Prix théâtre 13 / gentil petit chien
T13 / Bibliothèque
« Aller en exploration. Aller à la rencontre de l’humain. Qu’il soit ici ou ailleurs. D’ici ou d’ailleurs. A la rencontre de ses interrogations. A la rencontre de ses démons intérieurs. A la rencontre de ces choses qui font chaos dans la tête. Des vallées sombres qui dansent dans la tête. Et qui tourmentent. » Hakim Bah
Découvrir les autres spectacles finalistes
Un homme quitte sa terre natale et abandonne sa famille pour émigrer vers un nouveau pays dans lequel il finira sans domicile fixe, avec pour seul compagnon un chien. Lors d’une fusillade sur une terrasse de café dans ce pays d’accueil, il sacrifie sa vie et celle de son chien pour sauver une jeune fille, Ortie.
Cette fable raconte le destin tragique de cette fille qui va décider, malgré l’opposition de ses parents, de ramener la dépouille de son sauveur dans son pays natal pour qu’il soit enterré dignement auprès des siens. Ce sont alors tous les vices d’une société cynique et cupide qui s’abattent sur la jeune fille victime des démons de deux civilisations en apparence très éloignées, mais empreintes aux mêmes maux, aux mêmes peurs, aux mêmes désillusions.
Exil et déracinement, affres identitaires et familiales, violences conjugales et condition des femmes, effacement de l’individu et déshumanisation de la société, barbarie et héroïsme, surmédiatisation et « cyber-réalité »… Gentil petit chien est un voyage au plus près de l’humanité moderne, une fresque qui remue le couteau dans la plaie de nos sociétés.
« La mort est une fête », écrit Hakim Bah. Cette tragédie sera donc une fête. Une rencontre et une communion avec le public. Un conte musical pour révéler cette histoire et ainsi nous révéler nous, humains. Un prétexte pour exister ensemble face au drame et tenter de mieux nous comprendre, malgré nos différences.
Gentil petit chien
Texte Hakim Bah, mise en scène Imad Assaf
Avec Ibrahima Bah, Georges Bécot, Brice Borg, Julie Fonroget, Michèle Harfaut, Angeli Hucher de Barros, Tella Kpomahou, Emmanuel Rehbinder et les musiciennes Sonia Nemirovky, Olive Perrusson
Composition musicale Rovski, scénographie Manon Grandmontagne, création lumière Vivien Niderkorn, assistanat Morganne Reignier-Robert
Production La tribu évanescente. Le texte a été écrit en 2016 en résidence à la Maison des auteurs des Francophonies en Limousin à Limoges dans le cadre d’une bourse du Centre National du Livre.