T13 / Glacière
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Les scènes d’été du 13 et prix jeunes metteurs en scène – édition 2006

Concours - 1ère édition
Présentation publique des spectacles finalistes 2006
Spectacles en plein air et gratuits
Du 20 juin au 16 juillet 2006
T13 / Glacière

Un rendez-vous incontournable de la jeune création à Paris

Cinquième édition d’un festival dédié aux jeunes compagnies qui alterne spectacles en salle et spectacles gratuits en plein air. Théâtre, comédie baroque, clown, Théâtre gestuel, théâtre sur tréteaux, musique, conte déambulatoire, spectacle promenade, Carte Blanche à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris : 16 spectacles différents, 24 représentations et 200 artistes composent cette manifestation originale à Paris. Les Scènes d’été sont une photographie de la jeune création et un véritable tremplin pour les artistes de demain.
La créativité, l’originalité et le courage déployés pendant ce festival prouvent (à ceux qui en douteraient encore) que les jeunes générations ont une parole à prendre et que le théâtre a encore de beaux jours devant lui
D’où cette urgence d’ouvrir un espace d’expression, où ces jeunes artistes peuvent présenter leur travail dans les meilleures conditions.
Les Scènes d’été sont une nécessité : confronter les créateurs de demain, aux spectateurs d’aujourd’hui et de demain. Les Scènes d’été accueilleront également cette année, le lundi, le dernier tour pour notre Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène

Programmation Générale

Mardi 20 juin 20h30
Mercredi 21 juin 20h30
Théâtre / comédie baroque Le Marquis ridicule
de Paul Scarron
mise en scène Juliette Vilcour

Jeudi 22 juin
19h30 (gratuit)

Mime, clown, théâtre gestuel Chut ! libre
de Juan Cocho et Jérôme Robart par Compagnie Machupichu
Vendredi 23 juin 20h30
Samedi 24 juin 20h30
Théâtre musical      En Chair et en notes
de et mis en scène pas Clovis
Dimanche 25 juin 15h30
en plein air (gratuit)
Théâtre sur tréteaux Les Amamafiques
d’après Molière
mise en scène collective

Travaux d’élèves de fin d’année
de l’Ecole Supérieure d’art dramatique
de la Ville de Paris
27 juin – 2 juillet (gratuit)

Mardi 27 juin 20h30
Atelier Cotillard (2ème et 3ème année)

Mercredi 28 juin 20h30 + Jeudi 29 juin 19h30
Atelier Christian Benedetti (2ème année)

Vendredi 30 juin 20h30 + Samedi 1er juillet 20h30
Atelier François Kergourlay (3ème année)

Dimanche 2 juillet 15h30 – en plein air
Atelier danse Valérie Onnis (2ème et 3ème année)

Mardi 4 juillet 20h30
Mercredi 5 juillet 20h30
Théâtre                         Le Legs
de Marivaux
mise en scène Cécile Rist
Jeudi 6 juillet 19h30 (gratuit) Concert Sebastian Avispa
(Espagne)
Vendredi 7 juillet 20h30
Samedi 8 juillet 20h30
Théâtre Le Café des jours heureux
de Johanna Boyé
mise en scène de l’auteur
Dimanche 9 juillet 15h30
en plein air (gratuit)
Conte déambulatoire baroque Orbite
de Frédéric Bontemps
mise en scène Eléonore Zetlaoui
Mardi 11 juillet 20h30
Mercredi 12 juillet 20h30
Théâtre Nationale Eleven
de Fabien Arca
mise en scène de l’auteur.
Jeudi 13 juillet 19h30 (gratuit) Spectacle d’humour musical Avale Anches
Les Essoufflés
Vendredi 14 juillet 20h30
Samedi 15 juillet 20h30
Théâtre      Etat de siège
d’après Albert Camus
mise en scène Charlotte Rondelez
Dimanche 16 juillet 15h30
en plein air (gratuit)
Spectacle-promenade pour fruits déguisés et légumes farceurs Fantaisies Potagères
conception et mise en sillon Stéphanie Tesson
Les lundis 19 juin,
26 juin et 3 juillet
à 14h et 17h (gratuit)
Jury final –                                  Prix Théâtre 13 Auditions
Prix Théâtre 13

Jeunes metteurs en scène

 

