Festival caucase
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière
T13 / Glacière

Festival caucase

Du 8 au 20 décembre 2010
T13 / Glacière

Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Ingouchie, Tchétchénie, … la région du Caucase située à la limite de l’Europe, est une terre de hautes montagnes entre deux mers intérieures, une terre de diversités culturelles, linguistiques, ethniques… Cette diversité se retrouve dans la musique présente à toutes occasions : rituelles et festives.
C’est cette richesse, nourrie par des échanges et influences, que nous souhaitons partager avec vous dans des soirées faites de mélanges et de découvertes. La musique pour mieux se comprendre, se rencontrer et quelquefois dépasser les incompréhensions des paroles.


Du passage au partage

S’aventurer dans la diversité des peuples du Caucase ; partager des ambiances, des rencontres, vibrer et ressentir la richesse des cultures de cette région avec ses singularités, et ses influences.
Le Caucase en bref : une chaîne de montagne, une région, des pays (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Russie), de nombreux peuples (Arméniens, Azéris et Géorgiens, Ingouches, Laves, Ossètes, Tchétchènes…) et une multitude de langues dans une région de contact et de passage…notamment sur la route de la soie.
Du passage au…partage, c’est l’esprit de ce festival qui permet de jeter des ponts entre artistes, entre pays, entre patrimoine et renouvellement.


Programmation générale
(retrouvez tous les détails en cliquant sur les liens sous le titre Festival Causace)

Concerts (Théâtre 13)
Avant les concerts, restauration, surprises musicales & Le Camion-cinéma de Marcho Doryila

Mardi 14 déc. à 20h30 Groupe Pankissi (Géorgie et Tchétchénie)
Mercredi 15 déc. à 20h30 Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli (Azebaïdjan)
Jeudi 16 déc. à 19h30 Gaguik Mouradian & Lela Tataraïdze (Arménie, Géorgie)
Vendredi 17 déc. à 20h30 A.Dimaev & L.Minassian (Tchétchénie, Arménie)
Samedi 18 déc. à 19h30 Lo’Jo Trio invite Niaz Diasamidze (France, Georgie)
Dimanche 19 déc. à 15h30  Ververi & Basiani (Arménie, Géorgie)
Dimanche 19 déc. à 20h30 The Shin (Georgie)
Lundi 20 déc. à 20h30 A.Dimaev &Ververi (Tchétchénie, Arménie)
(en remplacement de
Makka Mijieva & Suleman Takaev)

Lectures & contes (Théâtre 13, Centre Daviel, Cinéma Action Christine)

Samedi 11 déc. 2010 à 16 h / Daviel / Conte : Le Chevalier à la Peau de Tigre par M. Tollet
Dimanche 12 déc. 2010 à 16 h / Action Christine / conte : Les Lions du Sassoun par C. Kiffer
Samedi 18 déc. 2010 à 13h30 / T 13 / lecture Le Commandement de la louve d’ I.Fruchart
Samedi 18 déc. 2010 à 15h15 / T 13 / lecture Quatre pièces courtes de Lasha Boughadzé
Samedi 18 déc. 2010 à 13h30 à 16h45 / T 13 / lecture Cabaret Caucase

Cinéma (Cinéma Action Christine)
journée thématiques de 14h à 23h30

Mercredi 8 décembre : Ame et rencontres
Jeudi 9 décembre : Minorités et sociétés en question
Vendredi 10 décembre : Conflits et résistances
Samedi 11 décembre : Mémoire d’exil
Dimanche 12 décembre : Cultures croisées et échanges
Lundi 13 décembre : Regards de diaspora
Mardi 14 décembre : Economie contre environnement ?

Master class & ateliers 
(Théâtre 13, Centre Daviel, Conservatoire musical 14ème, Maison de la Culture Arménienne d’Alfortville, Cartoucherie de Vincennes)

Mercredi 15 déc. à 14h : musique traditionnelle d’Azerbaïdjan avec le Trio Rovshan Mamadov Mercredi 15 déc. à 15h : Master class autour du doudouk par Lévon Minassian
Mercredi 15 déc. à 17h30 : répétition publique Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli
Vendredi 17 déc. à 17h : Master class autour du doudouk par Gérard Madilian
Samedi 18 déc. à 14h : Atelier de polyphonie Géorgienne avec le groupe Basiani
Du 13 au 16 déc. : Master class avec Rezo Gabriadze


Du 25 novembre au 24 décembre 2010
Espace expo du centre d’animation Daviel – 24 rue Daviel, 75013 Paris
Exposition de pétroglyphes tchétchènes
Pétroglyphes sur panneaux de toile géants, d’après les relevés originaux issus de la collecte de Ruslan Arsanoukaev, archéologue tchétchène réfugié.
Présentée par l’association Marcho Doryila

Pétroglyphes… figures rupestres préhistoriques gravées sur la roche, il n’est guère de région au monde où de telles gravures n’aient été signalées. En Tchétchénie, les pétroglyphes ont été découverts sur des pierres utilisées à la construction des tours emblématiques de la culture tchétchène. Datant du XIIe au XVIIe siècle et parsemant les contreforts montagneux du sud du pays, ces tours militaires, tours d’habitation, sépultures ou lieux de culte, ont été systématiquement bombardés au cours des deux guerres contemporaines. Sur les centaines de relevés de pétroglyphes, effectués par l’archéologue tchétchène Ruslan Arsanoukaev depuis 1980, quatre-vingts seulement ont pu être sauvés. Motifs géométriques ou figures cosmogoniques et symboliques, certains datent du Moyen-âge, d’autres plus anciens, remontent au Néolithique ou à l’Age du bronze. Les dessins de Ruslan Arsanoukaev constituent une mémoire de grande valeur de l’histoire tchétchène et un témoignage unique d’un art mystérieux.

