T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

Le laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens

Création collective
Du 20 au 20 février 2013
T13 / Bibliothèque

Un jeune chorégraphe et sa troupe peinent à trouver les financements nécessaires à la création de leur projet. Ils se tournent vers le mécénat privé, en l’occurrence l’héritier d’un grand empire industriel Québécois, spécialisé dans l’import export… De porc.

De l’art ou du cochon ? Que peut-il se passer quand la boucherie-charcuterie s’immisce dans la danse contemporaine ? Immergé au cœur d’une répétition chaotique, le public est témoin de cet improbable mariage.

En tant que jeunes artistes nous nous trouvons souvent confrontés à la problématique du financement de nos spectacles. Nous le racontons à travers le quotidien de danseurs contemporains ballotés entre le désir absolu de créer et la nécessité de vivre de leur métier. Retracer le parcours de cette équipe prête à tout pour faire exister son travail, c’est pour nous l’occasion de parler de notre propre condition à travers un miroir déformant. Evoquer cette réalité à travers le prisme de la danse contemporaine nous permet de mettre de la distance avec notre véritable métier, et d’investir notre pratique scénique autrement : mettre davantage en jeu nos corps.

Nous souhaitons être au plus près de notre expérience du spectacle vivant sans l’être complètement, prendre du recul pour tenter d’être plus juste.

Générique

Création collective de et avec :
Jeanne Arènes
Lucrèce Carmignac
Amaury de Crayencour
Lorraine de Sagazan
Sol Espeche
Alexis Lameda-Waksmann
Thomas Poitevin
Antonin Meyer-Esquerré
Benjamin Tholozan


Collaboration artistique : Alexis Lameda-Waksmann

La compagnie.

Alexis Lameda-Waksmann et Louise Dudek ont commencé leur collaboration au sein du collectif Passages en 2006.
Ensemble, ils ont respectivement écrit et mis en scène deux formes courtes : Le CERVD et Sous Influence, jouées au Théâtre du Rond-point dans le cadre du concours inter-conservatoires de la ville de Paris. Ils ont également investi une rue de Montreuil lors d’un festival pour leur projet La rue du crime. En 2009, ils ont adapté et mis en scène Les Crimes Exemplaires de Max Aub au théâtre des Déchargeurs à Paris. C’est suite à ces expériences et avec l’envie de continuer à travailler ensemble qu’ils décident, en 2010, de monter la compagnie M42.
En 2011-2012, la compagnie M42 est en résidence à l’espace Icare à Issy-les-Moulineaux pour la création de la pièce La fabuleuse histoire de la jeune fille qui cherchait la mer.
En 2012-2013, la compagnie M42 est en résidence au théâtre le Hublot, à Colombes.

Nous voulons nous confronter à des textes ancrés dans la société dans laquelle nous évoluons, sous toutes leurs formes. Nous axons notre travail sur les textes contemporains, à travers l’écriture ou l’adaptation.


 

Note d’intention

La pièce

Le public est immergé au cœur d’une répétition chaotique, sans cesse perturbée par un élément extérieur, et extrêmement vivante car elle repose sur le présent de la représentation. Témoins d’un processus de création renouvelé en vain, les spectateurs vivent la réalité des personnages et découvrent « l’envers du décors » : tentatives ratées, tensions, jalousies, quiproquos et rapports de séduction ou de pouvoir.

La pièce se déroule le temps d’un mois. Un mois de répétitions, comme cela se passe souvent.  Nous avons choisi de nous rapprocher des conditions réelles de l’élaboration d’un spectacle. Cela n’est pas signifié de façon didactique, la temporalité est au contraire révélée dans les échanges entre les personnages, et par leur fatigue croissante. La temporalité est utilisée comme dans un polar : elle semble s’accélérer sans cesse, jusqu’au climax final.

La démarche

Une journée entre amis dans un parc d’attraction bien connu du Val-de-Marne, et une hilarité commune en imaginant un choc des cultures : des danseurs contemporains en mal d’argent contraints d’exécuter des chorégraphies conceptuelles avec sérieux au milieu d ‘une parade promotionnelle, entourés de peluches d’animaux. Cette plaisanterie à rapidement fait place un profond questionnement sur la confrontation entre un certain élitisme culturel et son prétendu opposé, le divertissement des masses.

Le Laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens était né .

Le concept et la trame furent initiés par Laetitia Guédon & Thomas Poitevin, lequel a ensuite imaginé les grandes lignes de l’histoire et les personnages à partir de chacun d’entre nous : nos physiques, nos origines et les accents étrangers ou régionaux que nous étions susceptibles de prendre.

Nous avons étoffé, développé les rôles et la trame au fil des répétitions, en  improvisant, et en travaillant à la table à partir de ce que nous faisions au plateau. Le « LCRCG » est devenu au fil du travail une réflexion collective sur le métier d’artiste, l’engagement, le compromis, la communication dans le travail, la complexité des rapports professionnels et humains en général.

L’écriture.

En partant de personnages dont l’aspect clownesque fait appel au caractère propre de chaque acteur, nous avons mis en place une écriture de plateau mouvante, basée sur l’histoire, les fonctions et les caractères archétypaux des rôles. Nous avons utilisé des procédés d’improvisation pour construire une narration solide : nous savons ce qu’il se passe du début à la fin, qui doit intervenir – et quand – pour faire avancer l’histoire. Certains fragments monologués dévoilant un aspect plus intime de certains personnages sont néanmoins écrits car ils permettent la mise en perspective du langage utilisé en « groupe » avec celui, dit, du « monologue intérieur ». Ainsi, hormis ces rendez-vous et textes écrits, la parole reste libre. En découle une langue propre au spectacle qui, si elle n’est pas une écriture dramatique proprement dite, garde une singularité et s’éloigne du seul naturalisme.



Galerie

Skip to content