Afin de soutenir les jeunes metteurs en scène, à un moment de leur carrière où ils doivent être particulièrement productifs et encouragés (sans pour autant correspondre aux critères d’attribution des subventions publiques !), le Théâtre 13 crée le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scènes.
La sélection des projets s’est faite en 2 tours, et sera présentée au jury final composé d’Institutionnels (DRAC, Mairie de Paris, Arcadi, Adami…) et directeurs de théâtres, les lundis à 14h et 17h. Le Prix est une semaine d’exploitation au Théâtre 13 et une aide financière pour la création du spectacle lauréat. La participation est gratuite, réservée aux metteurs en scène de moins de 28 ans et n’ayant pas plus de 3 spectacles à leur actif.
Le projet proposé doit comporter un minimum de six comédiens.
Ce concours sera bien entendu reconduit la saison prochaine. Sa formule changera légèrement pour devenir un réel dispositif d’accompagnement pour jeunes metteurs en scène. Son lancement aura lieu en septembre, et les équipes auront la possibilité de participer tout au long de la saison à des ateliers techniques autour de la production et de la diffusion des spectacles (en collaboration avec le Centre National du Théâtre et la SACD), les comédiens pourront intégrer nos ateliers hebdomadaires de jeu (animés par nos metteurs en scène et des intervenants extérieurs). Les 6 spectacles finalistes constitueront la programmation en intérieur du Festival Les Scènes d’été du 13 en 2007.

Les Scènes d’été 2006 sont donc l’occasion de découvrir le premier cru des metteurs en scène talentueux découverts par ce concours

Programme du concours :

Lundi 19 juin 2006
14h : Les Acteurs de bonne foi de Marivaux, mise en scène Laurent Papot
17h : La Ravissante ronde (d’après Arthur Schnitzler) de Werner Schwab, mise en scène Thomas Bouvet

Lundi 26 juin 2006
14h : Nous les héros, de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Gurshad Shaheman
17h : Le Suicidé, de Nikolaï Erdman, mise en scène Volodia Serre

Lundi 3 juillet 2006
14h : Jeunes Barbares d’aujourd’hui, de Fernando Arraba,l mise en scène Camille Nesa
17h : Rien sous la lune (comment j’ai rencontré Cary Grant), de et mis en scène par Marie Gutierrez

Jury du concours : Eric Lebas (DRAC Ile de France), Tatiana Breidi (Arcadi), Jean-Claude Sachot (Adami), Jacques Baillon (Directeur CNT), Jean-Paul Burle (Directeur Théâtre Le Pin Galant – Mérignac), Alain Mollot (Directeur Théâtre Romain Rolland – Villejuif), Gilles Costaz (journaliste), Mohammed Kacimi (auteur), Colette Nucci (Directrice Théâtre 13)

 

Le Marquis ridicule ou la Comtesse faite à la hâte

Théâtre / comédie baroque
De Paul Scarron, Mise en scène Juliette Vilcour
1h25 sans entracte

 



C’est l’histoire d’un Marquis très riche. Il vient pour se marier à Madrid. Et là, tombe entre les mains d’arnaqueurs en tous genres. Parviendra-t-il à épouser la belle Blanche de Vargas ? Quiproquos, associations de malfaiteurs, mystère, ambiance train fantôme, travestissement et vengeance vont compliquer son affaire.
Une pièce totalement baroque qui vous transporte ailleurs.
C’est aussi un conte philosophique sur les jeux de pouvoir et la passion.
Un divertissement coloré, un tourbillon jubilatoire au rythme délirant, un engrenage de situations folles.

Le Marquis ridicule ou la comtesse faite à la hâte est une comédie baroque en cinq actes, qui inspira Molière pour Monsieur de Pourceaugnac . Ecrite en 1656, elle n’a pas été rééditée depuis 1752.
Cette pièce rappelle celles de Shakespeare ou les comédies espagnoles, avec une tonalité plus mordante, cruelle et rageuse. Son efficacité comique s’allie à une tonalité burlesque- canaille non-conventionnelle.
L’écriture est syncopée, cinématographique, avec de courtes séquences qui vont à l’essentiel et se succèdent sans transitions. Il en résulte un rythme énergique, une histoire en mouvement perpétuel, comme dans une corrida. Le langage y est cru, concret, charnu, direct et extravagant.
Le rythme du texte traduit la rage de vivre des personnages et la perversité cynique de leurs relations.

