Accompagnement artistique
Le T13, lieu de résidence et d’accompagnement
Le Théâtre 13 propose un volet d’accompagnement et de soutien auprès des artistes par le biais de résidences. Des résidences qui vont de la simple recherche dans la salle de répétition jusqu’à la création en salle de spectacle avec un accompagnement de la part des équipes techniques du théâtre. Certaines de ces résidences pourront donner lieu, selon les envies et besoins des équipes artistiques, à des sorties de résidence ouvertes au public. Suivez attentivement les réseaux sociaux du T13 pour être tenu·e·s au courant des sorties de résidence ouvertes au public.
Parmi les artistes en résidences sur la saison 2024/2025 : Maya Ernest, Nicolas Kerszenbaum, Compagnie Mesden, Marine Dézert, Camille Lefèvre, Maxime Kerzanet, Gaëlle Hermant, Louise Dupuis, Agathe Mazouin, Guillaume Morel, et bien d’autres talents …
En plus des résidences proposées tout au long de l’année, quatre artistes associé·e·s investissent le Théâtre 13 en 2024-2025. Les espaces de travail leur sont mis à disposition dans une logique de partage d’outils tout au long de la saison. Les équipes du théâtre s’engagent à leurs côtés pour les accompagner dans la naissance de leur projet.
Le Théâtre 13 sera pour elles et eux une maison pour jouer, mais aussi pour chercher, faire des tentatives, se tromper, recommencer.
Toujours dans une logique de compagnonnage artistique, le Théâtre 13 accompagne en production le Collectif La Cabale, lauréat du Prix T13 2023, Festival de mise en scène.
Suivez attentivement les réseaux sociaux du T13 pour être tenu·e·s au courant des sorties de résidence ouvertes au public.
ANA MARIA HADDAD ZAVADINACK
Comédienne, metteuse en scène et traductrice, Ana Maria Haddad Zavadinack s’intéresse aux intrications entre politique et intime, et aux théâtralités permettant de révéler ces liens. Pour la deuxième année consécutive, le Théâtre 13 l’accompagne sur son prochain spectacle : You don’t know me. Elle y questionne l’injonction à l’assimilation culturelle à travers la question : « est-ce possible de me traduire, plutôt que de m’acculturer ? » ou comment « réussir son intégration » en France sans devoir faire table rase de sa culture d’origine ? En appliquant à soi-même des procédés de traduction, se dégage une réflexion sur la traductibilité ou l’intraductibilité de soi. Cette pièce autofictionnelle s’écrira autour des rencontres et des échanges sur le rapport au déracinement et à l’appartenance.
Olivia Mabounga
Comédienne et metteuse en scène, Olivia Mabounga travaille le théâtre de l’intime et le récit. Le Théâtre 13 l’accompagne pour la deuxième année consécutive. Elle y présente Tchoko, spectacle pour lequel elle était en résidence la saison dernière au T13. En plus de ces représentations, elle travaille cette saison à l’écriture d’une nouvelle pièce intitulée Portrait de famille. Dans cette création, elle cherche à mettre en lumière les invisibles de la République à partir d’entretiens avec sa propre famille. Elle travaille à partir d’enregistrements et d’archives sonores et visuelles, elle souhaite inscrire l’histoire de sa famille dans un récit plus large et représenter les parcours singuliers de ses membres dans une fiction théâtrale.
Anthony Martine
« Anthony Martine, noir, queer, comédien, performeur, 25 ans ». Ainsi se présente cette artiste que le Théâtre 13 accompagne cette saison sur la création de son spectacle Quand on dort on n’a pas faim – phrase répétée par sa mère lorsqu’elle le mettait au lit alors que son ventre criait famine. Une pièce performative dans laquelle il traite notamment de ses deux années de prépa au Lycée Henri IV, en tant que transfuge de classe queer et racisé, nulle part à sa place. Il imagine cette pièce comme “totale” mêlant chant, danse, performance, maquillage, paroles poétiques et improvisées… Parmi les inspirations de l’artiste, on peut citer le MUNSTRUM et Rébecca Chaillon, artistes avec lesquel·les il travaille actuellement.
Les mille printemps
Les mille Printemps proposent des spectacles qui interrogent la capacité de l’être humain à (se) déconstruire. Depuis 2015, la compagnie a entamé un long débat autour de la révolte, l’urgence d’agir, la foi militante et les contradictions qui l’ébranlent. Le Théâtre 13 les accompagne sur Genre !, un spectacle tout terrain sensibilisant aux questions de genre et de sexisme. Écrit à quatre mains, Genre ! croise les deux moments habituellement distincts de représentation et d’échanges avec le public pour en faire un seul et même instant. Les trois intervenant·es vous invitent en excursion au coeur du système hétéronormatif qu’iels décortiquent depuis leur trois points de vue situés : celui d’une femme noire, d’une personne trans non-binaire et d’une femme hétéro. Une tournée hors les murs sera mise en place avec les équipes du T13.
T13 X COLLECTIF LA CABALE
Partenariat saison 24-25
En juin 2023, le spectacle KERMESSE du collectif La Cabale remporte le Prix du Jury et le Prix du Public du Prix T13 – festival de mise en scène. Lieu de création, le Théâtre 13 décide de s’associer au collectif La Cabale pour assurer la production déléguée de KERMESSE pour les 3 saisons à venir.
Les productions déléguées au T13
Soutenir la création contemporaine, accompagner des projets artistiques ambitieux et fédérateurs, aider à la diffusion de compagnies en développement, défendre de nouvelles formes théâtrales, autant de raisons pour le Théâtre 13 d’expérimenter l’accompagnement en production déléguée du collectif La Cabale avec le spectacle KERMESSE. Le Prix T13, dispositif de création unique, devient le tremplin pour des collaborations futures entre le Théâtre 13 et les équipes artistiques de demain.
COLLECTIF LA CABALE
Constitué de 9 comédien·nes, le collectif suit la voie d’un théâtre contemporain, singulier, résolument libre, absurde, drôle et débordant. Rencontré·es aux Cours Florent, les 9 comédien·nes se retrouvent à leurs sorties autour de leur première écriture collective : KERMESSE. Après des années de pratique commune, l’improvisation est la racine de leur travail. À la manière des 26 000 couverts, des Chiens de Navarre ou des Monthy Python, La Cabale cultive une forme « d’idiotie assumée » au sein d’un théâtre exigeant. Par le biais de la comédie, les membres du collectif s’emparent de ce qui les choque, questionne, interpelle.
KERMESSE
Réaliser une chenille tou·tes ensemble un soir de représentation. Un projet simple et pourtant cette danse en apparence anodine est source de puissantes réactions : rejet, plaisir, euphorie. Pour certain·es, on touche même à la tradition. Avec la chenille pour point de départ, le collectif La Cabale questionne notre rapport au ridicule et à la honte, et fait de cette danse un sujet politique, sociologique et écologique.
Diffusion : Le Bureau des Paroles