T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière

Nos educations sentimentales

Gustave Flaubert
François Truffaut
Sophie Lecarpentier
Du 12 janvier au 19 février 2018
T13 / Glacière
Dès 12 ans 2h10

Qu’avons-nous eu de meilleur dans la vie ? Nos éducations sentimentales raconte l’histoire d’un jeune rouennais qui arrive à Paris plein de fougue et d’envie et qui traverse la vie, grandit, enrage et se résigne, veut passionnément et renonce maladroitement, vole des baisers et laisse fuir l’amour. C’est aussi une fresque du monde contemporain, de sa violence quotidienne, de sa superficialité permanente, de sa richesse humaine, de sa tendresse intime.

10 ans après Le Jour de l’italienne au Théâtre 13 / Jardin, les acteurs compagnons de la compagnie Eulalie reviennent avec cette épopée contemporaine inspirée de Flauvert et de Truffaut.

Dans L’éducation sentimentale, Flaubert peint un représentant de la plupart des types d’hommes qui s’agitent dans le monde de ses contemporains – et l’on y reconnaît étonnamment certains des nôtres ! Dans cette grande fresque, ce magistral récit choral, il exprime l’état général qui marque les heures de transition sociale. Il décrit «un mal inconnu» qui fait avorter les grandes comme les petites ambitions, qui use, trahit, fait tout dévier, et finit par anéantir les moins mauvais dans l’égoïsme inoffensif.

Nous avons décidé de transposer le parcours de Frédéric Moreau dans le monde d’aujourd’hui : Il était une fois un garçon irrésolu, plein de tous les appétits et de toutes les faiblesses, qui, sous nos yeux, tranquillement, s’employait à rater sa vie, à la laisser lui échapper à force de ne rien choisir.

C’était « l’histoire d’un jeune homme » (le sous-titre du livre de Flaubert), nous en faisons l’histoire d’une bande d’amis, rassemblés autour d’un jeune homme. Se dessine alors le portrait d’une génération de quarantenaires qui cherchent un idéal et ne le saisissent que rarement, qui rêvaient de contribuer à l’histoire de leur temps, mais qui se sont seulement condamnés à en faire partie. Comme dans un tableau impressionniste, on croque des moments de vies : des fêtes, des discussions politiques, des fous rires, des histoires d’amour, de famille, des renoncements, des disputes, des envies, des désirs, des passions, des velléités, des ambitions.
C’est le portait d’un groupe — lié par l’amitié, l’ambition et le désir — au sein duquel on trouve des crapules et des gens bien, une icône, des travailleurs et des oisifs.

C’est une épopée, un regard sur la mélancolie du quotidien

Sophie Lecarpentier

Générique

Nos éducations sentimentales
Texte & mise en scène Sophie Lecarpentier
Librement inspiré de L’Education sentimentale de Flaubert et de Jules et Jim de Truffaut

La Compagnie Eulalie (Seine Maritime)

Avec Stéphane Brel, Anne Cressent ou Valérie Blanchon, Xavier Clion, Vanessa Koutseff, Solveig Maupu, Julien Saada et la voix de Frédéric Cherboeuf.

Avec la participation exceptionnelle, amicale et vocale de Colette Nucci

Création sonore Christophe Sechet, Lumières, vidéo et régie générale Marinette Buchy, Costumes Solveig Maupu Scénographie Charles Chauvet

Production Compagnie Eulalie. Coproductions Scènes du Golfe / Scène conventionnée de Vannes, Le Théâtre / Scène Nationale de Mâcon et le Théâtre 13 / Paris. Avec le soutien de la DRAC Normandie, la Région Normandie, la Ville de Rouen, la SPEDIDAM, l’ADAMI, l’ODIA Normandie, l’Espace Philippe Auguste de Vernon, la salle de spectacle de Conches-en-Ouche. Résidences de création Théâtre Paris-Villette, le Grand Parquet et Théâtre13 / Paris. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
 



Note d’intention

Flaubert en filigrane

J’aime au théâtre que l’on me raconte une histoire. Que des personnages m’emmènent avec eux, dans leur vie, le temps de la représentation. La vie de Frédéric Moreau est une belle histoire, avec des sursauts, du suspens, des péripéties, mais aussi du quotidien, de l’ennui, des gouffres. En ce sens, elle porte en elle le sel dramaturgique d’une pièce de théâtre.

