gorki/Tchékhov.
En 2010, il met en scène La Folle allure de Christian Bobin présenté aux Arènes de Nanterre le 1er Septembre 2011 puis aux Meubles le 21 janvier 2012.
En 2011 il met en espace une lecture de Sous-contrôle de Frédéric Sonntag avec le Comité de lecteurs du Jeune Théâtre National au Théâtre du Rond-point dans le cadre des Mardi midi.
Hôtel Palestine
Vendredi 14 juin à 20h30 / Samedi 15 juin à 19h30
Pièce presque politique
Hôtel Palestine
de Falk Richter
mise en scène Fábio Godinho
1h15 sans entracte
Hôtel Palestine est une pièce qui donne à voir d’une façon intelligente les enjeux d’une guerre et son impact médiatique. Un échange d’idéaux dans lequel chacun essaie de prendre le pouvoir.
Bagdad le 8 avril 2003, pendant la guerre d’Irak, l’armée américaine bombarde volontairement un hôtel abritant des journalistes. Il s’agit de l’Hôtel Palestine situé en face de la statue de Saddam Hussein, renversée le lendemain. L’attaque provoquera la mort de deux journalistes. Falk Richter dénonce ici les mensonges d’État, avec la transcription d’une conférence de presse. Deux représentants du gouvernement américain répondent aux questions audacieuses des journalistes qui essaient de démêler les vrais enjeux de cette guerre et les mensonges du gouvernement américain, justifiant l’intervention en Irak.
Observés sans arrêt, les protagonistes évoluent dans un espace réel qui reflète leur quotidien. Au sol une surface blanche délimite un terrain de jeu révélant un lieu neutre, propice et ouvert à toute expérience. Ils y travaillent, font la fête, se détendent, boivent un coup. On assiste en direct à leur vie au jour le jour, comme s’ils s’entraînaient à vivre leur propre existence, à l’image des acteurs qui se dévoilent sur une scène de théâtre. Manipulant des objets que chacun a sous la main, le décor donne à l’ensemble un air de camp de base, d’espace précaire en construction, qui donne l’impression de pouvoir disparaître et de se renouveler à tout moment.
Avec Julien Rochette Andy, Hugo Malpeyre Bob, Delphine Sabat Criss, Mathilde Bourbin Lynn, Amandine Gilbert Jodie, Fábio Godinho Ron et Hadrien Besse
Traduction Anne Monfort, Lumière Jérémy Thanel, Scénographie Marco Godinho, Assistant Mise en scène Alexis Cauvin, Assistante mouvement Lyse Seguin, Costumes Fábio Godinho, Vidéo Plateau Hadrien Besse. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Production TDP (Théâtre de Personne)
Le candidat Fábio Godinho
Acteur, performeur, metteur en scène, Fábio Godinho développe de variables activités autour du corps, au théâtre, en danse contemporaine, ou lors de performances artistiques dans des musées, comme en 2011 au Mudam Luxembourg (Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean). Après diverses formations, dont la musique, la danse, les arts graphiques, il arrive en 2006 à Paris, où il fait ses études au Cours Florent, continuant la danse contemporaine et l’Aïkido. Il suit également des stages avec Ahmed Madani (l’Épée de Bois), et Jan Fabre (Théâtre de Gennevilliers). Il enseigne la pratique théâtrale au Cours Florent pour les Ateliers Jeunesse, et accomplit un travail de recherche à la Sorbonne-Nouvelle en Études Théâtrales. En 2009, il fonde avec ses comédiens, la compagnie Théâtre de Personne, et présente au Festival d’Avignon Le privilège des chemins, d’après des textes de Fernando Pessoa. Il interprète depuis 2005 plusieurs rôles au théâtre, comme en 2013 au Théâtre de l’Opprimé dans Fleur d’obsession partant de textes de Nelson Rodrigues (dirigé par Flavia Lorenzi), ainsi que dans des courts métrages et prête sa voix pour des films publicitaires. Il développe en outre un travail de création sonore comme compositeur pour des installations artistiques en collaboration avec des artistes plasticiens.
