Les mardis-midi
T13 / Bibliothèque
Les Mardis Midi sont une manifestation phare pour promouvoir les auteurs vivants de théâtre et la vision que peut en donner un(e) jeune metteur(e) en scène.
Un mardi par mois, les Mardis Midi vous font découvrir des auteurs de théâtre de talent et de jeunes metteurs en scène émergents.
Les textes, repérés par des professionnels du théâtre, sont mis en maquette par de jeunes metteurs en scène finalistes du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène.
En présence de l’auteur et après le spectacle, une discussion s’ouvre avec le public.
Les Mardis Midi font pousser la création contemporaine et vous embarquent dans un voyage au pays du théâtre d’aujourd’hui.
Les Mardis Midi sont portés par l’association A.2M et réalisés en coproduction avec le Théâtre 13 et les Ecrivains Associés du Théâtre (E.A.T), avec le soutien de la SACD.
Ils existent depuis 15 ans dans une formule qui se renouvelle sans cesse. Après 10 ans au Théâtre du Rond-Point, les Mardis Midi se sont installés au Théâtre 13 / Seine et de nouvelles collaborations avec de jeunes metteurs en scène se sont mises en place.
La programmation est issue d’un partenariat entre plusieurs comités de lecture dont ceux des E.A.T, présidés par Catherine Benhamou, Marie Benanoce et Sylvie Chenus, et le Théâtre 13 à travers son concours des Jeunes metteurs en scène.
Les Mardis Midi sont également partenaires du studio-ESCA d’Asnières qui réalise une maquette, et des Thé’âtrolab’ du Théâtre de Saint-Maur qui programme une partie des maquettes présentées aux Mardis Midi.
D’avoir pleuré à l’hypermarché – Tristan Choisel / Matthieu Hornuss – mardi 3 octobre 2017 à 12h30
Mardi 3 octobre 2017 à 12h30
D’avoir pleuré à l’hypermarché
Texte de Tristan Choisel
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Matthieu Hornuss
Finaliste 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène.
Un homme et une femme, animés pour leurs semblables d’un fort sentiment de fraternité, découvrent dans leur boîte aux lettres un courrier anonyme et laconique : « Ne recommencez jamais ça. »
Qui se trouve derrière ces mots ? Et que leur demande-t-on de ne jamais recommencer ? Le corbeau fait-il allusion à leur passé révolu de provocateurs ? Ou bien est-ce d’avoir pleuré à l’hypermarché il y a quelques jours ?
Le couple tente, par voie d’affichage, de parlementer avec le corbeau et d’obtenir la protection du voisinage. Mais le corbeau passe aux menaces de mort et le voisinage, de toute évidence, les abandonne à leur sort.
Dans l’univers absurde de cette pièce, les indésirables sont seuls face à l’agresseur, et seuls face à cette question insoluble : qu’avons-nous personnellement com- mis pour être haïs à ce point ?
Tristan Choisel auteur
Lauréat de l’aide d’encouragement du Centre national du éâtre en 2008 avec son premier texte Les Meubles, Tristan Choisel a depuis écrit huit autres pièces (trois en coécriture avec Michèle Énée), ainsi que des saynètes, dont Je ressens un grand hurlement, parue en 2016 dans la revue Le bruit du monde.
Ses textes ont été lus au Théâtre du Rond-Point, au Théâtre de l’Aquarium, au Théâtre National de Strasbourg et à celui de Toulouse.
D’avoir pleuré à l’hypermarché fait partie de ses trois pièces écrites avec le soutien du collectif À Mots Découverts.
Matthieu Hornuss metteur
en scène
Matthieu apprend son métier de comédien aux Ateliers du Sudden. Il travaille pour de nombreuses compagnies et tourne dans divers téléfilms et émissions de télévision. Il a joué au théâtre sous la direction de Raymond Acquaviva, François Bourcier, Bruno Bernardin et Quentin Defalt notamment.
Il fonde en 2010, avec trois autres comédiens, La Compagnie des Barriques. La troupe crée plusieurs spectacles et forts de leurs succès au festival Off d’Avignon, fonde et prend la direction du Théâtre des Barriques, lieu de création au cœur du festival.
En 2016, Matthieu Hornuss met en scène sa première pièce, Les Prométhéens, dont il est également l’auteur, et la présente au Prix des Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, ainsi qu’au festival Off d’Avignon au Théâtre des Béliers. Il joue actuellement dans Les Passagers de l’Aube, ainsi que dans Les Vibrants au Studio des Champs-Élysées.