Semaine coproduite par Passage production (direction artistique François Nouel) et Marcho Doryila avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication, de l’Ambassade d’Azerbaïdjan, de l’Ambassade de Géorgie, de l’Ambassade d’Arménie, en collaboration avec Turquoise production, La Ligue de l’enseignemement et les Centres d’animation du 13e arrondissement. Présenté en partenariat avec Musiquesdumondes.fr, Télérama et Mondomix

Concerts

Programmation musicale
(voir détail de chaque concert en bas de page)

Mardi 14 déc. à 20h30
Groupe Pankissi (Géorgie et Tchétchénie)

Mercredi 15 déc. à 20h30
Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli (Azebaïdjan)   

Jeudi 16 déc. à 19h30
Gaguik Mouradian & Lela Tataraïdze (Arménie, Géorgie)   

Vendredi 17 déc. à 20h30
A.Dimaev & L.Minassian (Tchétchénie, Arménie)

Samedi 18 déc. à 19h30
Lo’Jo Trio invite Niaz Diasamidze (France, Georgie)

Dimanche 19 déc. à 15h30
Ververi & Basiani (Arménie, Géorgie)

Dimanche 19 déc. à 20h30
The Shin (Georgie)

Lundi 20 déc. à 20h30
Amarbek Dimaev & Ververi (Tchétchénie, Arménie)

Dans une même soirée, des groupes de différents pays vous permettront de découvrir toutes la diversité de genres musicaux comme le mugham ou la poésie chantée et des instruments singuliers (le doudouk, le dechig-pondur, le kamancha…).
Les voix et les déclinaisons du chant, si caractéristiques du Caucase, seront également à l’honneur : de la voix si troublante et forte de Lela Tataraïdze, au duo en résonnance de Makka Mijieva et Suleman Takaev jusqu’aux polyphonies de Basiani.
Le passage de la monodie à la polyphonie et les différentes façons d’envisager le rapport des voix et des instruments seront déclinées dans différentes propositions : l’instrument et la voix qui donnent l’impression de se répondre ou à l’inverse cette impression d’unité des polyphonies.
Enfin, découvrir des univers musicaux qui peuvent sembler éloignés de la musique tonale occidentale : expliquer et s’imprégner de la sensibilité développée par la musique modale, du mugham à la polyphonie.
La part d’improvisation et le rapport créé entre le musicien et son auditoire trouveront un terrain fertile dans la configuration scène/public très particulière du Théâtre 13.



 

Les plus avant les concerts :

Avant les concerts (et pendant les entractes) :
restauration Arméno-Géorgio-Azéro-Tchtéchène !

Le mardi, mercredi, vendredi, dimanche soir et lundi dès 19h30,
surprise musicale dans l’espace restauration…laissez vous surprendre ! (entrée libre)

Esplanade du Théâtre 13 (projections avant les concerts les 14, 15, 19 et 20 décembre 2010)
Le Camion-cinéma de Marcho Doryila
Un camion-cinéma qui permet de tourner, monter et projeter des films sur les routes, au gré des rencontres…
Imaginé et équipé pour la caravane d’artistes « Babel Caucase » – qui vient de rentrer d’un long périple filmique et solidaire dans le Caucase – le camion-cinéma se déploiera pendant le festival pour accueillir le public en images et musiques du Caucase… à l’air libre !
Marcho Doryila, association de solidarité culturelle avec les peuples du Caucase… Marcho Doryila signifie en tchétchène « que la liberté entre avec vous ! »
(Camion annulé en raison des intempéries)

Programmation détaillée :

Mardi 14 décembre à 20h30
Groupe Pankissi
Musique polyphonique et instrumentale (Géorgie et Tchétchénie)
Une rencontre festive avec le groupe Pankissi au grand complet pour une soirée de chants et de danse à partager. Le groupe Pankissi a été constitué au printemps 2002 par quatre réfugiés de la vallée de Pankissi en Géorgie où vivent depuis plus d’un siècle des Tchétchènes (appelés Kistes). Aujourd’hui composé de dix musiciens et chanteurs, c’est un ensemble poly-instrumental avec accordéon, tambour, balalaïka et guitare. Le répertoire du groupe s’inspire des chants traditionnels tchétchènes, des complaintes montagnardes, ainsi que des chants religieux soufis. Aux chants traditionnels font échos des compositions plus personnelles.

Mercredi 15 décembre à 20h30
Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli
Le mugham et mugham jazz (Azerbaïdjan)
Rovshan Mammadov, un des grands maîtres du Mugham a choisit son interprétation dans les bouleversantes suites vocales et instrumentales du répertoire classique azéri. Il sera accompagné au tar par Malik Mansurov et au kamantcha par Ismayil Hamidov
Shahin Novrasli est considéré comme l’un des plus fameux représentants du jazz mugham, qui fusionne cultures musicales est-européennes, orientales, et américaines. Il s’est très tôt révélé dans le genre classique, et a rejoint l’Orchestre symphonique national d’Azerbaïdjan, avant d’intégrer l’Académie de Musique de Bakou, où il a découvert le jazz. À sa formation classique, s’adjoint alors le jazz et la musique traditionnelle azéri, le mugham. Lauréat 2007 du Montreux
Jazz Festival, il poursuit depuis une carrière internationale de concerts et d’enregistrements. www.shahinnovrasli.com

