Je ne cours pas, je vole !

Être intouchable. Dans 40 minutes, moi, Julie Linard, je courrai la demi-finale du 800 mètres des JO. 12 ans que je m’entraîne avec pour unique objectif la médaille d’or Olympique. Aujourd’hui, j’ai un mental de championne et ce n’est pas ma douleur au tendon d’Achille qui me fera fléchir. Non! Aujourd’hui, je vais marquer l’histoire!

Une ode à la passion

Julie Linard est de ces personnages au tempérament fort, déterminé et acharné. Entourée de ses idoles qui la soutiennent – Bolt, Nadal, Manaudou et Grebresselassie – on suit son parcours parsemé d’obstacles.

A travers l’histoire de Julie, on découvre un univers fascinant, où les émotions et les enjeux sont décuplés, où le dépassement de soi et la force mentale sont inévitables. Mais pourquoi Julie court-elle? Pour son père qui l’encourage? Pour son frère qui ne peut pas courir à cause d’une malformation cardiaque ? Ou pour s’opposer à sa mère ? Quel est le poids familial sur le choix d’une passion?

Et puis le parcours de Julie nous permet également de nous interroger sur ce qu’est la réussite, sur les moyens que nous possédons pour dépasser la blessure et les difficultés.

Cette plongée dans le sport de haut niveau ne laisse pas indifférent, nous sommes tous capables d’un exploit!

Je ne cours pas, je vole!
Texte Elodie Menant – Mise en scène Johanna Boyé

Avec Arnaud Denissel, Olivier Dote Doevi, Lauriane Escaffre, Slimane Kacioui et Elodie Menant

Production La compagnie Carinae. Coprouction Atelier Théâtre Actuel et Coq Héron productions. Avec le soutien du Théâtre 13 / Paris et de l’Espace Carpeaux à Courbevoie.

Johanna Boyé / Elodie Menant – parcours

Après une formation théâtrale et musicale, Johanna Boyé se lance dans la mise en scène. A ce jour, elle a créé 17 spectacles ! Repérée en 2013 par le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène pour le spectacle Le cas de la famille Coleman pour lequel elle reçoit le prix du jury et le Prix du public, elle enchaine depuis les réussites. Dernièrement, elle a mis en scène La dame de chez Maxim nommée dans 3 catégories aux Molières 2018 dont celle de meilleur spectacle musical, elle dirige Virginie Hocq et Zinedine Soualem dans C’était quand la dernière fois? au Théâtre Tristan Bernard à Paris. Sa collaboration avec Elodie Menant a débuté en 2018 sur le spectacle Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty? joué au Festival d’Avignon et qui sera repris en 2019 en tournée puis en janvier 2020 au Théâtre du Petit Montparnasse. En 2019, elle crée deux nouveaux spectacles.

Après Math Sup/Math Spé, Elodie Menant se forme au cours Florent et au Studio Muller. Au théâtre, on la voit dans de nombreux spectacles dont la comédie musicale Le soldat rose de Louis Chedid au Casino de Paris, au Palais des congrès de Paris et en tournée. Elle crée La compagnie Carinae en 2011 et écrit l’adaptation théâtrale du roman de Stefan Zweig La pitié dangereuse, ainsi que celle de la nouvelle La peur également de Zweig. Elle joue dans les deux spectacles  (prix de la révélation féminine au festival d’Avignon 2013 pour son rôle dans La pitié dangereuse ) et met en scène La peur (Une nomination aux Molières 2017). Elle est actuellement en tournée sur Après une si longue nuit de Michèle Laurence, mis en scène par Laurent Natrella, sociétaire à la Comédie Française. En 2018, elle est à l’affiche de Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty?, spectacle qu’elle a co-écrit avec Eric Bu.