D’urine et de fer – Michel Gendarme – mardi 14 novembre 2017 à 12h30
Mardi 14 novembre 2017 à 12h30
D’urine et de fer (Les fuyants)
Texte de Michel Gendarme
Sélection des E.A.T-Nouvelle Aquitaine
Maquette proposée par les E.A.T-Nouvelle Aquitaine
Dans l’antre d’un cargo immobilisé au large d’un port européen, la vie de deux frères, Cadet et Aîné, est comme arrêtée. Progressivement, leur relation se dé- voile, oscillant entre haine et amour.
Cadet est parti étudier en Europe. Aîné, qui rêvait de devenir forgeron du village, a été « sacrifié » pour lui. Les massacres éclatent. Cadet ne peut rentrer au pays que lorsque la situation s’apaise. Sa fiancée a été violée, tuée. Aîné est devenu aveugle. Cadet tente de le sauver en s’enfuyant vers l’Europe avec lui.
Par delà leur histoire personnelle, ce texte traite de l’émigration. Ici ni documentaire ni thèse édifiante, mais une plongée dans des mondes oniriques et mythologiques qui nous disent tout autant, sinon plus, de cette condition humaine…
Cette pièce est le premier volet de la trilogie Terre Abusive. Le second volet s’intitule Le Voyage d’Amadou (les survivants), le troisième Sous le vert gazon, il y a une belle merde (les vivants).
Michel Gendarme auteur
Ses désirs d’écriture le poussent à explorer différents genres : théâtre, poésie, nouvelle, roman.
Il est lauréat du Prix d’écriture théâtrale de Guérande 2016 Le jardin d’Arlequin pour D’urine et de fer (les fuyants). Il a bénéfcié du premier dispositif Écriture Théâtrale en Chantier (CDN Poitou Charentes). Une dizaine de ses pièces sont créées (metteurs en scène : Moni Grégo, Jean-Marie Champion, Adama Traoré, Pol White, Fabien Bassot, Juliette Lasserre-Mistaudy), ainsi que plusieurs fictions radiophoniques (Radio France, réalisateurs : Marguerite Gâteau, Anne Lemaître, Michel Sidoroff, Christine Bernard-Sugy, Jacques Taroni). Sa pièce Les Tribulations d’Odile créée au Festival de Blaye 2006, présentée au Festival du Théâtre des Réalités à Bamako, a bénéfcié du Fonds SACD. Le Rallye papa Noël, création 2011, est jouée en France et au Mali, et a bénéfcié d’une aide exceptionnelle de la Fondation Beaumarchais.
Une dizaine de ses pièces sont éditées aux éditions ETGSO, Non Verbal, l’Amandier, La Librairie Théâtrale. Il anime régulièrement des ateliers d’écriture. Il est membre des E.A.T depuis 2002 et participe à la création de la filliale E.A.T- Nouvelle Aquitaine.
E.A.T- Nouvelle Aquitaine mise en maquette
La filiale Nouvelle Aquitaine des Écrivains Associés du Théâtre s’est créée à l’automne 2016 sous l’impulsion des auteurs de théâtre de la région.
Présidée par Philippe Rousseau, elle développe des actions en faveur de l’écriture contemporaine de théâtre et de ses auteurs, avec le soutien ou en partenariat avec d’autres acteurs de la région : OARA, le Glob Théâtre, les Escales du livre à Bordeaux.
« L’amitié d’un collectif d’auteurs qui se retrouvent pour partager les récoltes des jardins d’Aquitaine, dans le dé d’être reconnus comme une appellation d’origine. On naît avec l’an neuf d’un nouveau millésime. »
Dénébuler – Cyril Hériard Dubreuil / Dorothée Deblaton – mardi 12 décembre 2017 à 12h30
12 décembre 2017 à 12h30
Dénébuler
Texte de Cyril Hériard Dubreuil
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Dorothée Deblaton
Finaliste 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Tragédie d’anticipation.
Dans cette société, les grands groupes privés ont propriété sur tout, y compris sur les organes humains. Titi et Kim sont deux jeunes escort girls qui appartiennent à la corporation Kopro. Kim est alcoolique. Titi est sobre, et comme son corps est en bon état, elle est emmenée pour la greffe de son cœur sur une petite fille d’un cadre supérieur. Elle hérite d’un cœur articiel.