Jeudi 16 décembre à 19h30
Gaguik Mouradian & Lela Tataraïdze
Poésie chantée / Résonnance poétique (Arménie, Géorgie)
Artiste-musicien, né en Arménie, Gaguik Mouradian tombe amoureux du kamantcha (vièle à
pique) en voyant le film consacré au troubadour du XVIIIème siècle, Sayat Nova. Après des études au Conservatoire Komitas d’Arménie, il devient soliste dans les Ensembles Nationaux de Chants et Danses de l’ex-République Soviétique d’Arménie avec lequel il se produit en concert dans les républiques de l’ex-URSS mais aussi en Europe et aux Etats-Unis. Gaguik Mouradian interprète des mélodies souvent très anciennes et transmises de maître à disciple. Comme le veut la tradition, les mélodies portent la marque du musicien-improvisateur toujours libre d’enrichir les morceaux selon la lecture qu’il en fait. Les concerts de Gaguik Mouradian forment un cérémonial, où le musicien aime tendre vers le sacré, vers un réveil des sensations. Il sera accompagné d’Haig Sarikouyoumdjian au Nay
De par l’enracinement profond de son art dans les traditions ancestrales de sa Touchétie natale, Lela Tataraïdze occupe une place toute particulière au sein de la musique traditionnelle géorgienne. Elle est la dépositaire d’une culture millénaire et d’un langage poétique sans pareil, propre aux populations kartvèles des contrées montagneuses aux confins du Caucase Nord. Son chant, riche de fines nuances et d’intonations multiples, repose sur une voix inimitable, exceptionnelle par son lyrisme et à sa présence. Lela Tataraïdze est elle-même poète et perpétue
une tradition ancestrale qui va du chant d’amour au récit épique, en écrivant des vers en dialecte Touchouri, variante de la langue géorgienne parlée dans sa région d’origine. Lela Tataraïdze se produira en solo, s’accompagnant au garmon et au pandouri.
www.accords-croises.com/fr/label-liste.php ou www.turquoiseproduction.com/artistes.php

Vendredi 17 décembre à 20h30
Amarbek Dimaev & Lévon Minassian
Des instruments qui se jouent de la pesanteur : garmon, pondar, dol et doudouk (Téchétchénie, Arménie)
Accordéoniste talentueux, Amarbek Dimaev a repris une certaine tradition musicale tchétchène liée aux ballades et récitatifs. Il est aussi compositeur, notamment pour des films et documentaires.
Formé en côtoyant les maîtres doudoukistes qui venaient en concert en France, Lévon Minassian est par la suite devenu l’un des leurs en s’illustrant au fameux trophée des maîtres à Goumri en Arménie en 2002. Mais bien avant cette reconnaissance de ses pairs, il va inscrire le doudouk dans une dimension internationale par sa collaboration avec Peter Gabriel, Sting, I Muvrini, Simon Emerson, Manu Katché… Parallèlement, Lévon Minassian entreprend un travail plus personnel avec le compositeur de danses et musiques de cinéma, Armand Amar, et compose les B.O. de films (Amen, Le Couperet, La Terre vue du ciel, Va, vis et devient, Indigènes…). C’est avec lui, qu’en 1997, il édite un premier album, Lévon Minassian and friends, conçu à partir de thèmes et mélodies traditionnelles profanes ou sacrées, dans lequel le doudouk dynamise son langage à la rencontre d’autres instruments de la planète, du violon indien à l’oud. www.levonminassian.com

Suite au refus de l’ambassade France à Moscou d’accorder des visas à Sahab Mezhidov, le joueur de pondar ne pourra pas se produire lors de cette soirée.

Samedi 18 décembre à 19h30
Lo’Jo Trio invite Niaz Diasamidze avec la participation de The Shin
Métissages musicaux festifs (France, Géorgie)
Depuis plus de 25 ans, Lo’Jo Trio cultive les rencontres comme une condition nécessaire à son développement vital et artistique. Les amoureux du groupe vont retrouver tout ce qui fait de Lo’Jo Trio une constellation sans pareille dans le cosmos musical : un orchestre extraordinaire de tous les sons du monde, de toutes les époques, naturels ou issus d’électroniques contrées ; un trio vocal magnifique ; un univers d’une poésie rugissante et consolante. Ceux qui ne connaissent pas Lo’Jo Trio auront l’occasion d’entrer dans cette cosmogonie en marche. Pour cette escale musicale, Lo’jo Trio (Denis Péan avec son harmonium et les voix magiques de Nadia et Yamina) invite le chanteur géorgien et joueur de pandouri, Niaz Diasamidze et vous propose de les accompagner dans leur complicité musicale. www.lojo.org

Dimanche 19 décembre à 15 h 30
Ververi & Basiani
À la source des musiques arméniennes et géorgiennes
Le groupe Ververi s’attache à faire vivre les airs et mélodies du patrimoine musical du peuple arménien, transmis par les « varbéd » (les « maître- musiciens »). Musiques ancestrales, complaintes traditionnelles et airs régionaux transmettent ces témoignages du passé. Interprétées aux sons du Doudouk et du Dehol, ces mélodies viennent de la région du Chirak, de la plaine de l’Ararat et du Lori . Musiques interprétés lors des naissances, baptêmes, mariages et funérailles, ces airs ancestraux ont ponctué les évènements de la vie de nombreuses générations d’arméniens depuis des siècles. (concert présenté avec l’aimable collaboration de TTO Records). www.myspace.com/ververi
L’ensemble vocal Basiani a été créé en 2000, sous l’égide du patriarcat de Géorgie pour interpréter et réhabiliter le patrimoine du chant polyphonique traditionnel géorgien, reconnu depuis 2001 par l’UNESCO comme chef d’œuvre du Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité. Son répertoire recouvre aussi bien les chants sacrés émanant des cultes byzantins et syriens, que la musique polyphonique profane. Le groupe est composé de huit chanteurs, dirigés par Guiorgui Donadze, lui même chanteur et spécialiste de musique polyphonique géorgienne. www.turquoiseproduction.com/artistes.php