Münchhausen
Mardi 18 juin à 19h30 / Mercredi 19 juin à 20h30
Mensonge collectif
Münchhausen, le spectacle
écriture collective dirigée par Julien Luneau
mise en scène collective dirigée par Elsa Robinne
1h25 sans entracte
Sur la scène intérieure du Baron de Münchhausen, génie de l’imaginaire, poète extraordinaire, alcoolique névrosé, grotesque vantard, menteur compulsif, des personnages tragiques et clownesques se livrent une lutte à la fois cruelle et dérisoire.
Dans la chambre de son manoir, qu’il n’a pas quittée depuis deux ans, le Baron de Münchhausen se désespère : il a perdu le pouvoir de susciter par ses récits les images les plus extraordinaires. Personne ne vient plus écouter ses histoires ; il sombre dans une sorte de léthargie dans laquelle Fu, Sol, Herman, Watt et Jo se trouvent eux-mêmes entraînés. Ce comité inspire et représente les images qu’invente le Baron, ils sont les formes diverses de son imagination et errent dans son manoir comme des paroles désavouées, désenchantées.
Depuis deux ans, un individu dangereusement terre à terre guide les pas du Baron : Karl, le majordome. Le comité l’a pris en horreur : s’ils le laissent faire, non seulement le Baron n’inventera jamais de nouvelles histoires, mais en plus il deviendra irrémédiablement un homme banal et raisonnable ne croyant plus qu’en la vérité du réel…
Les muses résistent à leur créateur, le Baron de l’imaginaire s’émancipe, le majordome anéantit la fiction, nous pénétrons dans l’esprit du Baron et observons un jeu de domination où les forces sont sans cesses renversées et où la raison et l’imaginaire se disputent le pouvoir…
Avec Jean Barlerin Le Baron, Clément Beauvoir Karl, Odile Ernoult Fu, Etienne Luneau Herman, Twiggy Mauduit Sol, Joseph Robinne (accordéon, percussions) Jo, Marie-Pierre Rodrigue Watt
Création inspirée des Aventures extraordinaires du Baron de Münchausen de G. A. Bürger, traduction T. Gautier fils, Décors Nicolas Hubert, Musique Joseph Robinne
Production Compagnie Grand Théâtre, avec le soutien de La Parole Errante. Remerciements Confluences et Transfo
La candidate Elsa Robinne
Elle est co-directrice de la Compagnie Grand Théâtre, elle participe à toutes ses créations depuis 2001 en tant que comédienne et met en scène Münchhausen, le feuilleton en 2012 (en partenariat avec les trois baudets et La Parole Errante). En 2013, elle se lance avec la même équipe dans une nouvelle création collective autour de ce baron de l’imaginaire : Münchhausen, le spectacle. Elle travaille en tant que comédienne et metteur en scène avec Le Théâtre du Lamparo, compagnie conventionnée en Région Centre, depuis 2012. Elle suit depuis 2011 une formation de danse avec A. Boulanger et participe à sa création « Swan Lack » (festival « Faits d’hiver », Fév. 2013). Elle met en scène L’Azur, un spectacle musical et poétique en 2010 et écrit la pièce Muse, muse, muse en 2009. Elle termine son Master d’arts du spectacle sur « L’autorité en jeu » en 2008 à l’Université Paris VIII. Parallèlement, elle a suivi quatre ans de cours aux conservatoires des 10ème (J-L Bihoreau) et 9ème (A. Denieul) arrondissements de Paris ainsi que de nombreux stages (dont l’ARIA en Corse avec R. Renucci, 2003).
L’Anniversaire
Vendredi 21 juin à 20h30 / Samedi 22 juin à 19h30
Histoire folle mais véridique de Léonarda
L’Anniversaire
libre adaptation de la pièce de C. T.
mise en scène Johanna Boyé
1h30 sans entracte
L’anniversaire, dresse le portrait drôle et cinglant d’une famille comme les autres : monstrueuse. Les cris, les coups-bas sont de mises, et nous plongent dans l’indigne décadence de cette tribu.
L’anniversaire raconte les tribulations d’une famille marginale en Argentine. Entassés les uns sur les autres dans un appartement délabré, chacun semble au bord de l’explosion et près à commettre le pire.
La pauvreté, l’endettement, les privations et les frustrations sont le centre de toutes les préoccupations, la cause de toutes les difficultés et maintiennent la famille dans un étau nauséabond et mortifère.