Avec Fanny Deblock (Lizette), Dorothée Dupuy-Puzin (Blanche de Vargas), Françoua Garrigues (Louise), Alejandro Guerrero (Olivares), Paul Jeanson (Don Sanche), Valentin Lemaire (Merlin), Christophe Poulain (Don Cosme), Adélaïde Pralon (Stéphanie dite la portugaise), David Ruiz (Don Blaise)
Musique Ghédalia Tazartes

Production Compagnie Des Cintres et des Anges (75) avec le soutien du SCDE de l’université Paris IV, de l’université Paris I, du CROUS de Paris, de la Ville de Paris et de la MIE

 

Chut ! libre

Mime, clown / théâtre gestuel
de Juan Cocho, Jérôme Robart, mise en scène Mélodie Abad, Emmanuel Faventines, Hélène Liber, Maxime Nourissat
1h sans entracte

 



Chut! Libre est un voyage sensible et drôle dans la vie de quatre personnages qui tentent de se rencontrer au gré des circonstances, au fil des tableaux. Un réveil trop matinal, l’ennui et la tension d’une salle d’attente silencieuse, un dancing où le dialogue des corps fait taire les paroles… autant de situations quotidiennes qui deviennent extraordinaires, quand l’absurde s’en mêle.

La compagnie du Machupichu ce sont d’abord quatre complices, complémentaires comme les quatre éléments, l’air, l’eau, le feu et la terre : Un mime-acrobate, deux comédiennes et un clown, Maxime Nourissat, Mélodie Abad, Hélène Liber, Emmanuel Faventines, entourés pendant leur processus de création par un jeune auteur, Juan Cocho et par un vidéaste, Thomas Gayrard.
Notre travail s’articule autour du collectif et du partage : chacun, tour à tour, a fait découvrir aux autres son domaine de travail à travers des exercices, des propositions de situations, des thèmes d’improvisation.
Un spectacle autour de la communication et de la difficulté d’entrer en contact avec les autres, de dialoguer, que nous poussons jusqu’à l’absurde pour atteindre le comique. Un spectacle qui se raconte par le visuel, une narration qui s’écrit par les images, la gestuelle et la musique, où les textes ne surgissent que comme des moments de parole pure, des mots qui volent en éclats, supports de jeu et d’énergie, plus que « blocs » de sens. Chut ! Libre  est un spectacle qui parle du quotidien, et qui révèle l’exceptionnel et l’étrange qui s’y dissimulent.

avec Mélodie Abad, Emmanuel Faventines, Hélène Liber, Maxime Nourissat
Musique End 2 End, Zap Mamma, Scred Connection
Production Compagnie Machupichu (75)
 

En Chair et en notes

Théâtre musical
de et mis en scène pas Clovis
1h45 sans entracte

Musicopathe n.m. 
Sujet adepte de musique burlesque, de sketchs, de gags, de chansons loufoques et féru d’inventions musicales improbables.
Atteint de musicopathie, Clovis raconte son étrange maladie à coup de sketches, de gags, de musique burlesque et de chansons loufoques. Accompagné par un orchestre de sept musiciens, il joue de plus de quarante inventions musicales à un rythme fou !
 
Approchez petits et grands !
 
Entrez dans le monde musico-burlesque de Clovis !
Vous y côtoierez un véritable dompteur de serpent à sonnettes, des oreilles volantes et trébuchantes, vous tremblerez face à un squelette musical et d’horribles bêtodés, vous entendrez des instruments improbables tel le Multitimbral, les Mèches-à-sons, la Claritube de 32, vous croiserez un adjudant-chef azimuté, vous chanterez avec un sénégalais gai du Gâtinais…
 
Oui ! Mesdames et messieurs et toi aussi le nenfant, après cette expérience d’une heure trente qui vous aura mené du rire à la pure folie, vous pourrez dire aux âmes incrédules : «J’ai vu Clovis en chair et en notes, maintenant je sais».
 
Les instruments joués par Clovis : Malhasson, clarinette Buffet Henri II, Boîtatout, Steel-band, Trombono-sax, sax australien, Bidophone, Gainsbourophone, Harmonica-béret, piano pour musicien à la verticalité contrariée, Saxojoujou, Godassadents, Concertina, Bébètes Pouêts-Pouêts, Poires en Do, Mèches-à-sons, flûte à bec de lièvre, Cigarophone, Dragonotrompette, serpent à sonnettes, pied à coulisse, os à moi, Canarophone, Bêtodés, cor à corps, trompette de Dizzy Epilepsie, tabouret Bémol, clarinette Lustucuit, Béquillophone, Guidonson, Téléphonophone, Pompafloc, scie à tics, Multitimbral, Steakendo, perceuse de Chopin, Pipeau-pipe, Trompinettabulle, Tue-mouche en bémol, Trombonokazoo, violon-mancheur, Orgue-à-bouteilles, Saucissophone, Jambonneau-gant, Claritube Jacob Delafon.
 
