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Macbeth

Texte William Shakespeare - mise en scène Arny Berry
Du 5 novembre au 15 décembre 2013
T13 / Bibliothèque
1h30

Nous avons déshabillé Macbeth. Nous l’avons défait des parures de la tragédie. Nous en avons fait une grande fête… Comme une histoire au coin du feu pour se faire peur et affronter la part maudite qui nous habite.

Quels que soient les bouleversements qui nous balayent, les tempêtes que nous traversons, nous n’échappons jamais à nous-mêmes.

C’est l’histoire d’une chute. Celle d’un homme qui se retrouve emporté dans un dessein qui n’est pas le sien, qui se trahit de toutes les façons possibles, qui va au-delà de l’horreur dans un mal absolu, pour enfin réaliser son souhait : tomber.

Il n’y a pas de démon, pas de sorcière, ni de malédiction qui puissent égaler la monstruosité d’un homme perdu. Mais quel bonheur de pouvoir invoquer ces figures. Ces alibis dont nous nous servirons comme prétexte pour créer un théâtre d’artifice délicat et cruel.

Si il y a là trahison, elle est assumée. C’est celle de la tragédie.

Nous voulons rire du mal, l’exorciser dans un grand feu de joie pour mieux nous en défaire. Peut-être que dans ce déchaînement d’effets techniques, dans cet enchaînement des corps et des artifices nous parviendrons à arrêter la machinerie. Et peut-être pourrons-nous sur cette scène de pacotille, nous confronter à la bête et rire de sa chute.

Entre fantasme et cauchemar, dans un univers d’une fausseté affirmée, soudain se livrer à nu et partager dans un souffle cette intimité, sourire aux lèvres évidemment.    

Résumé

A la suite d’une bataille victorieuse, le valeureux Macbeth, sujet du roi Duncan d’Ecosse, rencontre trois sorcières qui le désignent comme le duc de Glamis (ce qu’il est effectivement), le duc de Cawdor, et le futur roi. Peu de temps après, Macbeth est informé que le roi, en récompense de son courage et de sa dévotion, le fait duc de Cawdor.

Macbeth fait part de la singulière entrevue à son épouse qui va le pousser à assassiner le roi pour prendre sa place, réalisant ainsi la troisième prédiction des trois sorcières.

Le règne de Macbeth, guidé par la peur, la culpabilité et les propos nébuleux des trois sorcières qu’il interroge quant à son avenir, est placé sous le signe des meurtres arbitraires et de l’injustice. Macbeth finit par soulever contre lui une révolte de grande ampleur, et sera assassiné dans le château de Dunsinane par Macduff, dont la famille a péri sous ses ordres. La pièce se clôt sur le retour de Malcolm, fils de Duncan parti en exil à la suite du meurtre de son père.



Entretien avec Arny Berry

Que voulez-vous mettre en lumière dans cette pièce ?

Tous les enjeux de la pulsion. Macbeth, tout du long de la pièce, est toujours sujet aux désirs d’un autre.  Il se retrouve emporté dans un dessein qui n’est pas le sien. Après s’être trahi de toutes les façons possibles, après être allé au-delà de la monstruosité dans un mal absolu, il se retrouve avec son désir premier : mourir au combat. C’est cet enjeu qui me paraît fondamental : quoi que l’on fasse et quelles qu’en soient les motivations au fond, on ne peut jamais échapper à soi. On se retrouve toujours face à soi-même, quand bien même on se trahirait de toutes les façons possibles, au dernier instant il n’y aura plus que nous.

Quelle est votre approche de la pièce ?

Il y a plusieurs directions. Tout d’abord l’adaptation. Nous avons beaucoup travaillé pour que ce soit très rythmé, très précis, que ce soit vraiment dans l’élan et dans l’humour aussi. On monte souvent Macbeth comme une tragédie et je pense qu’il y a une chose à laquelle on échappe en prenant la parure de la tragédie : c’est l’ironie de la vie. Je rêve d’un spectacle à la fois spectaculaire mais aussi intime pour revenir à l’ironie de l’existence et de notre condition.

Ce sera un moment de partage très fort, une sorte de grande fête. Au sens premier, c’est-à-dire la fête dans un jeu de renversement, de jouer avec les inverses, et j’espère que dans cet inversement, nous pourrons rire du mal pour peut-être nous en défaire.

Il y aura aussi, comme toujours dans mon travail, une approche très physique. J’ai réuni dans l’équipe des artistes qui viennent d’horizons différents avec des pratiques très diverses. Il y aura du cirque, de la danse, des combats d’épées, des enjeux techniques complètements délirants et surtout une sensibilité à fleur de peau, à l’endroit où on l’attend le moins. Au milieu d’un joyeux bordel explosif il y aura tout d’un coup des instants tenus, sensibles, où on se retrouvera face à ce qui est exprimé et non à comment il est exprimé.

En quoi votre univers peut-il aider à la compréhension ou donner une nouvelle lecture d’une pièce telle que Macbeth ?

Dans les projets que j’ai pu réaliser, je me suis toujours interrogé sur ce qu’est  profondément le théâtre. C’est un endroit magique parce qu’il est à échelle humaine. Ce n’est pas du cinéma, ce n’est pas une forme qui peut aller au-delà de l’homme. Par contre elle est d’une dimension infinie parce qu’elle peut aller au-dedans, tout au-dedans. Pour Macbeth, nous allons travailler sur la notion de spectaculaire. Quel est le rôle du spectaculaire ou de l’artifice au théâtre, quelle réflexion apporte-t-il, qu’est-ce qu’il peut nous amener à penser ?