Dimanche 19 décembre à 20h30
The Shin
Fusion jazz et musique traditionnelle (Géorgie)
Les trois musiciens du groupe The Shin (Shin signifie « revenir chez soi » en géorgien) sont des poly-instrumentistes talentueux, qui combinent avec bonheur toute la richesse du patrimoine musical géorgien avec des influences issues d’univers très variés : Jazz Scat, musiques traditionnelles des Balkans, d’Anatolie ou d’Inde, Flamenco, Funk… La palette raffinée que déploie The Shin dans son jeu reflète ainsi à la fois un attachement profond aux spécificités géorgiennes et une ouverture totale sur le monde.
On retrouve chez The Shin un vaste répertoire de compositions et d’improvisations, fruit de leurs propres recherches et des rencontres. Le trio est à l’origine de nombreux projets musicaux auxquels participent d’autres musiciens géorgiens et des artistes de divers pays. Avec des sources d’inspiration allant de la polyphonie géorgienne à Mc Laughlin, de Ravel aux rythmes asymétriques des rives de la Mer Noire, The Shin offre un délicieux cocktail et impressionne par son esprit de symbiose.
www.theshin-music.com

Lundi 20 décembre à 20h30
Suite au refus de l’ambassade France à Moscou d’accorder des visas aux artistes
Makka Mijieva & Suleman Takaev, nous sommes contraints de modifier notre programme.
La soirée accueillera donc
Amarbek Dimaev et le trio Ververi
Accordéoniste talentueux, Amarbek Dimaev a repris une tradition musicale tchétchène liée aux ballades et récitatifs. Il est  aussi compositeur, notamment pour des films et documentaires.
Le groupe Ververi s’attache à faire vivre les airs et mélodies du patrimoine musical du peuple arménien, transmis par les « varbéd » (les « maître- musiciens »). Musiques ancestrales, complaintes traditionnelles et airs régionaux transmettent ces témoignages du passé. Interprétées aux sons du Doudouk et du Dehol, ces mélodies viennent de la région du Chirak, de la plaine de l’Ararat et du  Lori . Musiques interprétés lors des naissances, baptêmes, mariages et funérailles, ces airs ancestraux ont ponctué les évènements de la vie de nombreuses générations d’arméniens depuis des siècles.

Cinéma

au Cinéma Action Christine
4, rue Christine – 75006 Paris – Tél : 01 43 29 11 30

Une semaine de cinéma  (fictions et documentaires) en compagnie de cinéastes arméniens, azéris,  géorgiens, ingouches, russes…
Un parcours à  travers différents thèmes (l’âme, les minorités, les conflits, l’exil, les échanges culturels, la diaspora, l’environnement) qui expose à la fois des grands films témoins de l’histoire cinématographique de ces pays et des questionnements  sur les sociétés d’hier et d’aujourd’hui.
Des propositions qui s’attachent à partager des problématiques qui traversent les sociétés du Caucase et en partie les nôtres : la place des minorités, l’exil et l’immigration, la vie entre deux cultures, les questions d’environnement.

C’est ainsi que nous proposons de voir ou revoir les longs-métrages de Pelechian, Khobakidzé, Kalatozov, Konchalovsky, Iosseliani, Paradjanov…
 Et  découvrir ceux de Levan Koguashvili, Goga Khaindrava, Alexandre Sokourov ou Shamil Nacafzada.
Les documentaires retracent le vécu de citoyens, de militants, de travailleurs et interrogent sur la vie quotidienne, les questions d’immigration et l’environnement : à découvrir les propositions  de jeunes réalisateurs  comme Elina Chakhnazarova, Liana Djakeli, Kerstin Nickig ou Martin Marecek.

Le festival invite à débattre les documentaristes Serge Avédikian, Mylène Sauloy, Jacques Debs, Patrick Cazals, Armand Gatti, Nino Kirtadzé, Mery Zourabichvili, Stefan Garel et Antoine Chaudagne ainsi que les journalistes Nicolas Landru et Philippe Rekacewicz.
 



Programmation
(Tous les films sont en français ou sous-titrés en français, sauf indication contraire)

Mercredi 8 décembre : Ame et rencontres

14h30
Ma petite cour Italienne de Elina Chakhnazarova (2007, Géorgie, 26 mn)
Présentation Ateliers Varan (sous réserve)
« Le roi des bouteilles », son royaume est une petite cour « italienne »habitée par quelques familles ; un exemple de  la vie dans les cours d’immeuble de Tbilissi
Les saisons de Artavazd Pelechian (1972, URSS, 29 mn)
Un poème où sont évoqués, en une vaste parabole, les moments déterminants de l’histoire et des migrations du peuple arménien
Nous de Artavazd Pelechian (1969, URSS, 26 mn)
Portrait saisissant d’un quotidien où s’expriment les sentiments les plus changeants

