L’irrésistible ascension de monsieur toudoux !
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L’irrésistible ascension de monsieur toudoux !

d'après Georges Feydeau
mise en scène Dimitri Klockenbring
Du 10 mai au 12 juin 2016
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Dès 9 ans 1h30

Cette nouvelle adaptation de trois pièces courtes de Feydeau suit le couple Toudoux sur plusieurs années, de l’accouchement de Madame jusqu’à la préadolescence du petit Toto. Mais c’est surtout le besoin de revanche sociale, les obsessions et l’individualisme des protagonistes qui va surgir. C’est l’humour fou, avec la lucidité crue(lle) de Feydeau.


André Toudoux, issu d’un milieu modeste vient d’épouser Julie de Champrinet, issue de la haute aristocratie. Mais le couple petit-bourgeois, vu des coulisses, est une véritable déromantisation de la vie à deux : bousculé, saccagé, il est exposé au fou rire du public. Mais très vite se dessine le besoin de revanche sociale du héros. Son ambition dévorante et son individualisme vont faire basculer cette histoire de vie à deux vers une histoire de deux obsessions distinctes, créant des comportements de plus en plus décalés. Et cette incursion dans l’intime est, bien entendu, l’occasion d’en rire et de prendre avec légèreté les travers humains.


Débarrassées des quiproquos et des portes qui claquent, ces pièces se concentrent sur la comédie de mœurs, pour mieux peindre l’«incommensurable médiocrité humaine», c’est à dire la nôtre. 

Revue de presse

La comédie est donc au rendez-vous, et s’amuser franchement plus d’une heure et demie n’est pas, en ces temps grisâtres, à dédaigner ! D’autant que les ressorts du genre sont respectés, et la satire jamais absente. Pour sa troisième création, la jeune compagnie Le Théâtre de l’homme, réussit là son joli pari. Avec un Feydeau revisité mais bien rôti, cuit à point, comme il se doit d’en servir dans les bonnes familles. L’Humanité

Un mélange d’humour fou et de lucidité creulle. La Cie le Théâtre de l’Homme est l’œuvre d’un raconteur en roue libre prêt à saisir à nu et à cru l’intimité d’un couple désaccordé. L’idée : créer un (percutant) effet de réel et débarrasser le vaudeville de sa gangue académique. En nous immergeant dans le fabuleux destin des Toudoux, on rit de l’abyssale médiocrité humaine. La nôtre. A Nous Paris

Dimitri Klockenbring a eu l’heureuse idée de réunir trois farces conjugales de Feydeau qui forment une saga familiale burlesque. Servi par d’excellents interprètes, voilà un spectacle qui rend hommage à la modernité de Feydeau, à son génie visionnaire, à sa capacité de nous indigner férocement et suavement ! Evelyne Tran – Le Monde.fr

Le génie de Feydeau est tout de même inimitable ! La qualité du spectacle vient surtout du fait que Dimitri Klockenbring a compris qu’il fallait prendre Feydeau au sérieux. Les personnages sont vrais (et donc d’autant plus drôles), les situations probables, les répliques d’une grande perspicacité. Les comédiens jouent le jeu avec beaucoup de talent. Ce spectacle est d’une grande qualité. Jean-Luc Jeener – Figaroscope

Klockenbrick connaît bien son Feydeau. Il n’a pas seulement cousu les trois courtes pièces. Il a pris des scènes et des répliques dans d’autres textes. Tout cela pourrait être discutable si le résultat n’était pas d’une grande habileté et si la mise en perspective politique n’était as convaincante. Or tout cela est au rendez-vous. Le spectacle est une bombe comique qui atteint vite sa vitesse de pointe, dans une sorte de compétition de la bêtise et de la médiocrité. 
Alors qu’il s’agit d’un « bricolage » de Feydeau, le spectacle de Dimitri Klockenbring est bien plus vif et percutant que des Feydeau pas bricolés du tout que d’autres théâtres nous proposent sans sortir de leurs vieilles recettes. Gilles Gostaz – Webthea