« Il chante, il danse, il trépigne, c’est drôle, c’est dingue,c’est délirant ! » Le Point
« Un grand artiste désopilant. Un clown pas traditionnel du tout, un acteur qui sait faire se tordre le public. » Le Nouvel observateur
« Un musicien exceptionnel,  unique au monde, doué de génie inventif, dans lequel on reconnaît les grands, un ancien des Beaux-Arts, joyeux, loufoque, son spectacle ne ressemble à rien de connu. » France Musiques
« Des flûtes à hurler de rire, de la Jacob Delafon en tube 32 à la béquille en passant par le chandelier, il faut le voir pour le croire. » Ouest France

Avec Clovis le Musicopathe, accompagné par Les Alcolytes (cinq chefs d’orchestre) Loran Bozic (violon), Adrien Daoud (contrebasse), Jérôme Brajtman (guitare), Tarek Helmi (banjo et guitare), Erik Maunoury (batterie) et deux musicodingues Pat’le dingue (piano et mélodica), Le Marquis (accordéon)
Production Panier Piano (75)

 



Les Amamafiques

Théâtre sur tréteaux
D’après les amants magnifiques de Molière – mise en scène collective
1h sans entracte

Les amants magnifiques font hurler de rire, pleurer un peu, rêver beaucoup : Neptune et les tritons, la pantomime, bergers et bergères, musique et chansons, satyres et Roi Soleil.
Notre petit quatuor fantasque régale le roi-public de dizaines de personnages (Dieux, animaux, êtres surnaturels et créatures improbables…), qui se succèdent, sur le plateau, à une vitesse folle. Les acteurs sont à vue pendant toute la durée du spectacle, mis à nu, comme si le spectacle s’inventait simultanément aux yeux du public, avec ses failles et ses accidents…

Avec Yvan Corbineau, Claire Delaporte-Rojas ou Stéphanie Félix (le 25 juin), Frédéric Kontogom et Delphine Léonard
Collaboration artistique Stéphanie Félix, Scénographie Marion Legrand, Lumières Anne Vaglio, assistée de Jean-Christophe Ménard
Production Compagnie du 7 au soir (77)
 



Travaux d’élèves de fin d’année de l’ESAD, Ville de Paris

Le Théâtre 13 accueille pour la septième année les travaux de l’École Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris.
L’enseignement reste l’outil privilégié de la créativité, de la recherche et du bouillonnement artistique.
Les présentations au Théâtre 13 sont l’occasion de découvrir et d’accompagner de jeunes comédiens au moment où ils achèvent leur formation.

Mardi 27 juin à 20h30 (entrée libre)

Atelier improvisation-burlesque (professeur Jean-Claude Cotillard)
La mort avec les élèves de 2ème année 
L’école avec les élèves de 3ème année

Mercredi 28 juin à 20h30 + Jeudi 29 juin à 19h30 (entrée libre)

Atelier La voie du sens (professeur Christian Benedetti)
avec les élèves de 2ème année

Vendredi 30 juin à 20h30 + samedi 1er Août 20h30 à 20h30 (entrée libre)
Le Pic du bossu de Slawomir Mrozek (mise en scène François Kergourlay)
avec les élèves de 3ème année
dimanche 2 juillet à 15h30 (en plein air – entrée libre)
Performance dansée Déambulation (professeur Valérie Onnis) avec les élèves de 2ème et 3ème année.

Les élèves
2ème année :
Céline Andreani, Romain Bousquet, Tanja Czichy, Monica Fredjo, Claire Frétel, Nelson Ghrenassia, Jérémy Jeffries Britten, Audrey Le Bihan, Sabrina Lemtaï, Nausicaa Raymond, Nina Renaux, Nasri Sayegh, Aurélien Tourte et Thomas Vernant.

3ème année :
André Antebi, Paul Bouffartigue, Hervé-Claude Ilin, Capucine Lespinasse, Clément Peltier, William Prünck, Guillaume Riant et Julie Van den Hecke.