16h30 Séance jeunesse
Le parapluie de Khobakidzé (1966, URSS, 18mn)
Un contrôleur de chemin de fer et sa compagne vivent paisiblement le long d’une voie ferrée. Tout à coup, sorti de nulle part, un parapluie entre dans leur vie…
Danse avec les ruines de Mylène Sauloy (2002, France, 52 mn)
En 2001, l’ancien danseur étoile Ramzan Akhmadov rentre à Grozny pour reformer sa troupe d’enfants danseurs « Daymokhk » (terre de nos ancêtres). Projection suivie d’une rencontre avec Mylène Sauloy

18h30
L’ouragan Kalatozov de Patric Cazals
(2009, France, 1h14 mn)
Le film retrace l’itinéraire complexe de Mikhaïl Kalatozov, auteur du Sel de Svanétie et de Quand passent les cigognes (Palme d’or à Cannes en 1958) Projection suivie d’une rencontre avec Patrick Cazals
Le sel de Svanétie de Mikhail Kalatozov (1930, URSS, 41 mn)
Ce documentaire décrit la vie très pauvre des montagnards de la Haute Svanétie (Géorgie) à la fin des années 1920. Un des chefs-d’œuvre du cinéma géorgien.

21h
Pastorale de Otar Iosseliani
(1975, URSS, 1h35)
La rencontre des musiciens d’un quatuor a cordes de la capitale et des habitants d’un petit village. Le film s’attache au tableau des mœurs : celui des artistes et de la vie campagnarde

Jeudi 9 décembre : Minorités et sociétés en question

14h
Invisible de Liana Djakeli
(2008, Géorgien, 26mn) Film en géorgien, sous-titré en anglais
Histoires de femmes et de filles de la communauté azerbaïdjanaise du Sud de la Géorgie, qui vivent dans l’isolement depuis qu’elles ont été retirées du système éducatif à l’adolescence.
Vodka Lemon (2002, Arménie, France, Italie, Suisse, 1h25)
Comment au milieu des congères, dans un coin perdu de l’Arménie postsoviétique, l’amour réchauffe deux belles âmes esseulées, Adamo et vodka aidant. Un régal d’absurde, drolatique et sentimental

16h
L’Abkhazie, l’indépendance à tout prix de Barbara Lhor, Alexandre Rossignol et Jérôme Leimbacher 
(2008, France, 21mn) Un reportage tourné  après la guerre d’août 2008, en Géorgie sur les routes  d’Abkhazie, témoignage d’après guerre
Le cimetière des rêves de Goga Khaindrava (1996, Géorgie, 1h36).
Filmé pendant la guerre d’Abkhazie, à laquelle participent des Tchétchènes, avec un héros-acteur projeté au beau milieu de la vraie guerre ; tourné souvent comme un documentaire. Projection suivie d’une rencontre avec Nicolas Landru, journaliste

18h45
Rencontre avec Bernard Outtier

Adieu Bakou de Jacques Debs (1994, Fr, 52 mn)
Depuis 1986, l’Azerbaïdjan et l’Arménie sont en guerre pour le contrôle du Haut-Karabakh. Jusqu’en 1989, Bakou ville cosmopolite est épargnée par la guerre. Projection suivie d’une rencontre avec Jacques Debs

21h15
Fin de Artavazd Pelechian
(1992, Arménie, 8 mn)
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l’épaule, des hommes et des femmes d’âges et d’ethnies différentes.
Street days de Levon Koguashvili (2010, Géorgie, 1h27mn) en géorgien sous titré en anglais
Un film sobre et efficace sur une génération perdue issue de l’URSS, qui effleure des thèmes sociaux divers (éducation, autorité, solidarité, traditions, femmes, familles) dans un Tbilissi décrépit. Première projection en France

Vendredi 10 décembre : Conflits et résistances

14h30
Alexandra de Alexandre Sokourov
(2007, Russie, 1H32)
Film silencieux et profond, pudique et élégant, sur les ravages intérieurs de la guerre et la façon dont elle vide les têtes et piétine les fiertés et assèche les cœurs.

16h30
Géorgie : visages de résistance de Mery Zourabichvili et Stefan Garel
  (2010, France, 66 mn)
Un an après la guerre russo-géorgienne, un voyage à la rencontre des géorgiens, et de leur longue tradition de résistance : survivre, préserver, changer. Projection suivie d’une rencontre avec Nicolas Landru et les réalisateurs

18h30
Géorgie cherche Europe désespérément de Nino Kirtadzé
(2008, France, 1h35)
Nino Kirtadzé raconte les prémices, les combats puis l’enlisement d’un conflit vite oublié ici. « J’ai voulu hurler ce que tout le monde sait et personne ne dit : l’Europe a préféré piétiner ses propres principes que se fâcher avec le Russie de  Poutine ». Projection suivie d’une rencontre avec Nino Kirtadzé et un invité politique

21h : Spécial Nord-Caucase
Hommage à deux défenseurs des droits de l’homme : Natacha Estemirova et Rayana Sadoulaeva
Interview de Natacha Estemirova (2009, France, 8mn) et Tchétchénie : Rayana ou l’enfance brisée de Mylène Sauloy (2006, France, 15mn)
Ingouchie : le règne de la terreur de Thomas Dandois, Pierre Creisson et Alexandra Kogan (2010, France, 20mn) Enquête sur cette petite république autonome, voisine de la Tchétchénie, en fédération de Russie, qui illustre la violence et l’instabilité de cette région du nord-caucase Projection suivie d’une rencontre avec Rosa Malsagova, journaliste (sous réserve)
La maison des fous de Andrei Konchalovsky (2002, Russie-France, 1h43)
En 1996, dans un hôpital psychiatrique situé en Ingouchie, près de la frontière avec la Tchétchénie, les patients se trouvent livrés à eux-mêmes. Un film décalé et excentrique

Samedi 11 décembre : Mémoire d’exil

14h
Soukhoumi, rive noire de Mathilde Damoisel
(2004, France, 52mn)
Ce film est dédié à une ville du Caucase, Soukhoumi, capitale de l’Abkhazie. Célébrée autrefois comme la riviera soviétique, l’Abkhazie a été le théâtre d’une guerre inqualifiable avec la Géorgie voisine, en 1992-1993.
Birlyant, une histoire Tchéthène d’Helen Doyle (2008, Canada, 1h19)
L’itinéraire de l’artiste Tchétchène Birlyant Ramzaeva qui voit sa vie éclater au moment du début de la guerre dans son pays. Entourée de ses filles Aset et Tamara, son chant et sa musique sont ses seuls armes pour se défendre.