Tout ce petit monde évolue dans une ambiance survoltée qui met en valeur l’humour au vitriol de Feydeau, démontant les petites hypocrisies et mesquineries de personnages centrés sur leur besoin d’élévation sociale. C’est assez jubilatoire et tout à fait actuel. Le tout servi par une brochette de comédiens de premier choix, tous excellents, que demander de plus ? Nicolas Arnstam – froggydelight.com

L’humour et la férocité du plus célèbre auteur comique du 19e siècle sont au rendez-vous pour le plus grand plaisir du spectateur : on rit (beaucoup) des déboires de Monsieur Toudoux et de ses rêves industriels (devenir le fournisseur officiel de pots de chambre pour l’armée française…), des excès de sa femme et des problèmes d’élocution de leur majordome. Jubilatoire. Victor dixmier – Paris.fr

Les conflits entre vie domestique et vie professionnelle, s’ils prêtent à sourire, visent surtout à fustiger « l’incommensurable médiocrité humaine ». Toudoux en est la parfaite incarnation. Anti-héros par excellence, son « fabuleux destin » ne semble pouvoir se réaliser qu’à son insu. Pour mener à bien son entreprise et lui insuffler le rythme qui convient, Dimitri Klockenbring s’est entouré d’une équipe de comédiens percutants. Dimitri Denorme – Pariscope

Ne négligeant rien de la mécanique impeccable des pièces de Feydeau, Klockenbring nous donne une vision réjouissante de cette médiocrité observée par le trou de la serrure. Un à un les masques tombent, révélant l’acuité des conflits, les non-dits mais aussi l’agressivité et les égoïsmes de chacun. Feydeau portait un regard implacable sur la société de son temps. En revisitant son théâtre, Klockenbring nous renvoie tout aussi implacablement à la nôtre. Dany Toubiana – Théâtrorama

Comme aujourd’hui, nous sommes paresseux, nous emprunterons à notre amie Christine Friedel, ce qu’elle disait déjà-et très bien-des comédiens de Didier Bezace et qui s’appliquera, après quelques représentations à ceux de ce spectacle: “Ils jouent avec tout le public, autour d’eux, n’oublient personne, dans un engagement total. C’est énorme ? On va vous le faire encore plus grand, et plus profond. Pas d’ironie, chaque situation est assumée pleinement, joyeusement (ce sont quand même des farces) avec toute la générosité et la force de ces acteurs qui ne ménagent pas leur talent.(…). Le propos est gros, l’écriture est efficace, et le jeu est d’une finesse et d’une précision impressionnante.”
Allons, n’ayons pas peur des mots: ce spectacle appartient à un théâtre populaire, et on rit vraiment de bon cœur. Ce qui est devenu rare avec les dramaturges contemporains qui préfèrent parler de guerres, catastrophes et autres ravages familiaux! Heureusement, nous avons encore Georges Feydeau pour nous réjouir. Après tout, pourquoi s’en priver? Philippe du Vignal – Théâtre du blog

Le metteur en scène Dimitri Klockenbring a rassemblé trois pièces en un acte de Feydeau (Léonie est en avance, On purge Bébé et Mais n’te promène donc pas toute nue). Il les a débarrassées de ce qui était le plus daté, le vaudeville et les portes qui claquent, et a donné à l’ensemble une unité qui apporte du sens. on entre dans un tourbillon de situations délirantes où s’agite une humanité médiocre et risible, pas si datée que cela ! Le rythme rapide déchaîne le rire. Les acteurs sont formidables. Grâce à eux, on redécouvre un Feydeau qui nous fait rire aux larmes de l’individualisme, de l’égoïsme, de l’arrivisme et du désir de paraître de ces bourgeois mesquins, qu’il moque avec une férocité réjouissante. Micheline Rousselet – La lettre du Snes