Le Legs

Théâtre
De Marivaux – mise en scène Cécile Rist
1h10 sans entracte

 



Un héritage sème la zizanie au sein d’amours printanières et mène six cœurs « purs » à s’entredévorer dans un engrenage burlesque irrésistible.
Marivaux interroge la morale à travers une comédie acide aux airs de jeu de société féroce. Un spectacle burlesque, poétique et grinçant.

La mise en scène du Legs par BordCadre s’articule autour de trois pistes.
-Un texte précurseur politiquement (une jeune fille décide de s’émanciper en bravant les codes de sa société au risque de perdre cette liberté même qu’elle met en jeu) et stylistiquement (l’escalade burlesque annonce les folies d’un Feydeau).
-La comédie de caractères : le timide maladroit, la psycho-rigide, la peste, l’indécis, le séducteur, la farouche.
-Une variation sur trois formes de l’amour : romantique entre le Marquis et la Comtesse, avec son lot de timidités, maladresses et malentendus ; passionnel entre le Chevalier et Hortense, ses jeux de pouvoir et de soumission ; enfin la chasse de la séduction entre Lépine et Lisette.
La Compagnie BordCadre est installée dans le Pas de Calais et active sur la région Nord/Pas-de-Calais, Paris et Londres. Elle a reçu l’aide à la création de la DRAC pour l’Amant en 2005 et vient de signer une convention de résidence de 3 ans avec la ville d’Avion (62) qui a débuté en janvier 2006. Artistiquement elle s’attache à développer une lisibilité de propos, un rapport public direct, une esthétique ludique et visuelle et un théâtre d’acteurs.

Avec Félicie Baille (Lisette), Bastien d’Asnières (Chevalier), Delphine Lanson (Comtesse), Manu Laskar (Lépine), Dounia Sichov (Hortense), Guillaume Tobo (Marquis)
Technique et Scénographie Hélène La Forge, Lumière Carole Van Bellegem
Production Compagnie BordCadre (62)
BordCadre vient de signer une convention de résidence de 3 ans avec la ville d’Avion (62) et est soutenue par la DRAC Nord/Pas-de-Calais

 

Sebastian Avispa Caminos de tierras

Concert / métissage musical aux influences flamenco latines
Musique et textes Sebastian Avispa (Espagne)
1h20 sans entracte

 



Né d’une mère Andalouse et d’un père Italien, Sebastián Avispa puise son inspiration dans ses origines. Bercé par le Flamenco et la musique latine, il grandit dans les quartiers populaires multi-ethniques pour lesquels la musique noire américaine constitue la principale référence.
Naturellement, il choisit le Gospel, la Source, comme école musicale afin de faire exploser son talent. Il se produit dans toutes les salles et travaille avec les plus grands de la scène Gospel. Parallèlement, il arrange et accompagne Nilda Fernandez, Gilbert Bécaud, ou encore Michel Fugain…
Fort de ses expériences, ses chansons apparaissent sur les compilations «Latin Vibe» et «Cuba noche» respectivement éditées par Naïve et Next Music. Un métissage musical qui mélange sa passion et sa manière de composer profondément Soul.
Mais c’est à Grenade, terre d’origine, qu’il écrit son premier album. Accompagné de Martin Gamet et Julien Omé, il va rencontrer la famille Habichuela. L’album Caminos de tierras est une fusion de rythmes et de mélodies qui détermine déjà un style bien personnel.
Très vite il s’impose dans toute l’Espagne dont plusieurs concerts dans le fief de la nouvelle scène flamenco à Madrid «el Cardamomo». Là, il côtoie les plus grands tels que Diego Cigala, la famille Carmona, Pirana, Javier Limon (producteur de Paco de Lucia, Luz Casal…) ou Ramon el Portugues.
Auteur, compositeur et interprète, Sebastián invente tout un univers rythmique et vocal. Il ne se cantonne pas dans un genre, virevolte d’une couleur à l’autre, inspiré tant par le tango ou le son que par la funk, la soul ou le gospel. De ce brassage culturel est né un caméléon dont les mots sont dominés par les poésies de Pablo Neruda, de Federico Garcia Lorca ou de Carlos Gardel… Ses mélodies traversent les genres.

