L’horizon des événements
T13 / Bibliothèque
Bienvenue dans la clinique du Myselfworld, où le Professeur Ibrahim et son assistante ont mis au point une thérapie révolutionnaire pour devenir «vraiment soi-même», et enfin trouver l’amour.
Féru d’astronomie, pétri de mysticisme, de bienveillance et de bonne volonté, le Professeur Ibrahim a fondé la clinique du Myselfworld dans le but d’aider les rares individus au comportement amoureux déviant à trouver l’âme soeur.
Pour la première fois, il conduit une nouvelle thérapie révolutionnaire mêlant les rêves des participants à un jeu vidéo en réalité virtuelle. Aidé par son optimiste et pédagogue assistante, il va s’employer à guider ses quatre premiers patients dans le labyrinthe de l’amour.
Mais si les débuts sont prometteurs, peu à peu, une étrange apathie s’installe chez les cobayes et bientôt, l’un d’entre eux refuse de quitter le Myselfworld…
Si l’amour a une imagerie très positive, l’Horizon des Évènements prend le contre-pied et interroge la cruauté et la violence patente du marché de la séduction. Dystopie mêlant comédie noire et science-fiction, le spectacle explore l’impact des fictions et des injonctions contemporaines du « self-help » sur la quête de l’amour.
Comment celles-ci nous poussent à nous mettre en représentation constante, en concurrence les uns avec les autres.
Comment la mise en représentation rend impossible toute rencontre amoureuse; car tomber amoureux, c’est aussi accepter d’être faible face à l’autre.
Comment, à force de travailler à « être vraiment nous-même, mais en mieux », la crainte et l’angoisse finissent par nous faire disparaître à nous-même.
L’Horizon des Événements
Texte et mise en scène Léa Perret
avec Audrey Lopez, Guillaume Laloux, Marc-Antoine Vaugeois, Heidi-Éva Clavier et Fanny Zeller (distribution en cours)
Musique Guillaume Mika, Lumières Marie Sol Kim, Chorégraphe Alexandre Finck, Vidéo Alice Saey, Assistant mise en scène Théo Comby Lemaître
Production Compagnie M42. Avec le soutien de DSN (Dieppe Scène Nationale), du STC (Super Théâtre de Charenton) et de l’Open Workshop de Viborg, Danemark
Le spectacle sera créé à la Scène Nationale de Dieppe en novembre 2021
Léa Perret – parcours
Léa Perret se forme au Conservatoire du XXème arrondissement et au Studio-Théâtre d’Asnières avant di’ntégrer l’ERAC, où elle travaille avec Catherine Marnas, Marcial Di Fonzo Bo, Laurent Gutmann, Nadia Vonderheyden, Cyril Teste et Giorgio Barberio Corsetti, avec qui elle jouera La Famille Schroffenstein de Kleist au Festival d’Avignon IN.
À sa sortie d’école, elle écrit et met en scène son premier spectacle La Fin du Monde – Récréation, créé en 2015. En tant que comédienne, elle travaille avec Yan Allégret, Urszula Mikos, et IDEM collectif.
Au cinéma, elle joue dans Imago, long-métrage de Cyril Teste, et dans les court-métrages Parade nuptiale d’Emma Perret, L’homme nu de Chérifa Tsouri et Fin de Règne de Théo Comby-Lemaître.
En 2017, elle écrit une fable d’anticipation, Flatastic, court-métrage d’animation réalisé par Alice Saey et produit par Miyu Production.
En 2018, elle joue dans La Rage de Fanchon Tortech, mise en scène par Louise Dudek, dans Yaacobi et Leidental de Hanokh Levin, mise en scène par Aline Reviriaud et dans Votre temps d’attente est réestimé, une performance avec Clara Vidal Rosset à la Fondation Ricard.
En 2019, elle joue dans Presqu’illes de Sarah Pèpe, mise en scène par Louise Dudek et collabore à la mise en scène de La Flèche de Guillaume Mika au Théâtre de Vanves.