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Nomansland

d'après William March / La Compagnie du Roi Josef
mise en scène Djamila Salah
Du 24 au 24 septembre 2015
T13 / Bibliothèque
1h30

Qu’est-­ce que Compagnie K ? Quel est le projet de William March son auteur ?
Évoquer la vie d’une compagnie pendant la guerre de 14­‐18 ? La sienne quand il était au front ?

Il ne s’agit pas selon le souhait de l’auteur d’une compagnie mais de toutes les compagnies. Pas seulement de la guerre de 14‐18 mais de toutes les guerres. Et de la place de l’homme.

Devant nous des soldats témoignent. Des soldats vivants et morts.
Ils racontent ce dont ils ont été témoins ou acteurs malgré eux.
Ils partagent avec nous un moment de leur histoire traversée par la honteuse grande Histoire.
Chacun nous fait entendre ce que la guerre fait de lui. Et la guerre ne finit pas quand elle est finie. Ce que disent les survivants les non-­vivants  es presque-­morts les déjà-­morts.

March ne met pas en scène des monstres. Pas des héros non plus. Ou alors les héros ne sont pas ce qu’on croit.  À l’appel des personnalités de toute nature. Ici deux hommes en présence vivants ou morts. Là un homme mutilé seul dans son lit de souffrance. Plus loin un soldat face à un animal terrorisé.
Et toute l’humanité est convoquée. À chaque fois. L’humanité. Sa grandeur et son ignominie.

Au sein d’une compagnie mais à travers des hommes au singulier William March questionne l’homme face à la barbarie.

Qu’advient‐il de l’homme quand autour de lui tout l’engage à basculer hors de l’humain ?
Quelles ressources a-­t-­il pour refuser d’être un barbare parmi les barbares ? Que reste-­t‐il de l’homme quand est exigé de lui d’oublier qu’il est homme au même titre que ceux qu’il est censé combattre ? Qu’est­‐ce qui peut empêcher l’homme de sortir de son humanité ? À quelles conditions un homme reste-­t-il homme quand les lois fondamentales de ce qui constitue l’humain sont niées ? Est‐il seulement possible en temps de guerre d’échapper à cette négation autrement que par la folie ou la mort ? Ou une autre forme de disparition ?

Ces soldats s’adressent à nous en chemin vers la mort. Parfois d’outre-­tombe. Et quand ils ont survécu, quelqu’un en eux est mort. Quelqu’un ne sera plus jamais comme avant.

Sommes-­‐nous un tribunal ?
Au banc de l’accusé la guerre.
Et ce qui fait oublier aux hommes qu’ils sont des hommes.

Générique

La Compagnie du Roi Josef

Djamila Salah – mise en scène
Geneviève Andrieu – collaboration artistique

Avec
Yacine Aït Benhassi
Kevin Garnichat
Amine Adjina
Laurent Cogez
Matej Hofmann
Mathieu Blazquez

La Compagnie du Roi Josef

d’abord une rencontre autour de l’écriture
chacun habité par une double certitude
les ogres ne sont pas des personnages de roman
et les grands mythes déchiffrent notre aujourd’hui

pour faire entendre notre parole
l’évidence du théâtre

au centre de notre travail
le texte
notre premier espace d’exploration
l’espace scénique en est une émanation

pour notre premier spectacle
Nomansland
s’est imposé à nous le projet d’adapter le texte de William March Compagnie K
c’est une histoire de guerre et d’ogres
son auteur en a été l’acteur et le témoin privilégié
ce n’est pas une histoire de guerre parmi d’autres
elle embrasse l’universalité d’une situation
l’homme face à la barbarie et à la mort



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