16h30
Nowhere in Europe de Kerstin Nickig
(2010, Allemagne, 1h15) Film en allemand et russe, sous titré en anglais. Un film sur les effets des politiques européennes d’immigration : trajectoire de 4 réfugiés du conflit Tchétchène et leur famille entre espoir, peur et espérance d’un futur incertain. Première projection en France, suivie d’une rencontre avec l’avocate Anne le Tallec

18h45
De la difficulté d’être Géorgien d’Armand Gatti
(1975, France, 57 mn)
En 1975, le Centre d’animation culturelle de Montbéliard invite Armand Gatti à créer une œuvre en collaboration directe avec la population de la ville. En résultera huit films, un par nationalité dont l’un sur  la communauté Géorgienne. Projection suivie d’une rencontre avec Armand Gatti et la Cimade

21h
Depuis qu’Otar est parti de Julie Bertucceli
(2003, France, Belgique, 1h47)
Issu d’une famille francophile depuis plusieurs générations, Otar, son diplôme de médecin en poche, est allé tenter sa chance à Paris voici deux ans. Pour sa famille, restée en Géorgie, le temps s’est alors arrêté.

Dimanche 12 décembre : Cultures croisées et échanges

14h
Niko Pirosmani, peintre de Patrick Cazals
(1988, France, 19mn)   
Artiste du début du 20ème siècle dans l’ancienne Tiflis (Tbilissi), peintre d’enseignes, de scènes populaires et portraitiste, Pirosmani est une figure symbolique de la Géorgie. Ce film s’attache à saisir une Géorgie authentique et la solitude de ce créateur unique.
Pirosmani de Giorgui  Chenguelaia (1969, URSS, 1H26)
Evocation de la vie de ce peintre, homme de grande sagesse et de grande noblesse, qui mourut dans la solitude, laissant derrière lui une œuvre où la pureté et la naïveté s’imposent.

16h
Contes Les lions du Sassoun d’après l’épopée arménienne populaire – Narration
Séance de conte par Martine Kiffer
Je prends ton mal de Antoine Chaudagne et Stéphanie Boyer (2004, France, 52 mn)
Portrait impressionniste de l’Arménie en 2004. C’est autour des tablées Caucasiennes que les langues se délient et que les discours dévoilent toute l’ambiguïté de la « question azérie ». On boit, on danse, on pleure. Projection suivie d’une rencontre avec Antoine Chaudagne

18h45
Babel Caucase toujours ! de Mylène Sauloy
(2008, France, 1h30)
Documentaire sur le voyage de la caravane Babel Caucase. Partie de France en 2007 pour des rencontres culturelles dans le Caucase, avec une étape prévue à Grozny, finalement interdite par la Russie, et sabotée par la France en pleine campagne électorale, cette expédition est devenue une véritable aventure. Projection suivie d’une rencontre avec  Mylène Sauloy et Eric Aragon et d’une dégustation de vin géorgien

21h
Géorgie pour l’amour du vin  de Pierre Goetschel et Irma Inaridzé
(2008, France, Allemagne, 53mn) A l’époque Soviétique, la Géorgie était considérée comme la cave à vin de l’URSS. Malgré l’embargo de Moscou, le vignoble du Caucase continue de produire
La légende de la forteresse de Souram de Sergueï Paradjanov (1984, URSS, 1h27)
A partir de la légende écrite par Daniel Chonkadze, Paradjanov développe son goût pour la tradition du conte oral et souligne la diversité des populations du Caucase et de leurs cultures

Lundi 13 décembre : Regards de diaspora

14h
Le voyage en Arménie de Robert Guédiguian
(2010, France, 2h05)
Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l’a vu naître. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna : il voudrait lui apprendre le doute.

16h15
Souffle d’arménie de Turi et Nathalie Finocchiaro
(2010, Belgique, 8mn). Projet de documentaire (présentation de 8mn). Souffle d’Arménie fera partager avec les spectateurs ce bonheur des Arméniens de ‘renaître’ heureux, à la quête perpétuelle de cette nourriture de bonheur et d’équilibre
Un nuage d’or passait dans la nuit de Sergueï Mamilov (1989, URSS, 1h37)
Le destin de deux frères jumeaux déplacés en 1944 avec d’autres orphelins dans une Tchétchénie fantôme, dont tous les habitants ont été déportés, d’après le roman autobiographique de Anatolij Pristykine.