Très affaiblie par l’opération, Titi prend la décision de boire pour détériorer son corps. Cela lui donne l’idée d’une révolution d’une forme nouvelle, la Révolution Éthanol. C’est simple: entraîner les opprimés à boire beaucoup, partout et tout le temps. La révolution réussit. Mais quel pouvoir prendra la place de l’ancien ?
Dénébuler est le troisième volet d’un projet politique plus global : le cycle des Révolutions passives, où les résistances psychiques ont remplacé les armes.
Cyril Hériard Dubreuil auteur
Il entre au CNSAD en 1989. Il travaille avec Bernard Sobel sur plusieurs pièces : Vie et Mort du roi Jean de William Shakespeare, Le Pain dur de Paul Claudel, Ubu roi d’Alfred Jarry, Napoléon ou les 100 jours de Christian Dietrich Grabbe.
Il travaille à des créations contemporaines avec Gildas Milin : Le Triomphe de l’échec, L’Ordalie, Le Premier et le dernier ; avec Gérard Watkins : Suivez-moi et Route 33.
Il travaille aussi sur des classiques : En attendant Godot de Samuel Beckett mis en scène par Philippe Adrien, Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare mis en scène par Laurent Lafargue, Les Brigands de Friedrich von Schiller mis en scène par Dominique Pitoiset.
Cyril Hériard Dubreuil a étudié le chinois à l’INALCO où il a obtenu un Master 2. Il a co-mis en scène Déchirements en janvier 2016. Il écrit pour le théâtre et a été trois fois lauréat du CnT (Artcena).
Dorothée Deblaton metteuse en scène
Dorothée Deblaton fait sa formation au Cours Eva Saint- Paul. C’est là qu’elle rencontre ses compagnons de route. Au sein de la compagnie Boss’kapok, elle écrit et met en scène avec Nicolas Guigou la comédie musicale Obsession. Elle traduit, adapte et co-met en scène avec Frédéric Zamochniko le thriller psychologique d’Ira Levin, Veronica’s room. Fin 2015, elle créé sa compagnie Ma Petite République.
Elle participe au concours des Jeunes metteurs en scène du Théâtre13 avec la pièce Jeux d’enfants de Robert Marasco, qu’elle traduit et met en scène. Elle est finaliste et obtient le Prix du Public 2016. Ensuite, elle produit et met en scène la comédie acide Jalousie en 3 fax d’Esther Vilar, jouée au festival d’Avignon 2017.
Le Projet – Luisa Campanile / Victorien Robert – mardi 16 janvier 2018 à 12h30
16 janvier 2018 à 12h30
Le Projet
Texte de Luisa Campanile
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Victorien Robert
Prix du public 2012 – Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Les objets disparaissent.
Les moyens disparaissent.
Les élèves disparaissent aussi.
L’école finalement disparaîtra.
Le leçon de littérature de cette pièce ne se conclura jamais. Peut-on encore dire dommage ?
Une tragédie contemporaine autour du désarroi et de l’impuissance d’une professeure face à des élèves absents et une institution omniprésente.
Luisa Campanile autrice
Luisa Campanile, italienne et suisse, obtient en 1996 une licence en psychologie à l’Université de Genève, puis suit une formation de comédienne au Conservatoire d’Art dramatique de Lausanne.
En 1998, elle est assistante à la mise en scène au Piccolo Teatro di Milano. Pendant dix ans, elle dirige sa compagnie de création théâtrale le Collectif Iter. Elle collabore également en tant que journaliste pour différents médias. Depuis 2006, elle enseigne le théâtre aux étudiants du secondaire II pour l’État de Genève.
Bibliographie sélective (théâtre)
– Commande du Globthéâtre de Bordeaux pour Paysages Nomades #4, 2017.
– La Friche, L’École des Loisirs, novembre 2016.
– Le Lion d’Abyssinie nous regarde, Presse Électroniques de France, mars 2014.
– La Mandragore, revue Variations, 2012.
Victorien Robert metteur en scène
Il commence le théâtre après avoir étudié à Sciences Po Bordeaux, puis suit les cours de Blanche Salant à l’Atelier international de Théâtre, avant de rejoindre les ateliers du Sudden de Raymond Acquaviva, tout en travaillant avec l’école Charles Dullin. Il réalise sa première mise en scène Italienne Scène de Jean-François Sivadier en 2011. Le spectacle est présenté au concours Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, où il remporte le Prix du Public, la Mention Spéciale du Jury et le Prix du Théâtre de l’Opprimé. Le spectacle est représenté 80 fois en tournée, notamment à la Scène nationale de Dieppe.