La convalescence, puis le décès du pilier familial que représente la grand-mère, va ébranler toute cette organisation pour redistribuer les rôles et les priorités. Chacun des personnages va chercher à sauver sa peau, à tirer son épingle du jeu et à fuir loin de ce cocon malsain. Cette disparition délite alors tous les liens et laisse place à un égoïsme primaire noué dans une pulsion de survie.
Avec Arnaud Dupont Marito, Guillemette Barioz Néné, Brigitte Faure Grand mère, Julien Urrutia Damian, Elise Noiraud Véronica, Fannie Aubin Gabi, Boris Ravaine Le Docteur et Jacques Trin Hernan
Traduction Anna Karina Lombardi, Lumière et régie Cyril Manetta, Scénographie Julie Benegmos et Anna Crosby, Musique Kevin Carro, Costumes Melisandes de Serre.
Production Les Sans Chapiteau fixe, avec le soutien de la Mairie d’Issy les Moulineaux, du Département des Hauts-de-Seine et du Centre d’animation Les Amandiers
La candidate Johanna Boyé
Agée de 30 ans, elle conjugue depuis plusieurs années la triple activité de comédienne, metteur en scène et professeur de théâtre. Formée chez Véronique Nordey, puis aux Ateliers du Sudden, elle a suivit l’enseignement et le travail de nombreux metteurs en scène dont Nicolas Lormeau, Benoit Lavigne, Jean Pierre Garnier, Raymond Acquaviva, et enrichi son expérience de leurs diverses approches. Avec sa compagnie, Les Sans Chapiteau Fixe, elle a mis en scène plusieurs spectacles dont le Café des jours heureux ((Théâtre13, Avignon Off 2007), Le Diable en Partage (Théâtre 12, Théâtre de Vanves, 2009), Hugobert et Michelin (Avignon Off 2012) et Frous Frous, cabaret de bonnes femmes fatales (Point Virgule 2013).
Son expérience professionnelle s’est élargie vers l’international, en travaillant à Buenos Aires et à Ramallah, et s’est enrichie d’expériences dans le théâtre social en assistant Tristan Petitgirard dans la mise en scène d’un opéra-théâtre réalisé avec de jeunes autistes.
Parallèlement à son activité artistique, elle a été amenée à enseigner le théâtre auprès de publics variés (danseurs, médiateurs sociaux, jeunes de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et les enfants d’un camp de réfugiés).
Love & money
Mardi 25 juin à 19h30 / Mercredi 26 juin à 20h30
Étude tragico-cynico-britannique en forme de puzzle
Love & Money
de Denis Kelly
mise en scène Benoît Seguin
1h30 sans entracte
A travers l’histoire d’un couple de trentenaires anglais pris dans la spirale du surendettement, Love & Money questionne nos désirs, nos angoisses et nos contradictions.
L’histoire de Love & Money se dévoile peu à peu, par fragments épars et désordonnés. En toile de fond, il y a un jeune couple de trentenaires anglais, David et Jess, et leur combat contre une dette écrasante qu’elle a contractée – fruit d’un sentiment de vide profond – et qui met leur amour en péril. Autour d’eux gravitent des personnages, liés de près ou de loin au couple, chacun pris dans ses propres batailles, cherchant à concilier l’amour et l’argent.
Construite comme une étude en sept tableaux, Love & Money exprime l’image d’une société à bout de souffle, où l’homme peine à se construire et à se réaliser en dehors des schémas proposés par l’idéologie capitaliste libérale. Les valeurs Amour et Argent, entre lesquelles sont enfermés les personnages, représentent la limite des perspectives que nous offre la société d’aujourd’hui. Avec humour et cynisme, Dennis Kelly nous invite à la remise en question de nos modèles pour tenter de nous faire voir ce qui est essentiel.
Avec Anne Barbot Jess, Émilie Cazenave Val / 4, Fiona Chauvin Debbie / 5, Florent Cheippe David, Cédric Colas Père / 3 / Duncan, Tristan Le Goff Paul / 1/ Docteur et Juliet O’Brien Mère / 2
Traduction Philippe Le Moine avec la collaboration de Francis Aïqui, Scénographie Charlotte Maurel, Lumière Fabrice Bihet, Dramaturgie Alexandre Delawarde, Costume Bruno Marchini, Musique Renaud Flusin. L’arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Production Compagnie Narcisse Théâtre. Remerciements Studio Théâtre d’Asnières, Groupe 3.5.81., la Jacquerie.