18h30
Que sont mes camarades devenus de Serge Avédikian et Jacques Kebadian
(1984, France, 52mn) Enquête sur les lieux de l’enfance du réalisateur à Erevan, en Arménie
Lux aeterna (1998, France, 11mn) et Terra Emota (1999, France, 10mn) de Serge Avédikian
Poèmes cinématographiques sur l’indescriptible douleur des hommes… suite aux tremblements de terre de 1988 en Arménie Projection suivie d’une rencontre avec Serge Avédikian

21h
Conversation avec mon père d’Isabelle Ouzounian
(1999 et 2003,  France, 30mn)
Entretiens avec Jean-Jacques Varoujan : conversation avec mon père
Stone Time touch de Gariné Torossian (2007, Canada, 1h12)
Récit impressionniste sur le retour à la terre d’Arménie de trois femmes de la diaspora où s’entremêlent souvenir réel ou fictif et projection personnel. Projection suivie d’une rencontre autour de la transmission avec Hélène Piralian

Mardi 14 décembre : Economie contre environnement ?

14h30
Un dragon dans les eaux pures du Caucase de Nino Kirtadzé
(2005, France, 1h30mn)
Le dragon c’est l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan. Enquête sur la construction de l’oléoduc qui sème la zizanie dans un petit village rural de Géorgie.

16h
La cite du pétrole de Marc Wolfensberg
(2009, Tchéquie, 1h10)
Le film raconte l’histoire des ouvriers qui vivent et travaillent sur la plus grande station de forage offshore au monde, «Oils rocks » en Azerbaïdjan, construite en 1949 sous le régime soviétique.
Source de Martin Marecek (2007, Tchéquie, 1h15)
Source remonte le pipeline depuis nos stations-services jusqu’au paysage sinistré et surréalistes dont dépendent nos modes de vie.

18h30
Film témoignage de l’association WECF (Women in Europe for a Common Future) :
Voyage au centre de la carte de Véronique Gauvin (2009, France, 52 mn)
Une investigation avec le cartographe Philippe Rekacewicz (expert du PNUE et journaliste au Monde diplomatique) dont l’objectif est de localiser et dévoiler la pollution dans une zone transfrontalière du Caucase, entre l’Arménie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan. Projection suivie d’une rencontre avec Philippe Rekacewicz

21h
Fortress de Shamil Nacafzada
(2008, Azerbaïdjan, 1h23) en azéri, sous titré en anglais
Un petit village de montagne qui abrite les ruines d’une forteresse qui a servi de défense pour  la région. Un réalisateur vient poser son décor et ses caméras pour filmer un film historique dans cet environnement magnifique. Le village va vivre cet évènement.

Ateliers & Master class

Mercredi 15 décembre 2010 à 14h :
Musique traditionnelle d’Azerbaïdjan
avec le Trio Rovshan Mamadov

Mercredi 15 décembre 2010 à 15h (sous réserve) :
Master class autour du doudouk
par Lévon Minassian

Mercredi 15 décembre 2010 à 17h30 :
Répétition publique
Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli

Samedi 18 décembre 2010 à 14h :
Atelier de polyphonie Géorgienne
avec le groupe Basiani

Du 13 au 16 décembre 2010 :
Master class avec Rezo Gabriadze
 

Programmation détaillée

Mercredi 15 décembre 2010 à 14h à 15h
Découverte de la musique traditionnelle d’Azerbaïdjan avec le Trio Rovshan Mamadov
Au centre d’animation Daviel  (24 rue Daviel – 75013 Paris)
Public : enfants de 6 à 10 ans (5€ par enfant)
Réservations : 01 45 89 05 99

Mercredi 15 décembre 2010 à 15h (sous réserve)
Master class autour du doudouk par Lévon Minassian
A la Maison de la culture Arménienne d’Alfortville (9, rue de Madrid 94140 Alfortville)
Public : élèves musiciens

Mercredi 15 décembre 2010 à 17h30
Répétition commentée du concert de Rovshan Mammadov & Shahin Novrasli
Au Théâtre 13 à 17h30 (103A boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris)
Public : adultes et adolescents
(5€ par personne – réservations : 01 45 88 62 22)

Samedi 18 décembre 2010 à 13h-17h
Atelier de polyphonie Géorgienne avec Giorgi Donadzé et un chanteur du groupe Basiani
Au centre d’animation Daviel (24 rue Daviel – 75013)
Public : chanteurs amateurs adultes (limité à 15 participants – 30€ par personne)
Réservations : 01 45 89 05 99

Du lundi 13 au jeudi 16 décembre de 10h à 18h
Master Class avec Rezo Gabriadze
ARTA / Cartoucherie de Vincennes
Public : acteurs professionnels et marionnettistes
Rézo Gabriadzé est originaire de Géorgie. Façonneur et manipulateur de marionnettes, dessinateur, peintre, scénariste, écrivain et conteur, Rézo Gabriadze est un poète. Depuis des années, il crée un monde à son image, en même temps simple et baroque, moral et drôle. A plusieurs reprises, il a quitté son minuscule et merveilleux Théâtre national de Marionnettes de Tbilissi, en Géorgie, pour présenter son art sur les scènes d’Europe et d’ailleurs.
En collaboration avec l’ARTA (www.artacartoucherie.com)
(Association de recherche des traditions de l’acteur)
Réservations : 01 43 98 20 61



Lectures & Contes

Samedi 11 décembre 2010 à 16 h
Centre Daviel / Contes
Le Chevalier à la Peau de Tigre par M. Tollet

Dimanche 12 décembre 2010 à 16 h
Cinéma Action Christine / conte
Les Lions du Sassoun par Christine Kiffer

Samedi 18 décembre 2010 à 13h30
Théâtre 13 / lecture
Le Commandement de la louve d’I.Fruchart

Samedi 18 déc. 2010 à 15h15
Théâtre 13 / lecture
Quatre pièces courtes de Lasha Boughadzé
(en remplacement de Comédie Tchétchène)