En 2013, Victorien met en lecture une première fois, à l’occasion des Mardis Midi, Inside Georges d’Emmanuelle Destremau, représenté au Théâtre 13 et au Théâtre de Saint-Maur. Dans ce même cadre, il met également en maquette une sélection de textes parus dans l’ouvrage Cabaret du Futur des eat-Atlantique en octobre 2015.
Mathilde (ou comment sauver sa peau) – Geoffrey Dahm / Nelson-Rafaell Madel – mardi 6 février 2018 à 12h30
6 février 2018 à 12h30
Mathilde (ou comment sauver sa peau)
Texte de Geoffrey Dahm
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Nelson-Rafaell Madel
Lauréat 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Un père et une mère reçoivent un appel téléphonique. C’est leur fils qu’ils n’ont pas revu depuis des années. Il annonce sa prochaine venue et sera accompagné d’une fille, Mathilde. Mais lorsque Mathilde arrive, elle annonce aux parents la mort de leur fils…
Entre une mère soumise et un père bourru, Mathilde tente de faire ressurgir le passé, son passé où comme enfant, elle préférait l’habit des filles à celui des garçons, les déclinaisons au féminin plutôt qu’au masculin. Où des termes comme ‘homosexualité’ et ‘transidentité’ étaient tus dans ce huis-clos familial.
Accompagnée du fantôme du fils, de ce qu’elle était, Mathilde vient se présenter pour la première ou bien pour la dernière fois à ses parents.
Geoffrey Dahm auteur
Formé aux Cours Florent ainsi qu’à l’ESCA.
Il travaille en tant qu’acteur avec Nicolas Briançon, Ema Drouin, Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van der Meulen, Yann Reuzeau, Jean-François Sivadier (Talents Adami – Paroles d’Acteurs Festival IN Avignon), Frédéric Andrau ainsi que Mani Soleymanlou.
Il met en espace les lectures de Recracher/Vomir de Marilyn Mattei et du Principe d’Archimède de Josep Maria Miró i Coromina.
En 2014, il est sélectionné pour l’atelier Ier Acte initié par Stanislas Nordey au Théâtre de La Colline. Il participe à plusieurs lectures du label Jeunes textes en liberté, et durant l’été 2016, il travaille auprès de Pascal Rambert à la Biennale de Venise.
Il est l’auteur de Mathilde (ou comment sauver ça peau) et de R.O.U.G.E, deux pièces sélectionnées par les comités de lecture des E.A.T.
Nelson-Rafaell Madel metteur en scène
Nelson-Rafaell Madel s’est formé en Martinique, notamment auprès de Yoshvani Médina, metteur en scène cubain, puis de Claude Buchvald à Paris.
Il fonde la compagnie Théâtre des Deux Saisons en 2007. Il met en scène Minoé d’Isabelle Richard Taillant, P’tite Souillure de Ko Kwahulé, Nous étions assis sur le rivage du monde de José Pliya, Erzuli Dahomey, déesse de l’amour de Jean-René Lemoine, spectacle avec lequel il est lauréat 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène.
Il a été assistant à la mise en scène de Claude Buchvald, Pierre Guillois, Marie Ballet. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Yoshvani Médina, Claude Buchvald, Pierre Guillois, Naidra Ayadi, Marie Ballet, Evelyne Torroglosa, Sandrine Brunner, Paul Nguyen, Néry Catineau, Stella Serfaty, Margaux Eskenazi, Damien Dutrait, Frédéric Fisbach, Ricardo Miranda et Pierre Notte.
Il est membre fondateur du collectif La Palmera.
Valse – Eva Bondon / Marie-Line Vergnaux – mardi 13 mars 2018 à 12h30
13 mars 2018 à 12h30
Valse
Texte de Eva Bondon
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Marie-Line Vergnaux
Mention spéciale 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Dans le cadre de la Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes, en partenariat avec la Mairie de Paris.
Une femme, après l’abandon de ses deux filles et vingt ans d’absence, retourne sur ses pas pour briser le silence et les rancœurs.
Elle découvre leur vie : celle d’Eryne, la plus jeune des deux sœurs qui s’enferme dans la réalité fictive du petit écran pour mieux fuir les fantômes du grenier ; et celle d’Hélène, l’aînée, qui veille au grain, soigne, nourrit et jongle depuis toujours avec les balles que la vie a posées sur son passage.