Notre projet n’est pas d’adapter un roman, mais de le prendre comme support à notre imaginaire.
Nous avons donc travaillé avec nos souvenirs et nos émotions, y mêlant Truffaut, Rohmer, Yourcenar, Rilke…
Flaubert est présent sous différentes formes :
– dans la trame générale du spectacle : et l’on retrouve Frédéric, le couple Arnoux, Deslauriers, l’ami d’enfance. En arrivant à Paris, Frédéric tombe amoureux fou de Marie Arnoux, La femme Inaccessible ; Deslauriers vient le rejoindre à Paris ; Alors, ensemble, ils cherchent comment s’inventer un destin…
– dans l’écriture de la pièce : nous avons malaxé, fouillé, inspecté avec la « curiosité d’un commissaire priseur », les romans et les scenarii, les différents textes préparatoires de Flaubert, – Jules et Henry, le premier roman qui porte déjà en lui le germe de son grand œuvre ; la première éducation sentimentale – et évidemment L’Education Sentimentale. Des bribes réapparaissent dans la pièce.
– dans la construction du récit : notre Frédéric, avec la même complaisance émouvante que celui de Flaubert, (…) devient le fil directeur de l’histoire ; les autres personnages, enfants spirituels des héros du livre, créent la fresque contemporaine, par leurs réflexions et choix générationnels ; une voix off, enfin, avec les mots de Flaubert, accélère le temps et nous emporte dans un univers romanesque et cinématographique.
– enfin et surtout dans le plaisir de dresser un portrait d’une génération, portrait partial, orienté, non exhaustif, mais précis, vrai, et ironique. Portrait de petites histoires de vies sur fond de grande Histoire d’un pays. Juxtaposition toute flaubertienne d’un quotidien narcissique et de la fresque de notre époque trouble.

Les acteurs deviennent moteurs et instruments narratifs

En premier lieu, j’ai sélectionné dans le texte de Flaubert les passages dont l’écriture et le propos me semblaient incontournables… une sorte de trame narrative au fort potentiel d’évocation et de jeu scénique. Je me suis focalisée sur le rapport aux femmes, la force de l’amitié, et le parallélisme entre l’histoire et l’Histoire, en gardant précieusement l’alternance des rythmes et l’absence de linéarité dans la temporalité. Flaubert disait que deux bonhommes se disputaient en lui, l’exact et le lyrique. Notre travail respecte cette dualité en jonglant avec la fidélité et la liberté.

Puis nous nous sommes retrouvés sur un plateau. Les acteurs sont devenus moteurs et instruments narratifs. Le roman a disparu, laissant une trame, un chemin. Des personnages ont grandis, descendants de ceux de Flaubert, des filiations se sont tissées. Au cours du travail, nous avons gardé la fibre sensibles et comique, et stylisé le réel dans une écriture résolument littéraire et contemporaine.

Quelques accessoires et le pouvoir illimité de l’imaginaire

Le rythme est rapide ; la scénographie minimale mais évocatrice (un livre ouvert ou une page blanche, espace de l’imaginaire; quelques rideaux permettant de dessiner différents espaces et quelques accessoires, évocateurs) permet de voyager, d’un lieu à un autre, dans le récit d’un destin, dans l’invention, pas à pas, d’une vie.
(…) Il y a des chansons, il y a des douches et des piscines, de riches salons contemporains et de petites mansardes… L’espace et le temps (…)  se compressent et se dilatent au gré de la subjectivité des personnages. La scène est un espace de jeu dans lequel l’errance de l’un s’additionne à la colère sulfureuse de l’autre. Ces fragments de vie nous convient à une déambulation sensible au coeur de l’existence, dans un curieux voyage mêlant la littérature et la fiction.