Le candidat Benoît Seguin
Entre 1999 et 2003, il prend des cours à l’Atelier International de Théâtre de Blanche Salant et Paul Weaver puis avec Francine Walter-Laudenbach au Théâtre Labruyère. En 2003, il entre à l’école du Studio Théâtre d’Asnières, dirigée par Hervé Van Der Meulen et Jean-Louis Martin-Barbaz, et fait ensuite partie de la première promotion du C.F.A. des comédiens du Studio d’Asnières dans lequel il continue sa formation d’acteur et joue, dans les productions du Studio, Tchékhov, Brecht, Labiche, Molière, Giraudoux…
Diplômé du C.F.A. en 2008, Benoît Seguin a depuis travaillé au théâtre sous la direction de Patrick Simon, Fabio Alessandrini, David Lejard-Ruffet, Anne Barbot et Stéphane Douret, dans des spectacles à Paris (Sylvia Monfort, Théâtre de l’Ouest Parisien, Théâtre Romain Rolland, Théâtre de Vanves, Théâtre 13,…) et en province (festival d’Avignon, Sarlat, Comédie de Picardie, Espace Jean Legendre de Compiègne, CDN de Poitier,…). Il a et a été assistant à la mise en scène de Patrick Simon, notamment sur Cérémonies de Dominique Paquet. En 2011, il a mis en scène The Old Maid and the Thief, opéra de G.C. Menotti, à la cathédrale Américaine à Paris.
Alice
Vendredi 28 juin à 20h30 / Samedi 29 juin à 19h30
Hallucination théâtrale explosive
Alice
de et mis en scène par Anaïs Laforêt et Aïda Asgharzadeh
1h30 sans entracte
Alice est une comédie survoltée servie par une troupe explosive : 10 comédiens-chanteurs pour 40 personnages, des images et des costumes délirants… Le pari fou d’une compagnie qui démarre pied au plancher !
Alice est un spectacle théâtral, musical et visuel, adapté des romans de Lewis Carroll. 40 costumes déjantés dans un décor épuré et ingénieux où viennent se croiser illusions et images oniriques. Un spectacle drôle, surprenant et pertinent qui s’adresse aux adultes comme aux ados, en questionnant l’identité sur fond de satire du monde adulte.
Alice poursuit un lapin blanc et tombe dans son propre rêve. Sur son chemin surgissent des personnages tous plus névrosés les uns que les autres : des politiciens parés pour une course à la présidence qui tourne en rond, un chapelier licencieux obnubilé par l’heure du thé, un lapin qui n’a que d’obsession pour son travail et sa ponctualité, une Reine de Cœur paranoïaque et tyrannique… Pourtant ces affreux adultes issus de l’inconscient collectif vont remettre en cause la vision d’Alice. Ils l’aideront à affronter ses peurs, ses désirs, ses attentes du monde adulte, et à quitter celui de l’enfance.
Avec
Aïda Asgharzadeh Tweedle Dee, la Rose, une sardine, une carte, Fanny Aubin le Pigeon, la Duchesse, le Loir, une sardine, une pâquerette, Benjamin Brenière le Ver à soie, le Chapelier, le Canard, Arnaud Dupont Humpty Dumpty, la Reine rouge, l’Aiglon, le Cochon, le Roi de cœur, Camille Hugues double d’Alice, le chat du Cheshire, une sardine, une pâquerette, Anaïs Laforêt Tweedle Dum, la Violette, une sardine, le Cavalier rouge, le banc des jurés, Amélie Manet la Reine de cœur, la Souris, le Laquais grenouille, le Lys tigré, Anna Mihalcea Alice, Pascal Neyron l’Espadon pané, le Lièvre de Mars, le Cavalier blanc, la Cuisinière, Claire Nivard le Lapin blanc, la Reine blanche, le Dodo, le cocon du Ver à soie, le Laquais poisson,
Traduction et adaptation Aïda Asgharzadeh et Anaïs Laforêt d’après Lewis Carroll, Lumières / régie Idalio Guerreiro et Julien Leffet, Composition et direction musicale Raphaël Bancou et Christophe Charrier, Costumes et masques Nousch Ruellan, Cécile Gacon et Rosalie Lowve, Assistante masques Coralie Consigny, Scénographie Caroline Claro, Création vidéo et graphiste Marie-Adeline Allemand.