Dans ce microcosme familial, Marc, son compagnon, tour à tour protecteur et manipulateur, enferme dans un caméscope les souvenirs qu’il ne voudrait jamais perdre.
Comment renouer le contact ?
Eva Bondon autrice
Après trois années à l’école d’art dramatique de la Scène sur Saône à Lyon, elle part pour New-York. Elle y suit des cours à l’école de théâtre The New School. A son retour, elle obtient avec sa première pièce Les mauvaises herbes une bourse d’aide à l’écriture de la SACD-Beaumarchais. Elle prend en charge sa mise en scène et elle est jouée aux festivals Les Envolées puis Textes en l’air en 2015. Une lecture publique est donnée à Reims pendant L’Été en Automne en 2016. Les Mauvaises herbes est traduite en langue polonaise. En juin 2016, elle participe à la semaine Interplay en Suède, événement réunissant vingt-trois auteurs dramatiques européens.
Au mois de février 2017, Eva Bondon part en résidence d’écriture en Pologne pour le projet 10/10, mis en place par Drameducation. En mai, elle part pour une deuxième résidence d’écriture polonaise en partenariat avec le théâtre de marionnettes d’Olsztyn et Drameducation.
Elle travaille actuellement sur une commande de la compagnie Lyonnaise Organe Théâtre.
Marie-Line Vergnaux metteuse en scène
Marie-Line Vergnaux débute sa formation à l’école de théâtre Les Enfants Terribles puis au
Conservatoire d’art dramatique du 11e à Paris. Comédienne, elle collabore avec Maxime Leroux, Irène Favier, Juliette Duret et Claire Olier.
Sa première mise en scène, Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank McGuinness, est créée en 2013 à l’Auditorium Charles Munch. L’année suivante, Eva, Gloria, Léa de Jean-Marie Piemme est présélectionné au Prix Théâtre 13 ainsi qu’au Festival Mises en capsules du Ciné 13. Elle fonde alors la Compagnie Luce avec Pauline Büttner et Claire Olier. Ensemble, elles dirigent ce collectif en ayant à cœur de défendre les textes d’auteurs vivants et des spectacles de troupe. Elles créent également, en partenariat avec d’autres associations, des ateliers de pratique théâtrale auprès de différents publics.
La pièce 2h14 de David Paquet obtient en juillet 2016 la Mention spéciale du concours du Prix Théâtre 13 et se joue ensuite au Théâtre de Belleville, puis au Théâtre du Roi René lors du festival Off d’Avignon. En 2017, Marie-Line est assistante mise en scène auprès de Paul Toucang pour la création du spectacle Lourdes au Théâtre National de la Colline.
R.O.U.G.E – Geoffrey Dahm / studio-ESCA d’Asnières – mardi 3 avril 2018 à 12h30
3 avril 2018 à 12h30
R.O.U.G.E
Texte de Geoffrey Dahm
Sélection du comité de lecture jeune public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette des élèves du studio-ESCA d’Asnières
Deux adolescents, Lui et l’Ami, vivant dans une campagne reculée, se confrontent aux questions de l’adolescence. Qu’est-ce que l’amour ? Comment puis-je réaliser mes rêves ? Puis-je avoir une vie de rêve ? Est- ce que c’est pour moi ?
L’un d’eux est amoureux de l’autre, sans avoir la possibilité de le lui dire. Mais une fille, Elle, va venir perturber l’équilibre de ce duo.
Dès lors, dans ce trio amoureux et impossible, chacun essaie d’être lui-même dans le regard de l’autre. Cherchant leurs limites, goûtant à peine à la réalité du monde adulte, il vont tester, s’essayer et se confronter pour tenter de se réaliser pleinement.
Geoffrey Dahm auteur
Formé aux Cours Florent ainsi qu’à l’ESCA.
Il travaille en tant qu’acteur avec Nicolas Briançon, Ema Drouin, Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van der Meulen, Yann Reuzeau, Jean-François Sivadier (Talents Adami – Paroles d’Acteurs Festival IN Avignon), Frédéric Andrau ainsi que Mani Soleymanlou.
Il met en espace les lectures de Recracher/Vomir de Marilyn Mattei et du Principe d’Archimède de Josep Maria Miró i Coromina.
En 2014, il est sélectionné pour l’atelier Ier Acte initié par Stanislas Nordey au Théâtre de La Colline. Il participe à plusieurs lectures du label Jeunes textes en liberté, et durant l’été 2016, il travaille auprès de Pascal Rambert à la Biennale de Venise.