Sophie Lecarpentier



Revue de presse

« Pour nous faire goûter, dans une salle de théâtre, l’un des grands romans de notre littérature, Sophie Lecarpentier a trouvé la bonne recette. (…) On ne s’ennuie pas une seconde parce que le texte est toujours intelligent, très concret, parfaitement incarné, plein de rebondissements subtils. La mise en scène est enjouée, inventive, efficace. » Jean-Luc Jeener – Valeurs actuelles

«  Sophie Lecarpentier, excellente meneuse de troupe, développe une très jolie idée : à partir de « L’éducation sentimentale » de Flaubert, en s’inspirant de Truffaut, elle installe Frédéric entre XXème et XXIème siècle. Un narrateur constitue le fil littéraire d’une adaptation fidèle et vive. Cela pourrait être du Musset… On rêve, on entreprend, on s’aime, on se désespère, on se quitte, on se retrouve. (…) Tous les comédiens défendent leur personnage avec énergie et tendresse. (…) C’est vif, heureux et mélancolique à la fois. On s’amuse du décalage entre la langue de Flaubert et les dialogues du temps. Il y a là beaucoup d’intelligence, de sensibilité. Un spectacle touchant comme une chanson de Verlaine. » LE FIGAROSCOPE  Armelle Héliot

« Adaptée et mise en scène par Sophie Lecarpentier, cette pièce aux couleurs toujours aussi modernes nous conte le parcours d’amis à l’orée de leur vie. Les comédiens narrateurs et interprètes nous convient avec bonheur sur le chemin pavé d’une vie rêvée ! (…) La mise en scène de Sophie Lecarpentier est alerte et rythmée permettant de voir défiler l’histoire d’une vie, avec ses tours et ses détours. La scénographie simple et évolutive renforce le rythme de cette pièce dont la modernité ne gêne absolument pas l’esprit du roman. Bien plus l’adaptation ouvre vers cette possibilité d’autres vies rêvées et non atteintes.
Les comédiens sont excellents dégageant une authenticité de fait. Un spectacle à ne pas manquer en ce début d’année. » Théâtres.com
 
« La mise en scène de Sophie Lecharpentier va à l’essentiel. La direction d’acteurs est alerte, vive, précise. Nous sommes en présence de comédiens qui se connaissent bien. Un esprit de troupe palpable règne en permanence. Ils vont nous faire rire, souvent. Ils vont nous émouvoir également. Tous sont irréprochables et très justes. D’une grande intensité, sans longueurs, la trame narrative a remplacé le roman.
Au final, nous ressortons du Théâtre 13 en ayant le sentiment d’avoir passé un très bon moment, en ayant retrouvé des héros injustement un peu oubliés.
Et donc, comme me le faisait remarquer mes voisins, en ayant très envie de relire le chef d’oeuvre du grand Gustave. » DE LA COUR AU JARDIN. Yves Poey

« On saluera la forme brillante que prendront les aventures de ces six copains-copines dans « Nos éducations sentimentales » qui pourrait être un remake de la série italienne « Nos meilleures années » de Marco Tullio Giordana. Des multiples costumes réussis et variés, à la scénographie astucieuse et aux ambiances sonores, tout concourt à un récit rythmé, bourré de petits gags et de moments appréciables (comme cette évocation fort réussie d’une piscine). (…) Un spectacle bien mené et bien tenu où excellent six comédiens qui prennent du plaisir à se déplacer dans l’espace et le temps, à passer de la jeunesse à l’âge mûr. » FROGGY’S DELIGHT. Philippe Person
 