Un flamenco rebousté – Radio Latina Très étonnant, une voie surprenante – Radio Nova Un authentique magicien – El Mundo

Avec Sebastian Avispa (chant), Martin Gamet (contrebasse), Julien Omé (guitare électroacoustique), Pablo Peñamaria (guitare flamenca), Patrick Gorce (percussions)
Production Association Kpish, avec le soutien de Kaki music


 

Le Café des jours heureux

Théâtre
De Johanna Boyé – mise en scène de l’auteur
1h30 sans entracte

« Au café des jours heureux, la journée s’annonce pareille à toutes les autres : le timide révolutionnaire fait les yeux doux à la femme alcoolique, la femme pressée lit Cosmopolitain en marmonnant, l’artiste teste son sex-appeal auprès de la femme errante… Mais une créature obscure va faire tomber les masques et percer leurs secrets les plus intimes, faisant basculer leur destin. Un spectacle tragi-comique et visuel, au rythme vertigineux, qui nous invite à regarder au delà des apparences… »



Le café des jours heureux est comme un cri de révolte… On y voit la cruauté du monde, mais surtout la force de vie qui est en chacun de nous, les fous rires, les moments de joies qui ponctuent notre quotidien et qu’on remarque si peu…C’est une comédie délirante et loufoque traversée par des tragédies personnelles. C’est un spectacle riche et coloré où des moments intimes côtoient de véritables chorégraphies, où le spectateur passe du rêve à la réalité et du rire aux larmes. Huit personnages déclinent cette idée de façon totalement différente et incarnent les stéréotypes de notre société… Tous vont être asservis par une créature qui occupe désormais ce lieu pour mieux réveiller leurs angoisses et ce qui les empêche d’être eux mêmes…

La Compagnie Les sans chapiteau fixe a été créée à travers ce spectacle en 2003. Elle est l’alliance de jeunes comédiens qui se sont connus dans le même cours de théâtre et qui ont eu le désir de créer ensemble et de fabriquer leur théâtre…D’autres projets depuis ont vu le jour : Le système Ribadier de Georges Feydeau, Deux jambes, deux pieds, mon œil de Monique Enckell.
L’envie d’aller plus loin que le théâtre et la mise en scène de spectacles nous anime. Nous avons, depuis peu, choisi de nous consacrer uniquement à mettre sur pied des créations.

 

Avec Laurent Labruyère (l’artiste), Jean françois Sys (le barman), Pierre Simon (le révolutionnaire), Jérémie Graine (la voix off), Lauriane Lacaze (la femme errante), Marie Plantin (la gamine), Chloé Devicq (la femme pressée), Ugo Gonzalès (le travesti), Johanna Boyé (la femme alcoolique)

Musique Madonna , Brel, Craig Armstrong, Peggy Lee. Création lumière Mohamed Mokkademini, Scénographie Ludovic et Adeline Blanc, Assistant à la mise en scène Jérémie Graine, Chorégraphies Marie Walton
Production compagnie Les Sans Chapiteau Fixe (92).
Spectacle Sélection Coup de coeur et Paris jeune talent 2005

 


 

Orbite

Conte déambulatoire baroque
de Frédéric Bontemps mise en scène Eléonore Zetlaoui
1h sans entracte

 



Orbite est une tragédie urbaine interactive qui utilise la ville comme décor.
L’action de la pièce se situe aux Enfers. Ce conte déambulatoire composé de comédiens échassiers, danseurs, chanteurs, invite le public à se joindre à un cortège qui mène Orphée (symbolisant l’Artiste), jusqu’au tribunal public ou il sera jugé pour ses crimes.

Orbite est une tragédie urbaine qui utilise comme éléments de mise en scène, et comme protagonistes, la ville et ses habitants. Ce conte déambulatoire emprunte au mythe antique et à l’imagerie dantesque, tandis que le fond du spectacle est intimement lié à l’actualité. De la tradition carnavalesque le spectacle adopte modes de déplacements et esthétique (échasses, rollers, danses, masques, coiffes), il emprunte également aux arts forains (manipulation d’objets, acrobatie, cracheurs de feu), pour une visibilité efficiente. La scénographie et le jeu des comédiens garantissent l’adaptation aux situations et aux publics, incitant ces derniers à accompagner la déambulation, et assurant une lisibilité de la trame du spectacle durant tout son parcours. Invité à réagir et à participer, le spectateur devra prendre partie dans le procès d’Orphée : faut-il supplicier l’artiste sur la place publique ?
La compagnie Freddo & Léo réunit des artistes issus de différents domaines dont l’objectif est de surprendre les publics dans leur quotidien, en investissant les lieux publics. Partager, provoquer, réunir les gens, le temps du spectacle, autour d’une interrogation artistique. Créer une poésie de la proximité et de l’interactivité ouverte à tous : c’est à dire libre et gratuite.