Production La Huitième Case, Coproduction la Ferme du Mousseau, avec le soutien du Pôle Jeunesse de la DDCS du 92, de la Marie de Paris et de l’Aide Paris Jeunes Talents, avec l’aide d’Arcadi et dans le cadre des Plateaux Solidaire et de la Fabrique des Arts de Malakoff. Remerciements à Xavier Brouard, Dominique Boissel, François Rancillac et le Théâtre de l’Aquarium ainsi qu’ aux 150 KissBankers.
Les candidates Aïda Asgharzadeh et Anaïs Laforêt
Anaïs a obtenu une licence d’Arts Plastiques et le diplôme de l’Ecole des Ateliers du Sudden en 2008. Passionnée de théâtre, danse et arts plastiques, elle s’est dirigée naturellement vers la mise en scène. Elle a monté L’Inattendu de Melquiot, ainsi que le stand up de Jérémie Prieur en 2009. Actrice, elle été mis en scène par Franck Berthier dans l’Opéra de Quat’sous en 2009 et par Acquaviva dans la Double Inconstance en 2010. Elle a intégré le Master Pro Mise en scène et Dramaturgie de Nanterre l’année dernière et a pu travailler aux côtés de Rancillac, Cerda, Boissel, Adrien, Triau, Jeanneteau… Elle a été cette saison la stagiaire de Jean-Pierre Vincent à la Comédie Française sur Dom Juan.
Dotée d’une double licence Cinéma Audiovisuel et Lettres Modernes, Aïda a suivi une formation d’art dramatique au Sudden Théâtre (Acquaviva) puis au Centre dramatique d’Asnières (Martin Barbaz, Van Der Meulen). Très vite, elle lie ces deux centres d’intérêt – écriture et jeu – sur différents spectacles : Je trahirai demain, (Franck Berthier) puis le Peuple de la nuit – Survivre sera notre ultime sabotage, (Franck Berthier) spectacles soutenus par diverses instances du 74 et actuellement en tournée. ALICE est sa première mise en scène.
Jury 2013
Jury du concours 2013
Colette Nucci (Directrice du Théâtre 13 – Présidente de jury),
Frédérique Ehrmann et Jean-Pierre Dufranc (Conseillers pour le théâtre – Drac Ile de France),
Emmanuelle Sourzat (Directrice des affaires culturelles de la Ville de Nemours),
Lucie Taboulot (Bureau du Théâtre – Mairie de Paris),
Peggy Chazarin (Arcadi),
Alexandre Krief (Direction Théâtre Romain Rolland / Villejuif),
Virginie Marson (Directrice des Affaires Culturelles, ville de Marcoussis),
Florence Camoin (Directrice Théâtre de Saint Maur / Membre du réseau Actif),
Jacques Rampal (SACD),
Audrey Levert (Directrice de la Maison du théâtre et de la danse – Epinay sur Seine),
Sylvie Feit (comédienne),
François Lesueur (Direction des affaires culturelles – Mairie de Paris),
Alexandre Laurent (Journaliste et metteur en scène),
Hervé Icovic (metteur en scène et directeur Alter Ego),
Vincent Joncquez (jury de présélection),
Sarah Capony (Lauréate 2012),
Rui Frati (Directeur Théâtre de l’Opprimé),
Laurent Sroussi (Directeur du Théâtre de Belleville)
Festipass
Vendu 36€, il permet de voir l’ensemble des 6 finalistes (6€ chaque spectacle), et donne droit au vote pour le prix du public.
Vous pouvez acheter votre Festipass le jour même, juste avant le spectacle (merci de venir un peu plus tôt).
Presse
Ce festival constitue un espace de visibilité indispensable et salutaire pour les jeunes compagnies qui tentent de se frayer un chemin dans la jungle des théâtres subventionnés. Plus qu’un tremplin, il est un passeport témoignant de l’identité scénique de compagnies montantes. Mais avant toute chose, la vertu de ce festival est de favoriser les échanges et liens entre jeunes artistes, de rassembler sur un temps et un lieu donné public et créateurs. Un terrain de rencontres ciblées et privilégiées à soutenir. Marie Plantin Pariscope
Retrouvez les chroniques des spectacles sur les sites :
(à notre demande, mais qui n’engagent que leurs auteurs)