Je crois qu’il nous amène à penser l’autre. L’artifice est le moyen pour penser l’autre par la différence, par le décalage qu’il amène, par l’ironie qu’il propose, par la complicité qu’il introduit. Donc c’est un vrai travail sur la complicité.

C’est très intéressant de travailler sur un spectacle dont le sujet est le mal et de dire que le moyen sur lequel on va travailler, est la complicité.

Comment allez-vous aborder le travail avec les comédiens ?

J’ai envie de  travailler sur cette idée d’essoufflement. Faire du spectacle jusqu’à s’essouffler et à ce moment précis de l’essoufflement, livrer quelque chose de profondément authentique. Dans un univers faux, rempli de faussetés assumées, tout à coup, juste se livrer à nu, dans un souffle et partager ce moment extraordinaire où nous sommes présents et nous nous comprenons sur ce fondamental du regard. Nous nous voyons. Nous nous voyons nous-mêmes et nous ne pouvons pas fuir ce regard.
Je souhaite partager aussi bien de très belles choses, que des choses d’une noirceur absolue. Mais cette noirceur absolue, si elle est partagée dans l’humour, elle peut, en partie, être exorcisée.



Générique

Avec
Clément Bernot / Ross, Le Portier
Arny Berry / Macbeth
Benjamin Bur / Lennox
Alexandre Cornillon / Banquo
Jean-Damien Détouillon / le Capitaine, le Meurtrier
Simon Fraud / Malcom
Elodie Hatton / Sorcière, Donalbain
Elias Khadraoui / Fléance, Seton
Victor Le Lorier / Duncan
Audrey Sourdive / Sorcière, Williamson
Laure Valles / Lady Macbeth
Victor Veyron / Macduff

Adaptation Arny Berry, Collaboratrice artistique Roxane Kasperski, Musique Eskazed, Scénographie Aurélie Maestre, Lumières Agence Lightlab : Lorian Chauché et Yohann Marionnet, Costumes Johanna Elalouf, Chorégraphie des combats Jérome Tomray, Maquillages et effets spéciaux Laurent Riviere.

Production La Société des Ecrans en collaboration avec le Théâtre du Chêne Noir et la Compagnie Point C. Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13, avec l’aide de la Spedidam et de l’Adami.



Teaser

Extraits de presse

La jeunesse prend à bras-le-corps la tragédie de Shakespeare et la transforme en grande fête théâtrale, dans un foisonnement d’idées, un bouillonnement créatif – Pariscope

Arny Berry et sa Compagnie La Société des écrans, signent là une adaptation fiévreuse et étincelante de cette « histoire pleine de bruit et de fureur » Froggy’s delight

Dans une très belle scénographie, faite de longues toiles, de projections, de jeux d’ombres et de quelques accessoires, les douze comédiens nous restituent l’histoire bien connue où dominent les jeux du pouvoir et de l’ambition avec une fougue et un enthousiasme évidents.Reg’Arts

L’adaptation et la mise en scène d’Arny Berry redonnent toutes ses lettres de noblesse à un théâtre populaire en présentant un Macbeth inédit dont les couleurs traditionnelles de la tragédie cèdent la place à une histoire qui prend toutes les allures de fête. Théâtres.com

un spectacle gourmand, généreux, drôle, poétique, fantastique, onirique. Une représentation à destination du plus grand nombre, riche de la fougue de ses jeunes interprètes. Une déclaration d’amour à l’auteur, au théâtre, au public. Jolie réussite. Fous de théâtre.com







Garde d’enfants

Garde d’enfants
dimanche 1er décembre 2013 pendant la représentation de 15h30 (5€ par enfant) –
Spectacle de conte / atelier / goûter avec Carole Visconti.

Réservation indispensable au 01 45 88 62 22

en savoir plus

Café Philo

Café philo autour du thème Le Mal, jeudi 28 novembre 2013 à 19h30 (Théâtre 13 / Seine)

Entrée libre sur réservation au 01 45 88 62 22 – une consommation au bar vous sera demandée.

Théa, agence de philosophie créée en 2012 par Flora Bernard, Marion Genaivre et Audrey Picard, propose au Théâtre 13 d’animer des ateliers philosophiques ouverts à tous et gratuits, dans l’espace restauration du Théâtre 13 / Seine. L’une des motivations fortes de Théa est de faire sortir la philosophie de l’université pour la faire entrer dans la vie de tous les jours, là où elle peut apporter un éclairage sur le vécu de chacun. Les ateliers philosophiques sont une occasion de prendre le temps de penser, de questionner, d’expérimenter l’écoute active.

Objectifs d’un atelier philosophique Théa.

L’atelier Théa a deux objectifs principaux :
– Proposer aux participants des éléments philosophiques de fond sur des sujets proposés
– Proposer aux participants de faire l’expérience de la pratique philosophique, notamment autour du questionnement, de l’écoute et de l’argumentation.

De manière plus spécifique, il s’agit de faire l’expérience :
– du questionnement en prenant le temps de poser la « bonne » question ;
– de l’écoute active, grâce à un véritable dialogue avec les autres participants ; le philosophe de Théa veillera à ce que les échanges ne tournent pas au café du commerce, débat d’opinions au cours duquel chacun donne son avis sans se soucier de celui des autres.
– du développement d’un argument
– de la remise en question personnelle suite à une réflexion philosophique

Durée : 1h30





Rencontre

Rencontre avec Arny Berry et toute l’équipe artistique du spectacle
le dimanche 24 novembre 2013 à l’issue de la représentation vers 17h10
(entrée libre).

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