Charge d’âme

2030. Marc Mathieu, un génie scientifique au service du gouvernement européen, a découvert une source d’énergie propre, illimitée et gratuite – qui n’est autre que l’âme humaine, captée au moment du décès et mise dans des piles…

2030. Crise énergétique. L’Europe, acculée par les dictatures d’un côté et les exigences citoyennes de l’autre, s’efforce de réussir l’impossible : rester libre sur le plan politique, irréprochable sur le plan écologique et compétitive sur le plan économique.
En France, le laboratoire du génie de la physique Marc Mathieu développe une solution dans le plus grand secret : le « carburant avancé », émission d’énergie post mortem saisie par des capteurs et mise dans des piles. Cette source d’énergie est propre, gratuite et durable. Mais son exploitation se heurte à des obstacles techniques et surtout humains : l’opinion publique, encore empreinte de convictions sur l’existence de l’âme, n’est pas prête.
Autour du laboratoire, un réseau souterrain composé d’élus, d’industriels, de religieux et d’activistes s’interroge. Doit-on laisser Mathieu poursuivre ses recherches ? Peut-on se priver de cette énergie ? Faut-il autoriser l’homme à se recycler ? Qui doit décider ? Qu’est-ce, au fond, qu’avoir “charge d’âme”?
Au centre de cette vertigineuse spirale du doute, il y a Marc Mathieu, homme de Vitruve des temps modernes, qui tient le monde dans ses mains mais dont l’humanisme n’a plus rien d’évident.

Charge d’Âme
Fable survoltée
Texte et mise en scène Sophie Bricaire et Pauline Labib-Lamour
d’après Charge d’Âme de Romain Gary © Editions Gallimard

Avec Lucie Brandsma (May Starr, l’Archiviste et le cardinal Jenske), Aurore Frémont (Mariana Tyr, le cardinal Paulding et un Médecin), Théo Kerfridin (Marc Mathieu et le cardinal Verguanza), Laurent Prache (Roman Tsarasana, Gabor Farkas et Jésus), Julien Saada (le Pape, Sila Aslan, le Cardinal Sandhomme et un Médecin), Ludovic Thiévon (le cardinal Domani et Tomàs Argento), Pauline Vaubaillon (Édith Moore, Macha Coubaron et le cardinal Montini) et la participation amicale d’Eddie Chignara

Lumières Jeanne Guillot, Scénographie Sophie Echène, Conception sonore Thomas Najnudel, Costumes Jeanne Labib-Lamour, Régie Louise Rustan

Production Compagnie Espère un peu, Avec le soutien du CENTQUATRE et de la Villa Mais d’ici

Les candidates Sophie Bricaire Et Pauline Labib-Lamour

Sophie Bricaire
Diplômée en philosophie à la Sorbonne et en administration culturelle à Sciences Po Paris, Sophie Bricaire se forme en tant que comédienne auprès de Daniel Berlioux, Francine Walter puis Delphine Eliet à l’École du Jeu. Sur scène, elle joue sous la direction de Camille Louis, Clémence Hérout, Tonia Galievsky, Francine Walter et Alexandre Blazy.
Au CENTQUATRE, elle accompagne les artistes dans la production et la diffusion de leurs projets de 2008 à 2012, puis au Festival d’Automne à Paris de 2015 à 2018.
A la mise en scène, elle assiste Fred Wiseman, Vincent Debost, Yasmina Reza et Jérôme Deschamps avec qui elle poursuit une collaboration de longue date à l’opéra et au théâtre. Elle signe avec lui une biographie aux éditions Plon. 
Elle co-fonde le Collectif 302 en 2013 au sein duquel elle crée deux spectacles : On va pas jouer Médée (Théâtre de Verre et CENTQUATRE) et Je vous souhaite d’être follement aimé (e)//(s) (Festival Mise en Capsules, Fragments#15 au Théâtre Paris – Villette et Théâtre de Belleville à Paris).

Pauline Labib-Lamour
Après des études littéraires à la Sorbonne et un Master de gestion culturelle à la New York University, Pauline Labib-Lamour travaille dans la programmation et le mécénat à Rome, New York, Bruxelles et Paris. Pendant près de dix ans, elle accompagne des institutions culturelles telles que le festival Romaeuropa, le New York Photo Festival, le Museum of Modern Art (MoMA), et le French Institute Alliance Française (FIAF), puis rejoint l’équipe de levée de fonds de Sciences Po en 2014.
Passionnée de théâtre, elle décide, en 2018, de prendre du temps pour se former à la mise en scène. Elle participe alors à plusieurs formations en histoire du théâtre (Paris III), pratique théâtrale (Collectif du Libre Acteur, ARIA, le Volcan, Théâtre des Quartiers d’Ivry), mise en scène (Compagnie Ouï-Dire), et production et diffusion de spectacle (Théâtre de Belleville / FAB).
Elle met en scène sa première pièce de théâtre, Le Futur dans la forme des nuages, au Lavoir Moderne Parisien, et co-réalise un court-métrage avec Jeanne Guillot (Il faut qu’une porte soit ouverte). Elle travaille aussi auprès de Thibault Perrenoud, Aurélie Van Den Daele, Clément Poirée et Ludovic Lagarde, qu’elle accompagne encore aujourd’hui. Charge d’Âme est son deuxième projet.

Reportage vidéo / répétitions

Réalisation Andréa Fernandez / Gestuelle