Troyennes
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque
T13 / Bibliothèque

Troyennes

d'Euripide
Mise en scène Laëtitia Guédon
Du 18 au 18 janvier 2013
T13 / Bibliothèque
1h15

Après dix ans de guerre, Troie est tombée. La ville est pillée, mise à sac puis incendiée. Les Troyens sont massacrés par les vainqueurs grecs qui prennent comme butin les femmes illustres de la cité.

Datée de 415 avant J.-C, Les Troyennes raconte l’immédiate après guerre du point de vue des femmes.  
Pourquoi et comment revisiter un mythe de plus de 2500 ans, en ces temps où le destin d’un individu passionne presque moins que l’évolution d’un cours de la bourse?
Pourquoi et à cause de quoi, le chute de Troie intéresse-t-elle encore les jeunes dramaturges et metteurs en scène, là où des cités s’effondrent en temps réel?
Sans doute par nécessité -urgence même- de s’approprier une tradition orale très ancienne que les nouvelles technologies ne parviennent pas à faire taire tout à fait. Avec cette assurance un peu naïve mais tenace de croire que le vieux fond mythique européen possède la capacité de questionner, encore et puis encore, les valeurs communes. Au sens propre.
C’est donc une résidence en deux temps que nous proposons autour de cette adaptation des Troyennes d’Euripide.

Le premier volet, au Théâtre 13, du 7 au 18 janvier, s’articulera autour de trois figures emblématiques de la pièce d’Euripide. Trois femmes qui permettent de tracer les lignes de force de la mise en scène. Chacune à leur manière, Hécube, Cassandre et Hélène incarnent puissamment le va-et-vient entre l’intime et le politique. Même réduites en esclavage, elles sont et demeurent avant tout des femmes de pouvoir.
Hécube, la vieille reine de Troie est le personnage central de la pièce. Elle a assisté au génocide de son peuple, à la perte de ses enfants et de sa ville. Pourtant, c’est en véritable stratège qu’elle livre son ultime combat.

Cassandre, la dernière des enfants d’Hécube,  prêtresse d’Apollon, prophétise en un terrible chant de deuil son mariage avec Agamemnon. Elle se livre à une danse de mort, entourée des flambeaux divins, elle annonce la chute de l’ordre du monde ancien.

Enfin, Hélène, la belle Hélène, nécessaire figure de l’étrangère est celle pour qui la guerre a eu lieu. Celle pour qui tant de vies ont été gâchées. A la fois jouet des passions des dieux et des passions des hommes, Hélène pose la question du déclenchement de la guerre : est-ce une guerre d’amour ou une guerre politique?

Chez Euripide, une chose est certaine : les vainqueurs d’aujourd’hui seront les vaincus de demain. Car la guerre détruit tout. Surtout les vainqueurs.

Cette résidence visera donc à nous permettre d’appréhender les thématiques liées à ces trois héroïnes (enjeux mythologiques, culturels et historiques) mais aussi à initier un travail sur l’oralité de la langue d’Euripide. C’est-à-dire le passage de la traduction que l’on appelle « mot-à-mot » du texte original à une traduction qui devra parfois s’écarter du grec pour mieux le retrouver, et ceci en passant toujours par la culture grecque.

Trois actrices et une équipe en chantier, en fouilles, pour poser le 18 janvier les premières pierres d’un « après-Troie ».

site de la compagnie

Générique

Avec
Elise Vigier
Lou Wenzel
Valentine Vittoz


Traduction et adaptation Kevin Keiss
Mise en scène Laëtitia Guedon
Dramaturgie Muriel Malguy


Production Compagnie 0,10

La compagnie

Historique de La Compagnie.

Depuis 2006, la Compagnie 0,10 réunit des artistes à la fois ancrés dans la création théâtrale, mais aussi dans des activités relatives à la transmission artistique et à la scénographie urbaine (enseignement théâtral en milieu scolaire, urbanisme, paysagisme, photographie, décoration…).

À ce titre, tous les projets de la compagnie s’accompagnent d’une « petite forme » autour du spectacle dans un espace « hors du commun » ou d’un projet pédagogique. La compagnie a également pour particularité de réunir des distributions nombreuses de comédiens.

2009-2010 Bintou de Koffi Kwahulé (Théâtre Gérard Philipe/CDN de Saint-Denis, Chapelle du Verbe Incarné‐Avignon, Scène Nationale de la Martinique…) / Prix de la Presse Avignon 2009 Projets associés (soutenus par la DRAC Martinique) : Jazz #1 (Parvis de l’ATRIUM, Martinique), Stage d’interprétation autour de l’oeuvre de Koffi Kwahulé/Elèves de Terminale Option Théâtre Lycée Schoelcher.

2010-2012 Le Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens de Laëtitia Guédon et Thomas Poitevin (Maison des Métallos, Lavoir Moderne Parisien) Recréation collective au Centre Dramatique National de Montluçon (en co-production) novembre 2012, Studio Théâtre d’Asnières sur Seine)/ Prix Paris Jeunes Talents 2010.

Projets associés : Performance Festival Spectaculaire Paris 2010, Ateliers théâtraux sur le thème de l’engagement (résidence Centre Dramatique National de Montluçon, 2012), stage de direction d’acteurs/classes de 2e CDN de Montluçon janvier 2013.

2011-2012 Le Médecin Malgré Lui de Molière (co-production avec Ecla Théâtre) (Théâtre du Gymnase) Projet associé : ateliers-rencontres en milieu scolaire/initiation théâtrale.

2012‐2014 Troyennes d’Euripide (traduction et adaptation Kevin Keiss) Projet associé: maquette dans le cadre de la Formation Continue à la Mise en Scène du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris les 15 et 16 mai 2012. « Du Pays d’Argos à Aubervilliers »: résidence d’artiste au Lycée Le Corbusier d’Aubervilliers (projet encadré par le Théâtre de la Commune CDN d’Aubervilliers, DRAC IDF, artistes de la Compagnie 0,10)

En projet pour 2014-2016 : Création autour de l’oeuvre de J.M. Basquiat.



Laëtitia Guedon

Metteur en scène et comédienne, Laetitia Guédon fonde en 2006 la Compagnie 0,10. Elle met en scène plusieurs spectacles du répertoire classique et contemporain tels que Barbe-Bleue, Espoir des Femmes de Dea LOHER (pour la compagnie « Qui Porte Quoi ?)  au Lavoir Moderne Parisien en 2006, Bintou de Koffi KWAHULÉ (Prix de la Presse – Avignon 2009), Le Laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens, en co‐mise en scène avec Thomas Poitevin (Prix Paris‐Jeunes Talents 2010) ou encore Le Médecin Malgré Lui de MOLIÈRE (Théâtre du Gymnase en 2011).

Depuis 2007, elle intervient dans le cadre des ateliers artistiques du théâtre de la Commune d’Aubervilliers. Depuis 2009, elle assure la direction artistique du Festival au Féminin de la Goutte d’Or et présente dès 2011 deux saisons de l’émission Pass Pass théâtre sur Arte. Laetitia GUEDON intègre la promotion 2012 de la formation continue à la mise en scène du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.

No biographies found for the specified names.

Galerie

Skip to content