Samedi 18 déc. 2010 à 13h30 à 16h45
Théâtre 13 / lecture
Cabaret Caucase d’après les textes de La Montagne des Langues




Programmation détaillée

Samedi 11 décembre 2010 à 16 h Conte
(9€, tarif réduit 7€ – réservations 01 45 88 62 22)
Centre d’animation Daviel : 24 rue Daviel – 75013 Paris
Martine Tollet
Le Chevalier à la Peau de Tigre (Narration devant toile peintes)
Un grand récit d’amour et d’amitié adapté de l’œuvre du poète médiéval géorgien Chota Roustavéli.
1h – tout public à partir de 10 ans

Qui est ce mystérieux chevalier vêtu de Peau de Tigre, que l’on entrevoit parfois, pleurant  au bord de l’eau et qui  s’enfuit dès qu’on l’approche?
Pour l’amour de Tinatine, la jeune reine du Caucase, le preux Avtandil se lance à sa recherche. Après trois ans de quête, il la retrouvera, écoutera sa tragique histoire, et mettra son bras à son service pour délivrer la belle Nestane, prisonnière des Kadjs, un peuple de magiciens.

Diplômée de l’lnsas à Bruxelles en mise en scène, écriture et jeu, Martine Tollet a également étudié l’Histoire de l’Art. Elle s’intéresse à l’anthropologie et plus particulièrement aux recherches en thérapies énergétiques liées à la parole. Elle a travaillé à la RTBF en Belgique, comme scénariste et réalisatrice de films courts. Elle conte en public depuis vingt ans. Elle a fréquenté pendant dix ans l’atelier d’Henri Gougaud et a rejoint Bruno de La Salle et  l’atelier Fahrenheit 451 en 2001 pour y travailler le récit épique. Elle s’est installée en 2001 à Paris où elle a créé « L’Atelier de la Parole », lieu de rencontres et de formation qu’elle dirige et anime. Elle est actuelement l’assistante de Bruno de La Salle pour l’atelier Fahrenheit 451.

Dimanche 12 décembre 2010 à 16 h conte
(6€, tarif réduit 4,5€, inclus la céance de cinéma)
Cinéma Action Christine : 4, rue Christine – 75006 PARIS
Christine Kiffer
Les Lions du Sassoun

Narration d’après l’épopée populaire arménienne adaptée d’après la traduction de Frédéric Feydit (Gallimard)
1h15 – adultes et adolescents

Héritier d’une longue lignée de héros, le petit et zozotant berger David exhume les armes de son père, retrouve son cheval prodigieux et libère son peuple de l’oppression d’un tyran.
Les Lions du Sassoun est un récit amoureux, épique et humoristique, une épopée aux multiples facettes, comme un reflet de l’aspiration des hommes qui l’ont racontée et transmise à vivre en paix. Ce spectacle, constitué d’extraits choisis de la fabuleuse épopée arménienne « David de Sassoun » a été sélectionné pour « Arménie mon amie, l’année de l’Arménie en France ».

Christine Kiffer est depuis fort longtemps sensible aux récits de toutes sortes. Quand elle était petite, en Lorraine, sa mère d’origine arménienne lui racontait des contes étranges du fin fond des temps… Son père, lui, était spécialisé dans les histoires de chameaux qu’il lançait à la cantonade.
Fleuriste, puis plus tard bibliothécaire, Christine raconte au jeune public et aux adultes tout en se formant au théâtre et à l’acrobatie. Sept ans durant elle s’applique à marcher sur un fil, sans tomber ! En 1997 elle rencontre Henri Gougaud et suit pendant 5 ans son atelier de « Pratiques du conte » où elle se forge un répertoire d’histoires des « quatre coins du monde ». Aujourd’hui, elle a rejoint l’atelier «Fahrenheit 451» où elle travaille la narration et l’interprétation de grands récits, épopées et récits d’enfance.
Ce spectacle est soutenu par le Conservatoire contemporain de littérature orale de Vendôme (Clio)

Samedi 18 décembre 2010 de 13h30 à 19h lectures
(entrée libre – réservation 01 45 88 62 22)
Théâtre 13 : 103A boulevard Auguste Blanqui –  75013 Paris

13 h 30 : Le Commandement de la louve d’Isabelle Fruchart (1h30)
Mise en lecture de Sophie Akrich, avec les comédiens de la compagnie des Aimants

À Moscou, un théâtre où se joue Hamlet est pris en otage par un commando tchétchène.
Parmi les kamikazes, une femme. Elle était sage femme à Grozny. Ceci est son histoire.



15 h 15 : L’Histoire de Valiko, Première leçon, Le Président et Enrico, Comédie Française quatre pièces courtes de Lasha Boughadzé
(en remplacement de Comédie Tchétchène)
Auteur contemporain géorgien le plus reconnu de son pays, Lasha Boughadzé utilise une langue acérée pour servir un humour décapant ! Son imaginaire farfelu et la douce folie ses pièces tranchent avec la réflexion sans illusion qu’il propose sur sa société.
Par la Compagnie L’Art Scénique, mise en lecture de Clara Schwartzenberg. Avec Maud Bouchat, Léna Chambouleyron, Elisa Ponchelet, Ania Svetovaya, Rémi Dessenoix, Philippe de Monts, Tristan Le Doze

16 h 45 : Cabaret Caucase d’après les textes de La Montagne des Langues
anthologie des écritures théâtrales du Caucase   
Dirigé par Dominique Dolmieu et Virginie Symaniec (éditions l’Espace d’un instant, 2009)

Galerie

Skip to content