Avec Frédéric Bontemps, Matthieu Desport, Julien maudet, François Rey, Grégory Vignali, Eléonore zetlaoui.
Musique Grégory Vignali, Chorégraphie Eléonore Zetlaoui

Production Compagnie Freddo & Léo (75)


 

Nationale Eleven

Théâtre
De Fabien Arca mise en scène de l’auteur
1h15 sans entracte

 



C’est l’histoire d’une errance. Al, Ma et Livingstone sont tombés en panne. Quelque part. Sur le bord d’une route. Ils attendent. Que quelqu’un vienne. Qu’on les dépanne. Mais personne ne vient. A l’exception (peut-être) de cette Femme à la peau de bête qui d’ailleurs n’est visible que par Al. Alors que peut-on en dire ?
Ainsi passe la nuit. Entre croisement et confusion. Al  cherche à faire le lien entre les « siens » et cette étrangère (immobile) tandis que Ma et Livingstone se livrent l’un à l’autre. Au petit matin les routes ne sont plus les mêmes ; l’errance en chacun d’eux a trouvé son chemin.

Nationale Eleven est une sorte de « road-movie » à la fois drôle et poétique, une histoire intime qui évoque le monde et son déchirement, l’errance d’aujourd’hui, le désir d’être, les rêves, les peurs, le vide et ces absences qui nous hantent.

Théâtre des Bâtisses
…Concevoir l’acte théâtral comme un tout : du balbutiement à la réalisation scénique. Créer sa propre matière (textuelle) qui n’a de cesse d’être modelée. Travailler avec et pour des acteurs. Ecrire. Ecrire pour les  corps, pour les voix, pour les présences, pour l’espace. Prendre en compte le silence, les mouvements, les sons, les lumières. L’espace scénique ou le lieu de l’imaginaire : loin du réalisme essayer de provoquer l’imaginaire. Chercher à faire vivre l’invisible autant que le visible…

Le Théâtre des Bâtisses (anciennement Théâtre K) a été créé, par Fabien Arca. A son actif, plusieurs créations : Entre-eux-deux/ texte et mise en scène de F.Arca (Théâtre de la Main d’or, théâtre Paris-Villette, Espace Kiron), Résonances/ A partir des texte d’A. Artaud (Théâtre de la Main d’or), Est-ce-qui-est-ce/ mise en acte de F.Arca (Théâtre de la Main d’or), Isaac Hôtel/ texte et mise en scène de F.Arca – Bourse d’encouragement de la DMDTS (Espace Kiron, théâtre des Amandiers, LMP, Salle Trioletto).
Parallèlement à ce travail de création, le Théâtre des Bâtisses cherche aussi à faire entendre des textes d’auteurs vivants.
Dans le cadre de Lire en fête, le Théâtre des Bâtisses a organisé un évènement autour de l’écriture théâtrale contemporaine. 6 auteurs vivants (Daniel Lemahieu, Jean Pierre Sarrazac, Joseph Danan, Thibault de Viviès,  Guillermo Pisani, Fabien Arca) ont présenté des extraits d’un de leur texte (avec le soutien du Lavoir Moderne Parisien, et de la DRAC Ile de France).

Avec Jean Baptiste Anoumon (Livingstone), Emmanuel Bidet (Al), Magali Jaron (Ma) et Alexandra Jussiau (la femme à la peau de bête)
Création lumières Jessie Piedfort
Production Théâtre des Bâtisses (75)

 

Avale Anches

Spectacle d’humour musical
De Jean-Paul Rolin et Les Essoufflés mise en scène de Jean-Paul Rolin
1h20 – sans entracte

 



Lucky-Luke de la clarinette, ces quatre zigotos auraient la fâcheuse tendance d’aller plus vite que la musique …
Ainsi, sur un tempo d’enfer, « les Essoufflés » offrent à corps et à souffle un spectacle fascinant mêlant humour et poésie, ou la musique arrangée et dérangée décoiffe les plus chevelus mélomanes.

Issus d’une rencontre d’artistes… Fruit du hasard ?, Les Essoufflés offrent sur un tempo d’enfer, un spectacle fascinant mêlant humour et poésie, où la musique arrangée et dérangée décoiffe les plus chevelus mélomanes.
Leur humour décapant puise son inspiration dans les délires musicaux les plus inattendus et c’est alors une suite ininterrompue de situations comiques surprenantes, inédites, qui ne vous laisseront que peu d’espace pour reprendre votre souffle !
Le jeu des Essoufflés repose sur la présence de l’homme derrière l’artiste : L’homme qui aime, l’homme qui rit, l’homme qui pleure et l’homme pris au piège de la modernité. Sur les chapeaux de roues et sans contretemps, les Essoufflés enchaînent musique, chants, marionnettes, histoires avec toutes sortes d’accessoires et d’instruments.