Le comique, on le sait, ne repose pas seulement sur un texte, des situations et des dialogues, il tient surtout à l’interprétation et au rythme donné au spectacle par le jeu des acteurs. Dans cette mise en scène, celui-ci emporte tout.
De même que pour l’adaptation du texte, le metteur en scène à dirigé ses comédiens dans le sens d’un réalisme actuel débarrassé au maximum des exagérations et des caricatures. Et ce n’est pas facile de créer ces personnages hauts en couleurs (qui sont eux-mêmes souvent des caricatures avec leurs obsessions récurrentes, leurs tics de langages, leurs défauts de prononciation etc.) tout en restant dans une sorte de simplicité, de crédibilité. Et cela sans perdre le comique.
Les six comédiens excellent à rendre humains et proches de nous ces monstres d’égoïsme, d’aveuglement et d’hypocrisie. Bruno Fougniès – Reg’Arts

 



Générique

Avec
Emilie Cazenave Julie Toudoux,
Romain Francisco Clément / De Jaival,
Nicolas Lumbreras André Toudoux,
Bernadette Le Saché, Mme de Champrinet /  Mme Chouilloux,
Yvan Garouel, Colonel Chouilloux,
Juliette Poissonnier, Mme Virtuel / Toto

D’après Léonie est en avance, On purge bébé, Mais n’te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau, Adaptation Dimitri Klockenbring. Scénographie Charles Chauvet et Dimitri Klockenbring, Costumes Charles Chauvet, Lumières Xavier Lescat, Chorégraphie Sophie Mayer

Production le Théâtre de l’Homme, avec le soutien d’Arcadi Île-de-France, de l’Adami, de la Spédidam, du Théâtre de Chair et la participation artistique du Jeune théâtre national. Remerciements à Gaëtan Peau, Christian Sénat, Véronique Septier et aux Laboratoires d’Aubervilliers. Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13.
 




Dimitri Klockenbring adaptation et mise en scène
Il suit pendant trois ans une formation de comédien à l’Ecole d’art dramatique Jean Périmony. Durant cette période, il joue dans Un Caprice, d’Alfred de Musset, dans une mise en scène de Jean Périmony. A sa sortie, il joue dans plusieurs pièces lors de différents festivals, ainsi qu’à Paris et en Province, notamment avec la pièce Vlad, récompensé par le prix d’encouragement du Ministère de la culture (DMDTS). En 2010, il est double lauréat du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène (Prix du Public et Prix du Jury) avec Le Misanthrope de Molière, spectacle joué au Théâtre 13, puis au Théâtre du Lucernaire et en tournée dans toute la France pendant deux ans. En 2011, il intègre le Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique où il participe à la formation continue à la mise en scène. Il propose un atelier sur Peer Gynt d’Ibsen avec les élèves de première année. Il suit les cours de Dominique Valadié ainsi que l’atelier d’Alain Françon Chaise d’E. Bond en salle Louis Jouvet. En 2014, il entreprend une démarche de théâtre documentaire A la mémoire. Ce projet est sélectionné par le Théâtre Paris-Villette pour une présentation dans le cadre de ses Plateformes. En 2015, il crée Une famille aimante mérite de faire un vrai repas de J. Aminthe au Théâtre du Lucernaire.

Résumé

L’anti-héros dont le « fabuleux destin » se réalise presque à son insu

Ce nouveau projet constitue l’adaptation de trois farces conjugales en un acte de Georges Feydeau, Léonie est en avance, On purge bébé, Mais n’te promène donc pas toute nue. Les couples autour desquels s ‘articulent les trois pièces vont se fusionner en une seule et même entité conjugale tout en gardant une cohérence dramaturgique. C’est ainsi que j’ai imaginé L’irrésistible ascension de Monsieur Toudoux !