« Ce n’est pas une adaptation de L’éducation sentimentale qu’a voulu faire Sophie Lecarpentier, mais un support de l’imaginaire pour la troupe.
Une voix off dit les mots de Flaubert et nous emporte dans son univers romanesque, tandis que sur scène on croque des moments de vie (…) On assiste à des fêtes, à des discussions, à des disputes, à des renoncements, à des fous-rires. On est aussi dans le monde d’aujourd’hui ! Le rythme est rapide, la scénographie légère laisse toute sa place à l’imaginaire.
On se doit de saluer le travail de la Compagnie Eulalie qui accompagne Sophie Lecarpentier depuis dix ans. Les jeunes acteurs réussissent avec brio ce portrait d’une jeunesse qui se perd dans la superficialité d’une société matérialiste, se contente de rêves médiocres et narcissiques et se retrouve avec une impression de vide et de gâchis à l’heure des bilans. » SNES FSU. Micheline Rousselet



Extraits vidéo

Réalisation Quentin Defalt

Entretien avec Sophie Lecarpentier

Interview réalisée par Sylvie Pomaret, Oct 2017

Quel est le sujet de votre création ?

Il s’agit de la création d’une pièce de théâtre Nos éducations sentimentales, un texte que j’ai écrit suite à des ateliers d’improvisation et d’écriture avec une troupe de comédiens avec lesquels nous avions crée Le jour de l’italienne il y a 10 ans (un hommage à la Nuit américaine de Truffaut qui donnait à voir les coulisses des répétitions de l’Epreuve de Marivaux).

Au départ, il y a la relecture de L’Education sentimentale de Flaubert et le sentiment d’un incroyable écho avec le monde d’aujourd’hui dont la turbulence n’a finalement que peu d’incidence sur nos quotidiens… il y a aussi l’envie de parler de notre génération, comme a pu le faire Truffaut (décidemment mon réalisateur phare) de la sienne, de questionner le principe de construction d’une personnalité par ses amis, sa famille, son époque ; Après, nous avons procédé par « infusion » et touches impressionnistes. Le paysage de la pièce s’est dessiné comme un tableau, le parcours initiatique s’est imposé comme une fresque nécessaire, les scènes se sont écrites comme autant de petits coups de pinceaux.

La pièce aujourd’hui raconte l’histoire de six quarantenaires qui, comme Frédéric Moreau, cherchent ce qu’ils ont eu de meilleur dans la vie, au travers des instants fugaces et des grandes décisions qui ont fait d’eux ce qu’ils sont. Nos éducations sentimentales raconte l’histoire d’un jeune rouennais qui arrive à Paris plein de fougue et d’envie et qui, pendant 15 ans, traverse la vie, grandit, enrage et se résigne, veut passionnément et renonce maladroitement, vole des baisers et laisse fuir l’amour. C’est aussi une fresque ironique du monde contemporain, de sa violence quotidienne et de sa superficialité permanente, de sa richesse humaine et de sa tendresse intime.

– Quel sens accordez-vous au sujet choisi ?

Le besoin de croire en l’homme dans sa complexité.
Dans L’Education sentimentale, Flaubert exprime l’état général qui marque les heures de transition sociale. Il décrit « un mal inconnu » qui fait avorter les grandes comme les petites ambitions, qui use, trahit, fait tout dévier, et finit par anéantir les moins mauvais dans l’égoïsme inoffensif.
Et cela résonne fort avec notre époque violente.
Finis les « lendemains qui chantent », épuisés les rêves et idéaux post soixante-huitards… Comment se réinventer une utopie ?
Notre Frédéric est un garçon irrésolu, plein de tous les appétits et de toutes les faiblesses, qui, sous nos yeux, tranquillement, s’emploie à rater sa vie, à la laisser lui échapper à force de ne rien choisir. En le regardant avec objectivité, nous souhaitons tendre un miroir à notre époque, et peut-être, si j’osais, inciter les spectateurs à s’engager davantage, à choisir leur vie, dans sa globalité et ses détails, avec exigence et vigilance.

– Que souhaitez-vous transmettre dans le fond ?