Il est l’auteur de Mathilde (ou comment sauver ça peau) et de R.O.U.G.E, deux pièces sélectionnées par les comités de lecture des E.A.T.
Le CFA des Comédiens
Le CFA des Comédiens, habilité par le ministère de la Culture à délivrer le DNSPC (Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien) devient en 2014 École Supérieure de Comédiens par l’Alternance (ESCA) du Studio d’Asnières.
Sont reconnues la qualité de la formation et la spécificité de l’alternance (seul CFA de Comédiens en France). L’ESCA offre une formation en alternance durant trois ans, permet de se former et de rencontrer le milieu professionnel, tout en percevant une rémunération.
La formation par l’alternance en art dramatique, mise en place et développée par Le Studio-ESCA, est une idée pionnière qui valorise le rapport à la réalité du travail tout en préservant les espaces de création et de rêve pour les jeunes artistes.
Il s’agit d’un sas d’accompagnement vers la professionnalisation pour les étudiants apprentis (contrats, rapport aux producteurs, aux metteurs en scène, négociations des salaires et des conditions de travail…), tout en continuant à les nourrir artistiquement.
Les 400 coups – Quentin Laugier / Valentin de Carbonnière – mardi 15 mai 2018
15 mai 2018 à 12h30
Les 400 coups de pédale
Texte de Quentin Laugier
Sélection du comité de lecture tout public des Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T)
Maquette de Valentin de Carbonnière
Finaliste 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Au milieu du bruit du monde, trois destins se font écho. Celui d’Ariel Coccinelle, drag-queen en changement de sexe et éclipse inversée, désespérément bouffie d’amour. Celui de David, étudiant rongé par une ultra-violence poétique, qui se fait un devoir absolu d’aider son prochain à n’importe quel prix. Et celui de Dario, nouveau messie du cinéma d’auteur, coincé dans la tourmente de son prochain tournage entre une équipe qui se décompose et un sujet polémique.
Les différents stades de ces trois vies radicalement opposées rythment les évènements de la pièce et posent le questionnement secret : « Quel chemin de croix pour atteindre le royaume des cieux ? »
À travers des tableaux fragmentés qui se lient peu à peu, une dizaine de personnages cherchent leur chemin à tâtons dans les remous bouillonnants de notre société, et en dessinent une épopée moderne.
Quentin Laugier auteur
Né en 1989, Quentin Laugier se forme au jeu théâtral avant de découvrir la mise en scène et l’écriture.
Après une classe préparatoire aux grandes écoles, il intègre une école de commedia dell’arte et d’arts du cirque où il découvre la dramaturgie des auteurs classiques ainsi que les approches corporelles du plateau. Il participe également à de nombreux stages de théâtre à travers l’Europe. Il achève son cursus au Studio-théâtre d’Asnières.
Il travaille ensuite en collaboration avec Denis Podalydès, Guy Pion, Luc Bondy, Carlo Boso, Blandine Savetier et ierry Paret.
Il écrit sa première pièce Les 400 coups de pédale, premier volet d’une trilogie s’inspirant des figures populaires des médias et de la politique.
Valentin de Carbonnière metteur en scène
Entré au Conservatoire National d’Art dramatique, il y est enseigné par Philippe Torreton et Michel Fau, notamment.
En 2010/11, il travaille avec Mathieu Bertholet au Théâtre de Gennevilliers sur L’Avenir, seulement. Au cinéma, il tourne dans Pas sage, écrit et réalisé par Lorraine Groleau (Prix Clap d’or des étudiants au Festival du Cinéma de Paris, 2004). En 2012, il joue dans Pionniers à Ingolstadt dans une mise en scène d’Yves Beaunesne, et l’année suivante, dans Nina avec François Berléand et Mathilde Seigner dans une mise en scène de Bernard Murat au Théâtre Édouard VII. En 2014, il fait l’ouverture de saison au Rond-Point avec Hétéro de Denis Lachaud, mis en scène par Thomas Condemine.
Il part au Japon écrire La Boucherie rythmique qui sera finaliste 2016 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène. Toujours avec Bernard Murat et Francois Berléand, il joue Du vent dans les branches de sassafras de René de Obaldia et incarne Dorian Gray depuis deux ans dans Le Portrait de Dorian Gray, mis en scène par Thomas Ledouarec à la Comédie des Champs-Élysées.