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Leyla mccalla

Première partie : Cotton Belly's
Du 16 au 16 mars 2015
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2h

Artiste coup de coeur de l’Académie Charles Cros, adoubée par Taj Mahal, Leyla McCalla ne fait rien comme les autres. Du classique au bluegrass, en passant par le folk, l’old-time, les musiques créoles et cajuns, la surprenante violoncelliste américaine d’origine haïtienne dépoussière l’image du cello en s’affranchissant des frontières… et de son archet.

Leyla McCalla

Brass bands multicolores, folk singers faméliques, bluesmen égrillards, la tradition des musiciens de rue de la Nouvelle-Orléans, toujours aussi vivace, n’est plus à vanter, de Snooks Eaglin (dont le disque « New Orleans Street Singer » fut l’un des premiers albums de blues à être édité en France en 1956) à Grandpa Elliott qui après avoir passé 65 ans dans les rues du Vieux Carré connut une gloire planétaire pour sa participation au collage musical video de Playing for Change en chantant « Stand by Me » avec 37 autres musiciens.
 
En 2010, l’arrivée d’une jeune violoncelliste noire qui jouait des suites de Bach créa la sensation dans une ville qui, musicalement parlant, en avait pourtant vu d’autres. C’est en effet en jouant rue Royal que Leyla McCalla fut remarquée par Tim Duffy, fondateur de la Music Maker Relief Foundation basée en Caroline du Nord qui aide les bluesmen âgés dans le besoins mais encourage aussi de jeunes talents. Il invita la jeune femme -avec l’approbation de Taj Mahal et des Carolina Chocolate Drops- à rejoindre son équipe. Les CCD qui préparaient alors leur nouvel album « Leaving Eden » embauchèrent Leyla pour enregistrer avec eux à Nashville puis pour tourner avec le groupe aux Etats-Unis et en Europe. 
 
Originaire de New York, Leyla McCalla est une multi-instrumentiste qui joue du violoncelle d’une façon très personnelle pour accompagner des titres folky mais qui est aussi à l’aise pour jouer un blues à la guitare ou une vielle chanson créole au banjo. Elle a étudié le violoncelle depuis sa tendre enfance et, avec ses parents, originaires d’Haïti, elle a passé deux ans au Ghana durant son adolescence. De retour aux Etats-Unis, elle a étudié la musique de chambre à New-York University, et, dès 2008, ses études terminées, elle a accompagné le freestyliste et hip hoppeur Mos Def à Carnegie Hall lors d’un concert où se produisait également Gil Scott Heron.
 
Désireuse d’explorer d’autres formes musicales, elle est venue s’installer à la Nouvelle-Orléans en 2010 et s’en explique ainsi :  » C’est une ville où je me sens chez moi. Plus j’en apprends sur l’histoire de la Louisiane, ses liens avec la culture d’Haïti et celle des pays francophones, plus j’éprouve un sentiment d’appartenance. L’histoire ici remonte à très loin.  J’ai commencé à jouer du jazz traditionnel et d’autres formes de musique populaire grâce aux gens que j’ai rencontrés dans les rues. Cela m’a mené à explorer les traditions de violon créoles, préfigurant le zydeco. Le puits est si profond. Au bout de trois ans je n’en suis encore qu’à la surface des choses ».
 
Durant sa jeunesse, ses parents lui firent connaître les oeuvres de l’écrivain afro-américain Langston Hughes, en particulier ses poèmes très influencés par le rythmes du jazz et du blues. Il y a maintenant plusieurs années que Leyla a eu l’idée de mettre en musique une partie de sa poésie pour laquelle elle estime se sentir véritablement en symbiose. Mais cet hommage à Langston Hughes qu’était au départ « Vari-Colored Songs » s’est également enrichi depuis d’une exploration toute personnelle des musiques afro-américaines ainsi que du peu connu répertoire créole haïtien que Leyla tient à défendre : « Il y a beaucoup de clichés et de désinformation à propos de ce qu’Haïti est réellement et j’ai pensé qu’il était important de faire partager ma propre expérience de ce pays à travers quelques unes de ses chansons anciennes ».
 
Après cinq années de travail, l’album a finalement été enregistré en janvier 2013 au studio 808 A de Joseph “Joe Bass” DeJarnette à Floyd en Virginie. Accompagnent Leyla, Tom Pryor à la pedal steel guitar; sur divers instruments, deux de ses condisciples des Carolina Chocolate Drops, Rhiannon Giddens et Hubby Jenkins; enfin, trois musiciens de la Nouvelle Orléans, les légendaires Don Vappie au banjo et Matt Rhody au fiddle ainsi qu’un nouveau venu, le très prometteur et talentueux Luke Winslow-King à la guitare slide. 

Jean-Pierre Bruneau

La chanteuse Leyla McCalla a de la chance, et nous aussi. Le producteur Tim Duffy, créateur de la Music Maker Relief Foundation, une garantie d’authenticité, l’a repérée dans la rue de la Nouvelle Orléans alors que la créole new-yorkaise d’origine haïtienne s’accompagnait au violoncelle. Peu de genres populaires que Leyla n’aborde : cajun, blues en picking, folk, bluegrass. Un panaché immanquablement épicé d’un feeling d’old timer. Pourtant l’éclectique (elle travaille son doigté classique), n’a que 30 ans. Rapidement les amateurs remarquent l’artiste inclassable, qui rejoint comme membre titulaire le groupe des Caroline Chocolate Drops. Plusieurs medias retiennent comme disque de l’année 2013 son hommage au poète Langston Hughes, Vari-Colored Songs, qui mélange mélancolie, fraîcheur et énergie contenue. Leyla a voyagé à la rencontre de ses racines. « Je joue exclusivement ce que je ressens au plus profond de ma vie », me confiait cette même année la petite fille d’une grand-mère jamaïcaine dans un restaurant des Halles. « La preuve ? Quand j’ai interprété les chansons en famille, presque toute la pièce a fredonné les airs avec moi ». Attirée par les racines de la culture afro-américaine, à l’instar d’un Taj Mahal, dont elle représenterait idéalement la filiation, elle préfère s’immerger dans la musique qu’elle entend dans les rues de Louisiane (« beaucoup de jeunes inventent des histoires fantastiques »). Primée par l’Académie Charles Cros, la surdouée, très demandée en France, jouera au Théatre 13 le 16 mars 2015. Bruno Pfeiffer Libération





Cotton Belly’s

Quelques graines de modernité aux pieds des racines du blues, voilà qui suffit à l’éclosion de la fleur de « Cotton Belly’s ». Passé les averses des sonorités folk, c’est la chaleur d’une voix “soul” qui annoncera le temps de la récolte.

Celle-ci se fera à cinq et en salopettes, chacun venu d’horizons divers  offrant ainsi un bouquet de compositions originales, une musique directe et généreuse, vibrante du passé comme de l’avenir.

Puis il faudra prendre la route, aller offrir ces fleurs de « Coton » aux quatre coins de la France (Ecaussystème, Printemps de Bourges, Jazz à Vannes, Montereau Confluences…) et si cela ne suffit pas, traverser l’Europe et partir plus loin encore jusqu’au Canada (Tournée Montréal).

Encouragés par 5 prix Révélation Scène (dont Europa Jazz), et après avoir croisé  la route d’artistes, tels que Asaf Avidan, La Rue Ketanou, Birdy Nam Nam…les Cotton Belly’s ont décidé de repartir au « chant”.

Labourer ainsi les nouvelles terres sonores teintées de rock et reggae pour ramasser de nouvelles “bales de coton”.



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