Plusieurs choses, je crois : sans doute en premier la joie de « faire groupe-troupe » et les valeurs de solidarité et d’amitié qui irrigue le travail, tant dans le fond (la trame de l’histoire repose sur l’amitié d’Henri et Frédéric, tumultueuse et chaotique, mais constructive et essentielle) que dans la forme (la troupe d’Eulalie c’est 6 acteurs amis qui se connaissent par cœur et se surprennent encore…! C’est l’envie de travailler ensemble encore une fois, de se mettre en danger et de raconter qu’ensemble on est plus fort…)
Ensuite il y a ce désir de faire sentir que la vie passe si vite qu’il faut la saisir a pleine main… les évènements autour nous façonnent mais ne nous changent pas et c’est à chacun de s’inventer, se fabriquer son destin. Il y a de la mélancolie dans ce spectacle, le vague à l’âme de la quarantaine sans doute… nous sommes à mi route et l’on regarde derrière alors que beaucoup est encore devant… c’est un spectacle qui dit la vie humaine dans sa fragilité et sa merveille aussi. C’est un hymne à l’homme, minuscule et si puissant par sa poésie et son imagination.
Enfin, j’aimerais que l’on y entende la beauté absolue de la langue de Flaubert. Il n’y aura que de tout petits extraits mais je crois qu’ils peuvent sonner dans leur pureté et donner envie de lire, de dévorer les mots.

– S’adresse-t-il à un public en particulier ?

Le spectacle s’adresse à tous, même si je souhaite toucher particulièrement les adolescents et jeunes gens qui, je l’espère, sauront entendre les questions soulevées sur le sens de la vie et la nécessité de s’emparer de chaque minute pour faire que chaque jour contienne des heures choisies.
J’aimerais aussi que les amoureux de Flaubert soient touchés et que ceux qui ne le connaissaient pas en entrant dans la salle aient envie de lire ses romans… cela peut paraître un peu prétentieux, mais c’est profondément, fondamentalement, ce qui me motive depuis la création de la compagnie Eulalie.

– Pour vous que signifie le fait d’être créateur ?

Vaste question… je dirais que cela a à voir avec une acuité du regard sur le monde, une curiosité et un besoin de partage. C’est peut-être tenter de donner du sens, en faisant un acte… dans mon cas, avec le théâtre c’est particulièrement un besoin de se retrouver en chair et en os, rassemblés, avec des êtres inconnus, pour penser la vie ensemble, la regarder ensemble et voyager aussi. Monter une pièce, la montrer, c’est offrir au spectateur un retour sur soi-même et une ouverture aux autres dans un jeu de va et vient fécond.
J’ai la conviction que face au monde accéléré qui nous entoure, la seule issue est de rester aux aguets, éveillés, lucides. De nous interroger ensemble, de nous confronter ensemble au monde tel qu’il va, de chercher, questionner, incertains, fragiles, tâtonnants, mais ouverts. Et de proposer un regard, afin que naisse la discussion.
J’ai à cœur de préserver cette utopie nécessaire, de créer ensemble des espaces de recherche et d’incertitude.

– Et …

Nos éducations sentimentales, sera un spectacle photographique, un état des lieux subjectif et affectif du monde d’aujourd’hui, vu à travers le prisme d’un groupe lié par l’amitié et la complicité, valeurs salvatrices en ces temps secoués. C’est aussi le projet d’une compagnie fragile et tenace, fidèle à ses engagements et ses objectifs de théâtre public.







Rencontre

Rencontre avec l’équipe artistique dimanche 28 janvier 2018 après la représentation

Garde d’enfants

Garde d’enfants contée dimanche 4 février 2018 pendant la représentation

Audio-descripion

Audio-description pour les personnes mal ou non-voyantes

Système d’audio-description en direct via casque récepteur
En partenariat avec l’association Prête-moi tes yeux au théâtre

Nos Educations sentimentales sera audio-décrit les dimanches 4 et 11 février 2018 à 16h, ainsi que le jeudi 8 fevrier 2018 à 20h.

Service gratuit. Tarif réduit pour le spectateur ainsi que pour un accompagnateur.
Réservation au moins 7 jours à l’avance auprès de Léa Berton au 01 45 88 41 99 ou leaberton@theatre13.com







Skip to content