Issu d’un milieu modeste et souffrant d’un complexe d’infériorité, André Toudoux met tout en œuvre pour grimper l’échelle sociale et ainsi « réussir sa vie ». Son complexe s’est révélé depuis qu’il a épousé Julie, issue de la haute aristocratie et fille unique de Madame de Champrinet, grande femme du monde, aussi riche qu’influente. Celle-ci hait son gendre – qui le lui rend bien -, et vit le mariage de sa fille avec un roturier comme un traumatisme. Mais, par amour pour sa fille, elle jouera en secret, de toute son influence et de ses moyens financiers pour que celui-ci puisse « devenir un homme important ». Toujours persuadé que c’est grâce à son unique talent qu’il réussit son ascension dans la hiérarchie sociale, Toudoux, l’homme sans statut, traînant en pyjama dans son salon, se retrouve pressenti ministre du gouvernement. Grâce au pouvoir financier de sa belle-mère et à son opportunisme à toute épreuve, Toudoux l’anti-héros s’accroche si bien à son petit grand rêve, que presque à son insu, son « fabuleux destin » se réalise.

Cette histoire de revanche sociale débute le soir de l’accouchement de Madame Toudoux et suivra le couple jusqu’à la préadolescence du petit Toto. Notre histoire est racontée depuis la chambre, les espaces intimes, le cabinet de travail.

Le monde extérieur est incarné par Chouilloux. Ses arrivées successives agissent comme des intrusions comiques, le rendant sans arrêt témoin de situations qui ne lui sont pas destinées (madame en petite tenue, belle-mère en délire, purge du petit…), révélant l’écart permanent entre l’intime, « la vie derrière les murs », et le masque social, dont la tenue exemplaire semble décider de l’avenir de chacun.



Note d’intention

Raconter la « médiocrité » humaine comme une grande fête dont on sortirait dynamisé, éveillé, réveillé.

Dans ces farces conjugales, c’est l’acuité du conflit qui nous réjouit, bien plus que les raisons qui y conduisent. S’y révèlent, sans fard et sans frein, l’égoïsme, l’irresponsabilité, l’agressivité et l’amertume. Ici, Feydeau devient plus cruel, plus féroce. Désormais, rompant avec ses grands vaudevilles, il s’appuie sur des situations parfaitement vraisemblables, jamais très éloignées de nos petites tracasseries quotidiennes et les amplifie : ce n’est jamais l’incident qui est énorme, mais l’énergie qu’on met à lui donner de l’importance. Cette énergie est un moteur théâtral puissant.

Dans L’irrésistible ascension de Monsieur Toudoux !, le couple est affaire de corps, de coulisses, une déromantisation de la vie à deux. Le couple petit-bourgeois est bousculé, saccagé. Un autre motif s’y développe : le besoin de revanche sociale. Cette ambition dévorante va contaminer toutes les relations du héros, mettant à jour son individualisme. Cette histoire de vie à deux bascule progressivement vers une histoire de deux obsessions distinctes, créant des comportements de plus en plus décalés. Au centre de ces deux êtres : l’enfant.

Cette incursion dans l’intime est ici l’occasion d’en rire. De rire de « l’incommensurable médiocrité humaine », la nôtre. De prendre avec légèreté les travers humains. A travers la lucidité crue(lle) de Feydeau nous voulons faire surgir l’humour fou qui s’en dégage.

Cette création est la troisième de la compagnie le Théâtre de l’Homme, après Le Misanthrope de Molière et Une famille aimante mérite de faire un vrai repas de Julie Aminthe. Ce qui tend le fil jusqu’à Feydeau est cette volonté de comprendre, faire surgir, révéler la complexité humaine, la vertigineuse question de l’altérité. Ces fables nous parlent de l’impossibilité de vivre ensemble sereinement. L’espoir ne vient pas des dénouements heureux, mais de l’humour, qui agit comme une consolation.

Car l’humour est évidemment le moteur qui m’a poussé à choisir Feydeau, et surtout l’envie de raconter la « médiocrité » humaine comme une grande fête dont on sortirait sans gueule de bois, mais dynamisé, éveillé, réveillé peut-être.

A travers ces personnages se débattant sous nos yeux, c’est aussi un moyen, de façon symptomatique, de rendre tangible la société dans laquelle ils vivent. En la tournant en dérision, Feydeau pose un regard critique sur son époque et nous en faisons aujourd’hui le prisme pour observer, ausculter, questionner le monde dans lequel nous vivons.