Le spectateur ira de surprises en surprises avec ces comédiens musiciens qui jouent sans partitions, et vous livrent un dessin animé musical. De Vivaldi à Mozart en passant par le jazz, la musique sert de prétexte à un délire contrôlé qui vous tient en haleine pendant une heure trente. Le parisien
Les souffleurs de génie ne pèchent que par leur titre menteur : Essoufflés, ils ne le sont jamais. Ils s’échinent à démontrer que le théâtre, c’est aussi l’amour du souffle, et qu’on peut aimer toutes les musiques, drôlement, intelligemment, sans tambour ni trompette. Juste quatre clarinettes, du talent et de la générosité. La Terrasse

Avec Jonathan Jolin, Christophe Louis, Morgane Raoux et Lionel Rokita (quatre clarinettistes)
Arrangements Lionel Rokita / Les Essoufflés, Régie Didier Pannetrat
Production Les Essoufflés (95)


 

Etat de siège

Théâtre
D’après Albert Camus mise en scène Charlotte Rondelez
1h47 – sans entracte
 



Que se passe-t-il quand la Peste, personnifiée sous les traits d’un jeune opportuniste, prend le pouvoir dans un pays où rien ne bouge? Une pièce burlesque aux accents andalous, une satire jubilatoire des pouvoirs construits sur la peur.

La Peste, accompagnée de sa secrétaire, la Mort, débarque à Cadix, petite ville dirigée par un gouverneur qui place l’immobilisme comme première vertu d’un gouvernement. La Peste chasse le gouverneur et met en place un régime totalitaire où tout est administré. Chacun est surveillé et acquiert le droit de mourir dans l’ordre. Le peuple, terrorisé, se plie à la nouvelle Loi. Camus, en collaboration avec Jean-Louis Barrault, a écrit ce spectacle en 1948, sorte de bouffonnerie tragique contre la tyrannie qui démonte les mécanismes de la peur dans nos sociétés, dénonce l’empiètement du public sur le privé et le triomphe de la raison d’Etat sur la liberté individuelle.
Cette pièce, confiait Camus, est  peut-être celui de mes écrits qui me ressemble le plus.

La compagnie des Eclanches produit ici son 4ème spectacle après le Barbier de Séville de Beaumarchais, mis en scène par D Tournan, La Main Passe de G. Feydeau, mis en scène par C. Rondelez, Encore une Histoire d’amour de T. Kempinski, mis en scène par A. Malinova.

Avec Simon-Pierre Boireau (la peste), Christophe Caignet (le gouverneur, un pêcheur), Christophe Canel (le juge, le prêtre), Aurélie Colmiche (Victoria), Pascal Ivancic (Nada), Christelle Jacquaz (la secrétaire), Catherine Lalaire (la femme du juge, une femme), Patrick Millet (Diego), Antoine Soulie (l’officier, un boucher)
Régie Yann Gacquer, Décors Fabien Teigné, Costumes Mathias Baudry

Production Les Eclanches (75). Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre de la Jonquière

Fantaisies Potagères

Spectacle-promenade pour fruits déguisés et légumes farceurs
De Eudes Labrusse, Sylvie Chenus et Stéphanie Tesson conception et mise en sillon Stéphanie Tesson
30 minutes

L’Empire de la tomate de Eudes Labrusse (10 min.) par Sophie Carrier
Et Patati et Patata ! de Sylvie Chenus (10 min.) par Laetitia Augustin-Viguier et Juliette Piedevache
Arti’chaud devant ! de Stéphanie Tesson (10 min.) par Camille Sirota



Trois textes extraits des FantaisiesPotagères vous sont ici présentés.
Une tomate , deux patates qui dissertent sur leurs origines et un Artichaud Dom Juan du potager vous réservent leurs meilleurs morceaux… Laissez-vous guider par ces créatures végétales pour une promenade toute en saveurs !

Avec Laetitia Augustin-Viguier, Sophie Carrier, Juliette Piedevache, Camille Sirota
Accessoires Marguerite Danguy des Déserts, Maquillages Dorota Okulicz

Production Phénomène et compagnie (75)


 

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