Mon grand-père ce robot
T13 / Bibliothèque
Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait !
Une publicité de l’entreprise Illusion Robotic lui donne une idée…
Et si l’on remplaçait Jacques par un clone robotique ? Damien son mari n’est pas d’accord, mais le robot arrive dans la famille et bouleverse les pensées et la routine de chacun. Cette “chose” s’ingère dans leurs habitudes alimentaires et s’immisce dans leurs intimités…
Et si les objets animés possédaient un cœur comme nous ? Et si la réincarnation existait ? Et si les robots captaient les présences invisibles ?
Mon grand-père ce robot
Texte de Sabine Revillet
Sélection 2019 du Comité de lecture tout public des E.A.T
Bourse du Centre National du Livre (CNL), 2017.
Texte soutenu par le collectif à Mots Découverts.
Une variation existe sous le titre Tendre métal, achevée à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.
Maquette de Juan Miranda
Finaliste 2018 Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Sabine Revillet
Autrice et comédienne, Sabine Revillet anime aussi des ateliers d’écriture.
Elle s’empare dans ses textes de sujets comme la perte identitaire, la folie télévisuelle, l’enfance bafouée. Ils sont publiés aux éditions Théâtrales, Koïnè, aux éditions des Cygnes, à la Librairie Théâtrale, Lansman, chez Color Gang et Dramedition.
Boursière de Beaumarchais, du CnT (devenu Artcena) et du Centre National du Livre, elle a aussi obtenu, pour sa pièce Fissure de sœur, le Prix d’écriture dramatique de la ville de Guérande 2010 et le Prix des Journées de Lyon. L’Emission a été mis en scène par Johanny Bert, Ode à Médine par Stéphanie Correia et Les gens que j’aime par Cédric Veschambre et Julien Rocha. Ce dernier texte a aussi fait l’objet d’une réalisation sur France Culture par Baptiste Guiton.
Sabine Revillet est accueillie en résidence à Montréal, au Centre Dramatique de l’Océan Indien à La Réunion, en Pologne avec 10/10 et à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. Elle est membre de l’Association Scènes Appartagées, et a participé au Festival Petits et Grands à Nantes.
Juan Miranda
Metteur en scène argentin, né en 1985 à Buenos Aires où il commence ses études théâtrales, Juan Miranda part ensuite à Barcelone où il obtient sa licence de mise en scène et dramaturgie à l’Institut du Théâtre. Il vient d’être sélectionné par l’Universite d’Art d’Amsterdam pour intégrer, à partir de septembre 2019, le Master DAS Theatre.
Il a mis en scène les œuvres suivantes : Una chica es una cosa a medio formar d’Eimear McBride (Musée Tamayo, Ville de Mexico 2019), Mon fils marche juste un peu plus lentement d’Ivor Martinic (Finaliste du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2018), Werner o el azul de los orígenes de Maria García Vera (2017), Les Esqueiters en collaboration avec Nao Albet et Marcel Borràs (2017), Sapucay du Chroma Teatre (2015), Boquitas Pintadas de Manuel Puig (2014).
Comme interprète, il participe entre autres aux projets Game Boy (2016) du chorégraphe Sylvain Huc et Trossos de la compagnie Obskené (2012).
Depuis 2009, il codirige la compagnie théâtrale Chroma Teatre à Barcelone. Il est actuellement professeur au Chroma Teatre Estudi et dans la filière des Arts Scéniques de l’Université de Girone (ERAM).
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