Dimitri Klockenbring

Rencontre

Rencontre
avec Dimitri Klockenbring et toute l’équipe artistique, 
dimanche 29 mai 2016 à l’issue de la représentation vers 17h30

Garde d’enfants

Garde d’enfants
dimanche 5 juin 2016 pendant la représentation de 16h (6€ par enfant de 5 à 11 ans).
Spectacle de conte / atelier / goûter avec Carole Visconti (réservation indispensable).

Edito

Par Colette Nucci – Directrice

C’était il y a bien longtemps, j’avais 20 ans, je venais d’entrer enfin dans la plus prestigieuse école d’Art dramatique de France, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, j’étais dans la classe de Louis Seigner, immense comédien sociétaire de la Comédie-Française, j’avais la chance de côtoyer celles et ceux qui allaient devenir des acteurs incontournables du théâtre et du cinéma français, et Jean Meyer notre professeur de classe d’ensemble m’avait distribuée dans le rôle de Julie Follavoine dans On purge bébé qu’on devait jouer deux ou trois fois en public dans le magnifique théâtre en bois du Conservatoire ;  mes partenaires s’appelaient Alain Bertheau  et Daniel Russo !  Roselyne Vuillaumé jouait bébé… Je me souviens de son costume marin, de sa voix si particulière, de la facilité avec laquelle elle s’était glissée dans la peau d’un enfant de sept ans, et je me souviens surtout de ce moment précis où bébé interrompait  Chouilloux par ces deux mots : « Ta Gueule ! »… Et si je m’en souviens si bien c’est parce que cette réplique à ce moment-là, ce jour-là, allez savoir pourquoi, provoqua en moi un fou-rire si irrépressible qu’il me fut impossible pendant quelques secondes d’articuler un seul mot qui fut intelligible et cohérent, et chose inévitable, ce fou-rire gagna les spectateurs… Heureusement qu’il s’agissait d’une comédie, je m’en suis remise,  je n’ose imaginer cette même situation pendant une représentation de… Phèdre  par exemple !

Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? C’est la faute de Dimitri Klockenbring qui en venant me proposer son adaptation de trois pièces courtes de Feydeau, parmi lesquelles On purge bébé a réactivé ce souvenir lointain et troublant certes, mais plutôt nostalgique et pas désagréable puisque c’est toujours avec le sourire que j’y repense ; Dimitri a été il y a quelques années notre lauréat du Prix du 13/Jeunes metteurs en scène avec  le Misanthrope de Molière et sa proposition m’a tout de suite intéressée ; je suis d’une génération où on considérait Feydeau comme le maître absolu du vaudeville, on l’admirait et le respectait, on travaillait des scènes de ses pièces dans les cours de théâtre, bref il était incontournable dans le registre du théâtre dit « de boulevard », on montait ses œuvres régulièrement, et puis tout à coup, peut-être dans les années 80, il fut remisé aux oubliettes, considéré comme un auteur de théâtre bourgeois, et même méprisé par certains metteurs en scène du théâtre dit subventionné !

Aujourd’hui, il semble que Feydeau occupe de nouveau  un espace important sur les scènes françaises,  on le retrouve aussi bien dans un théâtre privé parisien que sur la scène d’un grand théâtre national, preuve s’il en est qu’il reste inégalé dans le registre si difficile de la comédie de mœurs !

Dimitri a réuni une équipe de comédiens formidables, vous en reconnaîtrez certains, je suis impatiente de découvrir cette création pour le Théâtre 13, impatiente de retrouver Julie et bébé, vous savez pourquoi maintenant, et je vous attends, nous vous attendons pour oublier le temps de ce spectacle que nous vivons dans un monde qui semble avoir perdu la raison et le bon sens, où l’air est de plus en plus lourd,  le rire de plus en plus rare, mais où pourtant il n’a jamais cessé de se passer de belles choses entre les humains, de belles aventures qui nous rapprochent et nous rendent la joie de vivre ensemble et de partager des moments privilégiés… Je crois que ce spectacle en sera un, et qu’on en a bien besoin, alors oui, on compte sur vous  !  







 

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