Ubu
Lycée Claude Monet / Mairie 13ème
Imaginée par Jarry au début du XXe siècle, la pièce est incroyablement contemporaine. La recette : l’étrangeté et la beauté de la langue, la figure irrésistible d’Ubu, et la subversion. Les personnages ne sont empreints d’aucune psychologie. Seuls la cruauté, l’effroi et le rire les animent. Dans un dispositif proche du ring de boxe, Ubu apparaît plus sauvage que jamais.
Père Ubu assassine le roi Venceslas de Pologne et fait tuer les nobles puis ceux qui l’ont aidé à faire son coup d’État. Mais Ubu doit faire attention au fils du roi déchu, le prince Bougrelas. Initialement écrit pour marionnettes, Ubu sur la butte est un texte peu joué, plus court et plus brusque qu’Ubu roi.
Ce texte à vif, sans fioriture, cet Ubu « pour marionnettes » est déchargé de toutes psychologies et d’explications rassurantes. La violence de ce personnage légendaire est ici sans limite. Son avidité, son attachement au pouvoir, son outrance se déploient devant nous dans un dispositif quadrifrontal proche du ring de boxe et nous questionne irrémédiablement par le rire.
Un spectacle avec un dispositif scénique léger, assez minimal, permettant de jouer en itinérance et hors des plateaux de théâtre pour aller à la rencontre des spectateurs dans la joie, dans le plaisir de jeu, avec ce texte matériau puissant. Au plus proche des comédiens, le public est intégré dans un théâtre d’intervention et ainsi invité à mettre de côté pour un moment la rupture entre la scène et la salle.
UBU
Du 9 au 12 septembre au lycée Claude Monet 110 rue de Tolbiac, 75013 Paris
Du 16 au 19 septembre à la Mairie du 13e 79 avenue des Gobelins, 75013 Paris
Les jeudis et vendredis à 20h, les samedis et dimanches à 16h
Relâche les lundis, mardis et mercredis
ATTENTION : Aucun billet ne sera vendu le soir même sur place. Achat à l’avance obligatoire.
Texte d’après Ubu sur la butte et Ubu Roi d’Alfred Jarry
Mise en scène : Création collective
Conception artistique : Olivier Martin-Salvan
Regard extérieur : Thomas Blanchard
Avec Clément Deboeur : le Palotin Giron, Mathias de Kœnigsberg, un noble, un magistrat, un soldat polonais, l’Ours. Création et interprétation du rôle original : Robin Causse, Rémi Fortin : le prince Bougrelas, un noble, le greffier, un magistrat, le financier, Nicolas Rensky, le Czar. Création et interprétation du rôle original : Thomas Blanchard, Mathilde Hennegrave : la reine Rosemonde, Mère Ubu, un soldat russe, Olivier Martin-Salvan : Père Ubu, Dominique Parent : Le roi Venceslas, un noble, un magistrat, Le général Lascy. Création et interprétation du rôle original : Gilles Ostrowsky
Scénographie et costumes : Clédat & Petitpierre, Composition musicale : David Colosio, Chorégraphie : Sylvain Riejou, Réalisation des costumes : Anne Tesson, Régie générale : Yohan Hamelin, en alternance avec Fabrice Guilbert
Production, diffusion et administration : Colomba Ambroselli assistée de Nicolas Beck – Production : Tsen Productions – Coproduction : Le Festival d’Avignon / Le Quartz – Scène Nationale de Brest / Le Théâtre en Beauvaisis – Scène nationale de l’Oise / Les Tréteaux de France – CDN / La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne / La POP – Avec le soutien de l’École de la Comédie de Saint-Étienne / DIÈSE # Auvergne-Rhône-Alpes– En partenariat avec : L’Odéon – Théâtre de l’Europe et le Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis – Remerciements : Annie Le Brun
Depuis 2019, Olivier Martin-Salvan est artiste associé au Centquatre-Paris et membre du Phalanstère d’artistes du Théâtre de l’Entresort – Centre national pour la création adaptée de Morlaix.
Depuis 2018, il est parrain de la promotion 30 de l’École de la Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national.
Le Théâtre 13 remercie chaleureusement la Mairie du 13ème pour son soutien dans cette programmation ainsi que l’ensemble de l’équipe du Lycée Claude Monet (13ème arrondissement).
Ce qu’en pense la presse
« Virtuosité épatante et humour cocasse. Mais vérité aussi.«
Armelle Héliot
« Olivier Martin-Salvan et sa drolatique bande de clowns éclopés transposent la farce cruelle du Père Ubu au pays des gymnastes«
« Une invitation à la liberté qui tombe joliment bien en ces mois électoraux crispés«
Fabienne Pascaud