Jamais labour n’est trop profond
T13 / Bibliothèque
Voilà quelque temps que Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin et Maxence Tual ont choisi de créer ce spectacle où ils se demandent avec leur humour parfois cru et sur un mode volontiers mélancolique comment s’y prendre pour réparer le monde entier… ou presque.
La planète souffre de mille maux. Les sols s’épuisent. Les forêts brûlent. L’air devient irrespirable. La biodiversité se réduit de jour en jour. Et voilà que les pandémies nous isolent quand elles ne nous tuent pas. Que faire ? Faut-il crier « Tous aux abris ! » ? Revenir à la terre ? Cultiver ses propres tomates ? La scène, le théâtre, jouer : cela a-t-il encore du sens ? Ne vaut-il pas mieux contempler la lenteur extatique de l’escargot ou réapprendre à utiliser notre télencéphale à des fins plus utopiques ?
Partant de leurs propres réactions face au chaos globalisé, leurs investigations les conduisent sur les pistes les plus étranges croisant en chemin Prométhée, Jean-Pierre Vernant, Aphrodite, Téchiné, Hamlet ou encore des chercheur·se·s inspiré·e·s comme Claude et Lydia Bourguignon.
JAMAIS LABOUR N’EST TROP PROFOND
Texte et mise en scène Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin & Maxence Tual
Avec Lola Blanchard, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin & Maxence Tual
Direction technique Nicolas Barrot
Création lumière Bruno Marsol
Créateur sonore Isabelle Fuchs
Scénographie Constance Arizzoli
Coproduction Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, Comédie de Caen – Centre dramatique national de Normandie, Paris L’Été, Le Théâtre Sorano
Jamais labour n’est trop profond bénéficie de l’aide au projet de la DRAC Île-de-France et de l’aide à la diffusion d’oeuvres sur le territoire parisien de la Mairie de Paris
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre, Le Théâtre de L’Aquarium, Scènes du Golfe, Le Monfort Théâtre
Ce qu’en pense la presse
« Grands rires, mais aussi superbes moments de grâce«
« Au plateau, ils mélangent images chiadées et délires complices, n’hésitent pas à ralentir le rythme, éteindre les lumières, se priver de décors.«
Guillaume Tion